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"je crois qu'il faut aussi arreter de prendre le spectateur pour plus ignorant qu'il ne l'est, ils savent très bien que nous manipulons les cartes donc...."

C'est pas dit.

Beaucoup pensent egalement que le jeu est truque. C'est pas parceque les gens savent qu'il y a un truc (c'est pas un secret ca) qu'ils vont penser manipulations. Ensuite c'est pas parceque les gens pourraient soupconner des manipulations que celles ci doivent devenir apparantes.

Il n'est pas rare de voir certains se complaire dans la coupe, il n'y a rien de mal a ca, sauf quand ca passe avant le reste. Dans ce cas, ca ne sert a rien de presenter les fioritures dans une "routine" (juste pour se donner bonne conscience) car le reste est souvent bacle.

[ 28. Mars 2003, 07:16: Message édité par : M@thieu D. ]

Publié le

Tout dépend du style du magicien : vous imaginez Vallarino manipuler ses cartes comme s'il avait deux mains gauches ?

Ce qui fait son style, c'est justement ce mélange entre magie et jonglage : c'est de toute beauté, on se laisse aller à observer la chorégraphie et on oublie de chercher le truc...

Seulement, tout le monde ne s'appelle pas Vallarino : même avec un niveau équivalent, on risque de s'entendre dire "Mouais, ça ressemble à du Vallarino". Il a trouvé son style, trouvez le vôtre !

Pour moi, la magie de Vallarino est réservée aux magiciens : le spectateur profane se fera duper 100 fois plus par Tamariz qui enchaine les manipulations de folie en secret pour parvenir à un climax imprévisible (peut-on s'attendre à ce que ce "clown" classe toutes les cartes d'un jeu emprunté presque sans les toucher ?)... et c'est ça, la magie... non ?

Personnellement, j'intègre quelques fioritures à mes tours car on a parfois besoin d'effectuer des mouvements "louches". Pour que ces mouvement passent inaperçus, il faut bien les noyer dans quelques fioritures (pour habituer le public à des manipulations peu classiques). Néanmoins, j'essaie en pas en abuser, pour ne pas casser l'effet...

Alx

L'important, c'est que ça valide !

Publié le

Bonjour a tous,

Le sujet bien que en partie abordé me parait très interessant.

Julien, en réponse rapide a ta question des 2 catégories oposées de magiciens, je pense que le principale sera d'avoir ta personnalité, tout dépend de ton physique, Tamariz est Tamariz, il le dit lui même, essaye de le copier et cela risque d'être une catastrophe, bien que j'adore la magie de Tamariz, je ne suis pas un admirateur de son look, mais il lui colle à la peau, Tamariz est l'oposé de Carlos Vaquera, bien qu' ils viennent tous deux de l'école Espagnole, il ont un personnage totalement oposé dans la manière de se présenter et de présenter leurs tours.

Pour parler maintenant des fioritures, cela dépend également du personnage, je ne vois pas un personnage comme Tamariz faire des fioritures choregraphiques et des gestes élégants à la Carlos ou a la vallarino, je ne vois pas non plus Carlos jeter ses cartes à la manières de Tamariz.

En commentaire à Rominigrobis, je pense que tu as aussi raison, mais sache que Duvivier a également trouvé une personnalité unique, il a toujours fait une magie avangardiste c'est à mes yeux un maitre, quand tu regardes la séries des 2000 il a tourné ses vidéos dans les Années 80 et les tours sont encore très tendances maintenant !

Pour reprende le sujet des fioritures :

Pour ma part j'adore "la beauté du geste" et les fioritures sans évidement tomber dans l'excès.

Cependant pour moi le close up (principalement piéces et cartes) doit être beaux à regarder et chorégraphique, les gens sont attentifs à nos mains et aux beaux gestes...

Magicalement

Carl Valentin

Magicien : mon rêve, ma passion, mon métier.

Publié le

Merci à tous, je pense que vous avez réussi à me faire comprendre ce qui me gène dans les fioritures lors d'un tour. En effet, c'est la personnalité du magicien qui compte : on ne sera crédible à faire de telles acrobaties que si cela colle à notre personalité. Attention toutefois à ne pas endormir le spectateur par ces fioritures : cela m'arrive en tant que spectateur quand j'en vois trop et j'oublie où se trouve l'effet.

Julien

La tête qui tourne : le livre magique où les mots prennent tous leurs sens !

Publié le

Tout ce qui se passe en fioritures est à mon avis, un domaine pour JONGLEURS et non pour magiciens, le public disait : "Ah vous êtes jongleurs aussi?" Ne mélangeons pas les choses, ou vous êtes magicien ou vous êtes jongleurs!

Publié le

Salut!!

Le débat est vieux mais il est récurent. Je pense qu'il est impossible en fait de trancher définitivement, "pour" ou "contre" l'une de ces 2 alternatives. Et il me parait même domage de se cantonner à l'une ou à l'autre.

Lorsque j'ai commencé à me poser ce genre de question (elle sont inévitable), je me suis rendu compte de deux choses :

_Je ne voulais pas essayer de duper les gens sur le fait que : oui... je fait des manips pour créer des effets. Cela ma semble important pour garder une complicitée réelle avec le public.

_Je voulais laisser au public le moyen de se laisser aller à une réelle impression de magie.

Pour concilier ces deux objectifs j'ais travaillé une routine de carte ambitieuse comme ceci :

Je commence par faire remonter la carte grace à des manipulation de plus en plus complexe et spectaculaire. J'ais construit mon texte dans le but de faire rentrer le public dans ce jeux là et qu'il aprécie la performance.

Une fois que le public me dit que c'est vraiment trés fort et qu'il exprime son enthousiasme je lui dit : "oui je sais... c'est la partie frime du numéro ou je fait des manips trés compliquées piour épater les gens".

Cela crée une complicité avec le public en lui montrant que je suis concient de ce que je donne à voir. Je lui fais alors remarquer que dames dernières manips se faisait du bout des doigts. Puis j'explique qu'a force de travail on peut manipuler les cartes sans les toucher. C'est dans cette afirmation contradictoire que tout bascule.

Je pose alors le jeu sur la main du spectateur, j'enfonce la carte au millieu de façon indubitable, et j'écarte les mains pour faire des geste les plus complexes possible. Le spectateur retourne le paqut et la carte est dessous : FINAL.

CEtte routine me permet de créer un effet "trés" magique et de le rendre crédible grace au fait que je suis un manipulateur. Le tout sans avoir l'air de me prendre au sèrieux.

OUFFFF!!!!!!!

Magicien, comédien, artiste de rue 

Publié le

je crois pas avoir dit non plus qu'il fallait avoir l'air d'un manche. J'ai juste dit qu'il est bien de savoir faire convenablement les bases. Et que les gens ne sont pas forcement tres receptifs a une coupe d'une minute.

J'ai egalement dit que ceux qui tombent dans ces travers sont souvent ceux qui n'ont pas de routines potables car ont passe plus de temps a couper un jeu qu'a travailler des tours.

Il est tout a fait possible de faire un magie agreable a regarder (bon toucher de carte) tout en gardant la routine en avant, pas en simple tache de fond dans une demonstration d'agilite.

Publié le

d'un côté tu as les manips, de l'autre tu as l'effet sur le public.

Je suis aussi d'avis que ces tours de forces et d'agilités ne servent pas à grand chose sur un public de prophanes pour qui seul le résultat compte. Il est d'autant plus indiqué de faire le moins de mouvements possible pour impressionner encore plus.

Cependant il est vrai que c'est tellemnt joli les fioritures qu'on a envie d'en placer partout. Alors pourquoi pas? Parce que je crois que ça risque d'embrouiller le public encore plus.

Faire celà devant un public de magiciens, ok.

T'as qu'à t'écouter quand tu regarde tel ou tel magicien en live. Tu te dis: wouah, quelle LD ou quel saut de coupe! tu ne te dis pas: wouah il a retrouvé la carte préalablement enfouie dans le jeu!

enfin, maintenant, celà n'est que mon humble avis.

amitiés à tous

Drago

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    • Certains tours de pièces peuvent être adapté aux pierres, je pense (pierre sous la table, disparition, réapparition, change de couleurs)  Et il y a pleins de principe en mentalisme comme ceux où l'on déplace des gobelets, pièces, runes... Le tour "the stone" de Doosung Hwang Peut-être dans ces livres que je ne connais pas : - Lucas Volpé - Mentalisme Émotionnel - Bizarremania de Fantomas - tour les pierres de vie Et voici des liens en plus de celui sur les 7 pierres du nils de Gwen Aduh Bonne lecture et au plaisir d'échanger sur ta future réalisation, car je cherche moi aussi @Alexis DUDZIAK m'a donné envie de créer ma propre routine avec des pierres 😉
    • A défaut, il te suffit de présenter n'importe quelle routine de ton répertoire à tes spectateurs pour que ceux-ci puissent expliquer par la suite qu'ils ont vu un tour de Pierre (et à une lettre près, on n'est pas si loin de la demande initiale. Sans que cela ne te coûte un centime. Merci qui 😜 ?)
    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
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