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Surnatéum de Christian CHELMAN à Bruxelles


Antoine SALEMBIER

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Je porte à votre attention que le numéro de la revue TOP SECRET n° 57 (octobre-novembre), parue cette semaine en France, consacre un article à un des plus mystérieux artefacts du Surnatéum. On se croirait dans MIB, la vérité se trouve dans les tabloids.

Je vous laisse découvrir la chose...

[video:youtube]

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  • 2 weeks plus tard...

Je fais remonter le post pour vous dire que j’ai eu droit à une visite guidée du Surnatéum ce week end.

Le Compendium Sortilegionis était déjà une visite guidée, mais en 2D seulement. Voir tous ces objets merveilleux en vrai, c’était vraiment autre chose. Surtout avec les explications du Conservateur !

En arrivant sur le pas de la porte, j’ai très vite eu l’impression d’être épié : effectivement, l’œil d’une caméra de surveillance me suivait du regard ! Au bout de quelques secondes la porte du musée s’ouvre. J’étais surpris par ce dispositif de sécurité, mais le Conservateur m’a assuré que ça n’était pas le seul et que le musée a toujours été protégé de manière très sophistiquée. J’ai même eu droit à une petite mise en fonction de ce système. Ensuite j’entre dans le « cabinet de curiosités », et là c’est un véritable choc pour qui sait regarder et apprécier les objets. Il ne s’agit pas d’une décoration de façade vaguement gothique ou new age. Il y a une ambiance assez inexplicable, un feeling tout à fait particulier. On est instantanément pris par ce lieu qui, comme les wunderkammer des princes germaniques, condense du sol au plafond l’immensité et la diversité du (des) monde(s). Mirabilia, naturalia, tout y est, avec un plus tout de même (Surnatéum oblige !) : des surnaturalia, artefacts spirites, crypto zoologiques etc. Ca c’est pour le fond.

Sur la forme maintenant, je trouve ça très moderne. Ayant l’habitude de parcourir le site internet, je m’attendais à un musée un peu poussiéreux avec portes qui grincent et toiles d’araignées, bref, une sorte de maison hantée pleine d’objets bizarres. Et bien ça n’est pas tout à fait ça. On se croirait plutôt dans l’entrepôt d’Indiana Jones ou celui de Warehouse 13, sauf que toutes les caisses sont ouvertes ! Et chacune d’elles est un monde à part entière : une culture, une mythologie particulières, des récits d’aventures qui sont autant d’invitations au(x) voyage(s). On sent bien la présence de toute la magie du cinéma et de la littérature, qui ont beaucoup influencé le travail de Christian Chelman. Au centre de cet espace, une table ronde couverte d’une nappe rouge qui rappelle étrangement un rideau de théâtre permet de s’installer pour écouter les histoires du guide tout en continuant à contempler les merveilles qui nous entourent. Certains objets attirent plus l’attention que d’autres, et appellent des questions, auxquelles le Conservateur a toujours la réponse ! Sur la table, quelques amulettes antiques, mais aussi des jeux de cartes qui rappellent les liens entre le musée et l’illusionnisme. Il y avait aussi quelques marques de sympathie de diverses sociétés plus ou moins confidentielles qui venaient d’apprendre la réouverture du musée… Ce cabinet nous a occupé une bonne partie de la journée, rien qu’en discutant de l’histoire du musée et de ses collections, et sans entrer dans les détails : disons que les boîtes, coffrets, grimoires et autres sont là et qu’il suffit de les ouvrir pour que les histoires commencent. C’était vraiment impressionnant de voir « en vrai » les objets présentés dans Légendes Urbaines ou Compendium Sortilegionis. L’expression théâtre d’objets prend tout son sens dans ce lieu… Mais je n’étais pas au bout de mes surprises ! Il restait à visiter les combles du musée : la Chambre des Oracles, un espace ethnographique qui abrite les collection africaines et orientales.

L’ambiance y est tout autre. Entre la case africaine et la tente d’archéologue plantée en plein désert, à la recherche de je ne sais quelle cité perdue ! Boiseries, lumière tamisée,

on prend place sur des grosses malles de voyages couvertes de sacs postaux qui font office de coussins. Là aussi, évasion garantie ! Je n’ai jamais vu une collection aussi importante : plus de 50 oracles africains, un ensemble complet de chaman népalais, un costume de chasseur africain, et bien sûr, un véritable autel vaudou sur une table de la taverne de Vilokan, le cœur même du Surnatéum. Eshu a été invoqué devant moi : une fois sa présence matérialisée le contact entre les deux côtés du miroir se fait et tous les objets du Surnatéum peuvent être « réactivés ». Lorsque l’on veut en savoir plus sur un objet en particulier, il suffit de prendre la fiche de salle et de lire la notice correspondant au numéro sur le cartel de l’objet.

Il est déjà tard et il me faut quitter à regret le musée. Dommage on s’y sent bien au milieu de tous ces objets ! La nuit tombe et l’éclairage des caisses du cabinet de curiosités transforme le lieu. Les ombres apparaissent, on navigue vraiment entre le musée et le théâtre. J’espère que j’aurai l’occasion d’y aller à nouveau, peut-être dans le cadre d’une soirée, pour découvrir en détail l’histoire du vampirisme, celle des spirites ou des fée de Cottingley…

Un grand merci au Conservateur qui m’a « baladé » toute la journée en avant première dans son musée de merveilles !

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...mais le Conservateur m’a assuré que ça n’était pas le seul et que le musée a toujours été protégé de manière très sophistiquée. J’ai même eu droit à une petite mise en fonction de ce système...

Aaaaaaaaaaaah oui, le Gizmo. J'adore cet objet qui fait indéniablement penser au Déluminateur de Dumbledore...

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Oui c'est ça !

Ca n'est pas la bombe atomique mais autant de pouvoir dans un si petit objet, c'est quand même terrifiant !

Même les membres des très secrets Cénacle Troglodyte et de l'Antre-Cave nous envient le Gizmo.

Il faut savoir également qu'une boîte nommée Gizmo fait des tests de QI orthographiques à Charleroi. Un lien avec l'arme fatale du Surnateum?

Jan Pieter,

Magicien néerlandophone du Koningelijke Club voor Onbenullige Goochelaren

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Les premières activités prévues au Surnatéum commencent par une Visite suivie d'une soirée/animation sur (au choix):

- L’Hystérie Vampirique du XVIIIème siècle(L'Erudit et le Dhampire)

- Rhésus, un cas de chasse au vampire en 1899

- Spiritisme et chasse aux fantômes (de 1848 à 1948)

- Le Cabinet de Curiosités

- Les Malédictions liées à la Mer et au Voyage

- L'Histoire Interdite du Tarot de Marseille

- La Boîte de Magies

- Les Prodiges (histoire des Sensitifs)

- The Reformed Gambler

- Delirium Magicum (soirée close-up)

- Mary Ann, un étrange cas de psychiatrie

...

Le Surnatéum devient également un lieu pour l'étude des formes traditionnelles et contemporaines d'illusionnisme (depuis la magie bizarre jusqu'aux différentes formes de X-Mentalisme, de magie pour enfants, de close-up, de tricherie...). Nous y organiserons cours privés et séminaires et d'autres activités, dans la mesure des places disponibles.

Pour les détails de ces activités, il faudra contacter le Conservateur par le biais du site du Surnatéum .

Les membres du Surnatéum ont accès gratuitement à la plupart de ces activités. Pour les autres, une P.A.F. sera demandée.

Nous n'organiserons AUCUNE conférence Tupperware, nous laissons cette activité à d'autres.

Vous allez voir la magie comme vous n'avez jamais osé l'imaginer...

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J'ai oublié de préciser une chose.

Le Conservateur m'a montré quelques astuces du fonctionnement de son musée. Hé bien je peux vous dire que la magie de Robert Houdin n'est pas si loin. C'est vraiment une conception très moderne mais assez similaire, c'est indéniable. Je pense que Christian Fechner aurait beaucoup apprécié ce lieu.

Relisez les ouvrages de et sur Houdin avant votre visite et... Vous verrez par vous-même.

Modifié par Invité
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    • Bonjour  Voilà un article du figaro sur le sujet  Bonne journée  Philippe  https://www.lefigaro.fr/culture/le-magicien-etait-une-femme-trente-ans-apres-le-magic-circle-rehabilite-une-travestie-20250424
    • « Si vous voulez… »   Dear Jean, « Si vous voulez… », suivi d’une pause dramatique Slydinienne, puis d’une vérité plus ou moins assassine, c’était votre phrase récurrente, votre tic verbal. C’était le signe de ralliement, le début des hostilités, l’entrée dans la Merlinosphère. « Si vous voulez », c’était comme le « Say Please » de Goshman, le « It can’t be done any slower » de René Lavand,  le « Watch! » de Richiardi. Dès que le premier « si vous voulez » fusait, ça ne rigolait plus et il fallait se préparer à la suite.  Si vous voulez…  Ben oui Jean, on voulait bien. On voulait bien venir chez vous pour la bonne bouffe, l’apéro à la carte et le menu confectionné sur mesure, par vos soins : les mêmes mises en pages, les mêmes polices de caractère que Mad Magic, mais un numéro spécial rien que pour vos invités ! On repartait gonflés d’importance, une relique entre les mains et des idées plein la tête.   On voulait bien venir pour une anecdote « c’était mieux avant », ou savoir s’ « il était gentil Slydini ?». Et puis, au cours de la soirée, cueillis comme les spectateurs qui ne voyaient pas la boulette partir, on découvrait que c’était vous qui posiez le plus de questions. Le passé restait à sa place et vous partagiez le dernier spectacle vu à Londres, le futur voyage planifié  avec votre bénite Patricia, ou votre enthousiasme pour le miraculeux Yann Frisch, grâce à qui c’est mieux maintenant aussi.   Ben oui Jean, on voulait bien.    On voulait bien venir chez vous avec la timide intention de vous acheter tel ou tel ancien numéro de Mad Magic ou autre livre. En serrant un peu les fesses, parce qu’avec vous, on ne rigolait pas avec le pognon. Un sou est un sou, voire deux, en comptabilité Merlin. Et puis on ressortait toujours content : d’abord, vous vous êtes sans doute fait arnaquer sur tous vos livres, ils valent chacun trois fois leur prix. Ensuite, parce que votre sens de l’accueil et de la fidélité sont toujours restés hors-commerce.    Ben oui Jean, on voulait bien.    On voulait bien être littéralement convoqué  (car il n’y a pas d’autre mot) chez vous, après votre visionnage de « In & Of Itself » de Derek DelGaudio. « Et je vous préviens, il n’y aura pas de vin car j’ai des questions précises à vous poser et je souhaite rester concentré ». Nous sommes restés concentrés, les questions ont été posées, et puis il y a quand même eu un peu de vin après.    On voulait bien se rappeler, au fil des visites, que derrière « Tonton Merlin », ultra-organisé et un brin cabotin, se cachait l’hypersensible Jean. Il fallait le mériter, celui-là. Une routine en plusieurs phases. Ce Jean-là, c’était l’artiste à fleur de peau. Il ne parlait plus de la meilleure façon de négocier son cachet ou ranger ses ballons, mais de spectacles passés et à venir, du métier d’artiste et de sa finalité sur Terre. Son œil scintillait à l’évocation du music-hall. Il s’embuait parfois aussi.    Ben oui, dear Jean, on voulait bien.   Et on aurait bien voulu encore un peu plus longtemps.     Sébastien Clergue 
    • Le livre sur le pouvoir de la narration magique (que je lis actuellement) offre un certain nombre de méthodes, considérations, exemples qui rentrent effectivement dans le storytelling.  Je suggère à celui qui serait intéressé le livre de Nancy Duarte "Vibrations" : (Vibrations: Transformez vos présentations en histoires visuelles pour captiver et conquérir votre auditoire : Les secrets des plus grands orateurs).  Un ouvrage très agréable à lire, très illustré et apportant de nombreuses illustrations de ce storytelling (avec chaque fois une analyse de la structure) : discours de Reagan après le drame de Challenger, Steve Jobs, Martin Luther King, une conf de Richard Feynman sur la physique,... On y parle de "présentations" en tressant le parallèle avec la dynamique de la musique : le rythme, les moments forts, les règles à respecter... des analyses qui sont parfaitement cohérentes  avec le livre ci-dessus. Notre approche du "Story telling" doit s'inspirer de multiples sources (pas nécessairement magiques) car l'art et la "manière de raconter une histoire" est en définitive universel et s'applique à toutes sortes de circonstances.  Le livre Scripting Magic de Peter Mc Cabe (Vanishing Inc.) m'est aussi d'une grande aide : beaucoup d'exemples appliqués à la magie avec le détail du discours associé et l'explication de la plupart des tours. Excellent !   
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