Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

[Réflexion] Texte/Argumentation pour les tours de magie


Recommended Posts

...

Faux, il s'agit de: "Une fois il était,..."

désolé.

en Bretagne, on a presque aussi court:

"il été, plus vieux...."

ou

"il été, plusieurs fois par jour"

ou

"il été, je me souviens, c'était un mardi..."

gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Attention..

On peut tomber facilement dans le piège de l'histoire avant tout..

L'histoire/conte/argumentation n'est qu'un outil pour embellir la magie et non pas le contraire..

On est magicien d'abord.

(Cf magie absolue de D.Brown qui en parle très bien..)

Malheureusement on dit tellement aux jeunes magiciens qu'il faut "une histoire" pour accompagner le tour qu'ils deviennent hantés par cette idée et tombent alors dans des histoires disproportionnées par rapport au tour ou, pire, des histoires enfantines et ennuyeuses qui au lieu d'embellir la magie, la rabaisse.

L'inspecteur as de pique ou les méchantes sorcières de trèfles ou que sais-je..

Déconnez pas les gars..

La première chose à faire c'est avoir une réflexion très longue sur son personnage, qu'elles sont mes convictions/mes atouts et quel sens je vais donner à ma magie..

Un magicien humoriste ? (mouais.. Pourquoi pas après tout..),

Tout tournera autour de l'humour et la magie sera un prétexte (cf Eric Antoine par exemple).

(Savoir détendre l'atmosphère quand il faut et avoir de l'humour est une chose, mais faire de la comédie magique c'est différent)..

Un magicien messager d'un autre univers ? (Et non pas un dieu qui claque des doigts et fait apparaitre des choses)

Ici on ouvrira les portes du mystérieux aux spectateurs, on fera planer le doute sans déraper dans le paranormal..

Un magicien surnaturelomysticoluminus.. ?

Paranormal et autre..

Un magicien scientifique ?

Psychologie, neurologie..

Etc.

Prenons l'exemple de M C.Chelman, il incarne un personnage très intéressant..

Celui du conservateur du surnateum..

À partir de la, il peut tout se permettre, faire revivre des légendes vaudous, des djinns, des esprits..

Pourquoi ?

Parce qu'il est dans une position neutre, il nous montre la croyance de tous ces peuples sans dire que lui est un sorcier vaudou ou autre, non, lui est un fascinateur qui nous raconte leurs histoires aussi mystique qu'elles soient.. Sans prendre position..

Il est vrai que trouver son personnage et y croire (ce dernier point est le plus important, ce point tout seul mérite des centaines de pages, je vais pas m'y attarder maintenant surtout que j'écris ce message via mon téléphone et c'est pénible..) demande énormément de temps, de réflexions, d'expériences..

Mais c'est la clé d'une magie artistique, une magie au delà du saut de coupe comme j'aime bien dire..

Une fois qu'on a l'amorce de son personnage, tout va devenir plus clair, on pourra alors trouver les "histoires" ou les "justifications" à nos "tours" car c'est logique,

Si je suis un magicien scientifique je ferai non pas un changement d'une carte rouge en une bleu mais un test de daltonisme (un exemple à la va vite..) etc..

A partir de la, on va parfaire notre personnage, au fil des années, des prestations, des contacts humains..

Il faut le dire, beaucoup de magiciens font de la magie comme ça, sans réel réflexion..

On amuse les gens, on fait des ambitieuses, avec des LDs, des emp, des SDCs... Mais ça s'arrête la.

Je dis pas que c'est facile de trouver sa personnalité, son monde, sa vision de ce qu'on va apporter aux gens avec son art (un moment d'amusement simplement ?, du réconfort mélangé à de l'amusement ?, un univers enchanteur chargé d'émotions ? Etc.)

Certains vont passer 30ans a faire de la magie avant de trouver leur personnage, pour d'autres 10ans suffiront..

"Celui qui vise le soleil au zénith, bien qu'il soit sûr de ne jamais atteindre sa cible,

est assuré de tirer plus haut que celui qui se contente de viser un buisson"

_________________________

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Réaliser l'impossible, faire vivre ce sentiment au spectateur est en soi une histoire... Mais dans ce cas là il faut que ce soit vraiment impossible, on ne peut pas se reposer sur l'histoire ;)

Je n'imagine pas un seul instant qu'on puisse raconter une histoire pendant un tour de magie. Va falloir me montrer comment faire...

On ne raconte pas d'histoires ...

-8 [font:Comic Sans MS] On conte la VÉRITÉ ![/font] -8

Modifié par Nicolas (LittleZ0mbie)
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Attention..

On peut tomber facilement dans le piège de l'histoire avant tout..

L'histoire/conte/argumentation n'est qu'un outil pour embellir la magie et non pas le contraire..

On est magicien d'abord.

(Cf magie absolue de D.Brown qui en parle très bien..)

Désolé, je n’ai pas lu magie absolue, et du coup, je ne suis pas d’accord ;)

Il y a des avantages et des inconvénients à mixer deux disciplines.

L’inconvénient le plus évident est un risque d’affaiblissement d’une discipline, ou des deux.

L’un vient éclipser l’autre, et cela peut être la magie, puisque la construction d’un climax est souvent très délicate.

Donc, ce n’est pas facile.

Mais on peut aller bien plus loin que d’avoir un conte qui ne serait « qu’un outil pour embellir ».

De la même façon qu’on ne peut dire que le jeu d’acteur n’est « qu’un outil pour embellir ».

Simplement, si l’on mixe deux disciplines, il faut accepter de ne plus être dans « une case » de la norme du spectacle.

Quand Yann Frisch fait son personnage d’autiste, n’est-ce QUE pour embellir ?

Pour moi, non : il a un vrai jeu d’acteur, qui raconte quelque chose.

Là, il est aux prises avec des gobelets dans le numéro fism.

Demain, il pourrait avoir le même personnage, et nous faire des choses aussi étonnantes, sans faire de magie, rien qu’en cherchant à monter dans le bus.

Car le personnage, le jeu d’acteur et le mime ont leur propre valeur, et ne sont pas que des faire-valoir qui vont « embellir » le tour.

Je considère le conte de la même façon :

Réduire le conte à un faire-valoir, c’est l’affaiblir.

Mixer des disciplines permet de sortir d’un des principaux écueils de la magie, pour moi :

Le défi.

Car je n’ai pas le talent d’un Xavier Mortimer, pour faire oublier qu’il y a de la magie, et ne laisser que de la poésie et de l’émerveillement.

Le défi et la recherche du truc, qui est déclenché en reflexe par le spectacle de magie, chez certains spectateurs, se trouve pris de court par une sortie des normes.

Du coup, si le spectateur à l’impression d’assister à un spectacle de contes, il va être cool :

Il s’installe, il profite, il n’y a pas de chalenge.

Et le tour qui arrive dans le conte va le cueillir à froid, question défi, si bien qu’il pourra en profiter l’esprit serein.

C’est du moins l’impression que j’en aie, vu coté interprète, et pour en avoir parlé avec des spectateurs.

Certes, bien souvent, cette sortie du cadre et de l’archétype du magicien fait que le spectateur ne comprend pas :

On vient parfois me voir après un conte magique, en me disant que l’histoire était bien, mais qu’il était étonné que les trucs que j’ai fait…enfin…comment c’est possible ?

Certains spectateurs n’ont même pas pris conscience qu’ils voyaient un numéro d’illusionnisme.

Ils sont dans l’interrogation, le mystère, le merveilleux, ils n’ont pas cherché le truc.

Je suis bien d’accord que le même tour présenté dans une optique de magie pure (je le fais aussi ;) ) aurait été très légèrement plus fort.

Le fait d’avoir cherché le truc, et de ne l’avoir pas trouvé, est bien sur une façon forte de gérer la magie.

J’aime bien aussi la façon douce…

Là, c’est légèrement plus mystérieux, déstabilisant, et ça me va aussi…

C’est aussi pour cela que souvent, je choisi des effets répétitifs pour faire de la magie contée : la répétition fait que l’étonnement et l’interrogation à le temps de monter d’elle-même, sans avoir à mettre l’effet en plein centre d’un projecteur.

Cela se voit dans l’attitude des spectateurs, qui sont de plus en plus attentif à l’objet, de plus en plus tendu… alors qu’avant, ils sont dans l’histoire, et détendus…

L’idéal est de trouver un équilibre, qui fera qu’au lieu d’avoir une discipline qui affaiblit l’autre, on ait un enrichissement des deux, l’une par l’autre.

C’est compliqué.

Dans mon histoire de « la partie de carte contre la mort », par exemple, je crois avoir réussi un truc qui s’en approche :

L’histoire et le tour sont bien intégrés, et l’histoire gomme un gros point faible du tour, le transformant du coup en point fort parfaitement justifié (le final, en fait, le tour n’a pas de climax mais un seul effet qui se dilue dans le temps. L’histoire fait de cette absence de climax un temps fort, et une fin forte. Enfin, j’espère…)

Donc, on peut trouver des choses.

Mais cela demande un peu de travail, de l’exploration, et la connaissance d’autres disciplines, car comment les mixer si on ne les connaît pas ? ;)

On peut sortir des marques, bousculer les conventions, et se tailler de nouveaux domaines :

Mon petit tour, « l’arbre est dans ses feuilles », est une chanson magique. Il y a encore peu de chanson magiques… profitez-en !

Je travaille (depuis bien trop longtemps, j’en vois pas le bout ;) ) sur de la jonglerie magique, d’autres en ont fait, et j’aime bien les résultats, en général…

On peut associer mime et magie, théâtre et magie, instrument de musique et magie, et oui, il y a un risque que s’il y a plusieurs disciplines, ce ne soit plus un spectacle « de magie », mais autre chose.

J’assume l’autre chose ;)

De la même façon que certains vont dire que le cirque du soleil n’est pas du cirque, mais autre chose.

Moi, je trouve ça chouette…

Malheureusement on dit tellement aux jeunes magiciens qu'il faut "une histoire" pour accompagner le tour qu'ils deviennent hantés par cette idée et tombent alors dans des histoires disproportionnées par rapport au tour ou, pire, des histoires enfantines et ennuyeuses qui au lieu d'embellir la magie, la rabaisse.

L'inspecteur as de pique ou les méchantes sorcières de trèfles ou que sais-je..

Déconnez pas les gars..

Tout à fait :

On voit souvent des textes enfantins, car c’est comme cela qu’ils voient les « histoires ».

Preuve s’il en est que le conte n’est pas encore connu à sa juste valeur ;)

Quand vous allez voir le spectacle « princesse HLM » d’Elisabeth troestler, vous en ressortez tout retourné. Rien à voir avec une histoire de valets voleur et de roi détectives ;)

Bon, je n’arrête pas de vanner cette version du tour des voleurs et des détectives, que Tamariz fait d’ailleurs d’une façon magistrale…

Mais c’est un bon exemple : on ne peut pas s’appuyer sur une histoire faible, à laquelle on ne croit pas soi-même.

Ou alors, en mode satirique, mais l’humour est alors une autre discipline qu’on va mixer à la magie, plus que l’histoire…

Je faisais un tour sur des « ninja » avec des cartes :

Mais ce n’étais pas une histoire pour de vrai, juste un support permettant de faire de l’humour… on peut voir ça comme ça aussi.

Mais bon, l’humour aussi est une discipline qui ne vient pas à tout le monde ;)

La première chose à faire c'est avoir une réflexion très longue sur son personnage, qu'elles sont mes convictions/mes atouts et quel sens je vais donner à ma magie..

Le personnage est un moyen qui peut sembler plus facile que l’histoire, pour donner vie à un tour de magie.

Il faut de toute façon y passer…

Mais c’est en fait très dur aussi :

Pas simple, de faire l’acteur, même quand le personnage c’est soi-même ;)

Gilbus.

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a de nombreuses choses sensées qui ont déjà été dites.

Caler un texte quelconque n'aura pas forcément l'impact voulu sur tout le monde.

En ce sens, pour se rapporter à Strong Magic, il faut véhiculer des émotions, intéresser les gens. En leur posant des questions qui se rapportent à eux par exemple... Et faire ceci ne relève pas forcément de l'improvisation, tout peut être scripté à l'avance (à l'exception de leurs réponses), mais poser une question directe, faire naître un défi, créer le moment qui semble unique, alors là le public est capté et prêt à partir ou vous voulez avec vous.

Quand le blabla a du sens et fait mouche, c'est gagné.

David

mnemonaute_tn.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Gilbus ne sait pas dessiner ...

mais qu'est-ce qu'il sait écrire !!!!

Entièrement d'accord avec toi. Je ne me lasse pas de lire les interventions de Gilbus. Il faudra d'ailleurs que je te téléphone un de ces quatre pour que nous ayons une discussion à ce sujet .....

NIRAG

www.nirag.fr

Envie de votre propre acrostiche personnalisé ? Contactez moi.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mais on peut aller bien plus loin que d’avoir un conte qui ne serait « qu’un outil pour embellir ».

De la même façon qu’on ne peut dire que le jeu d’acteur n’est « qu’un outil pour embellir ».

Simplement, si l’on mixe deux disciplines, il faut accepter de ne plus être dans « une case » de la norme du spectacle.

Quand Yann Frisch fait son personnage d’autiste, n’est-ce QUE pour embellir ?

Pour moi, non : il a un vrai jeu d’acteur, qui raconte quelque chose.

Là, il est aux prises avec des gobelets dans le numéro fism.

Demain, il pourrait avoir le même personnage, et nous faire des choses aussi étonnantes, sans faire de magie, rien qu’en cherchant à monter dans le bus.

Car le personnage, le jeu d’acteur et le mime ont leur propre valeur, et ne sont pas que des faire-valoir qui vont « embellir » le tour.

Je considère le conte de la même façon :

Réduire le conte à un faire-valoir, c’est l’affaiblir.

Mixer des disciplines permet de sortir d’un des principaux écueils de la magie, pour moi :

Le défi.

Car je n’ai pas le talent d’un Xavier Mortimer, pour faire oublier qu’il y a de la magie, et ne laisser que de la poésie et de l’émerveillement.

Je suis d'accord mais ça rejoint ce que j'ai dis, juste qu'ici tu as choisi le personnage "magicien conteur" comme l'autre a choisi "magicien humoriste".

Ce personnage te va surement à merveille car tu a travaillé les deux aspects, mais n'ira pas forcement a quelqu'un autre.

c'est pour ça qu'il ne faut pas commencer l'apprentissage de la magie par "trouver des histoires", non, trouver un personnage et en découlera les histoires/justifications.

"Celui qui vise le soleil au zénith, bien qu'il soit sûr de ne jamais atteindre sa cible,

est assuré de tirer plus haut que celui qui se contente de viser un buisson"

_________________________

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je suis d'accord mais ça rejoint ce que j'ai dis, juste qu'ici tu as choisi le personnage "magicien conteur" comme l'autre a choisi "magicien humoriste".

Ben, c’est plus que le personnage, car en fait, c’est la nature du spectacle que l’on veut donner qui change :

Quand je conte avec de la magie, ce n’est pas un spectacle de conte, ni un spectacle de magie…

Mais un peu des deux quand même ;)

Contrairement au magicien humoriste, qui se présente comme un magicien, avec un personnage extravaguant style Éric Antoine, par exemple.

Pour moi, par exemple, Xavier Mortimer, dans l’ombre orchestre, ne fait pas le magicien, ni de la magie avec un personnage de musicien :

Il EST musicien, et aussi jongleurs, poète, et accessoirement, il se produit de la magie durant l spectacle (même si l’accessoirement arrive tout le temps et de merveilleuse façon)

Pour moi, l’ombre orchestre n’est pas un spectacle magique, même s’il y a de la magie du début à la fin, mais un spectacle poétique… et merveilleux…

(j’ajoute des « pour moi » partout, pour ne pas généraliser, je conçois que d’autres le perçoive autrement ;) )

La nature du spectacle change :

Ce qui fait que je peux me produire au milieu de conteurs, ou au milieu de magiciens, dans un spectacle à thème, et que je suis un peu « à part » dans les deux cas…

C’est cool, d’être à part, quand on veut faire son intéressant :)

Ce personnage te va surement à merveille car tu a travaillé les deux aspects, mais n'ira pas forcement a quelqu'un autre.

Ben, à merveille… faut voir, il y a loin de la coupe aux lèvres…on fait ce qu’on peut, faut pas trop rêver non plus… ;)

Mais tu as tout à fait raison, tout le monde n’a pas à faire la même chose !

Faisons des choses différentes !

Le monde n’a pas besoin de plusieurs Gilbus (déjà un, c’est sans doute trop…), de plusieurs Chelman (le supporterait-il ?), de plusieurs Gérard-le-magicien.com (un nom au hasard…désolé s’il existe…)

Il faut trouver ce qui nous fait plaisir, et essayer de le faire au mieux.

Ne faites pas de magie contée si vous êtes meilleurs en pétanque :

Faites de la pétanque magique…

c'est pour ça qu'il ne faut pas commencer l'apprentissage de la magie par "trouver des histoires", non, trouver un personnage et en découlera les histoires/justifications.

Oui, pour commencer, le personnage va définir bien des choses, tu as raison.

On peut aussi commencer la réflexion par l’autre sens, une fois qu’on a gouté un peu à tout et n’importe quoi :

Quel genre de spectacle je veux faire ?

Et partant de là, le personnage peut en découler, dans un second temps…

Où on peut faire comme 90% des gens, et juste faire un tour de carte sans se poser toutes ces questions, ça peut être très bien aussi ! ;)

L’instant de la création devrait être un moment de liberté :

C’est même un des rares moments de liberté que l’on ait.

Laissons donc déjà le rêve prendre le pas sur la réalité, pour voir ce qui nous ferait envie…

La réalisation, ensuite, se chargera bien assez tôt de nous remettre les pieds sur terre ;)

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.




×
×
  • Créer...