Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Recommended Posts

Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
Invité lancelot
Publié le
Peter avec nous, Peter avec nous !!!
C'est nul ton message... moi, j'aurai plutot dit : 'Peter avec nous, Peter avec nous !!', avec un "!" de moins, question de rythme.... Enfin, c'est ce que je crois... LOL !
Publié le

Non Peter continues tes interventions que personnellement je trouve justifiées. Il est vrai que les surdoués de la classe ne t'écouteront pas, mais les humbles, ceux qui n'osent même pas poster eux, j'en reste persuadé profitent de ton expérience et d'autres. Ils râlent contre les vieux mais au fond d'eux même ils emmagasinent nos écrits et le jour d'un plantage ça la revient et là, là seulement ils appliquent. J'ai encore foi en la jeunesse, autrement que ferions nous si notre art n'etait pas transmis? Je ne désespère pas qu'un jour ils nous en remercient

  • J'aime 1

WINFRIED

  • 14 années plus tard...
Publié le

Bonjour, 

Après plusieurs années de travail en crèche et de magie j'ai écris mon spectacle et souhaite le proposer à des structures d'accueil de la petite enfance. 

Je souhaiterais savoir quel statut je dois avoir afin de présenter le spectacle ??? (intermittant, auto entrepreneur ?) 

J'imagine qu'il faut un statut particulier pour des raisons d'assurance ou de déclaration de la crèche. 

Je vous remercie d'avance pour vos réponses et votre attention. 

Laurent 

  • Thomas changed the title to Spectacle en Crèche : comment faire
Publié le

Re bonjour, 

J'ai relu Bébé Magie, une véritable bible pour préparer son spectacle. 

Cependant j'ai déjà effectué les recherches et le travail concernant mon spectacle, et même quelques représentations. 

Ce que je souhaite savoir c'est quel statut juridique professionnel je dois avoir pour pouvoir proposer mon spectacle dans les crèches ? 

J'imagine qu'il faut avoir un statut professionnel particulier pour des questions d'assurance, de déclaration social ou de rémunération. 

Dois je être auto entrepreneur, intermittant du spectacle...? 

Je suis un peu perdu... 

Merci d'avance pour votre attention. 

Laurent. 

Publié le
Il y a 8 heures, Peter DIN a dit :

Le fait de travailler que ce soit en crèche ou ailleurs ne demande pas de statut particulier.

Un artiste est un salarié comme un autre,  il doit être en règle en matière sociale ou fiscale.

Tu as donc le choix entre plusieurs options :

La plus simple, celle de salarié en passant par le GUSO, ou par une entreprise de spectacle habilité à engager des artistes du spectacle vivant.

Je ne te conseillerai pas le statut d'auto-entrepreneur car il reste toujours interdit dans les textes pour les artistes du spectacle. Même si plusieurs artistes l'ont choisi, je ne m'exprimerai pas plus à ce sujet et je te laisserai faire tes choix. Mais si tu as affaire à une crèche respectant les textes, elle ne t'embauchera pas, mais d'autres le feront. Alors...

Tu peux créer ta propre société, comme un artisan, mais si tu débutes dans le métier, c'est peut-être et même sans doute un peu prématuré.

Tu as aussi plusieurs types de statuts d'indépendants, je ne les connais pas vraiment, car je n'ai jamais fait de recherche à ce sujet, le statut de salarié m'ayant convenu très bien toute ma carrière et aujourd'hui que j'ai fait valoir mes droits à la retraite, j'en suis plutôt satisfait. Pouvoir se permettre d'arrêter de travailler à 60 ans avec une bonne pension a des côtés plutôt agréable, merci Patron.

Bref, tu as le choix. Je persiste à dire, mais je ne doute pas que des dizaines de personnes sur ce forum, te diront le contraire, que le statut de salarié est le plus sûr pour l'avenir et le plus facile. 

En revanche, si tu travailles avec de très jeunes enfants, il te faudra être parfaitement au fait des procédures et des obligations dans ce type d'activité. Si tu es salarié, tu n'as en principe pas besoin d'une assurance autre que ta responsabilité civile, car et si tu respectes les procédures, tout salarié est couvert dans le cadre de son activité professionnelle et dans la mesure bien sûr, ou tu ne commets pas d'erreurs impliquant ta responsabilité pénale. Toutefois, une assurance professionnelle complémentaire peut-être un plus et voir indispensable si tu choisis un autre statut indépendant.

En revanche, ce qui m'inquiète le plus dans ton projet, c'est que tu n'as visiblement aucune expérience professionnelle dans le domaine du spectacle (sinon, tu saurais quel est ton statut) et tu veux te lancer dans une spécialité qui demande une énorme expérience. Je ne mets pas en doute tes compétences, mais cela m'inquiète un peu et c'est bien normal.

Le travail en crèche n'a rien à voir avec tout ce que tu as pu connaître en matière de magie et de prestation de magicien. Tu me dis que tu as déjà fait quelques représentations, cela m'interroge, car dans une crèche on ne fait jamais de représentation, cela ne correspondrait à rien de compréhensible pour les bébés. Il ne faut pas confondre un spectacle que tu présentes DEVANT des bébés et les fratries ou les pros de la structure, avec une intervention POUR les bébés, cela n'a rien à voir.

En ce qui me concerne, j'ai suivi des formations et j'ai travaillé sur mes interventions pendant 5 ans avant de les faire valider et de présenter ma première prestation. Je ne suis pas très doué il est vrai et aujourd'hui tout va plus vite, mais si je peux me le permettre avant de te lancer, dans tous les cas, fait valider ton travail par un professionnel de la petite enfance, un ou une EJE serait l'idéal, tu éviteras ainsi bien des déboires, des erreurs et des déceptions.

Un bébé, c’est fragile et cela ne demande rien, surtout pas de subir des apprentissages hasardeux. J'ai écouté tellement d'histoires de magicien, que m'ont raconté des directrices de crèches que je préfère me montrer modérément enthousiaste et très modérateur.

Que cela ne t'empêche pas de continuer, sans oublier qu'avec les bébés on n'essaie pas, on se doit de réussir, c'est pour cela que l'expérience et un peu de bouteille cela peut aider.

Bonne chance et bon courage.

Peter Din

 

Bonjour Péter et encore un grand merci pour votre réponse et votre attention. 

Je travaille depuis plusieurs années en crèche et quand je dis que j'ai déjà fait plusieurs représentations c'est que j'ai présenté plusieurs fois mon spectacle aux enfants de ma crèche pour des fêtes de fin d'année ou de Noël. 

J'ai également travaillé l'ensemble de mes tours, pour la plupart des apparitions et des transformations, avec une EJE de ma crèche et sous forme d'ateliers avec les enfants.

Voila pourquoi je ne m'étais pas intéressé au statut de l'artiste, puisque je ne réalisas mon spectacle qu'au sein de ma structure. 

Aujourd'hui je souhaiterais presenter le spectacle que j'ai écrit dans d'autres structures.

Il s'agirait de le présenter dans le cercles restreint des structures de ma connaissance.

Je ne souhaite pas faire de cette activité mon travail principal.

C'est pourquoi je recherche des informations clairs sur le statut car ce que l'on trouve sur Internet reste flou. 

Encore merci à vous et merci pour votre travail. 

Laurent 

Publié le
Il y a 3 heures, Laurent SEREIN a dit :

C'est pourquoi je recherche des informations clairs sur le statut car ce que l'on trouve sur Internet reste flou. 

J'avais consacré un VM Live Spécial Statut des Artistes... dans lequel @Peter DIN était intervenu ! 😉

Je l'ai offert à la communauté et donc disponible sur la chaine YouTube de VM.

Le voici : 

 

 

  • J'aime 1

🎩 Rejoignez notre prestigieux cercle de magiciens & de mentalistes ! ✨

Accéder à la plus grande collection francophone de vidéos de magie 🎩
Profitez d'Afters exclusifs, recevez 500€ de tours OFFERTS, revendez vos produits d'occasion ou encore accédez à la fameuse Chambre des Secrets... 🌟

🤩 Ne résistez plus et découvrez tous les secrets ! 🎩🌟

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



  • Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Messages

    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
    • Bonjour, Un peu plus haut en évoquant combien l''humanité" du personnage de Mortenn CHRISTIANSEN participe de la construction de son numéro, la citation de Derren BROWN que j'avais en tête est extraite de "Notes from a Fellow Traveller", page 416 :  
  • Statistiques des membres

    • Total des membres
      8227
    • Maximum en ligne
      4524

    Membre le plus récent
    Niranjan SHIVARAM
    Inscription
  • Statistiques des forums

    • Total des sujets
      84k
    • Total des messages
      679k

×
×
  • Créer...