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[Réflexion] Le Droit d'Auteur par Sylvain MIROUF


Sylvain MIRF

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LE DROIT D’AUTEUR

Garder le secret. Combien de fois avons nous lu cette règle du magicien.

On nous a longtemps expliqué que le secret ne devait pas être dévoilé pour préserver la magie et ne pas décevoir notre public en découvrant que le stratagème employé était parfois enfantin, démontrant ainsi que c’est d’abord grâce à la complexité des spectateurs et à leur besoin de croire que les illusions pouvaient prendre forme.

Mais à y réfléchir, ces secrets si jalousement préservés étaient la seule façon pour les auteurs d’illusions d’éviter de se faire copier.

Lorsqu’on relit les textes anciens, on constate déjà le peu de respect des uns par rapport aux créations des autres.

Sans doute d’ailleurs que des personnages comme Robert-Houdin ou De Kolta ont réussi à laisser leur nom dans l’histoire de la magie de par le fait que leurs illusions étaient plus difficiles à copier que celles de confrères qui ont laissé une trace moins profonde. Leur originalité ne s’est pas dispersée parmi la grande armée des copieurs.

Nous avons tous été débutant.

Qui enfant, n’a pas commencé avec une boite de magie, hormis ceux qui se sont penché sur notre discipline à l’âge de raison. Ces boîtes qui contiennent la plupart du temps les mêmes tours ou qui empruntent les anciennes créations de magiciens disparus. Je parle en connaissance de cause.

Qui n’a pas pris modèle sur ses ainés pour appréhender différents points de vu dans l’expression de notre discipline ?

Que ce soit au niveau des tours ou du style. Mais aujourd’hui plus que jamais, l’explosion des moyens de diffusions visuels (dvd, internet) accroit l’ampleur de ces réflexes et amoindri les efforts de lecture, d’apprentissage, de compréhension, d’imagination et d’accès aux secrets auxquelles les générations passées ne pouvaient se soustraire.

Cet effort de l’accès à la connaissance permettait encore d’établir quelques semblant de règles dans notre milieu.

Puis en grandissant, chacun est censé trouvé son style et former son programme sur sa sélection personnel des effets étudiés. Pourtant combien restent ancrés dans l’imitation ?

Cette banalisation du secret, cette explosion du mode de diffusion et cette course au marchandising a contraint le milieu magique américain à noyer le marché sous des tonnes de mauvais tours, des variantes sans intérêt, et des plagiats de plus en plus grossiers.

Même certaines agences ou organisateur de festivals cautionnent sans le savoir des magiciens duplicatas patchwork de la scène et des vrp du close-up.

Même certains responsables de club sont incapables de citer les sources des tours qu’ils pratiquent.

On me demande souvent quel est l’avenir de la magie.

Je suis au regret de vous dire que tant que le droit d’auteur des artistes contemporains ne sera pas respecté, la magie ne sera jamais considérée à sa juste valeur.

Elle dérive peu à peu vers un divertissement de société à l’instar des jeux et des histoires drôles. Et pour les plus démunis, une ridicule technique de drague.

J’entends parfois des dissonances entre amateurs et professionnels.

Pour ma part, j’ai le plus profond respect pour les amateurs car ils conservent une passion qui tend à disparaître chez beaucoup de pros. Mais du point de vu du droit d’auteur, je ne fais aucune différence dès lors que les uns ou les autres vendent une prestation.

Un magicien qui cherche ses propres tours et écrit ses textes ne pourra jamais abaisser ses tarifs à des niveaux incohérents comme le font parfois certains pratiquants qui n’ont que pour seul mérite de connaître l’adresse du marchand de trucs le plus proche.

Alors je pose une question : »Combien resterait-il de professionnels si le droit d’auteur était respecté dans ce pays ? «

Réfléchissons aux c-onséquences du mépris du droit d’auteur. Elles sont multiples. Elles vont de la commercialisation de copies de tours, en passant par le plagiat et surtout à la banalisation de l’originalité des vrais artistes. Je rappelle que ce qui est artistique est original.

Un magicien ne sera jamais un artiste dès lors qu’il copie.

Il sera tout au plus un bon plagiaire ou s’il se contente de reproduire les effets d’artistes disparus, un bon interprète. Malheureusement les deux ne sont pas incompatibles. Comment dès lors venir se plaindre d’un magicien masqué qui dévoile les secrets d’auteurs dans un milieu qui méprise le droit d’auteur. Comment peut on encore employer l’expression « art magique » ?

Mais le plus consternant, c’est que bon nombre de pratiquants ne sont même pas conscients de leur maladresse. Je parle bien de maladresse car la majorité ne sont pas conscient des c-onséquences d’une telle attitude. Pour certains, dès lors qu’ils aiment un tour qu’ils ont vu faire par un autre, ils considèrent que c’est une raison suffisante pour s’attribuer le droit à la copie.

Ils n’ont aucune conscience du tord qu’ils causent. La plupart ne sont pas éduqués au respect de cette règle élémentaire, servant du coup les intérêts de ceux qui plagient en conscience.

Vous les reconnaitrez aisément.

Ce sont les mêmes qui vous disent que tout à déjà été inventé. Ce sont également les mêmes qui prêtent la paternité d’un effet à un ami proche ou à un magicien étranger plutôt qu’à l’auteur initial issu du même pays qu’eux.

Afin d’être parfaitement compris, je ne dis pas que chacun doit réinventer la magie.

Je dis simplement que chacun se doit de respecter l’originalité de l’autre, surtout si l’autre exerce encore.

Ne nous étonnons plus alors que l’image du magicien soit globalisée, laissant entendre qu’ils font tous la même chose. C’est cette globalisation qui nuis terriblement à ce métier.

Quant au talent d’interprète de chacun, est-ce une raison suffisante pour reproduire le travail original de confrères, même étranger, encore en activité ?

La littérature magique regorge de tours qui ne demandent qu’à être joués pour le plaisir de tous.

N’oublions jamais que la magie appartient au spectacle vivant, c’est à dire qu’elle est un moyen et non un but, pour permettre d’exprimer notre richesse intérieure.

Voilà beaucoup de questions que je vous livre et qui j’espère trouveront un jour des réponses sérieuses grâce à l’effort de chacun, des clubs, des revues, des marchands de trucs et de ceux qui se montrent sur scène ou à la télé. Personne ne nait ni ne meurt parfait.

Mais chacun peut faire un effort pour la communauté.

Il y va de notre crédibilité et donc de notre avenir.

Sylvain Mirouf

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Invité WillQw

Sylvain, j'aimerais vraiment passer une soirée autour d'un verre à parler de magie avec toi... Sincèrement.

Merci de remettre un peu de constructif dans tout ça... Et avec classe !

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LE DROIT DAUTEUR

Garder le secret. Combien de fois avons nous lu cette règle du magicien.

On nous a longtemps expliqué que le secret ne devait pas être dévoilé pour préserver la magie et ne pas décevoir notre public en découvrant que le stratagème employé était parfois enfantin, démontrant ainsi que cest dabord grâce à la complexité des spectateurs et à leur besoin de croire que les illusions pouvaient prendre forme.

Mais à y réfléchir, ces secrets si jalousement préservés étaient la seule façon pour les auteurs dillusions déviter de se faire copier.

Lorsquon relit les textes anciens, on constate déjà le peu de respect des uns par rapport aux créations des autres.

Sans doute dailleurs que des personnages comme Robert-Houdin ou De Kolta ont réussi à laisser leur nom dans lhistoire de la magie de par le fait que leurs illusions étaient plus difficiles à copier que celles de confrères qui ont laissé une trace moins profonde. Leur originalité ne sest pas dispersée parmi la grande armée des copieurs.

Nous avons tous été débutant.

Qui enfant, na pas commencé avec une boite de magie, hormis ceux qui se sont penché sur notre discipline à lâge de raison. Ces boîtes qui contiennent la plupart du temps les mêmes tours ou qui empruntent les anciennes créations de magiciens disparus. Je parle en connaissance de cause.

Qui na pas pris modèle sur ses ainés pour appréhender différents points de vu dans lexpression de notre discipline ?

Que ce soit au niveau des tours ou du style. Mais aujourdhui plus que jamais, lexplosion des moyens de diffusions visuels (dvd, internet) accroit lampleur de ces réflexes et amoindri les efforts de lecture, dapprentissage, de compréhension, dimagination et daccès aux secrets auxquelles les générations passées ne pouvaient se soustraire.

Cet effort de laccès à la connaissance permettait encore détablir quelques semblant de règles dans notre milieu.

Puis en grandissant, chacun est censé trouvé son style et former son programme sur sa sélection personnel des effets étudiés. Pourtant combien restent ancrés dans limitation ?

Cette banalisation du secret, cette explosion du mode de diffusion et cette course au marchandising a contraint le milieu magique américain à noyer le marché sous des tonnes de mauvais tours, des variantes sans intérêt, et des plagiats de plus en plus grossiers.

Même certaines agences ou organisateur de festivals cautionnent sans le savoir des magiciens duplicatas patchwork de la scène et des vrp du close-up.

Même certains responsables de club sont incapables de citer les sources des tours quils pratiquent.

On me demande souvent quel est lavenir de la magie.

Je suis au regret de vous dire que tant que le droit dauteur des artistes contemporains ne sera pas respecté, la magie ne sera jamais considérée à sa juste valeur.

Elle dérive peu à peu vers un divertissement de société à linstar des jeux et des histoires drôles. Et pour les plus démunis, une ridicule technique de drague.

Jentends parfois des dissonances entre amateurs et professionnels.

Pour ma part, jai le plus profond respect pour les amateurs car ils conservent une passion qui tend à disparaître chez beaucoup de pros. Mais du point de vu du droit dauteur, je ne fais aucune différence dès lors que les uns ou les autres vendent une prestation.

Un magicien qui cherche ses propres tours et écrit ses textes ne pourra jamais abaisser ses tarifs à des niveaux incohérents comme le font parfois certains pratiquants qui nont que pour seul mérite de connaître ladresse du marchand de trucs le plus proche.

Alors je pose une question : »Combien resterait-il de professionnels si le droit dauteur était respecté dans ce pays ? «

Réfléchissons aux c-onséquences du mépris du droit dauteur. Elles sont multiples. Elles vont de la commercialisation de copies de tours, en passant par le plagiat et surtout à la banalisation de loriginalité des vrais artistes. Je rappelle que ce qui est artistique est original.

Un magicien ne sera jamais un artiste dès lors quil copie.

Il sera tout au plus un bon plagiaire ou sil se contente de reproduire les effets dartistes disparus, un bon interprète. Malheureusement les deux ne sont pas incompatibles. Comment dès lors venir se plaindre dun magicien masqué qui dévoile les secrets dauteurs dans un milieu qui méprise le droit dauteur. Comment peut on encore employer lexpression « art magique » ?

Mais le plus consternant, cest que bon nombre de pratiquants ne sont même pas conscients de leur maladresse. Je parle bien de maladresse car la majorité ne sont pas conscient des c-onséquences dune telle attitude. Pour certains, dès lors quils aiment un tour quils ont vu faire par un autre, ils considèrent que cest une raison suffisante pour sattribuer le droit à la copie.

Ils nont aucune conscience du tord quils causent. La plupart ne sont pas éduqués au respect de cette règle élémentaire, servant du coup les intérêts de ceux qui plagient en conscience.

Vous les reconnaitrez aisément.

Ce sont les mêmes qui vous disent que tout à déjà été inventé. Ce sont également les mêmes qui prêtent la paternité dun effet à un ami proche ou à un magicien étranger plutôt quà lauteur initial issu du même pays queux.

Afin dêtre parfaitement compris, je ne dis pas que chacun doit réinventer la magie.

Je dis simplement que chacun se doit de respecter loriginalité de lautre, surtout si lautre exerce encore.

Ne nous étonnons plus alors que limage du magicien soit globalisée, laissant entendre quils font tous la même chose. Cest cette globalisation qui nuis terriblement à ce métier.

Quant au talent dinterprète de chacun, est-ce une raison suffisante pour reproduire le travail original de confrères, même étranger, encore en activité ?

La littérature magique regorge de tours qui ne demandent quà être joués pour le plaisir de tous.

Noublions jamais que la magie appartient au spectacle vivant, cest à dire quelle est un moyen et non un but, pour permettre dexprimer notre richesse intérieure.

Voilà beaucoup de questions que je vous livre et qui jespère trouveront un jour des réponses sérieuses grâce à leffort de chacun, des clubs, des revues, des marchands de trucs et de ceux qui se montrent sur scène ou à la télé. Personne ne nait ni ne meurt parfait.

Mais chacun peut faire un effort pour la communauté.

Il y va de notre crédibilité et donc de notre avenir.

Sylvain Mirouf

comme toujours tout est dit Sylvain avec GRANDE CLASSE

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LE DÉBINAGE

Par Sylvain Mirouf

Ce sujet est sans doute le plus récurant dans notre milieu.

Je ne détiens aucune vérité et je laisse le soin à chacun de réagir à cet article, mais je tiens à vous exposer ma vision des choses après 30 ans de magie. Le sujet portant en lui certaines subtilités, je tenais à éclaircir ces dernières afin que chacun puisse appréhender le sujet avec davantage de discernement.

Il existe deux familles de débinage. Le débinage direct et le débinage indirect.

A - Le débinage direct est celui que vous imposez ou que vous provoquez.

1 - Dans les débinages directs, vous retrouvez le débinage lourd, c’est-à-dire expliquer au plus grand nombre la méthode pour réaliser un tour de magie dont vous savez pertinemment que personne ne pourra le reproduire. Par exemple, expliquer à la télé le secret de la femme coupée en deux est un pur débinage.

2 - Vous avez également le débinage des conférences où le conférencier dévoile ses méthodes à des « magiciens » dont certains n’ont clairement pas le niveau pour reproduire les effets.

3 - Le débinage d’orgueil. C’est le magicien frustré qui explique à un spectateur, le tour que ce dernier a vu faire par le magicien de chez Patrick Sébastien. On retrouve cette attitude chez certains « professeurs » qui donnent des cours de magie et qui enseignent à leurs élèves le tour présenté par le magicien de la télé.

4 - Le débinage de soulagement. C’est donner la solution du tour que l’on vient de faire parce que le spectateur vous supplie de le lui expliquer.

5 - Le débinage involontaire. C’est le magicien qui réalise mal son tour et que tout le monde comprend.

6 - Le débinage de second degrés, c’est-à-dire un tour à deux étapes ; la première étant dévoilée pour ensuite mieux tromper le public sur la chute du tour (ex : carte au ballon de Kévin James)

7 - Le débinage éducatif. C’est celui que vous allez faire volontairement pour sensibiliser vos spectateurs à l’intelligence et au travail qui se cache derrière la réalisation d’un tour. Ce peut être également la réponse à quelqu’un qui souhaite apprendre un tour.

8 – Le débinage gag. Dévoiler le secret d’un tour durant sa présentation afin d’obtenir les rires du public.

9 – Le faux débinage. C’est donner une explication crédible au tour que l’on vient d’exécuter qui n’a rien à voir avec la méthode réellement employée.

Vous constatez ainsi que certains débinages sont néfastes pour notre métier et que d’autres sont inhérents à notre métier.

B - En revanche, le débinage indirect, lui, est lié à la démarche personnelle que peut faire le grand public pour connaître les secrets, soit pour satisfaire sa curiosité, soit pour s’initier. Dans la grande majorité des cas, il s’agit d’une démarche intéressée pour apprendre la pratique et non assouvir une curiosité mal placée.

Dans les débinages indirects, vous avez le débinage littéraire, l’ internet ( parfois), et le débinage des produits dérivés grand public (marchands de trucs, dvds, boîtes de jouets … ) .

Ces débinages indirects sont les moteurs des nouveaux passionnés qui rejoignent nos rangs chaque année. Aux États-Unis, la prolifération des boutiques de magie à permis la démocratisation de notre passion. Plus l’économie d’une pratique est développée, plus cette pratique se développe. Ceux qui condamnent le développement économique de notre pratique font preuve d’une jalousie mal placée ou d’une immaturité de pensée.

Les amateurs éclairés, qui sont tous passés par cette étape de débinage indirect afin d’acquérir des connaissances, ont trop souvent tendances à vouloir s’octroyer l’exclusivité de ce savoir afin d’être unique. Il s’agit là d’une réaction d’orgueil fort mal placée. J’aurai tendance à dire que cette attitude trahie des problèmes plus profonds… .

Doit-on brûler aux piloris les Max Maven, Lance Burton, Mark Setteducatti, et autres Majax pour leurs produits dérivés grand public. On pourrait émettre des réserves quant au contenu, c’est-à-dire un produit dérivé qui dévoilerait certains tours qui feraient de l’ombre au répertoire de chacun et c’est pourquoi les réactions sont si diverses d’un magicien à l’autre. En réalité, plus les magiciens sont mauvais, aussi bien d’un point de vue technique, originalité et jeu d’acteur, plus ils réagissent mal à toutes formes de débinage quelle qu’elles soient.

Le problème n’est pas tant le débinage que son mode de diffusion. Un livre imprimé à 500 exemplaires vendu chez les marchands de trucs n’a pas la même portée qu’un dvd vendu en kiosque. Mais ne vous y trompez pas. La démarche est la même. Seule la diffusion diffère.

Lorsqu’un artiste à acquis une image, il promotionne son nom à travers ses produits et il gagne sa vie avec. Cela peut être enviable mais est-ce vraiment condamnable ? Je rappelle que lorsque l’artiste donne son image, le produit dérivé a intérêt à être de qualité sans quoi c’est l’image de l’artiste qui en pâtit.

En conclusion, ne vous y trompez pas, je suis très attaché aux secrets.

J’ai la grande chance d’être dépositaire de certains prototypes ou écrits que je protège.

Ceux qui me connaissent savent à quel point je suis sensible à la déontologie des créateurs. L’arbitrage que je me dois de faire lors de la diffusion d’un produit grand public, n’est pas toujours évident. Mais je sais aussi à quel point les individus ont peu de mémoire. Juste un sentiment d’ensemble. Je crois profondément que nous devons donner l’illusion de pouvoir partager un peu nos secrets.

C’est également une méthode pour élargir notre public car mettre parfois le public dans la confidence, c’est le valoriser.

Enfin, ne perdons pas de vue le sens et l’émotion. Le sens pour procurer un intérêt à ce que nous faisons, et l’émotion pour flirter avec l’art. Le truc, bien qu’indispensable, n’est qu’accessoire.

Bien à vous.

Sylvain Mirouf

P.S/ Merci de distinguer le marchandising saint dont je parle ici , c’est-à-dire celui qui diffuse le travail des créateurs, de celui qui s’opère actuellement chez certains marchands de trucs américains et qui pollue le marché par de mauvais plagiats.

Modifié par Thomas THIÉBAUT
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Que du bonheur !

Qui eut cru que ce post me procurerait tant de bonheur ?

C'est dans ces moments que VM se rend encore plus agréable !

Merci !

L'avantage de ce genre de texte est qu'il présente un large éventail, libre à quiconque de prendre ou de laisser, en ce sens ce genre d'article montre plusieurs chemins et permettent de trouver SA propre route... Cet exercice, cher à notre cher Socrate, le philosophe, est vraiment délicat, mais ici maîtrisé à la perfection ! Bravo !

"La sagesse commence dans l'émerveillement." disait Socrate... Si tel est le cas, la lecture de ces deux textes de M. Mirouf m'ont fait faire un pas de plus vers la sagesse...

(Oh oh... ça chauffe ce soir pour moi... Time to sleep ! )

Nikola

www.nikola.fr

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Pour infos, vu que sur ce forum interviennent sans vergogne des gens qui ne connaissent rien au monde du spectacle et à qui on donne du crédit, je vais donner mon avis et intervenir sur des forums de chirurgie, de gynécologie et de plomberie ... mdr mdr mdr

intervenir sur tout

ça s'appelle faire de la politique ça ! :)

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Merci Sylvain pour ces textes !

PS : Quelques messages ont été supprimés afin de se recentrer sur le sujet.

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