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Je porte à votre attention que le numéro de la revue TOP SECRET n° 57 (octobre-novembre), parue cette semaine en France, consacre un article à un des plus mystérieux artefacts du Surnatéum. On se croirait dans MIB, la vérité se trouve dans les tabloids.

Je vous laisse découvrir la chose...

[video:youtube]

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  • 2 weeks plus tard...
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Je fais remonter le post pour vous dire que j’ai eu droit à une visite guidée du Surnatéum ce week end.

Le Compendium Sortilegionis était déjà une visite guidée, mais en 2D seulement. Voir tous ces objets merveilleux en vrai, c’était vraiment autre chose. Surtout avec les explications du Conservateur !

En arrivant sur le pas de la porte, j’ai très vite eu l’impression d’être épié : effectivement, l’œil d’une caméra de surveillance me suivait du regard ! Au bout de quelques secondes la porte du musée s’ouvre. J’étais surpris par ce dispositif de sécurité, mais le Conservateur m’a assuré que ça n’était pas le seul et que le musée a toujours été protégé de manière très sophistiquée. J’ai même eu droit à une petite mise en fonction de ce système. Ensuite j’entre dans le « cabinet de curiosités », et là c’est un véritable choc pour qui sait regarder et apprécier les objets. Il ne s’agit pas d’une décoration de façade vaguement gothique ou new age. Il y a une ambiance assez inexplicable, un feeling tout à fait particulier. On est instantanément pris par ce lieu qui, comme les wunderkammer des princes germaniques, condense du sol au plafond l’immensité et la diversité du (des) monde(s). Mirabilia, naturalia, tout y est, avec un plus tout de même (Surnatéum oblige !) : des surnaturalia, artefacts spirites, crypto zoologiques etc. Ca c’est pour le fond.

Sur la forme maintenant, je trouve ça très moderne. Ayant l’habitude de parcourir le site internet, je m’attendais à un musée un peu poussiéreux avec portes qui grincent et toiles d’araignées, bref, une sorte de maison hantée pleine d’objets bizarres. Et bien ça n’est pas tout à fait ça. On se croirait plutôt dans l’entrepôt d’Indiana Jones ou celui de Warehouse 13, sauf que toutes les caisses sont ouvertes ! Et chacune d’elles est un monde à part entière : une culture, une mythologie particulières, des récits d’aventures qui sont autant d’invitations au(x) voyage(s). On sent bien la présence de toute la magie du cinéma et de la littérature, qui ont beaucoup influencé le travail de Christian Chelman. Au centre de cet espace, une table ronde couverte d’une nappe rouge qui rappelle étrangement un rideau de théâtre permet de s’installer pour écouter les histoires du guide tout en continuant à contempler les merveilles qui nous entourent. Certains objets attirent plus l’attention que d’autres, et appellent des questions, auxquelles le Conservateur a toujours la réponse ! Sur la table, quelques amulettes antiques, mais aussi des jeux de cartes qui rappellent les liens entre le musée et l’illusionnisme. Il y avait aussi quelques marques de sympathie de diverses sociétés plus ou moins confidentielles qui venaient d’apprendre la réouverture du musée… Ce cabinet nous a occupé une bonne partie de la journée, rien qu’en discutant de l’histoire du musée et de ses collections, et sans entrer dans les détails : disons que les boîtes, coffrets, grimoires et autres sont là et qu’il suffit de les ouvrir pour que les histoires commencent. C’était vraiment impressionnant de voir « en vrai » les objets présentés dans Légendes Urbaines ou Compendium Sortilegionis. L’expression théâtre d’objets prend tout son sens dans ce lieu… Mais je n’étais pas au bout de mes surprises ! Il restait à visiter les combles du musée : la Chambre des Oracles, un espace ethnographique qui abrite les collection africaines et orientales.

L’ambiance y est tout autre. Entre la case africaine et la tente d’archéologue plantée en plein désert, à la recherche de je ne sais quelle cité perdue ! Boiseries, lumière tamisée,

on prend place sur des grosses malles de voyages couvertes de sacs postaux qui font office de coussins. Là aussi, évasion garantie ! Je n’ai jamais vu une collection aussi importante : plus de 50 oracles africains, un ensemble complet de chaman népalais, un costume de chasseur africain, et bien sûr, un véritable autel vaudou sur une table de la taverne de Vilokan, le cœur même du Surnatéum. Eshu a été invoqué devant moi : une fois sa présence matérialisée le contact entre les deux côtés du miroir se fait et tous les objets du Surnatéum peuvent être « réactivés ». Lorsque l’on veut en savoir plus sur un objet en particulier, il suffit de prendre la fiche de salle et de lire la notice correspondant au numéro sur le cartel de l’objet.

Il est déjà tard et il me faut quitter à regret le musée. Dommage on s’y sent bien au milieu de tous ces objets ! La nuit tombe et l’éclairage des caisses du cabinet de curiosités transforme le lieu. Les ombres apparaissent, on navigue vraiment entre le musée et le théâtre. J’espère que j’aurai l’occasion d’y aller à nouveau, peut-être dans le cadre d’une soirée, pour découvrir en détail l’histoire du vampirisme, celle des spirites ou des fée de Cottingley…

Un grand merci au Conservateur qui m’a « baladé » toute la journée en avant première dans son musée de merveilles !

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...mais le Conservateur m’a assuré que ça n’était pas le seul et que le musée a toujours été protégé de manière très sophistiquée. J’ai même eu droit à une petite mise en fonction de ce système...

Aaaaaaaaaaaah oui, le Gizmo. J'adore cet objet qui fait indéniablement penser au Déluminateur de Dumbledore...

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Oui c'est ça !

Ca n'est pas la bombe atomique mais autant de pouvoir dans un si petit objet, c'est quand même terrifiant !

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Oui c'est ça !

Ca n'est pas la bombe atomique mais autant de pouvoir dans un si petit objet, c'est quand même terrifiant !

Même les membres des très secrets Cénacle Troglodyte et de l'Antre-Cave nous envient le Gizmo.

Il faut savoir également qu'une boîte nommée Gizmo fait des tests de QI orthographiques à Charleroi. Un lien avec l'arme fatale du Surnateum?

Jan Pieter,

Magicien néerlandophone du Koningelijke Club voor Onbenullige Goochelaren

Publié le

excellent rapport de cette visite qui va certainement mettre l'eau à la bouche de plus d'un voyageur de l'étrange. Faudra variment que je fasse le déplacement en 2012, re-discuter avec Christian me fera le plus garnd bien.

Alors Antoine, t'y va quand ???

Christopher

Publié le

Les premières activités prévues au Surnatéum commencent par une Visite suivie d'une soirée/animation sur (au choix):

- L’Hystérie Vampirique du XVIIIème siècle(L'Erudit et le Dhampire)

- Rhésus, un cas de chasse au vampire en 1899

- Spiritisme et chasse aux fantômes (de 1848 à 1948)

- Le Cabinet de Curiosités

- Les Malédictions liées à la Mer et au Voyage

- L'Histoire Interdite du Tarot de Marseille

- La Boîte de Magies

- Les Prodiges (histoire des Sensitifs)

- The Reformed Gambler

- Delirium Magicum (soirée close-up)

- Mary Ann, un étrange cas de psychiatrie

...

Le Surnatéum devient également un lieu pour l'étude des formes traditionnelles et contemporaines d'illusionnisme (depuis la magie bizarre jusqu'aux différentes formes de X-Mentalisme, de magie pour enfants, de close-up, de tricherie...). Nous y organiserons cours privés et séminaires et d'autres activités, dans la mesure des places disponibles.

Pour les détails de ces activités, il faudra contacter le Conservateur par le biais du site du Surnatéum .

Les membres du Surnatéum ont accès gratuitement à la plupart de ces activités. Pour les autres, une P.A.F. sera demandée.

Nous n'organiserons AUCUNE conférence Tupperware, nous laissons cette activité à d'autres.

Vous allez voir la magie comme vous n'avez jamais osé l'imaginer...

Publié le (modifié)

J'ai oublié de préciser une chose.

Le Conservateur m'a montré quelques astuces du fonctionnement de son musée. Hé bien je peux vous dire que la magie de Robert Houdin n'est pas si loin. C'est vraiment une conception très moderne mais assez similaire, c'est indéniable. Je pense que Christian Fechner aurait beaucoup apprécié ce lieu.

Relisez les ouvrages de et sur Houdin avant votre visite et... Vous verrez par vous-même.

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    • ChatGPT : Les études historiques et techniques disponibles révèlent bien des retouches et interventions humaines, mais elles laissent le cœur de l’image (visage, mains, robe, manteau) dans une zone largement inexpliquée techniquement, sans consensus scientifique pour en faire une peinture ordinaire. 1) Support et conservation : une longévité qui reste anormalement remarquable      Pendant des siècles, la tilma a été exposée sans protection moderne : fumée de milliers de cierges, humidité, poussière, manipulations directes des pèlerins ; malgré cela, la partie centrale de l’image reste étonnamment fraîche, sans craquelures, alors que les ajouts (dorures, lune, etc.) se sont nettement détériorés.      Les restaurations et le verre blindé du XXᵉ siècle expliquent la bonne conservation récente, pas la survie initiale dans des conditions normalement destructrices. 2) Retouches et ajouts : oui… mais précisément où ?      Les documents historiques, les restaurateurs modernes et les examens IR convergent sur un point : il y a eu des retouches humaines (couronne, lune, angelot, certains rayons, dorures), ces éléments montrent des craquelures, des écaillages, un vieillissement normal, alors que le noyau de l’image (visage, mains, tunique, manteau) ne présente ni craquelure typique, ni pelade de peinture, ni vernis protecteur.      Les retouches démentent l’idée d’une image jamais touchée, mais elles soulignent aussi une différence de nature entre : ce qui est manifestement humain et fragile, et le cœur de l’image qui reste anormalement stable et techniquement singulier. 3) Pigments et technique : un dossier loin d’être “pro-peinture ordinaire”      L’étude infrarouge de Callahan et Smith (1979–1981), largement citée, aboutit à cette conclusion pour le motif central : aucun sous-dessin, aucune couche d’apprêt (sizing), aucun vernis, la trame même du tissu utilisée pour donner la profondeur, luminosité et stabilité de couleurs jugées “inexplicables” par les techniques artistiques connues.  4) Reflets dans les yeux : ni preuve de miracle, ni argument “anti-miracle”      Scientifiquement, on peut dire : ces “reflets” sont trop discutés et trop dépendants du traitement d’image pour fonder une preuve solide, mais cela ne devient pas pour autant une “preuve” contre le caractère exceptionnel de l’image : c’est juste une zone d’arguments faibles dans les deux sens. 5) Histoire et iconographie : le “peintre Marcos” ne clôt rien      Oui, certains textes plus tardifs (XVIIᵉ–XVIIIᵉ s.) évoquent un peintre nommé “Marcos” ou “Marcial” et servent de base à l’hypothèse d’une fabrication humaine. Mais : ces sources apparaissent dans un contexte de polémiques internes (conflits entre ordres religieux, débats sur la piété populaire), et on n’a aucun document direct de commande, de paiement, de contrat, ni d’atelier associé à ce prétendu peintre.      A l’inverse, il existe des sources nahuatl anciennes (comme le Codex Escalada, daté du XVIᵉ siècle) et une tradition indigène qui présentent l’image dès le départ comme liée à un événement miraculeux et à une dévotion massive. Conclusion en mode très simple      La science pointe plutôt vers ‘non miraculeux’ et ne trouve rien de vraiment inexplicable. Une lecture plus équilibrée des mêmes données dit plutôt : Il y a des retouches humaines évidentes, mais le cœur de l’image et la conservation du support restent objectivement déroutants, et les études sont trop partielles et contradictoires pour qu’on conclue sereinement ‘tout est banal’.      Au final, ce n’est pas la science qui “désacralise” Guadalupe. La science dit surtout : “cet objet est très inhabituel, nous ne comprenons pas tout.
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