Mathieu, la soupe au vermicelle me rappelle mon enfance quand je ne voulais pas avaler ce breuvage. Quel gamin n'a pas entendu "mange ta soupe ! Dans cette soupe, on y ajoutait aussi parfois, selon, des nouilles en forme de lettres de l'alphabet, d'animaux qui se gonflaient dans l'assiette. Et la soupe passait mieux, c'était tellement plus drôle. Et ben tu vois c'est balo, mais j'ai l'impression que ma réponse à ton intervention a qques chose à voir avec la magie, sans doute parce que j'y'évoque l'enfance, mais aussi l'art de la diversion lorsque mes parents, en mettant qques pâtes dans mon assiette, réussissaient du coup à me faire prendre ce liquide pour ce qu'il n'était plus, une espèce d'aliment sans consistence. N'est-ce pas le job de l'illusion de faire prendre des vessies pour des lanternes, la réalité pour ce qu'elle n'est plus... Donc, tout ça pour dire quoi : ne mésestime pas le vermicelle perdu que tu prétends être (je ne te crois pas) ou alors accepte que j'en sois un... parmis les autres. Alors, nous serions du même potage ! Et si ce potage, velouté, s'appelait la magie ? Tout ceci ne me dérange pas.