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Patricia

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Tout ce qui a été publié par Patricia

  1. Les deux retours sur le pingouin sont très négatifs : Ah que puis-je dire? A part non. L'idée qui préside au gimmick est très prometteuse, mais cela ne fonctionne pas comme indiqué. Très bâclé et pas du tout naturel. À mon avis, vous aurez l'air d'un amateur. En outre, il freinera très facilement après quelques essais d'entraînement avant même de pouvoir l'utiliser en public. Désolé c'est très décevant Ce gimmick était déjà prêt à l'emploi, mais le mien a été fabriqué de manière très bâclée. En fait, il a été si mal fabriqué que le gimmick n'a même pas fonctionné. Je suis habitué à cet type de gimmick, je sais comment le réparer même si cela n'est pas expliqué. Mon gimmick était si mauvais qu'il y avait de la ficelle suspendue dans tous les sens, désolé si j'en dévoile trop. Quand vous faîtes un gadget au moins assurez-vous que cela fonctionne. (...)
  2. Ce n'est pas soporifique, mais ce n'est pas accrocheur non plus. Pour autant, la démarche est très intéressante. Selon l'expression consacrée : remettre l'ouvrage 100 fois sur le métier. Prends ton temps, rebosse l'idée, inspire-toi auprès d'autres youtubers, tourne dans de meilleures conditions, vends tes enfants* (en plus cela te permettra de t'acheter du matériel de qualité) et je suis sûre que tu capteras davantage d'attention. Dernier détail : tu te balances, tu gigotes. Ancre toi dans le sol, cela donnera de la force à ton propos. *humour
  3. C'est une très bonne initiative. Cela change des avis sur les tours. En revanche, j'ai très vite décrochée. Quelques conseils (qui n'engagent que moi) qui, j'espère, te seront utiles. Pas d'improvisation : texte soigneusement préparé à l'avance sous un format de pitch pour une durée max de 5 min (du rythme, du rythme, du rythme) - Cela t'obligera à délivrer les infos essentielles, te donnera du pep's, évitera les longueurs, tics de langages, les temps morts, etc. Si le contenu du livre est très riche, ne pas hésiter à segmenter ta présentation sur celui-ci en plusieurs vidéos de 5 min. Structurer systématiquement tes interventions avec du rubricage : présentation de l'auteur, du sommaire, points forts, points faibles, ouverture sur des ouvrages similaires, etc. Faire une entrée en matière dynamique qui capte immédiatement notre attention en relatant une brève anecdote, un fait divers concernant le livre ou son auteur ou en prenant comme point de départ un élément qui te semble essentiel (par ex., la place de l'ouvrage dans la discipline), etc. Essayer d'avoir testé au moins un tour de l'ouvrage en public. Pour la forme : soigner le décor, l'éclairage, le look et innover : https://start.lesechos.fr/actus/culture-medias/ces-5-youtubeurs-vont-vous-re-donner-envie-de-lire-7474.php Dans tous les cas, bravo de te lancer dans cette aventure. C'est un premier jet, il faut persévérer.
  4. Inferno est une tuerie et d'une simplicité enfantine y compris dans sa version entièrement examinable. C'est un pur bonheur, un impact de dingue, bref un hit que je souhaite avoir en permanence sur moi. Mais, catastrophe après quelques tests de prise en main, et une soirée de prestation (performé 5 fois), plus 3-4 remises en main ce soir, les cartes ont perdu tout leur glissant. Elles restent collées, inutilisables. Je précise que j'ai toujours les mains sèches. J'ai une presta close-up déambulatoire demain soir et c'était mon tour d'entrée. Je vais tenter de trouver demain matin une pharmacie qui vend du stéarate de zinc ou magnésium ou me résoudre à la version non examinable mais quelle déception. Peut-être suis-je tomber sur une mauvaise version. A tous les possesseurs avez-vous eu le même problème ?
  5. C'est vrai. Toutefois, ce numéro est-il aussi killer qu'annoncé dans la vidéo ? J'ai un numéro pour enfant complet sur le même principe (voir la vidéo ci-après). Cela fonctionne, cela plaît, mais par rapport à d'autres numéros (hippity hop, la grenouille et la vache, vanish elephant, etc.), il est loin de renverser les foules. A tel point qu'il ne fait pas partie intégrante de mon set (sauf pour la magie des tous petits bien sûr). Et puis sur des enfants un peu plus grands, la solution fuse vite et c'est toujours la bonne. La routine serait un vrai killer si le sac était transparent (comme le sont d'ailleurs les sacs TSA) alors là...whaou. Même pour un moldu, la solution me semble tellement évidente. Peut-être me trompe-je ? Ce n'est pas grand chose à fabriquer. Je testerai un jour juste pour me faire une idée. Si quelqu'un a une idée avec un sac transparent ou approchant... Pour ma part, je vais y réfléchir.
  6. Même si tu sais comment cela marche, tu vois la vidéo et wouah c'est de la vraie magie. Ceux qui en sont les heureux possesseurs peuvent-ils nous dire comment la personne qui devine réagit une fois l'émotion passée ?
  7. Pour le plaisir des yeux et de la découverte. Un vrai faux automate
  8. Je l'ai fini récemment. Je suis très contente du design et le vinyl est top. Elle fait des envieux chez mes copains magiciens. Mille mercis pour ta gentillesse et pour la qualité de ton travail. C'est l'équivalent de Goliath l'acrobate de Gérard Bakner. Olaf la girafe qui fait des farces. Olaf se promène dans la savane et fait des farces en changeant sa tête de place dès que les enfants l’appellent : « 1,2,3 abracadabra, Olaf la girafe es-tu là ? » Phase 1 : présentation de la girafe Phase 2 : la tête est en bas Phase 3 : la tête est au milieu Phase 4 : puisque la girafe n’en fait qu’à sa tête, le magicien la cache et elle revient à sa place.
  9. https://www.terrafemina.com/article/eric-antoine-dans-le-monde-de-la-magie-les-femmes-font-tout-le-boulot_a272624/1
  10. oui j'oubliais, j'ai eu le droit aussi à une pizza paddle.
  11. pas seulement...http://animation.hepvs.ch/acm/images/stories/Marionnettes_sandra/type_de_marionnettes.pdf De la ventriloquie sans parler ce n'est plus de la ventriloquie. Le ventriloque est un marionnettiste. D'ailleurs on parle de poupée ou marionnette ventriloque. Cela ne répond pas à ta demande (navrée) mais ce sont des marionnettes magiciennes ! Je ne trouve pas de spectacle avec une marionnette à gant sans parole. Si tu veux développer ce type d'approche, je pense qu'il faut "juste" donner vie à ta marionnette et que tu interagisses avec elle comme tu le ferais avec un(e) partenaire de magie. Mais ce "juste" est un art. Des cours avec un marionnettiste te permettrait de faire des bonds de géant. J'ai un corbeau à gant à la maison et ton message me donne envie de le ressortir. Merci à toi.
  12. ...et un homme généreux, il m'a offert la version close-up d'Olaf la girafe façon Dice élévator pour le plus grand bonheur des enfants et des parents (elle fait un carton sur les adultes cette girafe, c'est très surprenant). Je n'ai pas encore testé le dice élévator car un tel bijou mérite une routine construite et une parfaite maîtrise. Bref, du bel ouvrage, non ? Merci David
  13. Multicolore, un spectacle de marionnettes sac, sans paroles et en musique. https://www.champdebataille.net/spectacle/multicolore-2/ Un extrait : Ventriloquie sans paroles, n'est-ce pas du marionnettisme finalement ?
  14. Audiard est un Dieu du dialogue n'est-ce pas ?
  15. Tu ne provoques rien, ni ne bouscules personne car tu ne débats pas. Pour rappel le débat est un échange dans lequel chacun expose ses arguments. Où est ta construction narrative ? Où sont tes arguments de fond ? je ne parle pas de ressenti, je te parle du fond (et non de la forme) : sur ce sujet, tu n'as pas d'arguments de fond, de pensée construite et réfléchie. La ponctuation, les temps de pause ne changent rien à la vacuité du contenu. Le sujet initial n'est pas celui-ci, tu n'en as même pas effleurer la surface et tu te présentes en mètre -étalon du QI d'autrui : mazette je suis ébaubie. Une pique car tu soulignes que je m'appuie sur des écrits externes en citant mes sources ? Pour moi c'est un compliment : c'est une preuve d'intelligence que de s'appuyer sur des personnes plus compétentes et d'honnêteté intellectuelle que de les citer. Un peu d'auto-critique : dans nos échanges, j'ai commis le pêché de manquer de discernement. Ta suffisance est finalement le paravent de ton manque de profondeur. Tu n'as avancé aucun argument de fond, ce qui est un exploit à saluer* au regard de tes pavés. Pour ma part, je retrouve mon discernement et arrête là ces échanges définitivement stériles. J'aurai dû le faire plus tôt mais l'attirance du vide probablement*... * plaisir d'offrir, joie de recevoir : est-ce suffisamment mordant et piquant ?
  16. L'intégralité de cette intervention est à saluer : construite, raisonnée, intelligente, respectueuse, etc. Que l'on partage ou non les propos tenus, que cela fait du bien de te lire. MERCI !
  17. ll serait intéressant d'avoir le point de vue de linguistes sur le sujet des mots-valises et de leur utilité (ou pas). Tu es suffisant avec tes contradicteurs (homme ou femme). A mon tour de l'être, bien que je goûte peu l'exercice. Il est difficile voire impossible de débattre en profondeur avec toi. Tes convictions et tes opinions sont respectables mais tes arguments pour les défendre sont faibles et n'incitent pas à approfondir le sujet. Il y avait pourtant matière à des échanges contradictoires et riches : la linguistique, la diffusion de la culture anglo-saxonne par l'appropriation de mots pour décrire des situations, l'enrichissement ou l'appauvrissement de la langue et de la pensée via les mots-valises, le néoparler, le patriarcat et ses dérives, le féminisme et ses dérives, les misogynes, etc. Tu réduis ton raisonnement à une intime conviction,à une amie qui pense comme toi et à des claques aux c*****rds. Nous sommes loin de bretter avec panache. Sur d'autres sujets, d'autres interlocuteurs ont essayé de t'expliquer parfois directement ou avec plus de discrétion ta suffisance dans les échanges. Sont-ils tous des imbéciles, des coincer de l'anus qui méritent de péter un bon coup ou serait-il possible que tes formulations te nuisent car elles te font passer pour tel ? Si c'est le cas, alors tu gagnerais à prendre en considération les sentiments que tu produis chez autrui et qui ne sont peut-être pas le reflet de ta personnalité (à moins que tu sois réellement suffisant tout simplement). Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) et Quand la girafe dans avec le chacal seront mes lectures de cet été. Elles pourront peut-être également t'intéresser ou pas.
  18. Merci de reprendre ce que j'ai posté plus haut. Je ne devais pas être assez claire. Pourtant l'exemple du sénateur US me semblait parlant. Cet argument a du sens si ce terme est mal utilisé ou dans l'objectif idiot de disqualifier son interlocuteur car il est un homme. Mais le terme est réellement utile s'il dénonce un interlocuteur coutumier de condescendance uniquement envers les femmes (et j'en connais quelques uns dans mon milieu professionnel). Par exemple, à tort ou à raison (les difficultés de l'écrit), je trouve la prose de Florian suffisante. Pour autant je n'en appelle pas au mainsplaining car j'ai remarqué que qu'il est coutumier du fait et ce quel que soit son interlocuteur donc le sexe ici ne joue pas selon moi. Il faut l'utiliser avec parcimonie, et le fond, la répétition, le contexte, etc. comptent autrement cela n'a pas de sens.
  19. Pourtant il n'est guère récent : Le terme « splaining » et le verbe « splain » en anglais existent depuis 1989 et décrivent en général des explications condescendantes qu'elles soient courtes ou étendues. Dès lors, le terme a connu plusieurs préfixes se référant à la personne qui fait l'explication. Le terme « mansplaining » est celui qui est le plus communément utilisé et serait apparu en 2008 après la publication d'un article de l'écrivaine Rebecca Solnit dans le Los Angeles Times, où elle racontait comment son interlocuteur lui avait longuement parlé d'un livre, sans qu'elle parvienne à lui expliquer qu'elle en était l'auteure (cocasse, non ?). Elle n'utilise pas le terme « mansplaining » mais décrit le phénomène comme quelque chose que toutes les femmes connaissent (malheureusement oui)*, et les premières occurrences du mot apparaissent sur Internet à ce moment-là * tiens un bel exemple. Je ne connais aucune femme qui viendrait en experte expliquer à un homme comment vivre certaines particuliarités masculines (érection du matin, coup de pied dans les parties, etc.). En revanche, le nombre d'hommes (en dehors du corps médical) qui ont pensé utile de m'expliquer tous ces événements qui font ma vie de femme (règle, grossesse, allaitement...) sont assez nombreux pour être notés !
  20. L'intérêt des mots a été fort bien démontré par Orwell dans son ouvrage 1984. Je fais une nouvelle fois appel à Wikipédia. Novlangue ou néoparler : Le principe est que plus l'on diminue le nombre de mots d'une langue, plus on diminue le nombre de concepts avec lesquels les gens peuvent réfléchir, plus on réduit les finesses du langage, moins les gens sont capables de réfléchir, et plus ils raisonnent à l'affect. La mauvaise maîtrise de la langue rend ainsi les gens stupides et dépendants. Ils deviennent des sujets aisément manipulables par les médias de masse tels que la télévision, la radio, les journaux, les magazines, etc. C'est donc une simplification lexicale et syntaxique de la langue destinée à rendre impossible l'expression des idées potentiellement subversives et à éviter toute formulation de critique de l’État, l'objectif ultime étant d'aller jusqu'à empêcher l'« idée » même de cette critique. Deux exemples forts pour illustrer qui vont en plus me permettre d'atteindre un point Godwin () : Ainsi l’on peut trouver des exemples plus probants de novlangue si l’on se tourne vers la propagande nazie, que l’historien Matthias Heine remet au goût du jour, en mentionnant par exemple ces deux cas de glissement sémantique : « Aktionen » (opérations), terme neutre qui renvoie pendant la dictature aux opérations contre des juifs ; et « Betreeung » (prise en charge), un euphémisme qui désignait l’assassinat des personnes handicapées. Bref les mots ont un sens. Condescendance ne permettait pas d'embrasser le principe de patriarcat sousjacent. Mais je conçois que cela amène de fortes dérives et qu'il convient d'en user avec parcimonie.
  21. J'ai dit que je n'avais pas été victime de misogynie en club, au contraire de ce forum où ces derniers pulullent (ce n'est pas le cas de Florian, pas de mauvaise interprétation à faire). En revanche, j'ai dit également ceci : L'ambiance en club de magie (de mon strict vécu) est particulièrement médiocre, les égos y sont délirants, le mépris (subtil ou non), la jalousie, l'hérmétisme à toute critique constructive, les jugements à l'emporte-pièce y sont légions. De toutes les associations dont j'ai fait parties, c'est au sein de la corporation magique où j'ai trouvé le plus de "personnes" aussi peu ouvertes aux différences d'autrui. Heureusement, j'ai fait des rencontres formidables également. En tout cas je suis toujours ravie de voir que @Yann(Menteur) intervient toujours sur ces sujets dans le forum pour appuyer ses consoeurs magiciennes. Un grand merci.
  22. Nous sommes d'accord; bien que je préfère éduquer que frapper (même si parfois cela me démange très fortement mais chuuuut...) L'éradication des cons...un vaste programme (surtout que nous sommes toujours le con de quelqu'un d'autre) Attention spoiler alerte : les femmes qui dénoncent des comportements masculins inappropriés ne sont pas en guerre contre les hommes. Elles sont en guerre contre les hommes qui ont des comportement inappropriés, c'est tout. Certes, il y a des fanatiques hystériques anti-mecs mais c'est une minorité qui crie fort ou que les misogynes ressortent de manière très visible pour discréditer celles qui ne le sont pas. Je ne suis pas contre les hommes. Je suis contre les imbéciles de tout bord, de tout sexe, de toute religion qui avilissent/ discriminent autrui. Je suis également féministe (et non ce n'est pas un gros mot). En ce sens que je souhaite que les femmes vivent dans un monde qui leur offre les mêmes droits et devoirs que les hommes. Nous avons des discussions de riches. Allons en Inde, dans les Emirats, etc. étudier le bonheur d'être une femme. Bonne fin de week-end
  23. L'excuse de l'humour...J'adore l'humour et le sarcasme. Tes interventions précédentes en étaient cependant dénuées. Tu en fais des caisses (je te laisse flatuler à ta guise) sur ce fil mais jamais sur le propos initial. @Maria A. a subi du sexisme, de la misogynie et souhaitait le partager avec les membres de ce forum et avoir des échanges constructifs sur ce sujet. Voir si certaines ou certains avaient vécu une expérience similiaire, vous alerter car elle souhaite que les magiciens témoins ne laissent pas faire, etc. Elle n'évoque pas l'égalité homme-femme sur les salaires, la technique magique, la créativité. Elle ne s'interroge pas sur le bien-fondé ou non de telle ou telle dénomination anglo-saxonne. Enfin, tout réduire à la notion de [grossièreté]d, cela me semble étriquer la pensée. Pourquoi inventer des termes ? Un exemple : lorsque dans certains pays, les femmes/filles sont tués uniquement en raison seul de leur sexe, ce n'est pas juste un meurtre. Seule une catégorie est visée donc le terme féminicide semble plus approprié pour bien marquer la spécificité de ces "assassinats". Le féminicide désigne donc une sous-catégorie de l'homicide, au même titre que le parricide ou l'infanticide. Et choisir ce terme ce n'est pas cliver les hommes et les femmes. Pourquoi le mansplaining et non pas juste le terme condescendance ? Pour appuyer tout simplement le fait que c'est le plus souvent une catégorie spécifique qui en est la victime (en l'occurence les femmes). Florian, bien que cela soit possible (car les [grossièreté]ds condescendants le sont aussi avec les hommes), je doute, par exemple, que tu aies déjà eu de manière répétée des conversations avec une personne qui t'explique avec paternalisme ta propre prose (ce qui est un comble). Et bien lorsque l'on est une femme, encore aujourd'hui, cela arrive de manière suffisamment récurrente pour en faire une caractéristique qui nécessite la création d'un mot valise pour bien décrire la philosophie/l'attitude qui s'y attache. . En mieux écrit que ma prose ci-dessus : Les POUR À l'occasion de la publication en français en 2018 de son livre Ces hommes qui m’expliquent la vie, Rebecca Solnit déclare que « tandis que j’hésitais toujours à en faire usage, une jeune étudiante à l’université de Berkeley m’a fait remarquer que ce mot était important, voire précieux, parce qu’il permettait de nommer une expérience qu’elle - comme beaucoup d’autres - avait connue. Nommer, identifier ce phénomène permet de comprendre que c’est un schéma, un syndrome, pas seulement une expérience personnelle malheureuse. Diagnostiquer un mal est la première étape nécessaire pour commencer à l’endiguer. Je suis heureuse d’y avoir contribué. Désormais je valide le terme - quand il est employé à bon escient, bien sûr - sans toutefois l’utiliser souvent. » Les CONTRE Et pour être complète : Une critique dans les milieux féministes du mot mansplaining est que l'utilisation de mots-valises de ce genre permet d'avoir une expression toute simple, qui ne pousse pas à la réflexion sur pourquoi le phénomène existe. De plus, accuser son adversaire de mansplaining permet de couper court à tout débat sous prétexte de sexisme. Enfin, l'idée de « mansplaining » semble empêcher de réfléchir aux oppressions au sens plus large que homme vs femme. Lors d'un débat au Sénat australien en 2016, le sénateur Mitch Fifield (libéral), après avoir été accusé par la sénatrice Katy Gallagher (travailliste) de faire du mansplaining, a répondu : « Je suggérerais à la sénatrice que si vous mettez le mot « homme » devant une description de ce que je fais, vous faites une implication sexiste sur la façon dont je m'acquitte de mon rôle. Imaginez la réaction, sénatrice, si je disais que vous faites du « womansplaining ». En d'autres termes, accuser quelqu'un de faire du mansplaining réduit ses propos à son sexe, c'est-à-dire, masculin. Inventer d'autres termes comme « womansplaining », « whitesplaining », « blacksplaining », « heterosexualsplaining », « homosexualsplaining » ne ferait qu'empirer les choses, nous pourrions dire que : « les gens devraient être jugés sur la base de ce qu'ils disent, pas sur la catégorie à laquelle ils appartiennent. » Un autre reproche couramment évoqué est l'utilisation de néologismes très utilisés sur les réseaux sociaux, mais peu dans les médias et le quotidien, et qui simplifient une réalité plus complexe Merci Wikipedia
  24. J'ai eu le bonheur de les découvrir en live au Tedx de Rennes. C'est drôle, c'est fin et nous fait réfléchir sur notre rapport à l'autre, à notre langue, sur le fait que finalement la simplification a vraiment du bon et que probablement sommeille en chacun(e) de nous un vieux réac A apprécier sans modération Nous avons été prof de français. Sommés de nous offusquer des fautes d'orthographe, nous avons été pris pour les curés de la langue. Nous avons écrit pour dédramatiser, pour réfléchir ensemble et puis aussi parce qu'on a toujours pensé que l'Académie Française avait un vrai potentiel comique. "Les deux belges qui veulent simplifier la langue française" : tout est faux dans cette phrase. Pas "simplifier" mais bien faire preuve d'esprit critique, se demander si tout se vaut dans notre orthographe. Pas deux belges, mais bien deux curieux qui veulent transmettre le travail des linguistes de toute la francophonie, pas même la "langue française", seulement son orthographe. Car l'orthographe, c'est pas la langue, c'est juste le code graphique qui permet de la retranscrire. Passion pour les uns, chemin de croix pour les autres, elle est sacrée pour tous. Et pourtant, il ne s'agit peut-être que d'un énorme malentendu. Arnaud Hoedt et Jérôme Piron sont linguistes de formation. Ils ont vécu 25 ans sans se connaître, mais c’était moins bien. Ils ont ensuite enseigné pendant 15 ans dans la même école. Quand Arnaud participe à la rédaction des programmes de français en Belgique, Jérôme se spécialise en médiation culturelle. En 2016, ils écrivent et mettent en scène le spectacle « La Convivialité », au Théâtre National de Bruxelles. Ce spectacle conférence qui traite de la question du rapport dogmatique à l’orthographe tourne depuis 3 ans dans toute la francophonie. Dans la foulée, ils publient l’ouvrage « La faute de l’orthographe », aux éditions Textuel. Ils se définissent comme suit : « Linguistes dilet(t)antes. Pédagogues en (robe de) chambre. Tentent de corriger le participe passé. Écrivent des trucs. Vrais-Faux Comédiens. Bouffeurs d’Académicien ». A la question « est-ce que ça se dit ? « , Arnaud et Jérôme répondent invariablement « oui, tu viens de le faire ».
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