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Grève Générale des Intermittents


Eric LEBLON

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salut les amis,

il faut pas oublier qu 'il sera de plus en plus de bosser en tant que intermitents.

les associations n'ont plus des budgets pour embaucher.il prefere prendre une societe qui leurs fera une facture sans soucis de declaration admnistrative;

surtout que les tarifs des societes sont moins chere que les intermitents

voir certaines societe qui prennent 100€ pour une presta

c'est vrai que si on a la chance de bosser regulierement pour une societe (disney,theatre ,etc...) la pas de probleme

mais ceux qui vive comme moi en province et en plus dans un departement pauvre en animation,la ca deviens galere

sans parler du travail au noir de certains magiciens qui casse les prix

le cachet intermittents est un privilege,essayons de le garder mais le jour qui disparaitera beaucoup d'artiste aussi,ou alors le travail au noir va s'accroite.

""petite anedocte""

j' ai eue rendezvous avec un commercant pour une animation en clown sculpteur dans un magazin d'enfant.

pour le budget j'etais 400€ plus chere qu'une societe et en plus je ne pouvais pas lui fournir de facture avec tva.

j'ai un ami magicien avec qui je devais bosser pour un arbre de noel,on ete 4 intermitents,la reponse de l'organisateur a ete je veux pas me compliquer avec le guichet unique,j'aime mieux une facture globale et surtout moins chere par une societe

j'ai malheuresement pas eue ces contrats

c'est pour vous dire qui faudra surement faire des sacrifices et surement un jour monter sont entreprises

et adieux les assedics

[ 04 Mars 2003, 11:38: Message édité par : florent wilden ]

florent wilden magicien

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[Fâché]

allez, enfin de la baston sur un forum

je pense que la plupart des gens ne connaissent pas le statut des intermittents ce qui leur ouvre la porte à tous les amalgames et leur donne le droit de débiter n'importe quelle connerie...

Le statut d'intermittent permet à un artiste de pouvoir vivre durant les périodes pendant lesquelles il ne travaille pas, période qu'il utilise à créer ou rechercher du travail.

Dans ce dossier, le but du medef est de retourner les "honnêtes travailleurs" contre les "intermittents fainéans et profiteurs"... en gros les salariés contre d'autres salariés... le résultat est donc de faire oublier à l'opinion publique que le problème vient avant tout des employeurs... je m'explique par quelques exemples :

- saviez vous que la plupart des théatres emploient leur personnel de caisses, d'accueil et parfois même administratif comme des intermittents ?...(en gros trois jours déclarés par mois, le reste du salaire étant payé par la caisse des artistes)

- saviez vous que la plupart des chaines de télévision utilisent le même procédé pour employer le caméraman qui travaille tous les jours sur les émissions, pareil pour certaines secrétaires, scriptes, maquilleuses, créatifs, commerciaux, rédacteurs.... et j'en oublie.

- saviez vous que beaucoup d'agences artistiques emploient la totalité de leur personnel en intermittent (de la secrétaire au comptable)

tous ces patrons s'expriment très peu dans la crise actuelle car tous sont concernés directement par cette grande escroquerie en attendant que les changement soient votés pour savoir enfin comment ils vont pouvoir contourner les lois (enfin plutôt leurs juristes, experts financiers et autres conseillers)

de plus, quand 80% des intermittents seront affamés, ils discuteront un peu moins les salaires avec ces mêmes employeurs...

en gros... VAINQUEUR... LES PATRONS !

maintenant, reprenons le véritable débat de l'affaire...

Actuellement, un artiste doit assurer 507 heures de spectacle sur une année pour voir ses droits reconduits pendant un an...

Le fait que le medef veuille faire passer ce nombre de cachet à plus de 600 heures est loin d'être le plus grave des problèmes... car après tout, beaucoup d'artistes dépassent déjà ce quota et la pluparts des techniciens en sont déjà très loin...

le vrai danger est dans le mode de calcul... en feet, actullement un artiste gère sa carière et ses périodes d'activité sur une durée de 1 an ce qui lui laisse le temps de créer des choses nouvelles d'une saison sur l'autre... ce qui amène certains artistes à faire 70 % de leurs cachet sur une période très courte (noël ou l'été, ou une pièce de théatre....) sachant que les 30 % restants sont répartis sur le reste de l'année... mais c'est pas grave car l'artiste se gère à l'année.

Le medef lui voudrait réexaminer nos droits tous les 4 mois, contraignant les artistes à répartir leur activité régulièrement sur l'année en faisant régulièrement 1/4 des cachets annuels tous les 4 mois... ET IL EST LA LE PROBLEME...

les artistes ne sont malheureusement pas maîtres de leur marché et sont en plus à la merci d'événements surprises (grève des routiers en décembre = 60% de galas de noël en moins... plan vigie pirate=plus de sortie des écoles et centres de loisirs dans les théatres..Un impayé par un producteur escroc=un mois de festival travaillé et non rémunéré et non déclaré en cachets, ça compte pour du beurre) et en cas de coup dur, je peux vous assurer que un ans ça n'est pas de trop pour se refaire une situation stable.

Je trouve qu'il est un peu facile pour un "amateur/prédateur" de critiquer un système de survie alors que dans le même temps il contribue au déséquilibre du métier... si on devait réellement mettre en parallèle le travail des amateurs et des intermittents, je pourrais dire ceci.

L'amateur a un employeur ou des parents qui lui donnent de quoi vivre en échange d'un seul travail dans lequel il est qualifié : 8 h par jour + 2h dans les transports... ensuite il consacre ses loisirs à travailler sur ses spectacles : le temps qu'il faut ou le temps qu'il veut, cela n'a pas d'importance car il a toujours de quoi manger... de temps en temps il fait un spectacle à un tarif souvent très bas et très souvent au black qui lui donnera de quoi s'acheter de nouveaux tours ou qui lui donnera un salaire de complément (parfois plus que son salaire)

L'intermittent lui a un "employeur" (les assedics), qui lui donne de quoi manger pendant qu"il travaille ses spectacles, cherche des contrats, gère ses contacts, entasse les paperasses (griss, assedic, congés spectacles, adami, sacd, sacem, droits d'auteur....),achète ou fabrique son matériel, rencontre ses futurs clients, se fait payer pas ses clients actuels, crée ses publicités envoie ses mailings, recherche ses fichiers... puis, il fait des spectacles pour ses clients qui lui donneront de quoi manger "à la place des assedic" et non en "complément de revenus".

je pense que peu d'amateurs sont amenés à faire autant de métiers qu'un intermittent pour survivre... alors je trouve un peu déplacé le fait de nous comparer à des profiteurs... être intermittent est un métier qui occupe parfois plus que la journée et dont la survie est menacée par certains amateurs qui ne cotisent pas pour un système qu'ils contribuent à détruire, et surtout par beaucoup d'employeurs très heureux de payer moins de charges grace aux amateurs.

PS : l'amateurisme est nécessaire pour la vitalité d'un métier mais devient dangereux quand il prend la place des professionnels au sein des entreprises de spectacles

PS2 : il est un peu facile de critiquer les personnes qui transforment leurs revenus issus de la vente de produits dérivés en cachets et salaire dans la mesure ou en faisant cela ils divisent leurs revenus nets par deux, sacrifiant le reste aux charges sociales, cette vente étant généralement destinée à des amateurs qui plus tard leur casseront leur métier en exécutant leurs tours.

PS3 : je suis magicien pro, intermittent depuis 11 ans... je sais précisément de quoi je parle et j'invite ceux qui n'y connaissent rien à la fermer ou à s'informer objectivement avant de l'ouvrir

ah bah tiens !...

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Le post de profmago est un des plus sensés et pertinents qui aient été écrits dans ce thread. Un bémol cependant : je ne partage pas tout à fait son avis sur les amateurs. Il est vrai que certains peuvent nuire à la profession, mais on peut en dire tout autant pour certains pros. D'autre part, ce phénomène est je crois très anecdotique à l'échelle de toutes les professions du spectacle. Je ne connais pas d'ingénieur du son amateur ou de cadreur télé amateur. Les magiciens constituent une minorité microscopique par rapport à l'ensemble des intermittents.

Bravo néanmoins pour votre bel esprit d'analyse sur les motivations du medef et les conséquences possibles. Au-delà du simple fait de ne plus pouvoir bénéficier du régime pour certains, cela va entrainer une baisse générale des prix qui touchera même ceux qui aujourd'hui se foutent égoistement de pouvoir toucher ces indemnités.

La logique économique est parfois paradoxale, mais néanmoins mathématique : plus les gens ont besoin d'argent, plus ils sont prêts à travailler pour un petit salaire. CQFD.

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merci legislator de m'avoir fait remarquer que mon profil n'était pas correctement paramétré... comme vous avez pu le remarquer... je suis nouveau ici... cela dit, vous pouvez maintenant m'envoyer directement des emails bien que je pense personnellement que l'intérêt d'un forum est de faire profiter de ses réponses à l'ensemble de la communauté.

Concernant les "abrutis" et la "science infuse"... je ne crois pas avoir utilisé ces termes mais il faut avouer que mon style un peu direct ne m'attirera pas que des amis sur ce forum... alors à cela je répondrais plusieurs choses :

- la première est que pendant des années j'ai défendu mon point de vue à la manière des politiciens en essayant toujours de ménager la chèvre et le chou, pour m'apercevoir que toutes ces discussions ne mèneraient à rien tant que personne ne décidait une fois pour toute de donner un coup de pieds dans la fourmilière afin de faire avancer le débat.

- la seconde est que je dis ce que je pense avec force et conviction mais que cela ne m'empêche pas d'écouter les autres et également de changer d'avis si un argument me parait censé

- la troisième est que je me fous royalement de n'avoir que des amis sur ce forum pour la simple raison que j'ai déjà des amis ailleur que sur le net et que ma présence ici n'est motivée que par un échange de points de vue... cela dit si je sympathise avec des gens... tant mieux

je tiens également à rectifier le tir concernant mon implication dans le débat :

- bien que je comprenne le point de vue des gens qui vendent leurs produits et les transforment en cachet, je tiens à préciser que je ne suis nullement concerné par ce cas et n'ai jamais fait de conférence ni vendu aucun produit dérivé... mais bon... je veux bien essayer de comprendre les motivations de certains... de plus, on n'est pas obligé d'être affamé pour se révolter contre la faim...

- je n'ai rien contre les amateurs (voir le PS du précédent message), je suis aussi d'accord pour admettre qu'il y a également des professionnels d'un niveau déplorable mais bon, si on commence à détailler le tout cas par cas, on ne s'en sort pas... il faut bien avour qu'en magie (surtout au niveau du close up) la plupart des agences sont maquées par des troupes d'amateur ou par des magiscien pros pas trop cher qui n'ont trouvé que la magie pour éviter l'usine (j'entends par là que je connais énormément de magiciens qui se vendent à l'heure ou au tour ce qui est une conception d'épicier sur la manière de vendre la magie)

- concernant les amateurs, ce problème est commun aux magiciens, comédiens, musiciens, artistes de rue, animateurs dj, artistes de cirque... je dois en oublier... il est vrai que la technique est un peu épargnée par ce problème mais subit quand même la pression de l'employé municipal qui fait un peu d'électicité dans la commune et s'occupe aussi des lumières du théatre municipal... etc

ah bah tiens !...

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Bon alors j'ai tout bien lu !

- Et je veux bien comprendre le coup de l'employeur ASSEDIC SPECTACLES qui paye tout ça !!!!

- je veux bien comprendre le fait qu'entre les contrats il faut bosser "sans être payé", contrairement à d'autres professions.

- je suis parfaitement d'accord sur le fait que peu de professions nécessitent autant de savoir-faire différents (un rapport avec l'appellation "reine des Arts "?)

Mais alors ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi ce status est maintenu pour des professions comme "cadreur", "secrétaire",... et pas réservé uniquement aux artistes...

Car finallement, si cette caisse est si déficitaire, n'y a t il pas un rapport avec ceux qui en profitent sans légitimité ?

MErci de vos réponses, parce que là, franchement, je ne comprends pas tout !

Bruno

Si tu doutes, tu rebootes,

Si ça rate, tu formates

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en réalité, le statut est un statut réservé aux artistes et techniciens du spectacle... le seul problème est que quand une standardiste, ou une secrétaire sont déclarées par les entreprises de spectacles en tant qu'intermittent, je te rassures, ceux cis les déclarent comme comédiennes, artistes de complément, maquilleuses ou techniciennes ou scripte... pas fous les escrocs...

en gros une partie du problème vient des employeurs escrocs et des salariés faibles qui préfèrent marcher dans une combine plutôt que de perdre leur boulot au profit d'une autre personne moins scrupuleuse... la faim justifie les moyens...

je ne dis pas que dans le nombre des intermittents, il n'y en a pas qui sont limites avec ce système mais je crois sincèrement que ce n'est pas la généralité...

ah aussi un point que je n'avais pas souligné : j'ai appris récemment que les extras de la restauration avaient aussi le statut d'intermittent de la restauration ou enfin quelque chose de similaire... d'après ce que j'ai vu, ce procédé est généralisé dans la profession des traiteurs... cherchez l'erreur... et bien en fait, je pense que l'explication est identique qu'avec les intermittents fictifs, il est plus avantageux pour un traiteur de sous payer un serveur en contrepartie d'une compensation assedic que de lui verser un salaire majoré d'interrimaire...

ah bah tiens !...

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La notion d'intermittence n'est pas une exclusivité du monde du spectacle. Je vous donne un exemple que je connais bien : Un ami à été photographe intermittent (donc salarié, et par une très grosse agence de presse qui plus est) pendant plus de cinq ans, et il a fini par décider de travailler à son compte, voyant que son employeur ne lui donnait aucun espoir de CDI. Oui il touchait les ASSEDIC dans ses périodes de chomage, et pourtant il ne relevait pas des annexes 8 et 10.

Que sont ces innombrables salariés de grosses entreprises en contrats CDD renouvelés, sinon un recours déguisé à une forme d'intermittence ? Ces salariés touchent les ASSEDIC entre deux CDD et tout le monde trouve cela normal (moi aussi).

Ce droit d'être indemnisé lorsqu'on est privé de travail contre sa volonté n'est pas l'apanage des salariés du spectacle, mais le droit de tout salarié. Je crois qu'il est quand même bon de le rappeller.

La seule différence c'est que les conditions d'ouverture des droits dans les professions du spectacle sont un peu plus faciles à remplir.

Pourquoi ?

Parcequ'en 1969, lorsque Malraux, alors ministre de la culture (de droite !), a décidé de donner une existence légale et une protection aux personnels du spectacle, il a voulu dynamiser la création artistique dans une politique audacieuse.

Parcequ'en réduisant les conditions d'accès à 43 cachets par an, on a pris en compte la nature spécifique de ces métiers, par opposition aux métiers des salariés dits "normaux". En effet, il y a encore quelques années, un salarié "normal" qui se trouvait en CDD ou interimaire était en quelque sorte considéré comme étant dans un "accident de parcours", et la norme voulait qu'il retrouve rapidement un CDI. (Cette idée est hélas de moins en moins vraie.)

La nature de nos métiers relève du ponctuel, et de l'éphémère. Un organisateur de soirée ou d'évènementiel n'aura pas pas besoin de vous en dehors de la période donnée. Pareil pour l'audiovisuel, le théâtre, dont les équipes se forment et se déforment au fil des projets. Seules quelques grosses entreprises (télé, scènes nationales) ont une activité permanente permettant le recours à des CDI. (pourtant ce souvent sont les mêmes qui abusent de l'intermittence en se déchargeant d'une partie des salaires sur les Assedic). Le Médef ne se bat pas que contre les salariés du spectacle, il se bat aussi contre son patronat ! Il y a beaucoup de chefs d'entreprise qui rêveraient d'avoir une masse salariale aussi peu coûteuse (pour l'employeur) que celle du spectacle... Ils sont obligés de mieux payer la leur étant donné qu'elle à moins facilement accès aux Assedic pour survivre.

Il est normal à mes yeux que les conditions d'accès au statut soient plus faciles dès lors que vos chances d'avoir un CDD sont structurellement beaucoup plus minces que celles des salariés du régime général. Mais encore une fois, ce dernier postulat est de moins en moins vrai à l'heure actuelle où les salariés dits "normaux" connaissent eux aussi de plus en plus la précarité. Pas en raison de la nature de leurs métiers comme le spectacle, mais à cause d'un libéralisme effréné où seul le profit à très court terme dicte sa loi. De ce fait, je trouve non seulement injuste de supprimer leurs droits aux intermittents, mais scandaleux que les autres salariés (interimaires, CDD à répétition, intermitents non spectacle) n'aient pas ces mêmes droits.

Niveller par le bas (une mode en ce moment) en ramenant les personnels du spectacle aux conditions du régime général, c'est nier la difficulté de ces métiers et affaiblir la création de spectacles autres que ceux que formatent ces grands philantropes que sont les majors. Pour une majorité de salariés, il sera quasiment impossible d'avoir le nombre de contrats nécessaires. Pas parcequ'il sont des fainéants, mais parceque ces professions ne reposent que sur l'éphémère et que ce marché n'est pas extensible.

Pour ce qui est du déficit engendré, il faut savoir que :

- 1 : les chiffres sont contestés. En effet le Medef fait un rapport cotisations/indemnités entre les cotisations des seuls intermittents et ce qu'ils percoivent, SANS tenir compte des cotisations des salariés permanents du spectacle (si, si, il y en a !).

- 2 : C'est un plus vaste débat, mais la culture n'est pas un bien marchand (même si on essaie de nous le faire croire à longueur de "Loft-Star-Pop-Academy").

Aussi, elle ne devrait pas être l'otage d'une logique économique qui mène inévitablement à la platitude, la mièvrerie, la démagogie, et finalement la sclérose de toute création. La télé-poubelle, le cinéma hollywoodien sont là pour nous le prouver.

Prétendre que la culture doit être économiquement rentable est aussi absurde que d'affirmer que la sécurité sociale ne sert à rien car elle ne fait pas de profits. La santé relève d'un choix de société et n'a pas pour vocation de dégager des profits.

La Culture dans son sens le plus noble (j'y inclus l'Information) à un rôle déterminant dans une communauté. C'est un garant de "santé de la pensée". Elle ouvre l'esprit, elle permet de se forger sa pensée, favoriant le libre arbitre et l'esprit critique. Accessoirement, elle est aussi source de plaisir. Oui, elle ne relève pas des besoins essenciels de l'existence (manger, dormir, b....r) et on peut survivre sans elle. On peut SURVIVRE... mais peut-on EXISTER ?

On peut se demander pourquoi, lorsqu'un pays sombre dans un régime autoritaire et/ou dictatorial, les premières actions des dirigeants sont toujours de baillonner Culture et Information ?

Les exemples remplissent nos manuels d'histoire et cela continue d'arriver tous les jours.

Au-delà d'un simple débat sur le devenir des professions du spectacle, il se dessine derrière des choix politiques qui pèseront lourd sur l'avenir de notre société. je ne prétends pas que notre pays sombre dans l'autoritarisme, mais je constate que la voie qu'on nous destine n'est pas très prometteuse.

Pour en finir, une politique culturelle digne de ce nom ne doit bien évidemment pas se priver de controle des abus et se doter d'un arsenal de sanctions contre les tricheurs. Je crois que tous les vrais professionnels du spectacle le souhaitent sincèrement.

PS : je ne suis pas intermittent du spectacle. (mais je l'ai été dans une vie antérieure...).

[ 11 Mars 2003, 02:00: Message édité par : michel rollet ]

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