Monsieur Peter Din,
J'ai lu attentivement vos post sur le sujet et malgrè une excellente vue, 10/10 à chaques yeux, je n'ai pas réussir à voir ce qu'il y avait entre vos lignes.
Je suis un infâme marchand de gamelle qui comble d'horreur propose aussi des cours de magie au sein de mon établissement. Je dois aussi confesser qu'avant de reprendre Magic boutique en 2003, je faisais partie de l'afap depuis 4 ans aux sein des amicales de Besançon puis de Lyon, j'étais à l'époque bien loin du coté obscur de la Force. Je vis aussi professionnellement de la magie depuis 7 ans après avoir hônteusement mené une double vie de salarié et de magicien amateur.
J'en viens maintenant à ce qui m'a fait réagir: vos propos un tantinet désobligeants envers toutes les boutiques de magie. Ce qui me dérange ce n'est pas le fait de mettre en garde le nouveau venu sur le coté illusoir de croire que la magie ne se résume qu'à un tour acheté au sein d'une boutique, c'est le fait de bânir complètement nos établissements du processus de découverte et d'aprentissage de notre art.
Celà me choque d'autant plus que celà vient de la part de mon président de fédération (et dire que j'avais voté pour vous à l'assemblé générale..sniff!!!.). Votre fonction Monsieur Din fait que vos propos ne peuvent pas toujours être pris au second degré.
Je ne comprend pas toujours vos positions tranchées et dénuées de recul, qui ont parfois tendance à placer tout le monde dans le même panier. Je sais que vous avez commencé à une époque où l'accès à la magie était moins développé qu'aujourd'hui et que vous avez vous aussi comme moi à l'époque regrêté certains achats fait dans certaines boutiques de magie peu consciencieuse. Je remercie cependant ces marchand de truc qui à l'époque m'ont permis d'avoir les merveilleux livres qui m'ont permis d'apprendre les rudiments de la magie et m'ont donnés l'occasion de pouvoir présenter le fameux concours d'entrée de certaines amicales.
Dois-je vous rappeler que ces mécréants sont aussi les pourvoyeurs de livre et de DVD en langue française et que sans les Jean-Pierre Hornnecker, Georges Proust et autre marchand de gamelle, la bibliographie française serait bien pauvre.
En quoi le fait de commercialiser des articles de magie (accessoires, livres, consommable, DVD) est-il si malhonnête que celà? N'aurai-je pas dû recommander à mes clients, désireux d'amélioré leur aproche du spectacle pour jeunes enfants, l'excellent livre de Peter Din "la grande magie des tout petit"? Est-ce si vîl de proposer des cours de magie à des débutants qui ne trouvent nul part ailleur ce type de prestation? Devrais-je arrêter d'encourrager certains de mes élèves à adhérer à la FFAP et de préparer consciencieusement leur numéro pour le présenter aux concours national? Devrait-on aussi ne plus venir au congrès national payer nos emplacements afin de permettre à celui-ci d'équilibrer les comptes sans demander un prix exhorbitant aux congressistes?
J'arrête là mes interrogations car je ne suis pas sûr d'obtenir de réponse. J'espère juste qu'un jour les marchands de gamelle ne se mettront pas à vendre de la magie.
Thibaut RANDOULET
Un commerçant un poil remonté.