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Publié le
Je suis d'accord avec Gilbus, tu cherches dans le mauvais sens, il ne faut pas chercher à intégrer une illusion illusion spécifique, mais plutôt quelle illusion SERVIRAIT le spectacle à un moment précis.

Après... Il ne faut pas rajouter des illusions pour rajouter des illusions, si ça colle pas, ça colle pas!

Oui, c’est vrai que je n’ai pas détaillé le pourquoi, qui me semble évident, mais puisque peu de gens réagissent, parlons-en :

Certains spectacle de magie sont une suite de tours, avec tout au plus un prétexte pour faire le lien entre les tours.

C’est une vision de la magie, la plus simple à mettre en œuvre quand on veut faire des tours, et j’y ai souvent recours, par flemme, il faut le dire.

Mais un spectacle qui raconte une histoire mise en scène, c’est différent :

Le spectacle n’est pas un prétexte pour montrer des illusions, car le scénario est le centre d’intérêt réel du spectacle.

Si tu ajoutes des illusions, tu ne peux pas les ajouter juste parce que tu as une trappe ou qu’il y a un vague lien avec un personnage de l’histoire :

Si c’est le cas, c’est un ajout qui passera, au mieux, pour un intermède, mais n’enrichira pas l’histoire. Et la magie ne sera pas grandie non plus, car elle ne sera pas le centre d’intérêt principal du spectacle, du spectacle, mais une péripétie qui vient se greffer dessus.

On peut bien sûr torturer un peu le scénario, pour y faire entrer de force une illusion, mais bon, la solution me semble peu naturelle :

Le mieux serais quand même de se demander ce que va apporter ton illusion au spectacle, à part le fait de montrer que tu peux faire une illusion.

Si tu vois par exemple les spectacles de la compagnie du scarabée jaune, ou l’ombre orchestre de Xavier Mortimer, ou d’autres spectacles scénarisés du même type, tu verras que les illusions sont motivées :

Par l’histoire, par l’univers, par les personnages…

Chaque illusion a une raison d’être dans l’histoire, avant d’être tout court.

Idem en magie contée :

L’illusion et l’histoire doivent avoir des liens qui, plus que de supporter la cohabitation, vont enrichir l’une par l’autre, dans les deux sens.

Quand je parle de magie contée, je ne parle pas de plaquer un texte approximatif sur un tour, artificiellement, comme c’est parfois le cas :

L’histoire doit avoir une valeur propre.

On doit pouvoir la dire sans l’illusion, et que cela soit passionnant.

Et faire en sorte que quand on ajoute l’illusion, cela soit encore mieux, et pas moins bien.

Il faut donc que l’illusion soit vraiment en harmonie avec l’histoire.

C’est pourquoi je repose la question :

Elle parle de quoi, ta pièce ? ;)

Gilbus.

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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Publié le (modifié)
il est tellement bon qu'il devrait en faire un livre de pensées magiques pratiques ça se vendrait bien

arf, mon projet de dictionnaire encyclopédique de la magie de Gilbus, c'est effectivement cela.

Mais ça ne sortira jamais, je suis bien trop paresseux pour le finir ;)

bon, maintenant, si tu pense qu'il y a des sous a se faire, c'est différent...

pouf pouf, revenons au sujet, désolé pour la digression....

Gilbus

Modifié par Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le (modifié)

Merci pour les réponses et les suggestions.

Gibus, je pense que l'on partage les mêmes idées et les mêmes principes.

Il s'agit juste d'un brainstorming pour l'instant.

Je ne veux pas faire de la magie pour de la magie, le metteur en scène ne le permettrait pas. Ce spectacle n'est pas un prétexte pour faire de la magie. Il existait déjà sans, il continuera sans s'il le faut !

Sa demande était simple la première fois que l'on s'est rencontrés : "Quelque chose qui fasse réagir le public !" La magie le permet !

Alors j'ai étudié (je suis plus branché clozup !) :

- Universal James Hodges

- 50 illusions scéniques Gilles Arthur

- Grandes illusions impromptues Gary Darwin

- Les Escaliers Truqués en Grandes illusions

Ce qui m'a permis de lui faire des propositions !

Il réécrit le scénario en ce moment, il souhaite juste une nouveauté.

Si vous avez des conseils sur tel ou tel livre ou dvd ou tour, je suis donc preneur.

Je rappelle les contraintes et ce qui est dispo :

- ambiance médiévale renaissance

- trappe dispo au milieu de scène (scène amovible dans le prolongement de la scène principale)

- utilisation de lumière noire possible

- le metteur en scène aimerait que cela se passe en milieu de scène

- angles à proscrire, les spectateurs sont tout autour de la scène (la chaise Da Kolta sur la scène principale était limite d'ailleurs)

Pour vous donner une idée du précédent spectacle (2012) :

[video:youtube]

Merci encore :-)

Modifié par Thomas
Publié le

en vrac:

avec utilisation de ta trappe:

-disparition avec une ashra (tissu ou cape) pour une réapparition derrière le public (j'ai toujours l'image de la femme papillon de David Devant)

-un homme canon (c'est pas le nom exacte de l'illusion)

sans

-shadow box, pas cher à faire et super customisable et facilement implantable dans une mise en scène

-Empalement sur épée

-Une belle lévitation certaines peuvent être facilement fabriquer pour peu que tu ai des compétences en soudures et avec très peu d'angle

je ne me rappelle plus de la VHS ou un type expliquai plusieurs modèles à construire

au pire contact moi je te donnerai d'autres idées

corcialement

Carabas

 

 

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    • En 2012 j’avais utilisé cette formule poétique :  « Entre l'infiniment grand et l'infiniment petit : l'Homme, infiniment moyen. » Source :   
    • On est donc bien d’accord. Le nom de la pomme est totalement de source humaine (comme « le nom de la rose ») et le « concept » même de pomme (comme fruit chargé de ce que notre culture lui confère, y compris symboliquement) provient de notre esprit, mais cela s’applique à un objet matériel bien réel (et qu’on n’appréhende empiriquement que dans la limite de nos sens).    De nombreux êtres humains sur cette planète ne peuvent m’observer, mon « image » donc ma lumière ne parvient en aucun cas jusqu’à eux. N’existé-je pas pour autant 😏 ?   
    • Non, je ne crois pas en une "transformation" de la pomme si nous disparaissons! Je crois simplement que la pomme a déjà d'autres qualités. Et simplement qu'en l'absence d'observateurs possédant les mêmes "récepteurs", sens, perceptions, que l'Humain, personne ne serait là pour en assurer la description telle que nous la faisons. Par là j'entends: à notre échelle (quelque part entre l'infiniment petit et l'infiniment grand), selon le spectre électromagnétique visible que nous pouvons voir (entre 380 et 780 nanomètres), selon l'expérience de toucher que nous pouvons en faire (force électromagnétique qui repousse nos électrons), etc, etc. (Ne me reprends pas sur les virgules des données physiques, il s'agit à nouveau d'exprimer une idée globale.)   Ce n'est pas parce qu'elle est inobservée! Mais si on est à 4,5 millards d'années lumière (ou plus loin) pour observer "l'endroit" ou se situe la Terre içi et maintenant (selon nous) la lumière qui parvient à l'observateur remonte à avant l'apparition de notre planète. Très simplement. Donc, du point de vue d'un observateur "là-bas" et "maintenant", notre planète n'existe pas encore. C'est pour cela qu'il me semblait que nous étions tous d'accord sur ce principe du moment qu'on accepte que la lumière se déplace à une certaine vitesse... (Et dire cela ce n'est même pas encore prendre en compte la relativité générale qui affirme que le temps s’écoule différemment selon la vitesse et la position dans un champ gravitationnel, ce qui relativise encore davantage le déplacement de la lumière et donc le temps.) Il me semble que ces notions qui figuraient au programme scolaire sont communément admises. C'est pourquoi j'en parle comme d'un acquis. Ca m'étonne que tu demandes des éclaircissements déjà sur cette base et du coup j'ai un peur d'aborder les notions (dont je parlerais au conditionnel) des phénoménalistes ou des idéalistes transcendantaux dont les travaux sont beaucoup moins scientifiquement admis. 😅
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