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Comment Faire sa Conduite (son et éclairage)


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...(et l'autre fiche avec plein de fils appellée Socapex...)

A ce soir!

merci, je ne savais pas le nom d'usage de cette fiche:

En fait, socapex est le nom du fabricant de ce type de connectique, qui fait plein de prises compliquées de toutes sortes...

il est logique qu'on ai associé son nom à cette prise qui est un de ses gros succés commerciaux...

Gilbus, tel est prise qui croyais pendre...

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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Invité Ethan

Ca peut être utile pour comprendre ce que racontent les techniciens... ou pas.

Le PAR :

C’est le plus simple, il se compose surtout d’une lampe (ampoule), ou la lentille est intégrée, un peu comme dans un phare de voiture. enfaite, la technologie du PAR nous viens de l'aviation

On ne peut pas régler la focale, il faut donc adapter la distance pour changer la zone éclairée.

Il y a différents types d’ampoules, caractérisés par des numéros CP60; CP61; CP62 ..., dont la lentille intégrée donne des effets différents :

Lisse, qui donne une lumière assez dure au contraire

Dépolie, qui diffuse beaucoup la lumière

En nid d’abeille, qui diffuse la lumière mais aussi forme une sorte de croissant de lune dans la zone éclairée Non... :D . En faisant pivoter l’ampoule (les PAR ont en générale une fente à l’arrière, pour faire pivoter l’ampoule, par le culot en céramique ou on branche le fil), on peut orienter le croissant Appelé Banane , pour modifier la zone éclairée.

Le PAR est à utiliser pour les éclairages d’ambiance, le contour de la zone éclairée est délimité de façon très diffuse.

Suivant les modèle, la lampe est au fond d’un tube, qui limite la zone éclairée, ou juste à la surface, ce qui donne des modèle très compacts.

Le PC (plan convexe) :

Ici, on a une lampe ressemblant à une ampoule ordinaire enfaite, une ampoule épiscope , sans lentille, de forme et de taille variable, et en général montée sur un chariot permettant de l’avancer et de la reculer.

Puis, on a un système de lentille, qui va concentrer la lumière.

Tout cela dans un boitier en tôle.

En réglant la distance entre lampe et lentille, on règle la surface de la zone éclairée.

Le bord de la zone est plus précis qu’avec le PAR.

C’est l’éclairage le plus polyvalent. non... mais il reste LE projecteur de théâtre

Le PC est souvent un peu plus volumineux qu’un PAR, du fait du système de lentille.

La découpe :

Un peu comme un PC, mais plus complexe :

Il peut y avoir plusieurs lentilles mobiles entre elles, et certains modèles peuvent même concentrer le faisceau vers un point, comme une loupe.

La découpe se caractérise par un angle d’ouverture mini et maxi :

En fonction de la zone à éclairer et de la distance, on choisi un projecteur avec un angle d’ouverture qui correspondra.

Entre la lampe et les lentilles, on a une série d’emplacement pour mettre des caches :

De base, il y a un cache rond, qui donne une zone éclairée circulaire.

On a des ‘couteaux’ (souvent par 4), plaque de métal dont le bord est droit, que l’on insère plus ou moins, et qui vont donner une zone éclairée avec un bord parfaitement droit : on peut ainsi dessiner un rectangle, un triangle, un trapèze… (un gag arrivant à beaucoup de néophyte : on prend la découpe, on allume, et rien ne s’éclaire…ca marche pas… ben, si, mais les couteaux étant enfoncés au maximum, ils bloquent toute la surface, donc aucune lumière ne sort du projecteur… si on ne le sais pas, on cherche un moment sans oublier que le couteau "gauche" est visible à "droite", le "haut" en "bas... etc )

Et il y a enfin des emplacements pour mettre des tôles découpées de formes variées, qui vont dessiner des motifs (par exemple, une tôle avec des fentes verticales dessinera des barreaux dans la zone, suggérant l’ombre d’une fenêtre de prison…) On appel ça des Gobos

La poursuite :

Un peu comme une découpe, mais montée sur un pied orientable, et qu’un opérateur peut déplacer pour suivre l’artiste qui se déplace, par exemple.

Le nom est assez parlant. très lourde, avec un temps de chauffe, possibilité de placer des filtres, mais n'est pas graduable sur le rack de puissance (car lampe à arc) mais on peut le dimmer

La lyre :

C’est une sorte de poursuite automatisée Ho! , c'est-à-dire qu’on l’oriente avec des moteurs, et non plus avec un type placé derrière. Il existe plein d'appareils sur Lyre (la lyre étant aussi le nom de la hanse sur laquelle pivote le projo classique et par laquelle on l'accroche) tel que des stroboscopes, des machines à fumée... mais les lyres ou automatiques, sont classées en 2 catégories, les spots (lentille PC, donc gobos... et plus chère) et les Wash,( lentilles Fresnel, pas de gobos)

Les accessoires :

Les volets :

Un système de 4 plaques orientables se fixant au bout d’un PAR ou d’un PC, permet de limiter grossièrement la zone éclairée sur un ou plusieurs cotés : on n’aura jamais la précision d’une découpe, mais cela peut permettre de laisser une partie dans l’ombre, par exemple remplaçable, quand on n'a pas le choix, par du gaff alu

Les gélatines :

Sorte de plaque de plastiques souples, transparents ou translucides, qui se fixent au bout du projecteur qui ont en général un système de fentes pour les recevoir.

Elles ont plusieurs utilités, en fonctions de leur nature.

La première utilité, en prenant des gélatines de couleur, est de donner une couleur à la lumière.

Il en existe aussi permettant « d’adoucir » la lumière, en la rendant moins crue et agressive. spuns, silks...

Il y a aussi des versions qui vont blanchir la lumière, en jouant sur la température de la lumière. température de couleur... onutilise des CTO (correcteur de température orange) et CTB (... bleu)

En effet, suivant les lampes, les projecteurs peuvent avoir une lumière blanche, ou plus ou moins jaune ou plus ou moins bleue . C’est la température (en degrés kelvin) qui est indiqué sur l’ampoule, qui donne ces nuances.

En fait, j’ai l’impression que c’est la partie de l’éclairage la plus délicate à maitriser : OUI...

Le choix de la bonne gélatine peut vraiment faire la différence entre l’éclairage collant à l’ambiance, et un simple spot.

Mais ce choix est difficile, car il y a plein de couleurs : l’éclairagiste a en général des nuanciers, sorte de palette d’échantillons de gélatine, et il s’en sert pour imaginer ce que donnera chaque couleurs précise. et c'estgratuit si on sait ou demander

Les couleurs, suivant qu’elles sont « chaude » (rouge, orange, jaune…) ou « froide »(bleu, vert, violet…) vont donner le ton de l’éclairage.

Bien ajuster la couleur et la diffusion relève du travail artistique autant que technique…

Les gélatines peuvent se louer avec les projecteurs, ou s’acheter de façon plus économique en grande feuille, que l’on va découper soit même en carrés suivant la taille de nos projecteurs. (Lee Filter, Rosco...)

La table : ou jeu d'orgue ou pupitre

La table est un pupitre couvert de potentiomètre en forme de curseur.

Chaque curseur correspond à une chose que l’on veut régler.

Les réglages sont linéaires, c'est-à-dire qu’on peut les faire varier en continu, de 0 à 100%. de 256 pas en 8 bits selon le protocole DMX

On parle de voie ou de canal : le nombre de canaux disponible donne la grosseur de la table.

La table est branchée sur l’électricité, pour ses besoins propres, mais elle n’alimente pas les projecteurs en électricité : elle se contente de les commander.

En sortie de la table, on trouve deux types de prise possible :

Soit une sortie analogique : une grosse prise ronde, avec plein de fil à l’intérieur, permet de brancher un gros câble. Socapex, dite Soca! elle vient de la technologie de l'armée

Les sorties analogiques vont de 0 à 10 volt, et chaque fil correspond à un canal.

Ce type de commande est en phase de disparition totale, la norme actuelle étant le numérique.

Soit, donc, une sortie numérique (norme DMX : http://fr.wikipedia.org/wiki/DMX_(%C3%A9clairage) ) qui se compose d’un câble à seulement cinq fils (câble XLR), et c’est le codage des informations envoyées qui permet de différencier les canaux. Norme DMX: DMX 512... 512 "infos" par câble

Le câble de commande va de la table jusqu’au bloc d’alimentation, sur une prise d’entrée.

Les trucs modernes :

Il y a maintenant d’autre type de transmissions des commandes, via de l’Ethernet ou du wifi, mais je n’en ai jamais utilisé. moi non plus :D

Le bloc d’alimentation:

Les projecteurs sont branchés sur le bloc d’alimentation : il a plein de prises électriques en sortie.

Ces prises sont commandées en tension (réglable) par la table.

Le bloc est aussi relié, bien sur, à une GROSSE prise de courant, qui permet de tout alimenter. Triphasé 32 Ampères

Il peut être en monophasé, ou en triphasé pour l’entrée d’alimentation.

Les sorties (vers les projecteurs) sont toujours en monophasé, c'est-à-dire des prises de courant ordinaire.

En général, on a deux prise par canal, ce qui permet de mettre deux projecteurs par canal, on dit alors qu’ils sont couplés : ils réagiront tous les deux ensembles. (ou 3) et on peux brancr plus encore si on met une multiprise (pas les mêmes qu'à la maison) mas il faut veiller à ne pas dépasser la puissance d u circuit... rappelez-vous, U=R.I

Si le bloc n’a pas assez de prise pour tout les projecteurs, pas de panique : en numérique, il est possible de brancher plusieurs bloc en séries, sur un seul câble XLR : à condition de penser à les adresser! exemple, un grada 12 circuit sera adresse en 1 et le deuxièm sera adressé en 13! (1+12=13)

Chaque bloc a une prise d’entrée IN , et une de sortie OUT:

Le premier reçoit le câble de la table en entrée, sa sortie va vers l’entrée du bloc suivant, et ainsi de suite (maximum 32 appareils en séries, mais si vous arrivez un jour à une installation mettant 32 bloc d’alimentation, chaque bloc gérant entre 12 ou 24 canaux, c’est que vous avez une compétence largement supérieure à celle du rédacteur de cet article... ou que vous devez d’urgence faire appel à un vrai professionnel 06 20 77 06 74... mon numéro... , vu l’ampleur de votre installation ! )

Attention, si vous chainez plusieurs blocs avec des câbles XLR : le dernier doit avoir un bouchon de charge. ou bouchon DXM nécessaire quand le nombre d'appareil est suppérieur 32 (R=120 Ohm) et quand le câblage est supérieur à 200m on utilise un "Booster DMX"

C’est un bouchon que l’on branche sur la sortie du dernier bloc, et qui charge le réseau (un peu comme les bouchons de charges dans les anciens réseaux informatique sur câble coaxial, pour ceux assez vieux pour les avoir connu…nostalgie…)

Bien sur, sur chaque bloc monté en série, un réglage permet de lui attribuer un numéro de canal de départ et de fin, de façon à ce que la commande arrive bien en final au bon bloc et au bon projecteur.

La disposition :

En général, pour économiser sur les câbles, on met le bloc d’alimentation prés des projecteurs (prés de la scène le plus souvent et traditionellement à Cour ), et la table en régie (en fond de la salle) : il n’y a donc qu’un câble à tirer entre la régie et la scène, c’est le câble XLR.

Les commandes motorisées :

Dans le cas de projecteur motorisés, comme les lyres, chaque commande prend un canal supplémentaire :

Si on a un moteur haut bas TILT , un gauche droite PAN , et un de zoom, ca fait 3 canaux, en plus du canal normal de commande d’intensité de la lumière. DIMMER... les lamps des Lyres ne sont pas grauables, c'est une lamelle dans la machine qui se place devant le faisceau afin de l'atténuer

Si on a une poignée de lyres complexes, on arrive vite à saturer une table de commande, qui n’a plus assez de canaux.

Pour parer à cela, au delà d’un nombre raisonnable de canaux, on passe sur une table numérique, c'est-à-dire en fait un PC, avec une carte de sortie spécifique pour brancher le câble XLR.

Ensuite, tout se fait à la souris sur l’écran, et on a moins de limitation. Ou on utilise une Grand MA... Maxime D. (Just Imagine a eut une formation sur cette console... et depuis je le déteste ... mdr:)

Les possibilités des tables :

Outre les tables sur PC, qui ont bien sur tout un tas de programmations compliquées, les tables « physiques » permettent aussi, suivant les modèles, de faire plein de choses.

On a déjà une série de curseurs, un par canal, pour régler la puissance de chaque canal.

Cette série peut être doublée :

On a alors deux rangées de curseurs, qui gèrent les mêmes canaux. certaine consoles peuvent etre en 2 préparations A et B ou en une seule préparation si on ne split pas les voies... avoir 2 voies, permet de passer d'une voie à l'autre manuellement (et de faire son mixageà l'aveule si la console n'a pas mémoire (cas des consoles analogiques)

A quoi ca sert :

Chaque série à une commande générale, permettant de la rendre progressivement active ou non.

On établit donc un réglage de tout ou partie de nos éclairages, sur la première série.

Puis, on coupe cette série, et on active la seconde.

On refait un réglage différent, sur tout ou partie des éclairages.

On a donc deux réglages « mémorisés », un sur chaque série.

Ensuite, on peut facilement passer d’un éclairage à l’autre, d’un coup ou graduellement, en jouant sur les curseurs qui règlent la puissance générale de chacune des séries. "master de voie"

Ca, c’est la base, permettant une transition d’un état de tous nos projecteurs à un autre.

Évidemment, si on en restait la, ca serait vite limité, et l’éclairagiste devrait reparamétrer la série inactive à toute vitesse, avant de la repasser active, si on a plus de 2 paramétrage dans le spectacle.

Détail : au bas de chaque curseur de réglage, on trouve un petit bouton : si on appuie dessus, le canal ou la mémoire (ou la série) correspondant au curseur se retrouve activé a 100%, tant qu’on appuie sur le bouton. ce bouton est la "commande flash" et n'est pas toujour a 100% puisqu'il existe un "master flash" c'est à dire un potentiomètre (curseur) qui détermine le niveau du flash

Il peut y avoir aussi des effets de fondus à vitesse variable, des chenillards ou "Chaser" , des effets de clignotement etc.

La, il faut lire la notice de la table, elles sont toutes différentes.

Les projecteurs numériques

C’est une race de projecteur qui peut recevoir directement le câble XLR venant de la table :

Il a donc deux types de prises, une prise de courant (ordinaire), et la commande (une prise en entrée, une en sortie, comme un bloc d’alimentation)

L’électronique de commande est intégrée, ce qui évite d’avoir besoin d’un bloc d’alimentation. c'est en faite à cause de la lampe qui n'est pas graduable, mais dans le cas d'autres fonctions (vitesse moteur, ...) c'est le cas

On peut les chainer par des séries de câbles XLR, comme on chaine les blocs, c’est le même principe.

Ils peuvent être à LED :

On a alors trois couleur de base R V B , qui en se combinant, vont permettre une grande gamme de couleurs d’éclairage : plus besoin de changer de gélatine, c’est directement le projecteur qui règle sa couleur. principe de la trichromie

Un seul projecteur à LED peut donc remplacer 3 projecteurs à lampe, dont chacun a une gélatine différente. NB: on peut adapter un changeur de couleur DMX devant un projecteur classique, c'est un porte fitre motorisé qui contient plusieurs filtres enroulés, et déroulants

Si on a beaucoup de projecteurs, mais qu’on ne fait pas beaucoup d’effets de lumière, on risque de dépasser le nombre de voies maximum rapidement, chaque projecteur numérique utilisant 3 ou 4 voies pour lui tout seul. certains spectacles "gros budget" on parfois 200 lyres voir plus d'un coup, donc ce n'est pas ça le problème

Les projecteurs numériques sont donc des outils formidable pour ce qui est de faire varier les couleurs avec moins d’encombrement que les versions à lampe, mais leur utilisation est optimum en fonction des cas, et ce n’est pas pour tout de suite que l’on va arriver au tout numérique. moi je dis, vive les PC, découpes, fresnel et autres PAR

Éclairagiste, c’est un métier, ca ne va pas se décrire en cinq minutes et quelques pages de texte. Ou 5100€ l'année... private joke...

Le but n’était pas là, de toute façon, mais juste de présenter quelques notions pouvant être utiles lors de la mise en place d’un petit spectacle, pour louer du matériel, ou lors du dialogue avec un vrai pro, pour essayer de comprendre ce qu’il est en train de faire

Gilbus, lu mièvre… et Ethan moi la lumière

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Invité Ethan

En ce qui concerne la conduite lumière, le spectacle que mon collègue et moi avions à éclairer (enfaite, moi j'étais au son... xD mais je ne cherche plus à comprendre), le metteur en scène avais fait ce qu'il appel un Story Board... il avait fait pour chaques tableaux un dessin (pas un croquis, mais un vrai dessin) peint à l'aquarelle, adapté à la salle et aux dimensions... c'était très impressionnant... surtout que sa conduite (un dessin par page avec un texte explicatif en dessous) ne faisait pas 3 pages... mais bien plus, beaucoup plus... imaginez le boulo. Autant vous dire que mon collègue était ravi!

mais il faut se méfier de ces gens là.. ils ont une idée très précise de ce qu'ils veulent sous peine de nous faire une syncope mdr !

(et je ne vous parle pas de la conduite son! 100 pages! de texte et les 50 !!! pistes sonores incluses dedans (avec les paroles des chansons en plus!!!!!!! je n'imagine même pas tout le bulo en aval (comme quoi... il est prof d'art plastique, il a du temps à perdre! mdr !)

Modifié par Ethan
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Invité Ethan

Semaine épuisante... ayez pitier pour l'éclairagiste, exigez que la salle s'équipe d'un pupitre NUMERIQUE à MEMOIRES!!!!! si ce n'est pas le cas...

(un "effet-afghan" et hop au lit! )

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  • 4 weeks plus tard...

J'avais une petite question sur les XLR, car j'ai pas mal de matos lumières, lyres, scans, et par et je les commandes avec une table (de débutant) (une director 256 de chez starway). ma question est la suivante : vous parlez d'XLR à 5 fiches, Qu'est ce que elles ont de plus que les XLR 3 fiches (que j'utilise pour tout relier) ?

Je ne sais pas si je me suis fait comprendre,

merci, clement

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Les XLR 5 points ont été créés afin d'anticiper les technologies à venir, c'est à dire, à l'époque de la normalisation de ces connectiques pour l'univers des techniques du spectacles, on a penser que dans l'avenir, les machines pourraient s'autogérer et envoyer des informations vers la console... ce qui finalement n'a pas vraiment aboutit... Beaucoup de constructeurs se limitent aux XLR 3 points (car mettre 2 fiches en moins réduit le cout de fabrication, c'est certes, minime, mais en multipliant ce cout par X connectiques... ça monte vite). Donc les fiches 5 points n'en utilisent que 3 au final, mais cette technologie devient déjà vite obsolète car elle est de plus en plus remplacée par le protocole Ethernet (en RJ 45) qui permet aussi un envoi et un retour de l'information... le seul soucis, c'est que cette connectique reste trop fragile pour une utilisation intensive (contrairement aux SOCAPEX de l'armée ou aux fiches solides des XLR ), il faut donc attendre le développement de cette connectique au niveau solidité pour la voir se généraliser dans le monde du spectacle.

Dans le cas où on possède une machine 5 points et une console 3 points (ou inversement) il suffit de se bricoler (ou d'acheter) un câble DMX 3/5 ou alors au cas échéant, un adaptateur 3/5.

Fin du cours, la semaine prochaine interro écrite.

Modifié par Ethan
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