Organisme: MEDEF
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Intermittents du spectacle : Des propositions nouvelles à la fin du mois
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Déclaration de Denis Gautier Sauvagnac, chef de file de la délégation patronale, à l’issue de la réunion paritaire du 11 juin 2003 sur les intermittents du spectacle. Prochaine réunion paritaire : 26 juin 2003
La CGPME, l’UPA et le MEDEF mènent des négociations difficiles avec des organisations syndicales responsables qui s’efforcent avec nous de trouver un accord. Cette négociation est à nouveau interrompue aujourd’hui et est reportée au 26 juin 2003. L’idée est de trouver un système d’indemnisation des intermittents du spectacle qui fasse que le revenu qu’assure l’assurance chômage aux intermittents du specta! cle soit un revenu de remplacement lorsque la personne n’a pas de travail et ne soit pas un revenu permanent comme ça l’est à l’heure actuelle. Nous partons du principe que l’artiste, le technicien est un homme ou une femme qui veut travailler. Il a donc besoin de vivre de son travail. S’il y a un accident de parcours professionnel, il est normal que l’assurance chômage l’indemnise. Il n’est pas normal que l’assurance chômage l’indemnise cinq, dix, quinze ans de suite parce qu’elle n’arrive pas à trouver par son travail le revenu qui lui est nécessaire pour vivre. Nous essayons de mettre en place un système qui respecte la personne, de l’artiste ou du technicien, et qui lui apporte un revenu de remplacement en cas de difficultés mais qui ne soit pas une méthode de rémunération à l’année. Nous avons des débats sur la durée et le montant de l’indemnisation. Nous progressons. La délégation patronale, tout à fait unie, a fait une proposition aujourd’hui qui est une avancée par r! apport à la semaine dernière. Nous sommes donc dans une situation intermédiaire et nous espérons pouvoir faire des propositions nouvelles à la fin de ce mois.
Puis Denis Gautier Sauvagnac a répondu aux questions des journalistes
Sur quoi les négociations ont elles buté ?
Cela bute traditionnellement sur la période d’indemnisation et sur la question des droits acquis. Nous rentrons là dans un domaine technique. La réalité est de savoir si l’intermittent du spectacle vit de son métier de technicien ou d’artiste ou bien s’il vit de l’assurance chômage. Nous souhaitons qu’il vive de son métier et que l’assurance chômage lui apporte le revenu de remplacement dont il a besoin lorsqu’il y a un accident de parcours professionnel. On ne peut pas avoir ce statut d’intermittent toute sa vie professionnelle. La noblesse de ces métiers c’est d’être artiste ou technicien. Intermittent, c’est une situation qui doit être temporaire.
Faut-il faire le ménage dans l! a profession ? Y a-t-il des abus ?
Sûrement, il y a des abus à la fois au niveau des personnes qui se déclarent intermittents et nous sommes tout à fait d’accord pour reconnaître qu’il y a des abus dans les conditions dans lesquelles les entreprises publiques et privées emploient ces personnes. Il y a en effet un ménage à faire, c’est un élément de la négociation.