À vue de nez — je viens de lire, je n'ai pas eu le temps de bien y réfléchir — je dirais que beaucoup de sucker tricks peuvent être présentés sans prendre les spectateurs pour des imbéciles si le protagoniste n'est pas présent, c.-à-d., s'il s'agit d'un personnage dans une histoire. C'est un peu comme le bonneteau tel que René Lavand le présentait : il raconte qu'il était à côté de quelqu'un qui y jouait et il lui disait à chaque fois, Non, señor, ce n'est pas la bonne carte, etc.
Pour la toute petite histoire (non, je ne cherche pas la petite bête ), un twist en anglais et dans ce sens-ci, donc littéraire, veut dire un tournant, généralement surprenant : quelque chose d'imprévu, une surprise, une révélation, etc.
Un des premiers grands maîtres du twist était le romancier américain O. Henry. Il y a un tour de rassemblement d'as dans un paquet, mais lorsque le 4e devrait y arriver, le paquet ne contient que des cartes indifférentes, et les 4 as se retrouvent dans un autre paquet : « O. Henry Four Aces » (dans Frank Garcia).