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[Technique] Retraite


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Invité lancelot
Publié le

Donc pas d'enfants, pas de retraites. c'est pas compliqué.

Si, c'est compliqué. Trés. Tu me fais un peu penser, sans vouloir t'offenser, au moldu qui te demande, aprés une routine entiére de, mettons, gobelet : "c'est quoi LE truc ?". Il n'y a pas UN truc, il y en a plein, et ce n'est qu'une partie, de surcroit, de la routine...

Ainsi, dans ton raisonnement, ne rentrent pas les gains formidables de productivités de ces derniéres décénnies, ni non plus le basculement d'une société dans laquelle le travail est dorénavant moins rémunéré que le capital (voir la crise bancaire, par exmple, où là, miracle ! On a soudain trouvé des CENTAINES DE MILLIARDS pour faire face...).

Moi, j'ai du mal à m'y retrouver dans tout ça... Mais il y a de nombreux chiffres et attitudes qui me choquent...

De plus, je me méfie de l'ineluctable "on est obligé de travailler plus pour avoir sa retraite, c'est évident... d'ailleurs, TOUT LE MONDE le fait en Europe" : ce genre de vérités "assénées" comme des évidences, je m'en méfie autant que d'un "bon, vous avez choisi votre carte au hasard..." : le forçage, ça existe, mais le moldu n'en soupçonne même pas l'existence... L'esprit français, à mon sens, est de trouver des solutions novatrices et d'avant-garde... Quand, en 1789, on a dit "ce n'est pas parce qu'on est noble qu'on doit être dispensé de travailler", ça a été une révolution... Mais si l'on replace dans le "contexte" de l'époque, pourtant, ça semblait simple : on naissait noble, on ne travaillait pas, voila tout... Ben non.

Publié le (modifié)

Pourquoi travailler obligatoirement ! si on a assez d'argent pour vivre ?

autre chose:

ce qui m'a révolté hier c'est que l'on a réquisitionné 3 employés de la raffinerie de Grandpuit qui était en grève !

depuis quand le travail est obligatoire en France ? on revient au STO ?

Attention je ne suis pas pour la grève n'ayant jamais eu les moyens de la faire de toute façon ! mais réquisitionner un ouvrier !

peu on osé le faire à part en 40 !

mais pour faire passer leur réforme ils sont prêt à tout !

Modifié par Danilsen
Publié le
ce qui m'a révolté hier c'est que l'on a réquisitionné 3 employés de la raffinerie de Grandpuit qui était en grève !

depuis quand le travail est obligatoire en France ?

Dans les services de santé, il y a toujours eu un service minimum et le Préfet réquisitionne les personnels pour assurer la bonne marche des soins : voilà pourquoi vous voyez des infirmières travailler avec des brassards "en grève", des pompiers avec "en grève" sur leur camion, ...

Publié le

RETRAITE DE NOS DEPUTES....

Les députés rejettent la réforme de leur retraite...

Publié le 10 octobre 2010 par

Les députés ont donc courageusement rejetté l'amendement n° 249 du projet de réforme des retraites, présenté au parlement par le gouvernement. Ah, on dit que nos députés suivent aveuglément les directives du gouvernement, vous voyez bien que ce n'est pas le cas !

Pour une fois que nos députés font preuve d'autonomie, voire de résistance, on pourrait presque se surprendre à espérer, qui sait, un sursaut républicain, de la part de ces gens élus par le peuple.

On pourrait, mais en fait, non, parce que l'amendement n° 249 portait sur la réforme des retraites des... députés !

Oui, oui, vous avez bien lu, et, non, vous ne rêvez pas : les députés, qui sont en train de voter comme un seul homme la réforme de VOS retraites, vous obligeant à travailler jusqu'à 62 ans au lieu de 60, ces mêmes députés qui jugent cette réforme indispensable, même si elle est difficile, ces mêmes députés, de droite comme de gauche, ont rejetté l'idée d'aligner leur retraite sur celle du quidam.

Voici l'exposé sommaire de l'amendement n° 249 :

"Nos concitoyens supportent de plus en plus difficilement l'idée selon laquelle leurs élus et représentants bénéficieraient, dans leurs rémunérations comme dans la gestion de leurs droits sociaux, de dispositions dérogatoires du droit commun. Les différents systèmes mis en place pour sécuriser l'exercice de responsabilités politiques demandent à être harmonisés, afin que l'ambition légitime de permettre à chacune et chacun de s'investir dans les affaires publiques ne soit plus perçue comme une tentative de créer ou laisser perdurer des privilèges indus."

Nos députés ont donc estimé que leur retraite n'était pas un privilège indu, et leur vote ne représente par du tout une tentative de laisser perdurer le dit privilège.

Allez, pour vous faire rire encore un peu, voici un résumé du fonctionnement du régime de retraite de vos députés :

"Le régime de retraite des députés fonctionne par répartition, mais leur caisse est alimentée qu'à hauteur de 12 % par des cotisations. Le solde du financement est assuré par une subvention votée par les parlementaires et payée par l'Etat, donc les contribuables. Le régime des députés coûte aux Français la bagatelle de 52 millions d'euros par an, sur les 60 millions de prestations versées. Autre avantage : ils peuvent cotiser double pendant 15 ans, puis 1,5 fois les 5 années suivantes. Ils auraient tort de s'en priver puisque le rendement de leur régime est imbattable : pour un euro cotisé, un député touchera 6 euros à la retraite, contre 1 à 1,5 euro pour un Français lambda. Ainsi, en seulement 22,5 années un député validera l'équivalent d'une carrière pleine, soit quarante annuités"

Voilà, maintenant vous pouvez continuez à voter pour vos députés, n'ayez aucune inquiétude, ils savent s'opposer aux propositions du gouvernement quand il le faut.

Publié le

Lancelot, je n'ai fais aucun raisonnement. Je me suis contenté de mettre à plat le système tel qu'il existe depuis sa création.

On n'en est plus satisfait et on veut le changer, alors il faut gagner les élections et faire passer une nouvelle loi. C'est pas plus compliqué que ça.

Indexer les retraites sur le capital, pourquoi pas.

Pour info, la bourse à perdu en 2008 43%. On ne taxe des gens qui perdent de l'argent.

En 2009 elle a gagné 22%, seulement les pertes sont récupérables pendant 10 ans. Donc là encore rien. Cette année, on est toujours dans le rouge à -3%.

Donc voilà déjà 3 ans sans argent pour les retraites.

Je pense que c'est la pire des solutions que de mettre les retraites dans les mains des financiers. Ils ont déjà bousillé le travail. Je ne sais pas si tu sais, mais licencier fait monter les actions, donc c'est bon pour mes stock options. Alors pourquoi se gêner.

Il y a surement des solutions, mais pas celle là.

PS: pour Danielsen: Les 3 ouvriers réquisitionnés étaient non grévistes. On ne peut pas faire travailler les gens de force dans notre beau pays.

Publié le

[video:dailymotion]

On nous prends pour des c**s de partout. Comment voulez vous faire confiance à ces gens ?Lorsque Sarkozy dit qu'il fait voter cette réforme à l'assemblée, c'est comme si c'était lui qui votait et lui seul !

à méditer.

La seule vraie limite de votre imagination est... votre imagination !

Publié le
RETRAITE DE NOS DEPUTES....

Les députés rejettent la réforme de leur retraite...

Publié le 10 octobre 2010 par

Les députés ont donc courageusement rejetté l'amendement n° 249 du projet de réforme des retraites, présenté au parlement par le gouvernement. Ah, on dit que nos députés suivent aveuglément les directives du gouvernement, vous voyez bien que ce n'est pas le cas !

http://www.assemblee-nationale.fr/13/amendements/2770/277000249.asp

Bien noter le mot REJETÉ en haut à gauche...

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    • Je reviens au sujet du livre, car c'est ce que j'ai choisi comme lecture récréative pour les vacances. La citation de Pierre Etaix sur la 4e de couverture a failli me faire passer pour un intellectuel auprès de mes beaux-parents (chez qui je passe une partie desdites vacances) parce qu'ils sont très... "Télérama". Mais j'ai senti à la tête de belle-Maman quand elle a vu la couverture (pourtant dudit Pierre Etaix) et à l'attitude de beau-Papa quand il a feuilleté le livre que leur furtif espoir de s'être trompés sur le compte du zigoto choisi par leur fille pour leur faire des petits-enfants avait encore été déçu.  J'en suis à la page 183, ça se lit agréablement. C'est étonnamment bien écrit pour quelqu'un qui a appris le français en écoutant Coluche. Je me suis marré plusieurs fois à voix haute et j'ai été étonné d'y trouver quelques remarques qui m'ont fait réfléchir sur la construction d'un numéro (dans le chapitre consacré au Champion de l'élégance). Par contre, je ne regarderai plus jamais les saucisses de Strasbourg de la même manière.  Une remarque négative, cependant, à @Otto WESSELY : pourquoi ne pas avoir mis la photo de la page 174 EN COULEURS, vu que tu dis qu'elle est belle en couleurs ?! Quelle frustration ! (Les autres, je vous entends penser "Frustration totale !", je lis dans vos pensées, je suis le plus grand des mentalistes). Je la trouve super, j'aimerais l'avoir en haute résolution pour l'imprimer en poster. Merci d'avance. Bisous. Un admirateur  (Je n'ai pas le courage de me taper les 36 pages du sujet pour voir si la question de ladite photo a déjà été soulevée)
    • Et si l'on parle de "bouffée de l'humanité" : quelques portraits de la Fism à Rimini, là où l'humanité était encore plus palpable.... Qui me cite les noms ?   
    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
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