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Mimosa (Hervé)

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Tout ce qui a été publié par Mimosa (Hervé)

  1. Eric ANTOINE était l'un des magiciens du radeau en juin et en septembre. L'édition d'octobre se passe ce mardi 25 et mercredi 26 aux voutes 91 quai panhard et levasseur 75013 PARIS à 21h. Mimosa
  2. Les artistes de rue prolifèrent sur Paris-plage où quelques visuels survivent coincés entre les nombreux faiseurs de bruit et quelques tarés brailleurs. jongleurs, magiciens, mime, automates, marionnettistes, tous sont là. L’influence d’Avignon n’est pas visible : nul ne défèque sur la voie publique et aucun clown ne se fait torturer à la gégéne. J’ai revu avec plaisir le mime automate Isaac, de retour après 16 ans d’absence, qui m’a transmis ce joli mot : Celui qui travaille avec ses mains est un ouvrier, celui qui travaille avec ses mains et son cœur est un artisan, mais seul celui qui travaille avec ses mains, son cœur et son âme est un artiste. J'ai vu beaucoup de magiciens-ouvriers mais j'ai rencontré davantage de maçons-artistes ... MIMOSA P.S : Selon ma bible, Joseph le magicien était donc avant tout charpentier…
  3. Ben non, il n'ont pas vu le paquet de clopes !! le voici dans cette photo à télécharger. On vient de m'apprendre la terrible nouvelle : le paquebot croisière où sévit Tivoli avait fait escale à Tchernobyl. Ne comprenant pas le russe, il est descendu ... perte de cheveux, perte de mémoire ... Le seul indice était le détecteur de radioactivité à son nom portant la mention en russe ('peut tuer') qu'il tient en main. Si le logo vire au route, la radioactivité est réelle.
  4. Qui c'est ? le gars s'est pointé au dernier Millénium Jam et semble faire (un peu) de ballons mais ne se rappelle plus de rien. On lance un S.O.S pour aider cet amnésique qui bredouille un peu de français.
  5. Suite à la défaite de la candidature de Paris au JO, je ne peux que faire le rapprochement avec la défaite de Strasbourg en 2003 pour organiser la FISM. Je suis entièrement d’accord avec les propos d’Arnaud LAGARDÈRE qui n’a pas la langue de bois des politiques. Voici ce que j’avais écrit pour quelques personnes il y a 2 ans. A la lumière du présent, il ne faut pas être grand clerc pour deviner où se déroulera la FISM de 2009 (Etats-Unis, Chine ou Vienne) : ------- Tout d’abord l’écart des voix est énorme : la suède a remporté 2/3 des suffrages contre 1/3 pour la France. Les votants sont les présidents des associations magiques affiliées à la FISM. Il y en a 2 en France mais 5 en Belgique et 4 en Suisse. Les petites associations (jusqu’à 50 membres) ont 1 voix, le CFI que je préside en a 3 avec ses 170 membres et l’AFAP 8 avec ses 1000 membres. A la Haye, la France a fait le forcing sur les gadgets offerts aux congressistes : bracelets et badges plastifiés rigides au format carte de crédit. La Suède, plus pragmatique, a porté ses efforts sur les votants, c’est à dire les présidents d’association. Si les congressistes n’avaient qu’un autocollant format timbre poste, les présidents ont reçu un épais classeur descriptif à domicile tandis que la France se contentait d’envoyer un CD-rom, illisible sur les macintosh et n’entrant pas dans les mange disque à cause de l’étiquette (bref, même avec mes 5 ordinateurs et un diplôme d’ingénieur en informatique, impossible d’en lire le contenu). Lors de la présentation officielle, Johny Lohn qui défendait la candidature de Stockholm a fait rire la salle en tenant dans une main le CD français et dans l’autre le classeur suédois en disant “A votre avis, quelle est la ville dont les arguments ont le plus de poids ?”. Chacun des deux pays a organisé un réception de présentation aux votants. Meilleur buffet du côté français mais les Suédois offraient un tour de magie d’Anders MODEN (la boîte de coca qui regonfle comme neuve) ainsi qu’une mignonnette de vodka. Il était intéressant d’être présent à ces pots pour discerner qui était là et s’apercevoir que : - Aucun français n’a osé aller à la fête suédoise sauf moi (pas du tout impliqué dans la préparation du dossier ayant d’autres chats à fouetter avec mon procès qui laisse le milieu magique indifférent) et ... le président de l’afap, M. LAMELOT. J’avais parié avec un vice-président de l’afap, XXX, qu’il serait là ! - On parlait français à la fête française et ... anglais à la fête suédoise - les visiteurs de la réception suédoise étaient absents de la réception française et la lecture des badges montrait une écrasante majorité de pays anglo-saxons à la fête suédoise. Bref, il ne fallait pas être grand clerc pour comprendre que la candidature de Stockholm avait le soutien des américains (la guerre USA-Irak n’y étant pas étrangère), d’Israël, des européens du nord et de l’asie (japon et corée qui sont totalement américanisés). Strasbourg ayant la faveur des latins à savoir l’europe du sud et les sud-américains. Sauf que le premier bloc était bien plus représentatif à la Haye. Plus prosaïquement, de nombreux présidents d’association étaient plus aussi plus emballés par des ‘vacances’ à Stockholm en 2006 qu’à Strasbourg. Comme ils disent : “Moi, Strasbourg, je peux y aller tous les jours en train, cela ne me fait pas rêver”. Il faut savoir que les présidents d’association sont des gens bien élevés qui n’ont jamais eu l’outrecuidance de sortir un jeu de cartes ou des pièces lors de ces réunions administratives. Le jour de la réunion, les présidents d’association se regroupent par langue ou pays : la table des suisses, des belges, des sud-américains, etc. La présentation du dossier de Strasbourg fut moyenne : anglais moins ‘fluent’, absence de micro, manque de répétition évident. Mais cela n’aurait rien changé au résultat de toutes façons. La candidature de la Suède fut brillamment défendue par Johnny LOHN, magicien comique d’envergure internationale mais aussi une pointure intellectuelle : anglais parfait, show avec dioporama et cartes de l’Europe. Il a fait rire, su toucher la corde sensible et transforma habilement tous les points faibles de la Suède en points forts. Il a fait basculer dans son camp les rares indécis dont les sud américains. S’ensuivit des questions ‘vicieuses’ par les opposants aux candidatures. Un salmigondis de mauvaise foi et de coups bas de la part des deux camps pour anéantir l’adversaire. J’étais atterré, me demandant ce que je faisais là. Enfin deviner pour qui votaient les indécis était enfantin. On votait en écrivant le nom de la ville sur un papier libre. Nul ne sachant épeler “STOCKHOLM”, il était écrit en grand au tableau. Il était marrant de voir les sud américains lever les yeux au moins 3 fois vers ce tableau pour recopier le nom de cette ville.. Voilà, mon avis est évidemment subjectif et il est normal que d’autres ne soient pas d’accord. Cependant, j’ai suivi tout cela sans passion car j’aime d’abord la magie. Les dossiers des deux villes montraient que les deux équipes étaient compétentes. J’ai voté la France conformément au souhait de mon Bureau. Hervé LE MARCHAND, Président du Cercle Français de l’Illusion. Juillet 2003
  6. A l'occasion de sa dernière réunion avant l'été, le Cercle Français de l'Illusion vous ouvre ses portes ce vendredi 10 juin à 20h45. La réunion est animée par les membres qui se mettront sur leur trente-et-un pour offrir une soirée divertissante. Dîner au Self avant la réunion vers 19h et bar à l'entracte pour ceux qui le veulent. C'est au FIAP, 30 rue Cabanis, salle Lisbonne, métro Glacière. Hervé LE MARCHAND, président du cercle.
  7. ouahh, 1945-2005, un changement de dizaine comme celui-là, cela se fête ! Bon anniversaire Otto et une retraite bien méritée… Un admirateur, ami de Lully
  8. Pour notre gala annuel au CFI, j'utilise la version 'strapontin' du logiciel Spaiectacle édité par GHS. Elle est gratuite jusqu'à 10 000 € de salaires annuels. C'est écrit avec le moteur 4D donc Mac et PC. Les taux sont remis à jour chaque année. Le logiciel est particulièrement adapté aux intermittent (net vers brut, etc.) On la télécharge sur le site www.ghs-lapaie.fr. On demande ensuite un numéro 'strapontin' par email je crois. Hervé LE MARCHAND
  9. Oui, je viens de recevoir Arcane. La der de couv montre un échantillon de l'expo photo de Gérard MAJAX. Un magicien aux mensurations américaines shooté dans une foire. J'ai pas trop compris en voyant l'œuvre, voici quelques pistes : 1- Est-ce un poisson d'avril ? la photo est floue, surexposée et ne mentionne pas le nom du magicien photographié. 2- c'est la mode des photos de magiciens. Majax se lance dans le genre en suivant les traces de Zakary. Pourtant éditer un livre de photos est un gouffre financier et non une poule aux oeufs d'or. Frantz pourrait vous le confirmer. 3- Comme dirait Otto par 'générosité' : "Gérard a pris des risques, c'est pas son métier, c'est pas son travail habituel et cela vaut mieux que ces éternelles photos prise en 5-7 sur les sites web. Donc Bravo ! 4- La photo n'est qu'une illustration du poème qui l'accompagne. Là aussi je ne suis pas compétent de la valeur de l'œuvre. En conclusion : Je pense pour le 1) car je n'ai entendu aucun commentaire à propos d'une expo photo qui se serait tenue à la Colombe d'Or. Bref, Bravo Arcane pour ce poisson d'avril. Même Zakary a failli y croire. Mimosa
  10. On se réveille un peu tard. Voici ce que j'écrivais (sans une retouche autre que d'avoir biffé le nom du responsable de l'époque) dans mon canard Sycophante en ... 1996. Note 1 : c'était bien des années avant le drame du tunnel du Mont blanc… Note 2 : aujourd'hui je m'en fous, j'ai renoncé à vouloir changer le monde et j'ai goûté à l'injustice des tribunaux. --- Par touche à ma gamelle ou la narration d’une “escroquerie légale” La législation du spectacle est calquée sur celle du commun des actifs, à savoir les salariés. Étant donné la spécificité de la profession d’artiste (travail irrégulier et concentré sur les week-ends), on aboutit à des situations absurdes. Ainsi un artiste qui aura travaillé tous les samedis et dimanche du mois, soit 8 jours au total, touchera quand même 31-8=23 jours de chômage ! Par ailleurs, il a aussi droit aux congés payés alors qu’il sera souvent au repos 5 jours par semaine. En pratique, 10% du cachet brut de chaque spectacle est versé par votre employeur à une association loi 1901 : “Les Congés Spectacles”. Mais contrairement à vous, salariés, à qui cet argent est versé automatiquement fin août par votre employeur, les choses se corsent pour nous artistes. Un cascade ingénieuse de chausse-trapes permet aux Congés Spectacles de ne pas vous reverser votre dû : 1) Tout d’abord, 90% des magiciens sont amateurs et ne faisant que quelques galas en règle dans l’année, n’iront jamais réclamer leur immatriculation à cette caisse. C’est déjà cela de gagné. 2) Ensuite, si vous ne réclamez rien, vous ne recevrez rien. Sachant que le formulaire à retourner est à découper dans la revue “Spectacle Infos” adressée uniquement à ceux ayant reçu leur dû l’année précédente, il n’est pas aisé de rentrer dans le système. Pourtant, les congés spectacles connaissent parfaitement l’adresse et le numéro de sécu de tous les bénéficiaires. Le minimum serait d’adresser à tous ce formulaire automatiquement. 3) Ensuite, deux techniques permettent de limiter les remboursement selon le nombre de spectacles effectués : - Premier cas, vous faites peu de spectacles : encore récemment, vous deviez avoir totalisé au minimum 25 spectacles avant de prétendre toucher vos congés. C’est comme si tous les travailleurs intérimaires ayant travaillé moins d’un an se voyaient privés de leurs congés payés ! Remarquez que tout le monde est pénalisé : tout artiste cessant de travailler pour une cause quelconque (décès, reconversion, expatriation, etc.) ne pouvait toucher les congés de sa dernière année de travail, soit statistiquement 5% de ses gains annuels bruts. - Second cas, vous faites de nombreux spectacles : eh bien, vous allez devoir récapituler à la main sur plusieurs feuilles la totalité de vos spectacles avec pour chacun la date, le nom de l’employeur et le montant BRUT de votre cachet. Redoutable exercice de style. N’oubliez pas de joindre les feuilles bleues correspondantes. Certaines ne vous ont pas été envoyés par l’employeur, tant pis pour vous. Bien sûr, les Congés Spectacles possèdent dans leurs ordinateurs le bilan de vos spectacles et j’ai pu constater qu’ils ne tiennent même pas compte de la liste que vous leur adressez. C’est comme si les salariés devaient établir par eux-mêmes la liste de tous leurs jours travaillés dans l’année avant de pouvoir partir en congés. Aberrant, non ? Si vous avez égaré vos feuilles de paye comme moi ? C’est perdu car j’attends en vain mon argent depuis neuf mois. On peut se demander le bien fondé d’une telle caisse sachant que le spectacle étant une activité par nature très irrégulière, l’artiste est censé devoir gérer ses recettes en prévisions des périodes de vaches maigres. De surcroît, le travail de gestion demandé aux artistes par cette caisse va bien au-delà du raisonnable. Les bénéfices réalisés par les Congés Spectacles sont-ils importants ? Façon de parler car une Association ne peut en théorie faire de bénéfices et pourtant les sommes en jeu sont énormes. A titre de comparaison, sachez que des grands groupes comme Accor tirent leur bénéfice des tickets restaurants du simple décalage entre le moment où l’entreprise achètent ces titres de restauration et celui où le restaurateur les remet à sa banque, soit deux mois en moyenne. Que dire des congés spectacles qui s’étalent sur un an ou plus. En moyenne, c’est 10% de nos revenus annuels bruts qui rapportent des intérêts pendant six mois en moyenne. Et on a vu que nombreux sont ceux qui ne récupèrent pas leurs billes. On comprend qu’il s’agit là d’un véritable fromage mais avec un détail scandaleux : ce sont les plus pauvres qui sont les plus spoliés. Je m’explique : Qu’un Edouard Balladur ait été directeur d’un centre de péage d’un tunnel dans les Alpes amorti depuis de nombreuses années est un exemple de fromage sans grande conséquence sur des milliers d’automobilistes. Qu’un ancien directeur de la Française des Jeux, ayant débuté comme vendeur de cravates ambulant devant les Galeries Lafayette, mais ami de Mitterrand, ait pu se construire une piscine au sommet du siège social grâce à quelques centimes pris sur chaque pari en est un autre exemple. Mais que les Congés Spectacles vivent aux dépens d’artistes qui n’ont pas assez de cachets dans l’année, de ceux qui n’ont pas la capacité intellectuelle de gérer toute cette paperasse, bref des plus pauvres d’entre nous, est tout simplement écœurant. Les artistes les plus spoliés sont bien sûr aussi les moins armés pour se défendre. Mais on peut constater une chose : la somme remise à l’employeur pour les congés de l’artiste comprend non seulement son cachet mais aussi toutes les cotisations sociales obligatoires : urrssaf, retraite, assedic et le fisc par le biais du cachet. On sait fort bien que l’Etat n’aime pas être volé et se montre redoutable dans le recouvrement de ses créances. Cela pourrait être le talon d’Achille de ce système. J’aurais aimé qu’il soit exact dans les moindre détails mais, et c’est un demi-aveu de la part de son Président M. (supprimé), toute mes demandes d’interview (avec la liste des questions), d’informations sur les statuts et les modalités d’élection (si je devenais Président, les choses bougeraient), n’ont reçu aucun avis de réception depuis un an. Mieux encore, malgré la loi Informatique et Liberté qui l’y oblige, la caisse s’est borné à me communiquer…mon adresse et non l’ensemble des informations me concernant ! On croit rêver devant un tel mépris. Pour vivre heureux, vivons cachés et on comprend son intérêt à préserver le status quo. En juin 96, une conférence sur la gestion des intermittents du spectacle tenue dans le magasin de Guy Lore a qualifié les Congés Spectacles d’”Escroquerie légale”. Que pouvez-vous faire ? Tout d’abord demander à intégrer vos congés directement dans votre fiche de paye comme le font tous les intérimaires. Protester par lettre auprès de M. (supprimé), afficher cet article dans votre centre assedic, demander copie de votre fiche informatique, etc. Sinon, vous êtes sûrement ravis de financer les prêts à taux réduits et les colonies de vacances des enfants du personnel…mais ne dites plus “je ne savais pas !”. Voilà, il était intéressant de voir comment la cupidité de quelques uns pouvaient dénaturer une idée généreuse comme les congés payés qui fêtaient en 1996 leur 60 ans d’existence. L’homme est vraiment capable du meilleur comme du pire, mais avec le scandale de l’Arc présidé par M. Jacques Crozemarie, cela vous le saviez déjà. --- Hervé LE MARCHAND (1996)
  11. Si çà s’appelle pas servir la soupe, cela ? A l’instar d’une majorité ce soir là, je découvrais Max pour la première fois. L’unique qualité que je lui reconnais est d’avoir offert une prestation en parfaite harmonie avec sa tenue vestimentaire (les présents comprendront). Si « prendre des risques », c’est essayer de plaire à un public sans montrer à aucun moment la moindre once de technique, c’est gonflé. Le mot de la fin revient à un enfant. Tel un Mozart, dans le silence pesant qui suivit la sortie de Max, le cri d'un bambin déchira la nuit « mais, c’est pas de la magie ». Si j’avais eu de la répartie, j’aurais rétorqué, une fois le rire général retombé « non, petit, c’est du clown » mais il aurait pleuré… Bon, selon Otto, ce n’était pas le Max habituel ce soir-là. On lui accordera une autre chance avec attention. Dans un style analogue, le docteur Barouf a bien réussi à laisser une trace en magie comique sans l’avoir jamais été. Par contre, je voyais Fred RAZON pour la troisième fois en un mois et y’a pas photo, lui il sera encore là dans 5 ans. Un mélange de Jeff Hobson et d’Otto Wessely qui fait mouche. On se marre même si on a déjà vu et c’est un signe qui ne trompe pas. Ratcékou a été égal à lui-même. Depuis 20 ans, il lui arrive TOUJOURS des pépins et il fait alors preuve d’un talent d’improvisation qu’on lui envie. Gros succès ce soir-là. Dans un autre style (magie générale), Nicolas LEPAGE était bon aussi. -- L'ignoble Mimosa
  12. Mon souhait c'est de ne plus voir des jeunes partir à Londres, parce que c'est pas loin, sous le vague prétexte d'apprendre au moins l'anglais, et d'échouer à côté d'un pakistanais à faire la plonge dans un bouge durant six mois en attendant de bénéficier d'un rapatriement sanitaire pour raison de santé auprès de papa-maman. Tous les français que je connais ont réussi en Asie... Sinon, le Japon connaît une vague de close-up depuis quelques mois. Mais pas de surprise, un bon tour fait le tour de toutes les télés du monde en quelques jours (comme la prédiction avec les pointes acérées masquées par des gobelets). Bilis, Mirouf, Majax ont tous un clone au Japon mais pas Garcimore qui n'est pas interchangeable. -- Mimosa
  13. A titre d'infos voilà les autres logiciels de gestion de spectacle que je connais : - Showtime (allemagne) sur le site www.showtime.de (moteur ?) - Magic Base (Etats-Unis) sur le site www.magicbase.biz (moteur FileMaker) - et mon PoleContact (France) sur le site www.osmose.net (moteur 4D) -- Mimosa
  14. Je ne peux laisser passer une telle diffamation. La robe incriminée est l’œuvre de Mlle SATO, costumière japonaise diplômée (est-ce le cas de Valérie ?) qui a travaillé plusieurs années pour des troupes de music-hall au Japon. Mlle SATO ne se produit pas sur scène et n’enlève rien au talent de Valérie en ce domaine. Mlle SATO ne vend pas non plus d’accessoires et n’en a jamais acheté à Valérie (on trouve facilement moins cher dans le commerce). C’est une artiste pas une commerçante. Je suis surpris dans le post précèdent qu’on laisse entendre qu’il s’agit de SES accessoires. Valérie n’a ni inventé le fil plombé, ni le fil à couper le beurre, ni les aimants à trous, ni les bandes pression à ce que je sache ! Mlle SATO, japonaise, ne parle pas le français et n’a jamais assisté à un stage ou une conférence de Valérie. Quand on m’a rapporté l’affaire lors de la braderie, j’étais convaincu d’après Valérie que la robe exposée était une copie tirée des notes de conférence de Valérie. Dimanche, j’ai lu ces fameuses notes pour la première fois et j’atteste : Je défie quiconque de réaliser une robe à transformation à partir des notes de Valérie. Ma femme qui a vu une conférence et acheté ces notes en a été incapable, en effet : - les notes ne contiennent que 18 pages écrites en corps 12 et 14 sur du papier de grammage 100 g. - aucun patron ne figure dans les notes - aucune robe n’est décrite dans les notes - aucun gros plan des aimants, boutons pression ou autre - la robe « deux en une » n’est pas expliquée dans les notes (quelques lignes pour ne RIEN dire) La robe de Mlle SATO ne peut en aucun cas être une inspiration de robes de Valérie qu’elle n’a JAMAIS vues. La robe de Mlle SATO est par ailleurs basée sur le tirage d’un fil. La SEULE ET UNIQUE vague mention à ce sujet dans les notes est lapidaire (avant dernière page) : « il suffit de tirer sur les deux anneaux d’un coup sec ». (sic) Ces notes ne sont rien de plus qu’un mémo et ne constitue en aucun cas une aide pour créer sa robe. Les techniques de base (fil à plomb, aimants, boutons pression) sont connues de toutes les costumières. Ce ne sont en aucune manière des idées protégeables ni un sésame pour le monopole de la fabrication et la vente de robes à transformation. On peut protéger la mise en scène comme par exemple dans cette même page le lancer de confettis pour masquer le change mais j’ai déjà vu cette manière au plus grand cabaret du monde il y a quelques années déjà… La médiocrité me hérisse et j’ai toujours essayé de révéler les nouveaux talents. C’est le cas de Mlle SATO qui a créé cette robe pour ma femme. Elle sera présentée lors d’une prochaine réunion du CFI et elle est d’accord pour faire une mini-conférence qui sera traduite en français. Mlle SATO ne fait pas que des robes. A ma demande, elle a aussi réalisé une superbe veste pour faire de la magie derrière le dos d’un enfant en simulant ses bras (œuvre qui fut également exposée lors de la braderie) et je n’ai certainement pas pu lui expliquer comme réaliser cela. Mlle SATO n’a pas pu s’inspirer de Valérie pour cela. J’ai toujours encouragé les magiciens à voir d’autres styles de magie. Je vous incite tous à aller chez Georges PROUST pour admirer les robes de Valérie et vous faire une opinion en toute objectivité. C’est la seule façon de juger qui s’est pris une veste et dois aller se rhabiller dans cette affaire. Enfin le jour de la braderie, ma femme a présenté le travail de Mlle SATO comme le ferait un collègue. Elle ne s’attendait pas à une telle volée de bois vert totalement injustifiée. « La médiocrité ne reconnaît rien qui ne lui soit supérieur, le talent reconnaît aussitôt le génie » Hervé LE MARCHAND
  15. La journée magique du CFI s’annonce comme le premier événement majeur de l’année 2005. Celui qui réchauffe l’âme au cœur de l’hiver. Nous parvenons chaque année à vous proposer des numéros visuels de qualité rarement vus ailleurs. Pour information, voici la liste des artistes qui se sont produits au gala du CFI ces dernières années avant d’être consacrés par le plus grand cabaret du monde : Nestor HATO, découvert l’an passé, mais aussi Boris WILD, Théo DARI, Xavier SOURDEAU de la compagnie du TARMAC, Laurent BERETTA, le mime DANIEL et je parie que la liste va continuer à s’agrandir. Le gala du CFI, c’est la garantie de voir de près des numéros visuels originaux qui n’ont pas ENCORE été vus et revus à la télé. LE GALA Comme l’année passée, le gala de 20h30 aura lieu dans un véritable théâtre à taille humaine dont la sonorité est réputée à travers les nombreux concerts qui y sont donnés. Même les derniers rangs sont proches de la scène et nombreux sont ceux qui nous félicitent d’avoir déniché ce merveilleux endroit. Fidèle à notre habitude, nous vous avons concocté un gala varié et équilibré en variant les genres, les âges et les personnes. Les numéros ne se font pas concurrence mais se renforcent les uns les autres. Quelques artistes se produiront dans deux numéros pour vous faire découvrir d’autres facettes artistiques de leur talent. Nous avons aussi une vocation d’art et d’essai et on préfère ne pas se prendre trop au sérieux. SAMMY NESVILLE : jeune magicien, le plus primé dans la catégorie junior, en perpétuelle évolution. Notre gala est un tremplin, le passé en atteste. Nous l’avons encouragé à nous présenter deux numéros inédits dont l’un sur le thème d’Harry POTTER. Mikaël SZANYIEL : manipulateur de cartes de talent, il a fait l’école Marceau et montrera par ailleurs son travail de mime. Ilva SCALI : on en a parlé récemment sur le forum de virtualmagie. Les femmes sont rares en magie. Venez la découvrir en solo et en compagnie de François NORMAG dans un numéro de grandes illusions. BIDOU : ce n’est pas le premier nom qui vient quand on recherche un spécialiste de ballons car il n’a pas le temps d’écrire sur les forums internet, occupé à truster depuis quelques années tous les premiers prix des congrès de sculpteurs de ballons et de surcroît dans des catégories différentes (numéro de scène, sculpture en temps non limité, figures imposées, etc.). Nous voulions vous offrir un véritable champion du monde à la place qu’il mérite, le final de notre gala. MIREDIEU : je sais, vous avez vu ce magicien comique, ancien chef de village du Club Med, au congrès centenaire de l’AFAP. J’ai aussi été horrifié… de voir comment on peut saboter un gala en mettant des gens où il ne faut pas, quand il ne faut pas et avec un numéro qui ne convient pas. Je connais Miredieu depuis 9 ans et je peux vous assurer que sa version de la moulinette est la meilleure du monde. Là, il sera à sa place, dans une salle appropriée et je vous jure que vous allez passer un bon moment. Et ce n’est pas fini car on est en train d’apporter la touche finale au plateau. Le billet d’entrée ne vaut que 25 euros et c’est gratuit pour les enfants accompagnés ! Pas de réservation et placement libre donc n’arrivez pas trop tard d’autant plus que l’on commence à l’heure pour libérer la salle à 23h30. LA CONFÉRENCE Nous avons attaché une importance particulière à la conférence cette année. Ce sera le grand moment de la journée, à partir de 16h. L’an passé, la conférence de Jean-Jacques SANVERT avait du être écourtée (depuis Jean-Jacques a cartonné dans toutes les amicales de province) à cause du concours. Nous aurions pu tomber dans la facilité et choisir parmi l’un des innombrables conférenciers américains proposés par les tourneurs de conférences. Personnellement, je ne pense pas que tout l’avenir du monde se trouve du côté de l’ex ‘nouveau monde’. En magie, on veut « enflammer les foules » au sens figuré et pas au sens propre. Nous avons préféré choisir nous-même notre conférencier en Europe, un véritable artiste, une nature comique. Il parle anglais, mais n’est pas américain, même pas du tout car il adore la France. D’ailleurs, il refuse tout engagement depuis des années et c’est seulement parce qu’il adore Paris qu’il a accepté de venir. Il s’agit de Bob READ. Venez découvrir un véritable clown qui a fait le tour du monde avec sa magie impromptue en déchaînant les rires. Il triomphe avec le splash bottle sans gimmick depuis des dizaines d’années entre autres. Venez, vous ne le regretterez pas car le rire vaut mieux que tous les médicaments. Genii lui a consacré un numéro spécial cette année. Et à 15 euros, c’est donné. Dans le même style, la conférence de David WILLIAMSON en novembre dernier valait 30 euros et a fait le plein. Et en prime, vous pourrez assister au concours de 14h qui précèdera la conférence. LE CONCOURS L’an passé il avait révélé Erwan BODIOU qui a remporté la colombe d’or cette année et été primé au dernier congrès de l’AFAP. Vous pouvez vous présenter en magie de scène ou de salon (la taille de la salle offre une bonne visibilité). Le nombre de candidats est limité à 6 à cause de la conférence. La journée annuelle du CFI est l’occasion de retrouver vos amis dans une ambiance conviviale et détendue. Nous savons que vous nous faites confiance chaque année et avons à cœur de ne point vous décevoir. Concours, conférence et gala se dérouleront au même endroit que l’an passé : SALLE ADYAR 4 Square Rapp 75007 PARIS Métro Ecole militaire. LA BRADERIE Attention, la braderie de la matinée (entre 9h et midi) a toujours lieu au PATRONAGE LAIQUE, 72 avenue Félix Faure 75015 PARIS, métro Boucicaut. Vous pouvez y réserver une table pour 30 euros auprès d’Henry MAYOL au 06 12 22 95 14 et on vous offre même la table supplémentaire (que vous apporterez). Vous voulez vous offrir la totale et vous avez bien raison. Le passe de la journée est à 45 euros. Des réductions sont consenties aux membres du CFI. À très bientôt, Hervé LE MARCHAND et toute l’équipe organisatrice de la journée.
  16. >par l'association affiliée Correction : par l'une DES associations affiliées à la FISM. Pour la France, le CFI et la FFAP sont les seules structures habilitées à présenter un candidat à la FISM. -- Hervé LE MARCHAND
  17. L'informatique étant un art au même titre que la magie ou le reste, voici un gestionnaire de spectacle de mon cru. Dix ans de boulot : multi plateforme, multi-process, français-anglais, multi-postes, multi-utilisateurs. lien de téléchargement de POLE CONTACT : http://www.osmose.net/fr/pole/pole.htm La version démo permet d'aller jusqu'à 200 fiches. Le data vierge spectaclevierge.4DD est dédié aux artistes et agences du spectacle. Parce que la belle ouvrage, y mourira jamais ... -- Hervé LE MARCHAND
  18. C'est un gag ce logiciel ? - en vrac l'orthographe ! la sauvegarde en fin de session ne semble pas marcher pas de contrôle de saisie (dates) pas d'aide à la saisie pas de bouton de recherche Si c'est du second degré, je me suis fait avoir ... -- Mimosa
  19. Annonce très sérieuse : HLM annonce la création du club de magie "l'île légale" Extrait des statuts : Article 1 : le club est ouvert à tout le monde. Article 2 : ses membres s'interdisent d'adhérer à tout club illégal. Article 3 : en hommage à Robinson Crusoe, le nombre de membres de "l'île légale" est limité à une personne. Article 4 : le président fondateur, HLM, est membre de droit. Article 5 : le club se réunira tous les mercredi 3 novembre 2004 au chiwawa Le nombre volontairement limité de membres permettra de : - dîner tranquillement sans être dérangé par un cartomaniaque parkinsonien - gloser du pouvoir de faire reculer la fin du monde (Doom's day ou D.D en anglais). Si, si, nous avons déjà fait reculer le D.D plusieurs fois… La première réunion sera consacrée à la révélation [Censuré], avec un appareil spécial apporté spécialement du Japon par l'un de nos membres. L'engin devrait ravaler le visio scanner au rang de gadget du XXième siècle. -- HLM (Hervé Le Marchand), président de l'île, nettement au dessus de l'eau, qui passe son temps à se taper un max de ricochets.
  20. >A l’origine il est chorégraphe et danseur, ce qui lui permet d’avoir cette plénitude naturelle et sa « prise d’espace » assez étonnante. Tout à l’air simple chez >lui…c’est surtout ça qui est magique. Gary KURTZ m’avait impressionné en occupant totalement la piste de 12 m de diamètre du cirque d’hiver lors du Mayette Days il y a quelques années pour un one-man-show d’une heure stupéfiant. Des déplacements étonnants et une communication permanente avec le public dans le plus pur style de la magie de rue appliquée à la scène. Il avait terminé par une routine de mentalisme avec un gigantesque puzzle. J’avais tout adoré sauf cette séquence qui préfigurait sa carrière actuelle. Dans le bar, c’est ce genre de déplacements que je retrouve. Hier soir, sans remettre en cause l’immense talent de Gary, j’ai été choqué par le bidonnage de Laurent BOYER et ses faux témoins. Au hasard de mes souvenirs : - cold reading avec le chauffeur de taxi : “une île du sud” - coupe au montage - “la Guadeloupe”. C’est vrai que le cold reading amputé des questions à côté de la plaque ressemble à du miracle. - on débarque sur une péniche sur la Seine où les personnalités surprises jouent comme par hasard aux cartes avec des ... bicycle ! - on ne me fera jamais croire que TOUS les livres sur la table de la bibliothèque se trouvaient là par hasard. - dans la salle des ventes, le truc repose à mon avis sur la statue et le cadre. M. BOYER n’aurait pas assisté à la mise en place du stratagème permettant de dessiner les meubles du salon et de l’insérer dans le cadre ? Cela prouve au moins que Gary a besoin au moins d’un compère en sus de la complicité de M. BOYER. - - le serpent “venimeux” est manipulé sans aucune précaution par l’animalier avec sa fourche pour le mettre en boîte et je doute qu’il soit à ce point suicidaire. A la fin, il saute du carton à deux reprises (copie de la séquence en double) vers une cible invisible, censée être la main de l’animalier à moins que ce soit un mulot en récompense ? le cadrage de la caméra est surprenant. - Gary sait tout de la vie d’une personne mais, et là on frise le ridicule, il est incapable à un moment de reconnaître le dessin d’un enfant qui représente le perchman de l’équipe. Un minimum de psychologie pour enfants l’aurait tiré d’embarras. Il croit voir un soldat armé d’une épée au lieu de la perche son. Pourquoi cette séquence n’a t-elle pas été coupée au montage (comme tant d’autres à mon avis) ? - Gary a eu semble-t-il eu un mal fou à retrouver les clés de voiture dissimulées sur la berge. Mais l’ensemble est ramené à 2 mn après montage. On me rétorquera que c’est du spectacle, mais ce n’est PAS DU TOUT présenté comme tel par Laurent BOYER. Il est terrifiant de voir comment, pour “passer à la télé”, on est prêt à bidonner en trompant des milliers de personnes crédules. J’espère que le magazine “ENTREVUE” s’intéressera à l’affaire. Dire que Patrick SABATIER a vu sa carrière exploser en vol en cautionnant les propos d’un mage. Là, c’est sans doute inoffensif mais le discours de M. BOYER est dangereux et cynique. J’ai du mal à comprendre. C’est bien pire que la démarche du magicien masqué. Encore heureux que ce ne soit pas une chaîne publique qui se soit abaissée à diffuser une soi-disant preuve du surnaturel qui va ouvrir bien des portes à bon nombre de charlatans de tout poil. Mimosa
  21. Tiens, voilà un sujet qui n’intéresse personne. Pourtant il n’y a pas qu’une seule erreur dans ces trois lignes d’information dûment vérifiée par la rédaction de Magicus, loin s’en faut. Mais son analyse est intéressante. Quand j’avais 12 ans, il y avait une page qui me passionnait dans le magazine “50 millions de consommateurs” qui s’intitulait “L’aviez-vous vu comme çà ?” et qui démontait les sous-entendus et les pièges d’une publicité choisie au hasard. Cela serait impossible aujourd’hui à cause des procès mais en guise d’hommage à ce temps béni, je vais tâcher d’en faire autant pour ceux qui auront le courage de lire ce post jusqu’au bout. Je vais montrer que l’on peut dénicher quelques pépites derrière ces trois lignes anodines. En guise d’avant propos, la formulation exacte de l’information serait la suivante : DÉBUT DU CORRECTIF : M. Dominique DUVIVIER a été radié en tant que membre du CFI par décision du Bureau votée à bulletin secret à une large majorité (2 abstentions et AUCUN non) suite à sa condamnation à 8 mois de prison avec sursis et 30 000 F d’amende. Lors de ce voite, le président du cercle, Hervé LE MARCHAND, avait le même poids que les autres membres du Bureau. Hervé LE MARCHAND, président du CFI, n’a jamais été et n’est pas Directeur de l’Illusionniste. La liste des 5 présidents d’honneur et des 8 directeurs de l’Illusionniste figure dans l’ours de la revue depuis des années. M. DUVIVIER n’y a jamais figuré tout comme les autres membres d’honneur, trop nombreux. La distinction ‘honneur’ n’a jamais été retirée à M. DUVIVIER. C’est en qualité de membre qu’il avait été radié. Suite à notre condamnation par le tribunal à l’initiative de M. DUVIVIER, notre procédure de radiation n’ayant pas respecté le principe du contradictoire, M. DUVIVIER a été réintégré sitôt la décision de justice notifiée. Cela fait un an aujourd’hui. FIN DU CORRECTIF Contrairement à MAGICUS, qui ne dévoile jamais par ‘déontologie’ ses sources ‘sûres’, voici les miennes : - l’ours de l’illusionniste depuis des années (que reçoit M. PUECH) - mon rapport moral de mars 2003, reçu par tous les membres dont ... M. DUVIVIER (gracieusement comme à tous les membres d’honneurs) De plus, pour ceux qui hésiteraient encore entre la version de Didier PUECH et la mienne, je propose à deux personnes, contributeurs réguliers de ce forum, et qui ont d’excellentes raisons de ne pas me porter dans leur cœur, à savoir Arthur TIVOLI (qui a participé à ce vote de radiation) et à Dominique DUVIVIER (recevant l’Illusionniste, mon rapport moral et le greffe du tribunal), d’avoir l’honnêteté (au moins intellectuelle) d’écrire ici quelle est la version la plus proche de la vérité. Mais ce n’est qu’un détail. Ceux qui ont lu mes compte-rendus des concours savent que je n’aime pas m’arrêter à la description des numéros mais comprendre ce qu’il y a derrière. C’est autrement plus intéressant. Ici, l’important n’est pas de commenter ces 3 lignes en marmonnant ‘ceci est vrai, ceci est faux’ car ce serait aussi insipide qu’une description de boules excelsior. Non, il faut savoir creuser un peu plus, enlever le maquillage et se rendre compte que Didier PUECH distille SCIEMMENT ces ‘petits’ mensonges contre les magiciens qu’il a pris en grippe (Gérard MAJAX, Daniel RHOD et moi). J’ai été abonné durant 10 ans et je sais de quoi je parle me concernant. Magicus a toujours été prolixe en détails fouillés dans ses fiches sur les congrès, jusqu’au noms des jury ou les années de naissance des magiciens. Didier PUECH a particulièrement suivi tous les procès impliquant M. Duvivier (qui est chroniqueur pour sa revue) et cette accumulation d’autant d’erreurs sur 3 lignes est DÉLIBÉRÉE, car : - PERSONNE ne me fera croire qu’il a par inadvertance confondu ‘président d’honneur’ et ‘membre d’honneur’ (NOTE : les statuts précisent généralement qu’un casier judiciaire vierge est nécessaire pour présider une association). - PERSONNE ne me fera croire qu’il ignore que Duvivier n’a JAMAIS figuré dans l’ours de l’Illusionniste (NOTE : Didier PUECH reçoit l’Illusionniste par échange avec Magicus depuis au moins 3 ans). - PERSONNE ne me fera croire qu’il ignorait qu’il y avait eu un vote du Bureau concernant cette radiation. - PERSONNE ne me fera croire que j’en voulais au titre honorifique de Duvivier. Cela m’est indifférent. Je suis fier à titre personnel de n’avoir AUCUNE médaille. Comme disait Napoléon “Les hommes ne risquent pas leur vie pour leur pays. Ils la risquent pour des médailles.” - PERSONNE ne me fera croire qu’il était difficile de vérifier toutes ses informations qui figurent dans des documents publics (greffe du tribunal, l’Illusionniste, mon rapport moral) - PERSONNE ne me fera croire que j’aurais ainsi pris le risque de voir Duvivier intenter un second procès au CFI qui serait perdu d’avance. Imaginez maintenant la réaction d’un lecteur de Province prenant pour argent comptant cette info de magicus, il pensera évidemment : “, quel saligot ce Mimosa. Il en veut vraiment à Duvivier, veut lui retirer son honneur, rayer son nom de l’histoire du CFI alors que la justice l’y contraint et il fait tout cela dans son coin sans l’aval de son Bureau.” Et voilà le travail, dévastateur ... Je précise qu’il est inutile d’envoyer un correctif, car dans quelques années, qui prendra la peine de regarder à chaque page de Magicus si un droit de réponse a été apporté dans le numéro suivant ? Le procédé est tellement malin qu’il en est devenu ODIEUX. La diffamation est toujours très légère et la rédaction peut toujours invoquer la coquille. Gérard MAJAX s’y est cassé les dents quand il a attaqué Magicus en justice. Mais le poison, distillé mois après mois, finit toujours par faire son effet comme on peut en juger par l’image des personnes visées (dont la mienne) sur ce forum. On enfonce le clou ? Magicus dévore avidemment tout ce qui se dit sur le forum mais évite comme la peste d’y répondre en direct sous le prétexte fallacieux que c’est le produit de jeunes anonymes incapables de s’exprimer dans un français correct et donc que le débat est creux. Mais alors pourquoi reprendre, et c’est la SEULE revue à le faire, des extraits de ce forum ? 1- parce qu’il est facile de sélectionner les arguments auquels on peut répondre. 2- parce qu’il n’y a aucun risque de voir jaillir une contre-riposte dans la foulée. Celui qui s’exprime en dernier a le plus souvent raison. Quelques uns d’entre vous, contributeurs de ce forum, sont-ils ravis de savoir que des extraits de leur prose, cités hors de leur contexte dans Magicus qui se targue de conserver volontairement les fautes d’orthographe, sont à leur insu consignés pour l’éternité sur les étagères des collectionneurs ? Ben du moment que l’on respecte l’anonymat des auteurs me direz vous ... C’EST TOTALEMENT FAUX. Et là aussi c’est rudement malin car l’anonymat n’est qu’APPARENT. Ce serait sans doute de l’anonymat pour un juge étranger au microscome magique mais pas ici, ainsi : - le pseudonyme de l’auteur est repris. Il suffit d’aller lire son profil sur le forum pour savoir qui est ridiculisé. - dans le courrier des lecteurs, on voit passer des Hervé L. M. (dep 75), Guilhem J. (dep 76) et on lit quelques pages auparavant qu’un certain Guilhem JULIA a remporté un prix au congrès d’AIX. Bref, Magicus livre en pâture des morceaux de courriers privés sous le couvert d’un prétendu anonymat. Ceux qui admirent cette éthique journalistique peuvent adresser un email d’encouragement à Magicus. Pour ma part depuis plus d’un an, j’ai choisi la voie la plus sage : l’INDIFFÉRENCE. Didier PUECH qualifie mes courriers privés de “torrents de boue”. En lisant mes lignes, on le comprend ! Parce qu’il fallait que certaines vérités soit dites, révéler ces “torts” “debout”. Ne passez pas toutefois à côté de quelques chroniqueurs brillants égarés chez Magicus : Jean MERLIN (mordant et piquant), Jacques DELORD (philosophe véritable), Otto WESSELY (parfois file au zob et pas seulement piqué des vers) , Dominique DUVIVIER (philo soft et parodique). Soyons optimistes : Brunomagie a un jour rencontré à l’occasion d’un stage au CIPI un Daniel RHOD assez différent de l’image qu’il avait lue et a relaté tout cela sur ce forum. Pour ma part, invité à visiter le musée de la magie à BLOIS en septembre dernier, j’ai demandé à expérimenter en priorité l’hallucinoscope de Gérard MAJAX, dénigré tant de fois dans Magicus. Il remporte un franc succès. Une idée simple certes, à laquelle on a tous joué étant enfant, mais poussée et développée à l’extrême, montrant que l’on peut s’effrayer sans machinerie compliquée. Hervé LE MARCHAND. tel : 06 61 19 39 71 Président du Cercle Français de l’Illusion
  22. Critique ou publi-reportage ? On voit fleurir de plus en plus de soi-disant ‘critiques’, alors qu’il ne s’agit que de publi-reportage élogieux aux compliments dithyrambiques par des spectateurs INVITES. Parfois on sent poindre la sincérité dans la critique d’un DVD, d’un tour ou d’un spectacle. Mais il s’agit TOUJOURS de personnes qui ont acheté le produit ou payé leur place et qui veulent faire partager leur bonheur. C’est aussi souvent sur le tard quand il ne reste plus que quelques jours (ex : le spectacle de Philippe GENTY par Peter DIN, le cirque Eloise par Paul MAZ, etc.) Je ne suis pas contre la publicité mais à condition que cela soit clairement spécifié comme tel. Je vous encourage même à cliquer sur les bandeaux pour faire vivre ce site. Quelqu’un a dit « A quoi sert-il de devenir actionnaire majoritaire d’un journal alors que l’on peut acheter les journalistes pour un coût ridicule ? » Une anecdote récente d’hier soir. Je suis allé voir le spectacle d’Edernac à Malakoff EN PAYANT MA PLACE. Un délégué de la CGT, du genre de ceux qui donnent envie d’aller prendre sa carte au MEDEF immédiatement, nous a asséné 30 mn de commentaires pénibles et de mauvais e foi sur les intermittents. Tandis que je lisais ostensiblement mon journal en écoutant de manière distraite et me demandant si j’allais demander à être remboursé, je fus étonné de l’absence de réaction hostile du public. Et pour cause : quand un spectateur auquel on a tendu le micro a intelligemment demandé « que les invités à ce spectacle lèvent la main ! », les 3/4 de la salle ont obtempéré. La reconnaissance du ventre a encore de beaux jours… Autre anecdote de la semaine. Quelqu’un m’a révélé s’être vu remonter les bretelles il y a quelques mois quand son commanditaire a appris qu’il répétait à la ronde « avoir eu l’impression d’avoir été invité pour écrire une bonne critique sur son spectacle ». Soyons sincères : il est impossible de critiquer objectivement un spectacle auquel on est convié, de surcroît quand on vous gave de champagne et foie gras. Il est temps que le monde du spectacle prenne exemple sur la presse et le monde de l’entreprise (notamment les centrales d’achats) où les cadeaux sont INTERDITS. Je sais qu’on en est encore loin. Avoir le statut de ‘critique’ est téméraire, pour ne pas dire suicidaire, de nos jours. On en prend plein la figure, on paye plein pot et on peut en prime se voir gratifié d’une assignation au tribunal. Le minimum serait de dire clairement si l’on a été invité ou non avant d’écrire un compte-rendu. Je n’ai rien contre les spectacles dont l’on parle. Simplement, j’aimerais le plus souvent payer pour un spectacle conforme à celui qu’on me décrit. Dans le doute, je préfère de plus en plus m’abstenir. « La publicité est le mensonge légalisé » --- Hervé LE MARCHAND
  23. Pour répondre à Otto : 1) Voldemort est un personnage du roman d'Harry POTTER écrit par J.K rowling 2) Comme pêcheur, je parlais entre autres d'Arthur TIVOLI qui a fait apparaître d'un foulard un petit poisson rouge. Mais vu la proportion que les choses prennent, j'ai demandé à Thomas d'enlever ce post. Je m'attendais à une soirée sur Pierre JACQUES et j'ai été un peu déçu : aucune photo de lui, aucun texte, pratiquement aucune anecdote. Revenons à la magie et si on organise aux Amis de la magie une véritable soirée en l'honneur de Pierre, je suis partant. Hier soir, tout mes sketches magiques au Radeau étaient consacrés à Pierre que personne ne connaissait hormis 7 magiciens présents à la soirée de la veille. Mimosa
  24. On dit “Les gens sont tellement médisants lors des enterrements que cela me désole à l’idée de manquer le mien d’à peine quelques jours.”. Je ne sais pas qui a dit cela mais c’est diablement vrai. Le chapiteau était plein au deux tiers avec 250 spectateurs. On connaissait déjà le plateau : Gérard MAJAX, Jean MERLIN, serait-ce un nouveau kosovo pour des vedettes en mal de gloriole à défaut de gaudriole ? Non, car il manque les stars de la télé. TIVOLI, MERLIN, WESSELY. Est-ce une répétition pour l’enterrement de Voldemort ? Non, car on m’aurait certainement conseillé de suivre sagement la cérémonie à la télé pour ma sécurité. On dit également “pour comprendre le caractère d’un homme, regarde ses amis”. Étonnant en effet de voir se côtoyer dans ce spectacle des ennemis de toujours. Il est vrai que Pierre n’avait plus depuis belle lurette le luxe de dire NON et se devait d’être ami avec tout le monde. Il y a là un aréopage de pêcheurs, pratiquant à la voile et à la vapeur, voire ne dédaignant pas la pêche au menu fretin, quoique illégale. J’aperçois Hervé LE MARCHAND, président du CFI, cercle dont Pierre JACQUES fut un temps directeur de la revue. Lors d’une confidence sur l’oreiller, il m’a confié que nul n’a jugé bon de demander au CFI quel artiste de son cercle pouvait rendre hommage à Pierre. Ce président s’affiche le cigare aux lèvres, sans doute pour se donner de l’impotence, ou alors pour s’offrir un vice et ne pas faire tâche dans le décor. Par décence, je ne vous parlerai pas de ceux qui ont confondu cette soirée avec une audition publique. On dit aussi que les plus belles fleurs naissent sur le fumier et heureusement il y avait des choses qui me réconcilient avec le côté humain de Pierre. J’ai d’ailleurs cru revoir Pierre, réincarné en son élève, suisse comme lui, Claudio De Negri, qui a choisi la voie du pickpocket. Une même prestance, un même bagout et les méthodes du maître. J’ai revu aussi avec plaisir ce merveilleux magicien antillais que Pierre nous avait fait découvrir voici deux ans lors de son gala. Ah qu’il en était fier en refusant de me dévoiler son nom à l’époque de peur qu’on lui pique la primeur de nous faire découvrir un nouvel arôme dans la magie. Il commence une chasse aux pièces sans aucune charge ! On pense voir le journal déchiré de Gene ANDERSON mais ce sont des billets qui apparaissent. Son foulard dansant de Don Wayne aurait été vraiment trop long sans la musique des Antilles et ses déhanchements. Enfin, son final d’apparitions de cartes est vraiment exceptionnel. Après l’entracte, on se réjouissait de découvrir la carrière de Pierre JACQUES via une présentation powerpoint sur un ordinateur relié à un vidéo projecteur. Pierre aimait le macintosh et cela se comprend car un désastreux virus windows a remplacé ce film par une inter-minable publicité d’un jeu vidéo 3D. Parmi tous ceux qui s’autoproclament ce soir ‘Amis de la magie’, combien se sont donnés la peine (ou la joie) d’assister régulièrement aux cènes autour de Pierre, apôtre de la magie les quatrièmes vendredi de chaque mois, d’abord au restaurant l’Entrecôte, puis à la brasserie du Carrefour et enfin dans un restaurant chinois. Dommage car je puis vous assurer qu’en ces occasions Pierre était bien vivant en nous faisant découvrir le roquefort au whisky. Même absent, il téléphonait depuis son lit d’hôpital au restaurant via le portable de Ratcékou. Didier était omniprésent ce soir, comme à toutes ses réunions. Toujours dans l’ombre, souvent derrière la poursuite, déjà à l’entrée du chapiteau et puis encore à la barrière du cirque, avant et après les étoiles, simplement pour servir. Toujours à mi-chemin entre l’ombre et la lumière, là où l’on peut distinguer l’invisible sans être ébloui par les spots de l’ego. Qu’avons-nous appris sur Pierre ce soir ? Merlin, excellent présentateur, nous a rappelé qu’il fut un précurseur de la sculpture des ballons. Bidou a rappelé ses conseils dans les cabarets. Gérard MAJAX s’est souvenu de lui, régisseur du spectacle du Kosovo et artiste régulier au restaurant Magic Hall en sa compagnie et pas du tout intéressé par l’argent. Kaline, entre deux chansons, l’a remercié pour ses conseils pour améliorer le cou de ses cygnes. Bruno COPIN affirme l’avoir rencontré par hasard. C’est bien peu pour 4 heures de spectacle… On dit enfin “Tous les hommes meurent un jour, mais tous n’ont pas vécu”. Pierre aura vécu, lui. Vous pouvez m’appeler Judas. Finalement, mes mauvaises fréquentations en sa compagnie font que je me fiche pas mal des conventions et du qu’en dira-t-on. Ce soir Pierre aurait été content car il y avait une tripotée de Pinocchio au long nez pour lui rendre hommage. ---- Mimosa P.S : merci à Zakary d’avoir montré qu’on peut encore dire certaines vérités sur un forum public, comme avouer préférer l’eau et la vie à l’eau-de-vie, sans trop se faire flinguer. [ 21. Octobre 2003, 10:02: Message édité par : Thomas THIEBAUT ]
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