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Bonjour,

C’est vrai que le marché des croisières, en plein essor, est assez peu connu des magiciens et qu’il en attire de plus en plus. Il faut comprendre que "Magicien en croisière" ça ne veut pas vraiment dire grand chose.

Certain paquebots embarquent 100 passagers d'autres plus de 4000...

Les infrastructures, les shows et les conditions sont évidements très différents. Heureusement presque tous prennent des magicos.

Dans les petits bateaux tu joues sur une piste de danse presque entouré; dans les grands, un théâtre digne de Las Vegas est à ta disposition. L’anglais et 45 minutes + 25 minutes de show solide « tout public majoritairement visuel et politiquement correct » ainsi qu’une exellente vidéo de promo (la concurence est mondiale) me semble obligatoire. Je te conseil « The cruise magician’s handbook » de Fred Backer. A titre d’info des magicos comme Shawn Farquhar, Jeff Hobson ou Jason Byrnes sont régulièrement en croisière.

Voici à quoi ressemblent les shows de magie en croisière aujourd’hui:

[video:youtube]

Modifié par FabienSOLAZ

You are the magic

Poster-USAcruiseNETduo.jpg

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Publié le

Merci pour cette réponse ! :)

Moi je suis beaucoup plus close up que scéne (je fait un peu de manipulation mais les grande illusion ... 0 )

Maintenant j'ai déja monté quelque numéro de Cabaret (bon dans le milieu de la magie je suis un petit jeune, donc pas des truc extra-ordianire, mais le publique est en général satisfait de ma prestation).

En 1er lieu je ne cherche pas vraiment a faire de Grand Show a l'Américaine, car 1 ce n'est pas trop mon truc même si j'aime regarder sa, 2 je ne pratique pas du tout.

j'attend donc avec impatience la reponse de Julien car il a dit qu'il allé m'en parler :)

Publié le
j'attend donc avec impatience la reponse de Julien car il a dit qu'il allé m'en parler :)

C'est vrai !

Est ce tu t'es tapé des commandants de bord italiens, Julien, on aimerait savoir !

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le

Est ce tu t'es tapé des commandants de bord italiens, Julien, on aimerait savoir !

Tapé? dans quel sens? mdr

En tout cas mon commandant était principalement français ! et il était plutôt cool et humble !

---

Allez, petit retour d'expérience, en détail, avec à la fois des trucs que j'avais déjà écrit par ci par là sur mon ordi, et mes souvenirs (qui j'espère ne seront pas faussés par le temps… ;) ) Il s'agit d'un mélange d'expérience des divers bateaux sur lesquels j'ai bossé, et selon que vous soyez embauché par la compagnie directement, par un agent artistique ou encore via un charter (une société qui loue une partie ou la totalité d'un bateau à une compagnie), les règles changent, j'essaierai d'être le plus exhaustif possible...

L'AVANT BATEAU

Tout commence à Paris, je suis graphiste/maquettiste et…mon téléphone sonne : un agent artistique avec qui j'ai sympathisé dans un cabaret à Metz où j'étais…graphiste/maquettiste et assistant d'Eric Antoine m'appelle pour me dire "j'ai un super bon plan pour toi…" : l'aventure bateau va commencer… ;)

Au programme : tout un tas d'examens médicaux, de la paperasse…et un spectacle à monter ! (à l'époque, je ne suis que close up man…!)

Parmi les examens médicaux, j'ai une radio des poumons, quelques examens sanguins, (pas de vaccins spécifiques pour ce contrat).

Parmi les paperasses : principalement un passeport…

- Le spectacle : 3 grandes illusions minimum imposées (argh, tout ce que j'aime. :crazy: ), format 45 minutes (format classique sur les bateaux), je pars seul, mais j'aurai une partenaire (une des danseuses de la revue à bord).

J'vous passe les détails de la construction du spectacle… ;)

ANECDOTE AVANT DE MONTER A BORD POUR LA PREMIERE FOIS :

J'arrive en taxi au port de Marseille, je vois un Costa d'environ 2500 passagers et je me dis "mon dieu...c'est gigantesque." puis je vois mon bateau : 1500 passagers. Du coup j'me suis senti rassuré... ;)

ENFIN A BORD !

Une fois à bord, les premiers jours sont occupés à :

- ne pas se perdre sur le bateau (trouver sa cabine les premiers jours s'avère être un parcours du combattant... je n'ai pas du tout le sens de l'orientation.)

- courir à droite et à gauche pour remplir (encore) des paperasses : "donner" son passeport en échange d'un crew pass (votre carte d'identité à bord qui vous permettra d'entrer et de sortir du bateau et qui vous permet également de payer à bord car il n'y a pas de monnaie en circulation à bord), passer voir le docteur de bord avec vos résultats d'examen, suivre les formations de sauvetage, …

- prendre vos marques dans le théâtre, répéter avec le stage manager (l'ingé son et lumière de votre spectacle…entre autres tâches qui lui sont assignées…)

Concernant vos "tâches" elles varient énormément d'un contrat à un autre…

Sur mon premier bateau, j'avais les choses suivantes à réaliser (à peu près dans l'ordre, pour une croisière. Sachant qu'une croisière fait en moyenne une semaine à dix jours, sur mon premier bateau il s'agissait de croisière d'une semaine.) :

- enregistrer les passagers lors de leur embarquement (cette tâche a disparu lors de ma 2ème saison sur ce même bateau)

- participer à l'exercice de sécurité avant de prendre la mer (grosso modo, on explique au passagers ce qu'il se passe en cas d'accident, c'est une sorte de simulation.)

- faire un numéro de 5 min au welcome show (show de bienvenue)

- faire mon spectacle de 45 min

- faire 2 close up (d'une heure chacun, pas de table en table : l'un dans le casino à une table de black jack, l'autre le bar un peu cosy/chic du bateau)

- faire un numéro de 3 min pendant un spectacle de revue

- faire un numéro de 5 min au farwell show (le spectacle d'au revoir)

- tout au long de la croisière : faire du socializing (relationnel avec les passagers)

PETITE NOTE SUR LES SPECTACLES :

Il y a très souvent 2 services de restauration… donc… les spectacles sont fait 2 fois de suite, un pour les passagers du premier service de restauration, un autre pour les passagers du 2ème, une bonne trentaine de minutes pour tout remettre en place entre les 2… ;)

Le reste du temps?… ben… c'est plus ou moins les vacances… on a le droit (et on y est même fortement convié…) de participer aux animations de l'équipe d'anim de bord… y'a les répéts, etc…

Ca ne fait tout de même pas énormément de taf à bord… il faut prévoir de tuer le temps : livres, disques durs blindés de films/musique, etc… tout est le bienvenu ! Personnellement, je sortais d'un taf de graphiste maquettiste avec des horaires de dingue, donc arriver sur un bateau où je bosse 5 à 6h par semaine, ca m'a un peu ruiné le moral…au début ! ;) Après, j'ai commencé à demander un close up en plus par ci, un atelier magie par là, bref, non seulement on s'occupe, mais on se forme également ! Ne pas hésiter à emmener des choses que l'on veut apprendre, tester...

Il faut savoir que je suis monté à bord du bateau, j'étais uniquement close up man, pas du tout rompu aux techniques de la scène… Certains crieront au scandale (et ils auront raison : moi même après coup je me dis que j'ai été totalement cinglé de partir sans savoir vraiment où je mettais les pieds… mais… après, il y a le facteur chance aussi… ;) ), d'autres se diront qu'on se forme sur le terrain… Je ne dirais qu'une chose : les 2 mon capitaine… :)

Pour être tout à fait honnête, j'étais teeeeeeellement naze sur scène que j'ai failli être viré… et ca a duré presque 3 mois ce "failli être viré"… sur un premier contrat qui durait… 5 mois… :crazy: j'vous dis pas la pression… ;) Parce qu'un bateau qui vous vire, ben… il vous pose avec vos valises dans un port, vous prenez l'avion, généralement par vos propres moyens (si c'est une faute grave) et voilou ! Y'a pas de préavis, etc… alors quand vous avez claqué près de 4000 euros de matos pour monter votre show, que vous êtes endetté, et qu'on vous dit 5 minutes avant de rentrer sur scène que vous allez surement dégager, sachant que déjà la scène vous fout une peur bleue parce que vous sentez bien que ca ne fonctionne pas, que la sauce ne prend pas, et qu'en plus vous êtes à 8000 km de chez vous, ben vous faites pas le malin. Non, c'est pas le moment de faire le malin.

Ce qui m'a sauvé? une bonne dose de chance, et mon capital sympathie… (si si, juste ca.)

La compagnie avait plus ou moins mes billets d'avion prêts à m'être envoyé… et le directeur de croisière, pote avec une responsable des bureaux du département entertainment m'a convoqué… pour me dire officiellement que la compagnie voulait me dégager. Il m'a dit qu'il avait répondu de suite par la négative, argumentant qu'on me demandait 3 choses sur le bateau : de faire du close up, de faire de la scène, et de faire du socializing (relationnel clientèle) et que… j'étais excellent en close up, excellent en socializing et…une vraie merde sur scène…mais que ca faisait toujours 2 sur 3 ! Et qu'il voulait me laisser ma chance… Le tout appuyé par mon agent artistique qui disait la même chose. Du coup, le Julien, il reste à bord et il va s'améliorer et pis c'est tout.

Changement de directeur de croisière : un belge avec un bon passé artistique… qui m'apprécie et me prend un peu sous son aile, qui m'apprend le rythme sur scène, m'aide à définir mon personnage (et à picoler aussi, mais c'est une autre histoire…)… Les danseurs et danseuses qui m'apprennent à bouger sur scène, l'art de la gestuelle… Résultat : je reste… les commentaires positifs nominatifs commencent à pleuvoir (ouaip, les passagers font des retours sur la croisière… si vous apparaissez dans les commentaires positifs de manière nominative, c'est un peu grave cool ! ;) ) et à la fin du contrat on me propose d'enchainer sur la saison suivante… elle est pas belle la vie? ;)

Sur le contrat suivant, je serais aidé par des humoristes pour le rythme dans l'humour, des comédiens/comédiennes pour apprendre la mise en scène et le jeu de comédien, etc…etc…

Je tiens tout de même à signaler que c'est durant ce premier contrat que j'ai pleinement pris conscience du fait que le close up et la scène sont 2 métiers différents… La proximité n'a rien à voir avec le fait d'être en face de 300/350 personnes avec des spots dans la tronche… on envoie pas la même énergie, la gestuelle n'est PAS DU TOUT la même… et ca, ca s'apprend...

LA VIE A BORD :

C'est assez simple, y'a des règles faut s'y plier… et se plier aux changements d'humeur de l'hotel manager, du directeur de croisière, etc… bref de toute personne susceptible d'être hiérarchiquement au dessus de vous et d'avoir des humeurs changeantes, comme tout humain… Un coup vous aurez la permission d'aller dans tel ou tel espace passager, un coup vous n'y aurez plus droit… Les barrettes sur les épaules (les stripes…) ca donne du poids au pouvoir…pas nécessairement de l'intelligence… (bien que j'ai pu croiser des "stripés" très sympas et abordables, il y a aussi ceux qui ne vous prêtent aucune attention et ne répondent pas à vos bonjours, jusqu'au jour où vous ne dites pas bonjour et que l'on vous convoque pour manque de politesse… CQFD. ;) )

Néanmoins, vivre à bord avec autant de communautés différentes…renforcent un peu le fait que c'est chacun pour soi. Rares sont ceux qui se mélangent… On aura les philippins d'un côté, les espagnols de l'autre, les francais dans leur coin (étonnamment ceux qui se plaignent le plus… mdr ), etc… pourtant il y a des mélanges ! j'ai traîné plus que souvent avec des chiliens et espagnols, bien sympathisé avec des roumains, ukrainiens et philippins… etc… Bref, je généralise, mais il y a des cas à part, toujours… ;)

CE QUI FAIT QUE CETTE EXPERIENCE EST EPUISANTE :

- Vous êtes plus ou moins 24h sur 24 sur votre lieu de travail… ca veut dire être disponible plus ou moins pour les passagers tout le temps… (oui oui, même si vous croisez un passager à terre, vaut mieux être sympa avec lui, car il peut tout à fait vous mettre un commentaire négatif nominatif à la fin de sa croisière…et vous ne voudriez surtout pas que ca vous arrive.)

- C'est Secret Story en pire. Vivre enfermé avec toujours les mêmes personnes, ca crée de tout : des inimitiés, des amitiés, parfois elles s'inversent vite…pour ensuite rebasculer. On apprend beaucoup sur l'être humain, sur ce qu'il appelle "valeur", etc… :)

- La hiérarchie… parfois bien pesante. Mais on s'y fait… Même si parfois il y a les incohérences (au crew bar, les verres d'alcool fort sont à un euro… mais il est plus ou moins interdit de boire, par mesure de sécurité… ;) ), il faut savoir jongler avec.

Bon, après, mon premier bateau je suis resté dessus un an quasi non stop (10 jours de repos à terre...) alors que les contrats sont de 6 mois en moyenne... J'l'ai cherché un peu aussi... mdr

CE QUI FAIT QUE CETTE EXPERIENCE EST FANTASTIQUE :

- Vous êtes 24h sur 24 sur votre lieu de travail… ca permet de tester, d'apprendre son métier, sans cesse ! et à une vitesse fulgurante. Rien qu'une année complète de bateau vaut plusieurs années à terre, c'est indéniable. Après, il y a aussi les fainéants qui se reposent sur leurs acquis, qu'ils soient de bateau ou de presta à terre… bref.

- des rencontres humaines et artistiques incroyables !

- les voyages… en un an et demi intensif de bateau, j'ai bien conscience d'avoir la chance d'avoir vu des pays que des gens ne verront jamais de leur vie… (une grosse partie des Caraïbes, une grosse partie de la Méditerranée, baltique, mer du nord, fjords nordiques, égypte, syrie, glaciers de Svartissen, etc...etc... ca fait voyager... et j'aurai de quoi raconter plus tard ! ;) )

ATTENTION : Quand vous rentrez à terre, vous perdez plus ou moins pied !

Vous aurez perdu :

l'habitude de faire des courses, l'habitude de faire votre lit ou de nettoyer votre cabine, l'habitude de faire à manger, l'habitude de vous retrouver seul (c'est très difficile d'être seul sur un bateau… à moins de vous isoler en cabine, mais même là, on peut venir vous chercher, vous sonner…), etc…

Au niveau des contrats, le plus souvent ce sont des contrats de 6 mois environ… Sinon, vous pouvez partir avec un charter pour une semaine ou 2… Certains passent de bateau en bateau (de la même compagnie…) pendant des mois… etc… pas vraiment de règle…

Concernant ce que disait Fabien Solaz sur les shows magie en bateau, le côté Las Vegas, etc… ca dépend je pense (là en revanche je ne suis pas sur à 100 %…) : dans un théâtre de 300/350 places je faisais une espèce de one man show avec quelques GI… Et en ce moment dans un théâtre de 900 places, Arthur Tivoli fait un spectacle mêlant magie, fantaisies, etc… et pour avoir monté le spectacle avec lui, on a pas prévu de GI à la sauce Vegas… Je pense vraiment que tout dépend de ce que cherche la compagnie… Il y a de tout… ;) En revanche, une vidéo béton vous assurera une place…ou pas ! Tout est question de connexion, de … piston ! comme d'hab… ;) agrémenté d'une bonne dose de chance et de persévérance…

PARLONS DES CHOSES QUI FACHENT :

Le pognon ! Sur un bateau, vous n'êtes pas payé à la tâche, vous êtes payé au jour... qu'il soit travaillé, ou pas ! Tout varie : de 65 euros/jour à 150 euros/jour (desquels il faudra déduire les charges, etc... pour avoir vos cachets si vous êtes intermittent), tout dépendra de votre négociation... Pour beaucoup, j'étais mal payé sur les bateaux... De mon point de vue : je touchais largement plus que mon salaire de graphiste maquettiste en laaaaaaaaargement moins d'heures, je voyageais, je me formais, je faisais ce que j'aimais (et que j'aime toujours !), le tout sans loyer (j'avais rendu mon appart), sans frais de bouffe, rien... Après, tout est question de point de vue.

Voili voilou mon retour… j'ai essayé d'être bref, et de couvrir pas mal de choses… maintenant, chaque contrat est différent (mon dernier bateau : 2 croisières de 10 jours chacune, un spectacle par croisière… un seul service de restauration… pas de close up…)

amic'

Ju'

ps : pas eu le temps de me relire, j'espère que j'ai pas fait trop de fautes d'ortho !

Choose your battles wisely.

Publié le

Wouaouuh !!! Merci Julien !!!

Ça c’est de l’analyse !

C’est rigolo car je vois plusieurs points communs avec ma propre expérience : La croisière m’est aussi tombé sur la gueule "comme ça" sans que je ne cherche rien et sans que je ne fasse aucune démarche. Et du coup c’est aussi le métier de magicien qui m’est tombé dessus "comme ça" sans que je ne cherche rien.

Par contre contrairement à toi, j’ai eu la chance d’être embauché uniquement pour faire du close-up le soir au moment de l’appéro dans un des bars du bateau. Close-up très teinté de mentalisme déjà à l’époque et pas mal de cold reading avec le Tarot... C'est comme ça que j'ai rencontré d'autres magiciens comme Finn Jon qui, eux, étaient embauchés pour faire de la scène.

Et puis contrairement à toi, également, moi j’ai eu la lucidité d’arrêter très vite ce métier….. Ouuuarrrf … J’décooooonnnnes ! Hein !

:D

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le

Avec le recul, je me dis que j'ai de la chance d'avoir été forcé à faire de la scène... j'en serai pas là aujourd'hui... ;)

J'ai plusieurs théories sur les bateaux... entre ceux qui y montent parce qu'ils n'ont pas de taf à terre, ceux qui y montent pour fuir quelque chose, ceux qui y montent par curiosité (et en redescendent très vite), etc... ;) on en parlera autour d'un verre prochain !? :)

Et pour la lucidité d'arrêter... mdr;) (j'avais une réponse plus rigolote et plus cinglante, mais...on va me dire que je suis un vilain qui dénigre... mdr;) )

J'espère que c'était pas trop chiant à lire... :blush:

amic'

Ju'

Choose your battles wisely.

Publié le

Attention hein, j'ai pas dit qu'on y était mal recu, mais juste...pas comme des pachas...

En même temps c'est pas si étonnant que ça...

Marrant de voir qui donne des conseils, mais ça c'est une autre histoire...

Il eut été pourtant intéressant de développer.

Choose your battles wisely.

Publié le

bonjour à tous,

mon expérience sur les bateaux

quand j'ai commencé le métier en 75 c'était 10 ou 15 jours sur une compagnie française tous les ans et en

1982 un contrat de 10 mois sur un bateau "Costa" qui a été renouvelé 2 fois c.a.d que sur 3 années je suis resté 30 mois chez "Costa" 'et très bien payé pour l'époque 1200 frs par jour net+ 3 bouteilles de champ.à offrir

aux passagers sympa par croisière)Mais ce qui est différent des autres je pense c'est

que j'avais 4 numéros différents comme l'explique JULIEN numéro de bienvenue le show magique 1heure que je faisais

en italien et anglais la séance de close up

et surtout le show de "au revoir " avec mon spectacle de 12 minutes"le rabbit show"et oui durant 30 mois DES LAPINS j'en avais 15 et ce sur 2 bateaux de "CHEZ COSTA"

aujourd'hui ces 2 bateaux à ma connaissance sont toujours là

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    • Je suis allé voir son spectacle avec ma compagne il y a quelques années. C'était très bien écrit, scénarisé et présenté. De l'humour sans tomber dans le lourd, de très belles routines et une bonne présence sur scène. Une personne qui cherche une prestation pour un anniversaire et qui voit cette vidéo peut se dire à tort que la prestation proposée est en dehors de son budget et ne franchira même pas le cap d'une demande de devis. Autrement dit, faire une vidéo dans un cadre luxueux permet de viser certains clients mais peut aussi priver d'autres clients. C'est un choix. Cela ne veut pas dire que c'est un bon ou un mauvais choix.
    • Je fais parti du Champagne Magic Club de Reims depuis  près de 18 ans (depuis 2007) et j'ai toujours connu les conférences à peu près au même prix (entre 350 et 450€), tout comme le prix d'entrée moyen (20€). Les choses que j'ai pu constatées en 18 ans, avec en moyenne 6 conférences par an de 2007 à 2017 environ (nous étions l'un des clubs qui en organisait le plus à cette époque) puis 4 jusqu'à nos jours : - le prix des hôtels a bien augmenté : avant une chambre correcte coûtait 60-70€ (Ibis rouge) et aujourd'hui cela coûte 120-130€. Une conférence coûte donc en moyenne entre 470 et 580€, hors repas. - le nombre de magiciens venant assistant aux conférences a baissé : avant, nous étions sur 20 à 30 en moyenne et aujourd'hui 10 à 20 à quelques exceptions près. Faites le calcul à 20€ en moyenne, le club éponge à chaque fois et ses seules sources sont les cotisations (55€ à l'année avec deux entrées aux conférences incluses) et un gala tous les 10 ans. Et les conférences ne sont pas les seuls frais du club bien entendu. - la qualité des conférences est très variable et le choix de ces dernière se fait sur la base d'une publicité qui présente toujours l'artiste comme le meilleur, avec une liste de points vaseux comme "vous aidera à améliorer votre magie", "effets visuels à fort impact", etc...mais pas de contenu précis. David Stone indique à chaque fois le contenu précis de sa conférence. Il fait parti des plus cher (450€+hôtel) mais on le prend à chaque fois parce qu'on sait quel est le menu, on sait qu'il ne va pas nous présenter la même conférence que celle 10 ans avant en faisant croire à une nouvelle et cet artiste fait toujours le plein (25-30 personnes en moyenne, c'est ça le plein pour nous). Il y a aussi le fait qu'il ne fait pas une tournée de conférence très souvent donc il y a une attente. Je pourrais dire la même chose de @Luc APERS : il indique bien le contenu de sa conférence et même si il n'est pas encore aussi connu des magiciens que David Stone, on sait qu'on peut prendre le risque de mettre un peu plus parce qu'on sait que cela va plaire au plus grand nombre et qu'on aura pas trop à éponger. Le fait qu'un conférencier présente une conférence très proche voire identique à celle qu'il avait présentée 10 ans avant n'est pas un problème en soi. Ce qui est mal perçu est le fait qu'on nous les présente comme des "nouvelles conférences". Revoir Michael Ammar présenter sa routine de gobelets, Juan Tamariz présenter sa "Triple coïncidence" ou @Gaëtan BLOOM présenter ses épingles est toujours un plaisir mais c'est en grande partie parce que l'on sait justement qu'il vont nous présenter ces routines que l'on aime revoir. D'une manière plus globale, ce sont les magiciens français qui indiquent le mieux (ou un minimum) le contenu de leur conférence. Peut-être parce qu'ils nous envoient leur proposition directement. Je n'accuse pas les autres d'être trop vaseux mais leur publicité (ou présentation de la conférence) l'est souvent (après, qui la rédige ? Nous ne le savons pas). Le choix se fait alors sur les bases de ceux qui connaissent l'artiste et son travail. Les conférences "marchands de trucs" (conférence ou chaque routine ou presque nécessite l'achat d'un gimmick ou d'une vidéo auprès du conférencier) ne sont également pas un problème tant que c'est dit dès le départ. Ce sont les déceptions suites à un manque d'information qui font que nous n'allons pas prendre tel ou tel artiste ou que nous ne mettrons pas 450€ plutôt que 350€. Ayant participé à l'organisation d'un congrès (planning, contact des artistes, gestion des entrées du public), je peux également dire que les prix sont les mêmes pour les conférences lors de congrès sauf que la conférence dure 1h et est souvent doublée au lieu d'une seule conférence de 2h en moyenne (avec une pause champagne chez nous) dans un club. Alors oui, une conférence est payée en moyenne 3 à 4 fois moins cher qu'un numéro de gala alors que l'artiste ne se contente pas de présenter des routines mais il les décrit pour que d'autres les présentent correctement à leur tour ou reprennent certaines idées pour en faire autre chose mais le public n'est pas le même (le nombre surtout) donc les moyens pour financer un tel évènement ne sont pas les mêmes. Nous avons fait le choix, pour continuer de recevoir des conférenciers sans être trop dans le rouge et sans augmenter nos prix d'entrée, de réduire le nombre de conférences à 4 au lieu de 6. Alors, on va me dire qu'il faut augmenter le prix d'entrée. Nous l'avons déjà fait un petit peu mais si nous allions au delà, nous aurions encore moins de monde. Ce n'est pas viable. Et croyez-moi, le club ne fait aucun bénéfice sur le dos des conférenciers, bien au contraire. Je parle pour le club de Reims en tout cas. Les problèmes majeurs par rapports aux conférences (et aux congrès d'ailleurs) sont deux : - le manque d'informations importantes précises et assez tôt : date, lieu, prix et surtout contenu (et pour un congrès, c'est le plateau qui devrait être annoncé complètement au moins 6 mois avant; c'est faisable, c'est un choix) - le fait que beaucoup de magiciens préfèrent aujourd'hui apprendre sur internet (avoir tout tout de suite et gratuitement) plutôt que d'aller sur des congrès et des conférences. Ils préfèrent acheter un tas de gimmick, de vidéos, etc...qui leur procure le sentiment de tout avoir plutôt que d'aller voir des spectacles, des conférences et des congrès (où il faut en plus s'organiser pour le transport, le logement, les repas). C'est un phénomène de société qui n'est pas propre à l'univers des illusionnistes mais que l'on retrouve dans toutes les associations : théâtre, danse, même les associations de musique et de sports commencent à voir la moyenne d'âge de leurs membres augmenter. On le voit aussi dès que l'on va voir le spectacle d'un artiste visuel (illusionniste, clown, jongleur, mime, etc...) ou une pièce de théâtre (même moderne) dans un théâtre : la moyenne d'âge est de plus en plus élevée. Les jeunes investissent dans leurs portables, dans leurs chaussures, leurs vêtements, dans certains concerts mais rarement dans les sorties spectacles voire dans les sorties tout court. On est dans le "paraître" avant tout, dans l'image. Les jeunes sont élevés ainsi aujourd'hui. Ce second point est donc insolvable à l'échelle de notre monde de magiciens car il touche à l'éducation. Et je ne parle pas de l'éducation nationale dont le rôle devrait uniquement être d'instruire et de former mais du rôle des parents. Trop de parents ne passent pas assez de temps avec leurs enfants aujourd'hui. Parfois par contrainte mais aussi plus souvent qu'on ne le croit par choix bien qu'ils le nient. On touche donc à un sujet bien plus complexe et plus vaste, la difficulté d'être parent aujourd'hui et d'élever des enfants. Le premier point en revanche peut être résolu à notre échelle : - pour les conférenciers, il s'agit de s'assurer que la présentation de leur conférence soit claire et précise même si, pour conserver l'effet de surprise de certaines routines, il est compréhensible que la présentation n'en dise pas trop non plus. Toute la subtilité est là : en dire suffisamment pour que l'on sache à quoi s'attendre sans en dire trop pour garder quelques surprises. - pour les congrès : c'est une histoire de prise de risque. La stratégie actuelle est d'attendre d'avoir des inscriptions (et donc des ressources financières) pour engager des artistes et si les organisateurs ne se rendent pas compte que cette stratégie ne fonctionne pas depuis des années, c'est qu'ils ont de la merde dans les yeux, je n'ai pas d'autre mot. Si le plateau est bien choisi, les gens s'inscrivent. C'est comme dans un restaurant : vous regarder le menu, les tarifs et si ça vous plaît, vous y aller. Pour aller voir un spectacle : vous consulter le site de la salle (théâtre, parc des expos, etc...) ou sa brochure papier, une affiche et si tel artiste vous plaît, vous réservez vos billets. Je n'ai jamais vu un évènement demander à régler avant en ne fournissant comme seules informations que le lieu, la date et le prix. Encore une fois c'est comme si on vous demandait de payer pour aller à un concert sans qu'on vous donne le nom de l'artiste, au cinéma sans annoncer le film que vous pourrez aller voir, au restaurant sans vous donner le menu, à un spectacle sans info sur son contenu autre que la date, la salle et le prix. Et cette histoire de prix progressif, c'est bien pour les avions et les trains (et encore) mais si certains croient qu'il y aura plus d'inscriptions au prix fort parce que les artistes auront été annoncés, et bien...vous voyez ce que ça donne depuis un moment. Pour revenir aux conférences : payer un conférencier au prix d'un numéro de gala (donc 1200-1500€ en moyenne, parlons concrètement) nécessiterait pour un club recevant disons 20 personnes : - soit d'augmenter l'entrée à 60-75€ et il n'y aura jamais 20 personnes à ce prix aujourd'hui à part pour quelques très grands noms qui ne viendrons jamais en conférence dans un club. - soit d'avoir 60 à 75 personnes en gardant le même tarif d'entrée (20€), ce qui est pire car non seulement réunir ce nombre de magiciens dans un petit club est très difficilement réalisable mais en plus ce serait une conférence dans des conditions défavorables aussi bien pour l'artiste que pour les magiciens spectateurs (en termes de visibilité et de son) ou alors il faudrait louer une salle plus grande, avoir un équipement (micro, sono, lumières voire vidéoprojection, comme pour les congrès). Il y a 30 ans, les magiciens pouvaient encore mettre une somme assez élevée pour aller voir un conférencier mais aujourd'hui, avec la "concurrence anarchique" de tout ce qui se trouve sur internet pour rien ou presque, comment réussir à vendre une conférence à 60-75€ l'entrée ? A moins que ce ne soit David Copperfield, Penn & Teller, Derren Brown ou des artistes de renom hyper médiatisés comme ça qui ne viendront jamais, je ne vois pas comment cela pourrait marcher. Après il y a les masterclass mais c'est autre chose (et à en croire un sujet sur ce forum, la notion de "masterclass" commence à faire débat parce que certains vendent leur conférence sous ce titre et provoque des déceptions). Alors comment faire en sorte qu'on ait envie de mettre le prix pour aller voir un conférencier ? Il faut que ça vaille plus le coup que d'aller sur internet pour avoir ce qui est recherché. Cela veut dire que le contenu d'une conférence ne doit pas se trouver sur internet. Il faut du nouveau, de l'original par rapport à tout ce qui est publié, par rapports aux autres conférenciers. Difficile aujourd'hui de faire une conférence sans "déjà vu". Cela veut dire redonner l'envie de découvrir un artiste en vrai, de le voir présenter ses routine en vrai, de pouvoir échanger quelques mots avec lui. Il faut retrouver ce plaisir là. Parce que lorsque je dis "Il faut que ça vaille plus le coup que d'aller sur internet pour avoir ce qui est recherché", il y a aussi le problème de ce qui est recherché et ce qui est recherché, c'est souvent l'explication d'une routine précise ou deux, souvent celles des routines présentes sur les vidéos youtube de l'artiste que chacun visionne pour compenser le manque d'information de la fiche de présentation de la conférence. Et si par malheur le conférencier ne décrit pas les routines trouvées sur youtube, on a à chaque fois des retours du type "mais ça il ne l'a pas fait". Oui mais il n'a jamais dit qu'il le ferait ! Voici l'essentiel pour ceux qui ne veulent pas passer 10min à lire tout  : - un club (en tout cas je parle pour le club de Reims) ne fait pas de bénéfices avec les conférences (et ce n'est pas le but). Si on rentre dans nos frais ou qu'on s'en tire avec 50€ sur les comptes du club, on est content. Si le club éponge de 300-350€ à chaque fois, ça n'est plus viable. - les conférencier doivent s'assurer que la fiche qui présente leur conférence soit claire et détaille un minimum son contenu. C'est une des raisons pour laquelle un club prendra le risque de mettre un peu plus, même si ce ne sera pas le prix d'un gala. - une conférence en français, même si on a des traducteurs, c'est toujours mieux - revenir à des secrets mieux préservés : moins de commercialisation à tout va de certaines routines permettrait de rendre les conférences et congrès plus attractifs. Il y a 30 ans et avant, les magiciens mettaient le prix plus facilement pour une conférence, un livre ou une vidéo (VHS) parce qu'il y en avait beaucoup moins qu'aujourd'hui et qu'il n'y avait pas tout sur internet. Si le prix pour les conférenciers tout comme pour les galas d'ailleurs a baissé à quelques exceptions près, c'est en partie parce que c'est moins rare. Il faut donc retrouver une certaine rareté. - pour les congrès, c'est comme pour les clubs : la prise de risque doit être pour les organisateurs. Si le choix du conférencier ou du plateau est bon, les inscriptions se font, les comptes s'équilibrent. Si on a des mauvaises surprises par manque d'information ou qu'on cherche à faire des économies sans que cela se voit et bien...ça finit toujours par se voir et ça conduit à faire couler le navire petit à petit.
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