John FIKS

Oui, et quelque chose me dit que cet endroit va rapidement devenir un lieu de rencontre de magiciens avec des spectacles assez régulièrement...

Tout à fait, c'est pour cela que j'ai précisé : Le chèque intermittent effectivement est assez facile d'utilisation... Je préconisais l'utilisation du GUSO car leur site permet de faire une simulation (en gros en fonction de ce qu'on veut gagner en net, il est possbile d'obtenir le prix que le client aura à payer sur facture au centime près...)

Bonjour, Vaste question, qui est pourtant relativement simple. Ceci est UNE réponse (et ne se veut en aucun cas être la seule possibilité, mais repose sur une façon LEGALE de faire les choses). Bien évidemment le prix pour se vendre dépend de ce que tu vas faire (close-up, salon, scène), de ce que tu juges valoir (encore que certains se sur-évaluent ou se sous-évaluent trop souvent) et des prix "du marché". Otto avait écrit ici un truc assez juste : le bon prix se situe quelque part entre le maximum que tu espères être payé et ce que le client est prêt à débourser... Avec une nuance toutefois, celle d'un minimum en dessous duquel personnellement je préfère dire non ! Pour te donner une idée, le site de l'agence des magiciens affiche des tarifs (ce sont des tarif H.T. et pour simplifier, disons que ton salaire net au final équivaut à peu près au prix facturé H.T.) voici la page : TARIFS A des M. Pour ma part (et cet exemple ne vaut que pour moi), pour ce type de soirée, je propose une formule incluant du close-up et un show de 20 minutes (le tout devant être fini avant le début de la partie dansante de la soirée) pour un MONTANT FACTURE allant de 600 à 1000 euros H.T. hors frais de déplacement et d'hébergement si besoin (ce qui me laisse un SALAIRE NET de 300 à 500 euros). J'ai un administrateur qui possède une licence de spectacle et facture la prestation (en cherchant on en trouve sans problème). Il m'engage alors sous le régime d'intermittent et me salarie. Un autre solution est de passer par le guso, mais même si cela fonctionne plutôt bien, les clients sont parfois effrayés de l'aspect administratif (bien que très simplifié) et dans ce cas il vaut mieux tout préparer pour eux... En tout cas : Fais toi déclarer, et par pitié, ne te brade pas !!! Je préfère nettement "offrir" quelques sculptures sur ballons aux 7/8 gamins présents en plus de ma presta que de descendre mes prix. C'est simplement une question de respect de mon travail et du respect de cette profession. Attention, je re-précise que ceci n'est qu'un exemple me concernant et ne se veut pas être un cas d'école... Certains trouveront que les prix avancés sont trop hauts, d'autres trop bas... Je ne force personne à les suivre, je livre juste ceux que je pratique REELLEMENT (ils tiennent compte du marché, des prix pratiqués en agence et de ce que j'estime valoir mon travail.) Après chacun voit midi à sa porte...

N'oubliez pas non plus les réseaux du type FNAC/FRANCE BILLET ou encore Billetreduc qui proposent en plus de la vente de billeterie, une promotion du spectacle sur leurs réseaux de diffusion (mailing, reférencement du spectacle en ligne sur leurs sites, etc.) et ce, gratuitement...

Pour les métiers techniques du spectacles, il y a également les formations de l'INFA-CREAR, qui débouchent sur des diplômes d'état...

Un grand bravo ! Ceci prouve d'une façon définitive que la magie française est bien présente et ô combien bien repésentée sur le plan international... Et c'est tant mieux ! Il y a actuellement une génération qui veut "en bouffer" et qui préfère agir plutôt que se morfondre, qui préfère s'adonner à notre art plutôt que baver sur ceux qui le pratique. Il y a énormément de personnes qui oeuvrent en ce sens, modestement, mais efficacement. Elles servent la magie, pour elle-même, pour le public, par amour, par passion... Les vraies "pointures" internationales sont les premières à le reconnaître et savent qu'il faut compter avec elles... Alors encore une fois, bravo Olmac !

LOL On continu dans les contradictions et de grand beaux articles sont pondus pour dire que finalement on n'en sait pas plus... Une manière de noyer le poisson ???

Je met en pièce attachée les tableaux récapitulatifs du protocole 2008 avec les calculs et les taux à appliquer... Il a été mis en ligne sur le site La Petite Agora http://ressources.petiteagora.net/ qui est un site des plus intéressant car fait par des professionnel de la gestion et de l'administration artistique... 1532.pdf

Quelques nouvelles du "front" glanées sur le forum ressources.petiteagora.net dont voici l'adresse : http://ressources.petiteagora.net/index.php?option=com_content&task=view&id=436&Itemid=202 Attention, il y a énormément d'intox qui circule, ce qui est pour l'instant tout à fait sûr, c'est que l'application est reportée à une date ultérieure... Par ailleurs le numéro d'objet ne s'appliquerait plus à des "petits spectacles" (la notion reste à définir mais il est tout à fait probable que dans ce cas les spectacle ayant moins d'un certains nombre de représentations -on parle de 28- comme c'est majoritairement le cas pour notre profession ne seraient alors pas concernés...). Enfin cette mesure s'appliquerait au spectacles subventionnés et dont les conventions collectives de la production entrent dans le cadre définis comme tel... Restons toutefois vigilants...

Bon, c'est une goutte d'eau dans l'océan, mais à l'instar de Mickey 3 D, entre artistes d'un plateau auquel je participais sur Paris qaund nous avons appris qu'un représentant du medef était dans la salle, nous avons proposé aux spectateurs un numéro commun exceptionnel non prévu MAIS en expliquant le risque de voir disparaître l'intermittence et en le faisant dans les conditions qu'elles seraient si disparition il y avait effectivement (impliquant la disparition de certaines professions) : nous avons alors joué, sans les projos, sans la musique, sans les micros et ce pendant 3 minutes... Ovation de la part du public lorsque les lumières sont revenues... Je ne sais pas si le mec du medef a applaudi avec l'ensemble du public... Il faut au delà de toute action surtout informer... Le dicton dit qu'on ne connait jamais ce qu'on gagne et toujours ce que l'on perd, il faut parfois juste le rappeler à chacun... J'ai pu discuter hier soir avec le directeur d'une antenne assedic du 77 : Il n'était même pas au courant de cette mesure... Officiellement, il n'y a toujours pas au niveau des antennes assedic application de déclaration de spectacle. Bref, énormément d'informations contradictoires... à suivre...

Rhââââââ... Tu me coupes l'herbe sous les pieds...

Euhhh Benoit_h, je ne comprends pas ta démarche... Si je dois me prononcer sur quelque chose, j'argumente mon ressenti : j'aime parceque, je n'aime pas parce que... J'avoue ne pas saisir l'intérêt de juste qualifier : bonne qualité, passable ou mauvaise qualité... Je ne peux qu'aller dans le sens de Gaëtan à ce sujet... Tu parles de préparer un réunion FFAP... c'est donc officiel ? Et après d'une réunion privée... Or à ma connaissance les réunions de la FFAP font l'objet de comptes-rendus qui sont même mis en ligne pour la plupart... J'avoue ne pas saisir ta démarche...

Ce vendredi 15 février avait lieu au Double Fond une des soirées exceptionnelles programmées pour célébrer les 20 ans de l’établissement. Mais ce n’est pas seulement cet anniversaire que nous fêtions ce soir-là, c’est également celui des 200 ans de Mayette, la plus ancienne boutique de magie de France… Avec Agnès, nous arrivons sur place vers 19h00 et sommes accueillis par Jean-Pierre Crispon, Philippe de Pethuis, Adeline et la charmante équipe du Double-Fond (mille excuses de ne pas connaître le nom de tout le monde…) Nous sommes conviés à prendre place à une table pour l’apéritif de bienvenue et Jean-Pierre nous gratifie, comme les autres tables, d’une routine (un change de pièce dans notre cas), effectuée de main de maître… Très beau, très propre et plein d’humour… Alexandra et Dominique, en hôtes soucieux du bien-être de leurs visiteurs viennent nous souhaiter la bienvenue et s’empressent de s’assurer qu’on nous a bien servi… la classe ! Nous échangeons quelques propos tout en constatant que l’établissement s’est subitement rempli. Et ce sera archi-plein durant toute la soirée, sold-out, complet !!! Il faut dire que le Double-Fond a fait les choses en grand : le buffet est somptueux… Le personnel attentif est aux petits soins pour les clients. Et là je dois dire, pour avoir une petite expérience en matière d’organisation de soirées que tout était réglé avec la précision d’une horlogerie suisse… A cela, et je conserve le meilleur pour maintenant, s’ajoute un spectacle attendu par tous ce soir là : De très près de et par Alexandra et Dominique Duvivier. Après nous être restauré et avoir été encadré (j’insiste mais c’est tellement rare dans des soirées parisiennes) de façon divine par un personnel d’une gentillesse extraordinaire, nous sommes invités à descendre prendre place dans la salle de spectacle. Le show commence… Je suis, vous le savez parfois très critique sur un show car, c’est pour moi un tout (mise en scène, personnages, musiques, dialogues, scénario, lumières, rythme, etc. Bref je suis un vrai emm****** !) Et bien je n’ai qu’un mot à dire : Respects ! Si, j’en rajoute quelques autres : Agnès et moi avons passé un superbe moment alliant magie, poésie et humour. Après plus d’une heure trente de show, quoi ? finis ??? Mais on en redemande ! Je tairais le contenu du show car sa découverte fait parti du show lui-même... Je soulignerais juste quelques uns des moments qui m’ont particulièrement touché : l’adaptation à deux de la routine que Dominique avait monté pour la FISM, une routine de carte (avec des difficultés techniques assez complexes mais d’une fluidité parfaite) réalisée à deux. En fait, par la main droite de Dominique et par la main gauche d’Alexandra… Une complicité fabuleuse entre les deux artistes nous arrachant à la fois des rires francs et des moments d’émotions nous a réellement fait voyager… Bref un vrai moment de communion entre des artistes et un public. Et oui, je me suis levé à la fin pour participer à la standing ovation car elle était plus que largement méritée… Et qu’on ne me dise pas que c’était quelque chose d’orchestré, plus des deux tiers de la salle venait pour la première fois et n’était pas magicien… Arrivée du gâteau d’anniversaire que nous remontons déguster au rez-de-chaussée, puis on nous annonce un truc que j’apprécie au plus haut point et que je ne vois que trop rarement : Les personnes intéressées peuvent redescendre dans la salle de spectacle pour une discussion/forum avec les artistes… Yess ! Allons voir… Une vingtaine de personnes sont déjà là et assaillent Alexandra et Dominique de questions… Les artistes se prêtent magnifiquement au jeu et on voit qu’ils y prennent plaisir… Plaisir partagé ! Je décide de ne pas participer par des questions qui auraient été peut-être trop « professionnelles » car les personnes présentes sont non-magiciennes et il est des plus intéressant de voir ce qui les a touché, de connaître leur ressenti et leur perception des choses… Visiblement le public a été conquis et le discours d’Alexandra et Dominique reflète leur état d’esprit : deux artistes amoureux de leur art et étant prêt à le défendre contre vents et marées ! Alors oui, ce soir-là, je peux dire, j’ai vu un spectacle et j’ai pu côtoyer de vrais artistes ! Merci à Dominique, à Alexandra, à toute l’équipe du Double-Fond pour cette excellente soirée. Et pour conclure : longue vie au Double-Fond ! Pour infos voici la liste des soirées à venir entrant dans le cadre des 20 ans : Les "Buck Twins" les 16, 17 et 18 mars : Conférence en exclusivité européenne ! Gaëtan Bloom les 27 et 28 avril : Nouvelle conférence ! Jean-Jacques Sanvert et Philippe Socrate les 8 et 9 mai : Spectacle présenté par les Duvivier Stefan Leyshon et Gaëtan Bloom les 22 et 23 mai : Spectacle présenté par les Duvivier Boris Wild, Arsène et Quoc Tien Tran les 29 et 30 mai : Spectacle présenté par les Duvivier David Stone, Jean-Luc Bertrand et Philippe de Perthuis les 5 et 6 juin : Spectacle présenté par les Duvivier Alexandra Duvivier et Mathieu Bich puis Dominique Duvivier les 2, 3, 9, 10, 16, 17, 23 et 24 octobre : Spectacle "Show bouillant 2008" Francis Menotti les 9 et 10 novembre : Conférence en exclusivité européenne ! Animation magique des soirées : Jean Pierre Crispon Pour plus d'infos : http://www.doublefond.fr/ n.b. : photos extraites du site officiel du Double-Fond.

Plusieurs choses à prendre en compte : Tout d'abord une journée ne comptant que 24h00, les ASSEDIC (le logiciel de gestion) ne peut accorder plus de 24 heures dans une seule journée... (c'est c**, mais c'est une triste réalité). Donc pour deux cachets, jusqu'à maintenant ça passait pour deux cachets de 12 heures, 3 cachets dans le cas de Danilsen, passent à 3X8 heures soient 24h00... Je dis pour l'instant car il est question qu'il y ait là aussi des évolutions, surtout dans le cas du même employeur qui renverrait alors à un cas de cachets groupés et donc de 8h00 et non de 12h00 (cas déjà mis en place pour les heures de répétitions qui sont comptabilisées non plus en cachets mais en services, une journée de répétition ne pouvant pas compter plus de 8 heures). Le changement est le suivant (dixit ASSEDIC 77) : dans le cas de deux cachets le même jour pour le même employeur, le second cachet passe à 8 heures au lieu de 12... Attention, je ne sais pas si c'est déjà appliqué... Je rappelle aussi au passage que quoi que soit votre cas de figure, le nombre maximum de cachets pris en compte est limité à 28 par mois.

Ah ça y est c'est dit... LA comparaison DJ/magicien... Bon, comment dire... RIEN A VOIR !!! Voilà... Et justement, dans l'esprit de certain clients cela n'a effectivement rien à voir... Notre rôle (et notre interrêt) est aussi d'informer notre client sur ce que nous apportons à son évènement... Je dis cela mais c'est vraiment un fondamental de la démarche commerciale... Nous sommes considéré comme "la cerise sur le gâteau" ? Et bien justement, cela se paie !!! A toi de présenter ta prestation comme le clou de la soirée, de convaincre ton client que si celle-ci réussie ce sera parcequ'il t'a engagé ! Autre aspect : de tout ce que j'ai pu lire, il ressort pour certains qu'il ne jugent pas que leur travail vaut les sommes avancées dans ce thread... Comment voulez vous être pris au sérieux, vous vendre, si vous ne croyez même pas en vos qualités (ou les sous-évaluez...) ? Aussi, et je le dis en tant qu'artiste vivant de ma forme d'expression artistique : NON au dumping. Rendez-vous service : ne bradez pas vos prestations... Je peux comprendre que l'on n'ose pas placer la barre trop haut ou qu'on soit tenté de casser un peu les prix car on a besoin absolument de bosser, mais je reprendrais les propos de Jean Merlin que j'ai déjà cité dans un interview : "Je comprend qu'on fasse n'importe quoi quand on veut manger, mais ce qui n'est pas normal c'est d'avoir toujours faim après 15 ans de carrière"... Ce qui montre que se brader ne pourra que tirer vers le bas toute la profession (donc soi-même par nécessité). Pour conclure (et vous me pardonnerez j'espère de citer pas mal de monde ce soir), Otto avait écrit sur ce forum il y a quelques temps que le bon prix se situait quelque part entre le prix minimal que le client voulait mettre et le prix maximal que l'ariste souhaite toucher... Alors une grille de salaire ? Ben oui, nous sommes quelques uns à vouloir en mettre une en place.... Voir une charte de qualité (je sais c'est un peu utopique, mais si on ne tente rien...)

Hmmmm, nous avons tous réalisé à un moment ou à un autre des choses avec prise de risques (considérés ou non)... Nous avons plus ou moins tous fait le pari de réussir un truc risqué, pour l'adrénaline, pour le spectaculaire... Je me souviens de cette routine ou mon collègue risquait de se transpercer la main si je ne lui faisais pas deviner où se trouvait le clou de 15 cm cahcé sous l'un des gobelet en plastique... Eh bien je peux vous dire que même avec une triple sécurité, un protocole de mise en oeuvre très strict que nous arrêtons si un seul des points n'est pas positif, j'ai, nous avons, eu des grosses frayeurs vien que cela se soit toujours bien passé... Alors qu'en dire ? Avions nous une réelle recherche de cette mise en danger ou était-ce une part d'inconscience ? Probablement un peu des deux... Imaginons que pour une raison ou une autre il y ait un plantage (et demandez à n'importe quelle personne qui fait ce type de routine avec prise de risque : IL Y A TOUJOURS UN PLANTAGE UN JOUR !!!), mon collègue se retrouverait blessé... Peut-être par ma faute au moins en partie... Je n'ose pas imaginer... Et quel exemple pour le public, pour les gamins qui peuvent se trouver là... Aujourd'hui, et il me semble que c'est une attitude responsable et professionnelle : je bannis toute routine incluant une prise de risque réel !!! J'ai peut-être des oeillères, mais je pense qu'on peut divertir et étonner sans forcément prendre des risques fous...

Pas tous Gérard, pas tous... Mais comme il a été dit, ce post n'est pas destiné à engager une polémique intermittent/travailleur indépendant... Et même si je te rejoins sur le point que tu indiques ci-dessus, car essentiel pour garantir une certaine indépendance de la démarche de la création artistique par rapport à l'ascpect mercantile (attention, je ne renie en rien cet aspect... Ce serait hypocrite et malhonnête de dire qu'un professionnel ne travaille que pour son art... Il doit aussi manger !) Eh bien, comme l'a fait remarquer Peter, nous sommes avant tout des artistes animés par la même passion du spectacle, le même amour du public, et la même nécessité de gagner notre vie... Après chacun est libre de la façon dont il procède pour exercer, il n'y a pas de recette miracle... Mais je ne me sens pas le droit de laisser aller à volo un système que mes aînés en défendu pour que je puisse aujourd'hui avoir le choix de l'appliquer ou non. J'ai pour ma part exercé sous forme dune entreprise durant 4 ans et j'ai finalement opté pour l'intermittence, car cela me laissait plus de liberté pour l'aspect artistique, ne me consacrant plus qu'à cela... Mais là encore ce n'est qu'un choix qui est tout personnel... N.B : Le principe de l'artiste intermittent a déjà été exposé je ne le remettrais que si vous jugez cela nécessaire, dans un but de compléter cet excellent sujet...

Oui, mais ne pensez vous pas que dans l'esprit de certains (j'ose imaginer que ce ne sera pas systématique), "baisse des charges sociale" n'est pas forcément égale à "revalorisation des salaires" mais plutôt à "bénéfices plus importants (et c'est normal vu ce que l'état a pompé jusque là il est temps d'en profiter un peu... Ah la la ma bonne dame...)". Je pousse volontairement à l'extrème mais c'est un risque, d'autant que la revalorisation des salaires même si je suis le premier à la réclamer n'empêchera pas quelqu'un faisant de la magie en loisir de proposer ses services à prix cassés et donc rapidement de refaire baisser les salaire dans l'esprit des employeurs (de grandes agences font déjà appel à de jeunes amateurs parceque payer 5 fois moins qu'un professionnel...) Alors j'ai dû mal à croire que ces mêmes agences soient enclein à revaloriser mais beaucoup plus à compter les bénéfices... Ou alors un minimum "syndical", lui réhaussé (et vu ce qu"il est actuellement, on peut le multiplier...). Montant minimum en dessous duquel le salaire sera illégal...

Nous sommes d'accord !

Petite info pratique pour tous ceux qui ne connaissent pas encore : http://www.intermittent-spectacle.fr/forum/index.php et ceci : http://www.intermittent-spectacle.fr/

Je viens de faire un petit calcul... Sur les dix derniers mois et demi (période de référence pour les artistes intermittents), j'arrive à 114 représentations (j'ai la chance de bcp travailler, je l'admet), à cela s'ajoute deux répétitions par semaine (dont une sur deux rémunérée à 50 % par la production et donc déclarée comme telle aux assedics), autant vous dire que ma période de carrence prend des proportions assez fantastiques... Alors quand je lis que les intermittents sont des assistés (faut-il rappeler les cotisations perçues sur les salaires destinées aux caisses d'aasurance chômage ???) ça a tendence à me fiche un peu en rogne, donc : 1) ne généralisons pas, je connais des entrepreneurs qui ont eux recours à différentes magouilles pour ne pas en fiche une ramée. J'aime toutefois à croire que c'est ici une minorité qui est la honte de la profession. 2) Rendons-nous services et évitons de sombrer dans la démagogie et les clichés argumentés 100 fois et qui ne font que renforcer la position d'une partie du patronat (pas celle qui rame pour faire tourner sa pme, mais celle qui compte les points en se demandant juste si la prochaine fournée de licenciements d'une de ses filiale pourra se faire avant 15h00 car il voudrait bien passer un bon w-e...) (et m***e, j'ai fait un cliché !) On ne va pas refaire pour la Xième fois le procès du régime des intermittents... Personnellement, ok pour abandonner mes indemnités si : - Tous les demandeurs d'emplois confondus les abandonnent aussi. - Les agences, entrepreneurs du spectacle et producteurs renoncent à leur comission et augmentent de 50 % la rémunération de l'artiste... (Je n'ai absolument rien contre eux, au contraire j'ai donné à une époque, mais c'est uniquement pour faire comprendre à chacun ce qu'eux ont à perdre aussi !) - les artistes et techniciens auront 5 semaines de congés payés (avec la caisse des congés-spectacles, nous sommes loin du compte !) comme le régime général - Notre caisse de retraite offrira les mêmes termes et avantage que le régime général (je n'ose pas imaginer ma retraite !) - Notre image et crédibilité financière nous permettra de contracter un emprunt auprès d'une banque comme n'importe quel salarié au régime général... J'arrête là la liste, elle est trop longue et je ne pleure pas sur mon sort... C'est juste une autre façon de parler de la paille et de la poutre... La ou je suis à 100 % d'accord, c'est qu'il faut se serrer les coudes et être solidaires au-delà de ses propres intérrêt, chose devenue malheureusement de plus en plus utopique dans une société glorifiant l'individualisme et la réussite personnelle... "Scusez" du coup de gueule mais ras-le-bol !

Un ou deux trucs quand même : Qu'est-ce qu'une carte de visite ? A quoi sert-elle ? Il faut avoir en tête qu'une carte de visite doit permettre à la personne à qui tu l'as remise de t'identifier instantanément et d'avoir tes coordonnées... Tout le reste n'est qu'habillage... Donc, quelle que soit la présentation figurant dessus (je reste persudader que la sobriété est la meilleure solution), les éléments essentiels QUI DOIVENT figurer sont : - ton nom - ton N° de tél - ton adresse mail - ce que tu fais (magicien, close-up, spectacles pour enfants, etc.) puis, éventuellement : - une adresse postale - une adresse de site internet ensuite selon les goûts : - une photo (un portrait c'est mieux par rapport au format de la carte de visiste, une photo en pied sur scène ne rend pas car trop petite) - un logo - un slogan publicitaire (la aussi sobre et court) Côté fond, la aussi c'est selon les goûts et là aussi je suis persuader que la sobriété paie ! De façon générale il faut toujours avoir en tête l'information que tu veux faire passer, tout ce qui ne la touche pas directement sur un support aussi petit, détourne la personne de cette information. Gardons nos missdirections pour nos routines et apprenons à communiquer efficacement ! Tout le reste peut, à mon sens, être considéré comme masturbatoire...

La question qui me vient surtout en tête concerne les cas d'engagements la veille pour le lendemain, car si on suit l'esprit de cette réforme, il s'agit bel et bien d'un numéro d'enregistrement/déclaration de spectacle, donc sachant que les bureaux le délivrant fement le vendredi midi, quid des prestas tombant le vendredi soir pour le w-e, au pied levé ou des remplacments ??? Mon administrateur m'a indiqué qu'effectivement cette réforme est loin d'être une plaisanterie et est destinée à lutter contre des fausses déclaration de dates (cas par exemple où un intermittent faisant un cachet plus important déciderait de déclarer non plus une mais deux dates, dont une ne serait pas réelle...) Le problème est que je crain que cela allourdissent considérablement les démarches de l'employeur...

Pareil que les copains... Mais surtout : 1) pour Pierre Etaix dont j'ai le plus grand respect de son travail 2) pour le principe de diffusion de l'expression artistique de plus en plus malmenée...

Pour le neud ça va encore... Mais j'avoue que c'est peu pratique dans un sac... Autre chose ne marchant pas : l'hélium... Bizarement même en le surgonflant, l'éléphant a une propension à ne pas vouloir voler (hormi Dumbo bien sûr...) Quelques incidents toutefois : l'éléphant ne supporte ni le pinch-twist avec les oreilles, ni le hard-twist au niveau du crâne, ce qui fait que je n'ai jamais réussis à lui coller des cheveux façon perruque de clown pourtant joliment twistés dans un serpent (attention, c'est copyrighté par Schrek ! -le film d'animation- ) Tiens d'ailleurs, une expérience à tenter : gonflons les ballons du clébar avec de l'hélium... Je l'imagine déjà sautillant sur place pour choper les ballons qui s'envolent tout en abboyant de cette voix si bizarre et caractéristique lorsqu'on a respiré de l'hélium... Le retour de la revanche, en somme (et pas trop méchant, mais juste ce qu'il faut humiliant pour que le toutou perde l'envie de la ramener...) mdr