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Il n’y a encore pas si longtemps, après le PGCDM les critiques fusaient de toutes parts. Elles n’étaient pas toujours des mieux formulées, mais elles avaient le mérite de refléter la joie, l’enthousiasme ou la déconvenue à l’égard de cet art que nous aimons tous : La magie.

Puis certains gros bras (ou plutôt gros du verbe) se sont mis à lancer des phrases hautement métaphysiques du genre :

« Mais d’abord, tu es qui toi pour critiquer »

Bilan des courses, après ce PGCDM, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Voilà comment on fait l’information.

Mais si vous le voulez bien (et si vous ne voulez pas, tant pis) j’aimerai répondre à la fameuse question.

Qui es tu ? Mais un simple spectateur. Et il me semble que ce sont les simples spectateurs, les profanes qui font et défont les stars. Ils n’ont aucune connaissance technique (théorique et même pratique) et pourtant, ce sont eux qui à la fin feront de l’artiste (Magie, chanson, théâtre, cinéma…) une vedette. Ils aiment ou n’aiment pas. Et contre ça on ne peut rien.

C’est ce qui normalement doit se passer, mais parfois on force un peu le destin.

J’assistais récemment à un spectacle de magie à la fin duquel les spectateurs applaudissaient chaleureusement, mais sans plus. Des magiciens, amis de l’artiste voyant que ça ne bougeait pas assez, se sont alors levés en applaudissant à tout rompre et les bras levés bien haut. Sur ce l’organisateur bondit sur scène et crie : DEBOUT.

Un instant, je me suis cru à l’armée : Debout lad’dant bande de nullars…

Résultat, le lendemain dans le journal : Immense succès de machin ….

J’ai un peu le sentiment que c’est ce qui se passe avec VM et les critiques du PGCDM.

Ma vision de cette émission est la suivante : P. Sébastien parle trop et il en devient ch… mais il est le SEUL à nous offrir un vrai beau spectacle de visuels avec plein de magicos. Alors arrêtez de lui taper dessus, vous ne le changerez pas et quand il n’y aura plus de PGCDM on pleurera tous en pensant au bon vieux temps de PS. (Non je ne le connais pas et ne l’ai jamais rencontré)

Et si l’on revient à mon propos précédent, c’est le public qui le juge, pas les magiciens, et le public répond présent et en redemande. Alors c’est PS qui pourrai dire : « Mais tu es qui toi pour critiquer »

Dans les commentaires je ne vois pas un mot sur Axel S, le « diaboliste ». Ce type est prodigieux. Ceux qui étaient à Nancy (AFAP) ont pu voir son numéro en entier, et si vous avez un jour touché un diabolo, vous comprenez le travail gigantesque qu’il y a derrière.

Comment ? Ce n’est pas de la magie ? Mais une LD, un SdC, un FM c’est quoi ? De la jonglerie. C’est l’utilisation que l’on en fait qui crée la Magie. Et le numéro de Axel S est vraiment magique.

J’ai adoré Boris Wild. Bien qu’aillant déjà vu son numéro, je le trouve très beau de simplicité dans les mouvements. On a l’impression qu’il suffit de poser les cartes pour que le miracle se produise. Du grand tallent et des conditions de rêve.

Le numéro du couple Ukrainien est pour moi un peu fade. C’est un méli-mélo magique de rêve du peintre, chaise de De Colta, Ashra, Cocoon, le tout avec une grosse inspiration de Nicolas Night. Je n’ai pas été séduit.

Christian Gabriel. Passons. Tout a été dit. C’est vraiment trop bon.

Et pour finir, Dani Lary. Et bien au risque de choquer, je dirais : pas convainquant du tout. Même Adriana Karembeu a comprit. Si vous lisez sur ces lèvres (mon dieu quel délice) elle explique a PS que à droite bla bla bla…peut-être à cause des loupiottes qui tremblotent dans le fond de la boîte.

Ce vieux tour a été merveilleusement réinventé par Jim Steinmeyer (mais qu’est-ce qu’il n’a pas fait celui là) . Si vous avez vu Rick Thomas ou Hans Klok le faire, c’est un véritable moment de bonheur. La plus belle version étant pour moi, Luis de Matos qui n’utilise que sa veste pour faire disparaître petit à petit sa partenaire. C’est sublime et là, les profanes en donnent leur langue au chat (et pas à Adriana). Mais peut-être notre ami Dani est-il aussi sous pression comme le pauvre BB que l’on admire. J’ai bien peur que ce tour soit « grillé » auprès du public.

Voilà les quelques commentaires que m’ont inspirés les messages à propos du dernier PGCDM. Soyez critique mais constructivement. Les gens systématiquement négatifs n’ont aucun intérêt. Ne soyez pas complaisant. La complaisance ne profite pas à ceux que l’on admire. Elle endort et en général le réveille est très dur.

Vivement le prochain PGCDM

Bill

PS : N’en déduisez pas que je n’aime pas Dani Lary, bien au contraire.

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Si Adriana parle ainsi c'est parce que Sébastien n'avait trouvé rien de mieux que de lui dire tu vas voir c'est un tour super avec un miroir et quand on la voit parler elle est en fait en train de redire ce que Sébastien lui avait dit.

De plus, quand on pense à tout ce qu'ils coupent, c'était là une image facile à supprimer. Pourquoi l'ont-il laisser ?

Les loupiottes qui tremblottent ? Bon, pas trop grave si on considère que le fond est en tulle et qu'il est vraisemblable qu'il bouge mais surtout il devrait cesser d'abuser de ces éclairages arrière qui crée une confusion. A mon avis le numéro de Diabolo perdait 50 % de son impact avec toutes ces lumières tournantes derrière. Quand on a un numéro avec des objets qui tournent on ne met pas derrière des lumières qui bougent derrière - je pense ....

Au fait le tour sublime d'Hans Klock c'est celui de Dani Lary. Il lui a acheté car il ne voulait plus le présenter.

Jean Regil

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Difficile de donner une appréciation lorsqu'on est devant le petit écran :

Faut-il donner son avis sur le spectacle qui vient d'être présenté ou sur celui, bien moins parfait, auxquels ont assité les spectateurs qui assistaient au tournage de l'émission ?

Un gouffre sépare les deux notamment au niveau de la dernière émission ! [Ahh !]

Légalisator

Publié le

bonjour à tous,

Pour pousser un peu plus loin les propos de Mr REGIL, j'ajouterai que le TV déforme considérablement les numéros de Jonglages, de trapèze et de..... diabolos. C'est terrible à dire, mais je n'ai encore jamais pu voir un réalisateur (de tv) qui arrive à rendre ce genre de numéro à son véritable niveau. Les plans successifs, cassent les volumes et amoindrissent la hauteur.

Il m'est arrivé de faire filmer le numéro d'un italien (cirque florilégio) qui jouait l'homme singe, perpétuellement en rupture d'équilibre. Les cadreurs avaient les mains moites, tout le monde retenait son souffle sur le plateau. A l'image: Un type qui se balance sur une corde en hurlant. C'était à peine intéressant.

Je crois sincérement que ce genre de numéro demande un découpage, une réalisation et parfois une dramatisation relevant du répertoire du cinéma et non de la TV. Il n'y qu'à voir certains films (roseline etc....) pour s'en rendre compte.

Petite anecdote: Demandez à n'importe qui de vous donner (à vue de nez) les dimensions de la scène du PGCDM. !!

Remarque du novice qui arrive sur n'importe quel plateau de TV :

"oh c'est tout petit !!! ( pourtant certains font plus de 1000 metres carrés!!) j'imaginais ça beaucoup plus grand. !!!

Tout cela pour dire que les focales de caméra + la taille de votre écran+ des prises de vue non naturelles (ex: depuis l'angle supérieur du public, depuis les cintres, en contreplongé sur travelling etc.....) tronquent nos sens et donc notre cerveau puisqu'il est confronté à des images qu'il n'a pas l'habitude de traiter au quotidien. Donc, il tire des plans sur la comête et imagine que la pièce fait 100 mètres de long ....

Pour ce qui est des lumières. Robert Jaffrey est un vieux de la vieille. Je ne pense pas l'offenser en estimant que sa carrière a débutée il y a plus de 40 ans. D'un point de vue purement professionnel, je trouve qu'il utilise au mieux les moyens modernesdont il dispose. Pour le cas, sur un numéro somme toute statique, il a visiblement cherché à donner de la profondeur à l'image. C'était indispensable pour ne pas "écraser" l'artiste sur la vitre du téléviseur.

Un rond de lumière à la poursuite. Un artiste qui jongle. Le spectacle peut être sublime de poésie sous un chapiteau ou sur une scène. Je vous assure (pour l'avoir essayé) qu'à l'écran, c'est in-regardable.

A bientôt

Publié le

Tes remarques sont interessantes pour la plupart, cependant, je ne suis pas trop d'accord avec toi sur la prestation de Dany.

En effet, Certes Adriana voit des choses qu'ele ne devrait pas voir à cause d'un éclairage mal orienté, cependant il faut voir que le numero est avant tout monté pour la télé et qu'à l'écran l'illusion était parfaite.

De plus, ce que remarque Adriana n'a plus de sens à la fin étant donné qu'il ouvre tout.

Cordialement,

Domino.

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    • Et si l'on parle de "bouffée de l'humanité" : quelques portraits de la Fism à Rimini, là où l'humanité était encore plus palpable.... Qui me cite les noms ? 1er prix : Mon corps pendant 10 mn. Deuxième pris : une nuit d'amour avec moi; Troisième pris : Une vie avec moi !  
    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
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