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:whistle:Je vais lancer un nouveau sujet en complément du poste "changement....) et pour ne pas tout mélanger est-ce que ceux qui ne sont pas au statut INTERMITTENT , que nous connaissons bien , pourraient nous parler de LEUR statut qu'ils ont choisi en toute OBJECTIVITE en nous parlant des avantages mais aussi des inconvénients ? Des besoins administratifs ? Financiers ? contraintes diverses ? etc..... SANS polèmique S.V.P Cela pourrait éclairer pas mal de monde et orienter vers tel ou tel choix et découvrir ce que l'on connait pas ou mal

C'est à Vous

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Oui, c'est une bonne idée que de parler du statut d'indépendant. Je me lance, j'espère que mon expérience vous sera profitable.

J'ai créé mon entreprise "Un Monde Magique", sous le statut d'Entreprise Individuelle, il y a 4 ans, pour 2 raisons principales :

1) La précarité de l'intermittence : à quelle sauce vont être mangé les intermittents suivant les gouvernements ?

2) La spécificité de l'intermittence : faire du spectacle et rien que ça.

Pour le premier point, chacun peut le suivre dans l'actualité. Si être sous le statut intermittent présente des avantages certains, ça ne me paraît plus être une solution sur le long terme. Or, moi, je n'ai jamais souhaité me dire "qu'est-ce que je vais devenir si..." .

Pour le second point, c'est un peu la même chose. Je suis quelqu'un d'assez éclectique et quand j'ai un projet, une idée, j'aime la mener au bout. En l'occurence, je suis également formateur (mémoire humaine) et je commercialise mes écrits et recherches via Internet. Ce sont des activités évidemment incompatibles avec le statut d'intermittent. J'ai aussi la faiblesse de croire qu'un jour j'en aurai peut être marre de faire du spectacle (j'espère que non ceci dit...). Et que ce jour là, il faudra bien que je fasse autre chose.

L'avantage, c'est qu'aujourd'hui, je peux tout aussi bien vendre mes spectacles que mes formations, tout en commerçant sur le net. C'est bien pratique.

Quels sont les avantages réels de l'indépendance sous ce statut ?

1) Comme je le supposais plus haut, il s'agit bien évidemment de liberté d'action. Je fais un peu ce que je veux du moment que je déclare mes revenus et que je paye mes charges. Je n'ai donc pas de réelle limite au développement de mon ou mes activités.

2 Par ailleurs, je facture directement mes prestations. Il n'y a pas d'intermédiaire et les formalités sont de ce fait très simples pour l'employeur. On signe un contrat, je facture, il me paye.

3) La dynamique liée à l'entreprenariat fait que vous devenez un hyperactif. Enfin, c'est mon cas. Parce que je me dois de travailler plutôt beaucoup pour vivre de mes passions, je développe sans arrêt de nouveaux projets, de nouvelles idées (dont une qui vous plaît bien amis magiciens : mes interviews magiques !!) qui ne sont pas toutes rentables, mais qui m'obligent à rester en mouvement perpétuel.

Mes journées sont ainsi très organisées, ma communication aussi. Et ça je l'attribue à ce statut (il y a sûrement d'autres avis...).

Quels sont les inconvénients ?

1) Ils sont nombreux mais... Le premier, c'est que la logique de développement est là et bien là. Une entreprise ne vit que si elle fait du chiffre d'affaire. Comparé à l'intermittent, l'entrepreneur a une logique plus commerciale qu'artistique même si les deux ne sont pas incompatibles. En entreprise, si tu ne gagne pas d'argent, tu ne vis pas. Il faut donc prévoir de faire plus de spectacles qu'en intermittence et, souvent, à des prix plus élevés. C'est donc un premier inconvénient de ce point de vue là.

2) Une entreprise se gère. Il faut prévoir des investissements, des fonds de roulement, des idées de développement. Il faut prévoir les charges, souvent lourdes, la TVA etc... Au niveau comptable, il faut soit être pointu, soit déléguer (j'ai choisi la seconde solution). A ce sujet, j'ai envie de dire : attention à la quatrième année !! Le rattrapage des charges peut être très lourd malgré les prévisions !

3) Un autre inconvénient, de taille : le regard des autres artistes. Si les intermittents sont parfois montrés du doigt, je vous assure qu'être indépendant dans ce milieu n'est pas facile. L'étiquette est vite adoptée par de nombreuses personnes : "t'es patron, tu votes à droite", "tout ce qui t'intéresse c'est t'en mettre plein les poches" etc... Dans le milieu artistique, si tu es en entreprise, ça n'est pas vraiment normal (du moins en France).

D'une manière générale, je ne suis pas sûr qu'on puisse comparer les statuts de l'intermittence et celui de l'entreprise. Honnêtement, si votre objectif est de faire du spectacle et rien que du spectacle, choisissez l'intermittence qui est le statut des artistes du spectacle. Même si aujourd'hui ça se précarise, il reste le statut le plus adapté.

Plus tard, si vous tournez pas mal, rien ne vous empêche de passer en entreprise. Soit parce que vous aurez des opportunités plus commerciales, soit parce que vous aurez envie de créer des événements, soit parce que vous aurez soif de totale liberté (...).

Je n'ai jamais regretté m'être lancé. Je débute ma cinquième année avec plein de projets liés au spectacle, la magie et d'autres et comme dirait l'autre : ce qui compte, c'est de prendre du plaisir à faire ce que l'on fait. Moi, je vous rassure, je m'éclate tous les jours !

Voilà, si vous avez des questions, n'hésitez pas. J'en profite pour annoncer à tout le monde que la prochaine interview qui sera publiée sur www.chop-cup.com est celle de l'incontournable Dominique que nous avons rencontré en novembre dernier, chez lui. Et je ne vous dis pas ce qui vous attend pour 2008 : du lourd, du très lourd (c'est ça aussi être entrepreneur : profiter de toutes les occasions pour faire sa pub !) !

Publié le

Immense Merci Splitch , c'est très clair et objectif !!!

Je vais me faire l'avocat des néophytes ! : Petites questions en E.I as -tu de la TVA ? Les charges sociales sont elles plus èlevées qu'un salarié au GUSO par exemple ? et le impots ? l'administratif ?

et aussi avis aux autres pour nous renseigner !!!!!!!!!

Publié le
Je vais me faire l'avocat des néophytes ! : Petites questions en E.I as -tu de la TVA ? Les charges sociales sont elles plus èlevées qu'un salarié au GUSO par exemple ? et le impots ? l'administratif ?

Alors, oui, bien sûr je paye la TVA que j'ai de toute façon facturée. Pour les spectacles purs, cette TVA s'élève à 5,5% et sur des prestations où il y a de la consommation la TVA s'élève à 19,6%. Toutes les autres prestations que je fais (formations, Internet...) sont à 19,6%.

Les charges sociales : en fait, ça n'a rien à voir avec celles des intermittents puisqu'elles sont calculées non pas sur chaque prestation, mais sur le résultat net, avec différents forfaits notamment pour l'URSSAF.

Un intermittent est prélevé d'environ 50% sur son cachet (ce qui est déjà scandaleux je trouve...) alors qu'en entreprise quand je facture 1000 euros par exemple, j'encaisse ces 1000 euros. Mes charges seront calculées sur mon résultat net, c'est à dire sur le bénéfice de l'entreprise.

C'est là que ça devient intéressant : si, sur ces 1000 euros j'investis 400 ou 500, il me reste 500 euros. Si en plus j'ai des charges fixes liées à des frais de fonctionnement (voiture, essence, téléphone etc...), je les déduis de ces 500 euros et il me reste en bout de parcours le bénéfice net. C'est sur ce bénéfice que sont calculées les charges, les impôts etc...

Concrètement, en 2006 j'ai dû faire 75.000 euros de CA et je paye aujourd'hui (décalage d'un an) environ 1200 euros de charges mensuelles (hors TVA).

Evidemment, il est tentant de faire ce calcul : 75.000 - 12.000 = 63.000 euros : wow 63.000 euros de revenus ! Et bien non, ce n'est pas si simple. En fait sur les 75.000 euros je dois réellement déduire :

- mes frais de fonctionnement (pub, voiture, téléphone, repas etc...)

- ma TVA

- mon comptable

- mes charges

- mes impôts

Une petite entreprise comme la mienne fonctionne avec environ 4000 euros mensuels. C'est le seuil critique à partir duquel je commence à gagner ma vie. Ce qui veut dire que si je ne fais pas 4000 euros par mois je perds de l'argent.

J'ai donc 4000 euros qui partent tous les mois. Soit 48000 euros par an. On déduit ça des 75000 euros ça donne 27000 euros de résultat net.

L'an passé je me suis versé 1700 euros net par mois, il reste donc un fond de roulement de 7000 euros environ qui servent à prévoir les mois plus courts, les délais de paiement, les charges surprises (si, si ça existe !!).

Et là où je m'étais planté au tout début c'est que je croyais que j'étais imposable sur le salaire que je me versais (pour l'impôt sur le revenu) mais non. En Entreprise Individuelle, l'entrepreneur ne fait qu'un avec son entreprise. Ce qui veut dire qu'aux yeux de l'Etat les 27.000 euros de résultat net correspondent à mon salaire. Ce qui est faux car je suis obligé d'avoir de la trésorerie. Bref, l'impôt sur le revenu n'est donc pas calculé sur 1700*12=20400 euros mais sur 27000 euros ce qui est quand même très différent.

J'ai donc dû payer sur ces 27000 euros quelque chose comme 3000 euros d'impôts sur le revenu l'an passé.

Voilà, pour simplifier, dans mon cas à moi, sur un CA de 75.000 euros en 2006 il est resté réellement 24000 euros environ. Mais la voiture est payée, l'essence, le téléphone etc... Ce qui fait que je vis plutôt confortablement.

Au niveau administratif, je pense que le système intermittent est encore plus lourd que le statut d'entrepreneur. La plupart de mes amis sont intermittents et j'avoue que je n'aimerais pas être à leur place. J'ai l'impression qu'il faut toujours justifier tout et que dès lors qu'il manque un bout de paperasse le dossier ne passe pas. Et il n'y a qu'à lire les différents messages liés à l'intermittence par ailleurs...

En entreprise, une fois qu'on s'est familiarisé avec cette paperasse, ça va assez vite. Le plus pénible, c'est de vérifier ses comptes notamment pour la TVA. Mais là encore il y a des solutions via les cabinets comptables : tous les 3 mois je fais le point sur mes factures, mes relevés bancaires avant de transmettre l'ensemble (par mail en plus !) à mon comptable. C'est lui qui s'occupe de la saisie et de la TVA et des autres papiers financiers. C'est un service qui me coûte 2400 euros par an mais qui me permet de ne perdre "que" une journée par trimestre.

Pour finir, je dirai qu'en entreprise on est seul face à soi-même. Pas de filet de sécurité, on doit tout prévoir : retraite, maladie etc... Ce qui fait qu'un entrepreneur doit investir, miser sur des systèmes de retraite privée, ouvrir différents plans d'épargne (assurances vie etc...). C'est une aventure...

Publié le

Merci beaucoup pour toutes ces infos.. c'est d'une clarté exemplaire, et beaucoup plus facile de se faire une idée du choix a faire...Splitch t génial...

Publié le

Et bien... Je n'ai pas eu le temps de répondre, mais tout est dit ...

Merci Splitch !!

Mon épouse et moi-même avons créé notre boite pour les mêmes raisons, et que je ne regrette rien !!! J'ai pourtant envisagé l'intermittence pendant un temps, et même cotisé "pour rien"... Mais au final, le fait d'être à son compte donne une liberté certaine.

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

Publié le (modifié)

Pas tous Gérard, pas tous...

Mais comme il a été dit, ce post n'est pas destiné à engager une polémique intermittent/travailleur indépendant...

Et même si je te rejoins sur le point que tu indiques ci-dessus, car essentiel pour garantir une certaine indépendance de la démarche de la création artistique par rapport à l'ascpect mercantile (attention, je ne renie en rien cet aspect... Ce serait hypocrite et malhonnête de dire qu'un professionnel ne travaille que pour son art... Il doit aussi manger !) Eh bien, comme l'a fait remarquer Peter, nous sommes avant tout des artistes animés par la même passion du spectacle, le même amour du public, et la même nécessité de gagner notre vie...

Après chacun est libre de la façon dont il procède pour exercer, il n'y a pas de recette miracle...

Mais je ne me sens pas le droit de laisser aller à volo un système que mes aînés en défendu pour que je puisse aujourd'hui avoir le choix de l'appliquer ou non.

J'ai pour ma part exercé sous forme dune entreprise durant 4 ans et j'ai finalement opté pour l'intermittence, car cela me laissait plus de liberté pour l'aspect artistique, ne me consacrant plus qu'à cela... Mais là encore ce n'est qu'un choix qui est tout personnel...

N.B : Le principe de l'artiste intermittent a déjà été exposé je ne le remettrais que si vous jugez cela nécessaire, dans un but de compléter cet excellent sujet...

Modifié par John FIKS

Le plus beau sentiment qu'on puisse eprouver est le sens du mystere... (A. Einstein)

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    • Quand deux grands magiciens s'associent pour faire un chocolat, ça ne peut être que bon : (Wolfgang MÖSER & David ROTH) Vous trouverez ces tablettes chez ALDI et...oui, je le trouve vraiment bon. A déguster avec modération devant un dvd de l'un de ses "créateurs".
    • Autre détail : si tu confies le briquet à un spectateur et garde donc les aimants entre pouce et index, tu vas sans doute me demander comment je les remet sur le briquet pour la table suivante (en se plaçant dans la situation ou, comme moi, tu vas de table en table). Il faut que je précise que jusqu'à présent j'utilise un porte-monnaie avec des petits morceaux de papier flash dedans et un mouchoir en papier. Ce porte-monnaie est initialement dans ma poche extérieure gauche de veste avec le boulon dedans et les morceaux de papier flash (rectangulaires, à peine plus longs que le boulon et une position debout/couchée alternée, à angles droits les uns par rapport aux autres si vous préférez). Le mouchoir en papier est dans ma pochette (c'est le nom de la petite poche extérieure, de face, sur une veste). Le briquet équipé de ses aimants est dans la poche à briquet (c'est la poche intérieure gauche, en bas d'une veste qui s'appelle ainsi). 1ère table : je sors le porte-monnaie que je pose sur la table ou dans la main d'un spectateur e lui disant "résistez à l'envie de voir tout de suite ce qu'il y a dedans, je vais vous le montrer dans 30s" puis le briquet. Je fais cela pour éviter tout contact malencontreux entre le porte-monnaie et le briquet. Je demande au spectateur d'ouvrir le porte monnaie vers moi pour garder le mystère jusqu'au bout, je prend le boulon et un morceau de papier flash avec ma main gauche (j'arrive à en prendre un seul grâce au positionnement alterné des morceaux rectangulaires "allongés/debout"). Le boulon doit être dissimulé derrière le morceau de papier et le bout des doigts gauches et j'allume tout de suite le briquet (le bruit de la molette ou du piezo et la flamme attirent l'attention vers le briquet). J'enflamme et fait apparaître le boulon. Je présente la routine du boulon dont l'écrou se dévisse seul avec l'idée de Gaëtan BLOOM d'utiliser le briquet. Là : soit je remet le boulon dans le porte-monnaie et je range tout comme au départ pour la table suivante, soit un spectateur veut essayer d'allumer le briquet près du boulon. Je lui donne. Je récupère les aimants entre pouce et index comme je l'ai décrit dans mon message précédent et je prend le mouchoir en papier que j'ai dans ma pochette entre pouce et index droits (qui ont déjà les aimants) car le meilleur moyen d'avoir une position des doigts naturelle, justifiée est de tenir un objet. Lorsque le spectateur a terminé son essaie, le boulon a noirci un peu donc je lui tend le mouchoir pour qu'il me l'essuie et lui demande de me redonner le briquet. Là, vous l'aurez compris, je conserve les aimants comme avec le briquet lorsqu'il prend le mouchoir en papier et je reprend le briquet en replaçant les aimants dessus et hop, direct dans la poche à briquet. J'attends qu'il m'essuie bien le noir sur boulon (je plaisante un peu là dessus) et lui demande de mettre l'écrou à mi-chemin dessus (je l'embête un peu en lui disant "encore 2 tours et demi" ou je ne dis rien et en récupérant les spectateurs je dis "encore un tour ?"; Après leur "oui" je fais de manière exagérée un tour de plus à l'écrou sur la vis puis je leur dis "nan, vraiment, je vous montre encore un mystère rigolo...et là je sors les rondelles avec le trou que l'on fait voyager ou le clou qui se tord ou le stylo qui se tord, etc...ça dépend de mon envie du moment). Evidemment je range le boulon dans le porte-monnaie et c'est reparti...pour un tour ! Je précise aussi que lorsque je dis "pour la table suivante", en fait je parle non pas de la table que je vais aborder après mais de celle encore après car en table à table, j'ai deux enchaînements de 3 routines chacun et j'alterne une table sur deux. Un des enchaînement occupe mes poches gauches (intérieures et extérieures) et l'autre mes poches droites. Ainsi les spectateurs d'une table ne voient pas ou plus difficilement ce qui les attend. Deux tables voisines n'auront pas le même "numéro" et comme je dis souvent, le premier plaisir d'un spectateur par rapport à la magie, c'est de voir le numéro mais le second (et quelque part encore plus important) est de le raconter à des personnes qui ne l'ont pas vu le lendemain dans la famille, au boulot ou autre. Et là, entre tables, il n'est pas rare qu'ils échangent en disant "ils vous a fait le coup du...?" ou "t'as vu le tour avec ....?". Bien entendu, il n'est pas rare qu'une table me demande à voir un effet dont un voisin de la table d'à côté lui a parlé ou qu'il a entrevu de loin. Dans ce cas, selon le cas, je refais le tour en question ou un autre du même tonneau. Attention : sur certaines vestes, la poche à briquet et au même niveau que la poche extérieure gauche. Dans ce cas, l'aimant peut être trop près du boulon et l'activer malencontreusement. Dans mes vestes, la poche le fond de la poche à briquet est toujours plus bas que celui de ma poche extérieure gauche de veste et le porte-monnaie n'est pas gros mais assez rigide et épais (ce qui limite encore le risque et évite que le spectateur à qui je le confie sente le boulon ou en tout cas une chose dure au travers du cuir). Chaque détail compte pour moi. C'est au fil du temps que je trouve chacun de ces détails pour les routines que je présente mais ça, ce n'est pas un mystère, c'est évident. On s'écarte un peu des billets de Finn Jon alors pour "rattacher le wagon", je dirais que je n'ai jamais testé sa version des billets. Je trouve qu'elle n'est pas adaptée pour le table en table mais que c'est la plus nette pour la scène ou le salon (car les transformations sont à vue et douces, sans accoups et sans pliage des billets).
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