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Christian DELAMORINIERE

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Messages publiés par Christian DELAMORINIERE

  1. Un autre cas de colocation beaucoup plus éphémère que chez une personnalité multiple :

    Citation

         Le 8 février 1974, à 11 h 15, une jeune artiste décoratrice, Alexandra Toselli, s’effondre inanimée dans l’atelier de céramique où elle travaille, à Antibes. Œdème pulmonaire. Ses collègues appellent aussitôt les pompiers.
         Huit minutes plus tard, une étudiante en droit, Florence, passe en scooter en face de l’usine de céramique. Une copine lui fait un signe en la croisant. Elle tourne la tête pour lui répondre. Un instant d’inattention, et sa roue avant heurte le trottoir. Projetée violemment sur la chaussée, elle meurt sur le coup.
         Le Samu, sitôt prévenu, arrive sur place. Avant les pompiers appelés par les ouvrières de l’usine. Celles-ci, folles d’angoisse sur le trottoir où elles attendent les secours, se précipitent vers les médecins du service d’urgence. Elles les supplient de venir au chevet de leur collègue sans connaissance, juste de l’autre côté de la rue. Le temps de constater le décès de la conductrice du scooter, le Samu fonce dans l’atelier d’en face. Alexandra Toselli est en état de mort clinique. Vingt minutes plus tard, on l’admet en réanimation à l’hôpital de la Fontonne.
         La suite dépasse l’entendement. Après trois mois de coma profond, Alexandra se réveille. Mais elle n’est plus Alexandra. Elle ne reconnaît pas ceux qui prétendent être sa famille, ses amis. Amnésie traumatique, dissociation de la personnalité, schizophrénie ? Elle dit qu’elle s’appelle Florence, qu’elle est étudiante en droit, et qu’elle veut voir sa mère. Elle donne son nom, son adresse, décrit les lieux, l’aménagement de sa chambre… Elle précise qu’elle est morte trois mois plus tôt dans un accident de scooter, et qu’il faut absolument rassurer sa maman.
         Médecins, parents, amis d’Alexandra : tous les témoins de ce récit abracadabrant sont sous le choc. Ils n’ont de cesse d’en vérifier les détails. Tout concorde. Tout est rigoureusement exact. Florence et Alexandra se connaissaient-elles, avant leur accident respectif ? Non. Leurs familles sont formelles. Autant la mère de Florence est bouleversée de bonheur en « retrouvant » l’âme de sa fille dans un autre corps, autant les proches d’Alexandra sont effondrés de l’avoir « perdue » alors qu’elle est là, devant eux, en vie.
         Mais elle va « revenir »… Peu à peu, la mémoire de la jeune décoratrice réinvestit son cerveau, ses propos. La conscience de Florence prend des distances. Mission accomplie, message délivré, la squatteuse cède la place.
         Bien sûr, dans une histoire aussi « impossible », on peut toujours accuser tout le monde de mentir – protagonistes, familles, équipes médicales, police… En tout état de cause, on a du mal à trouver, au vu du dossier, une résolution cartésienne à un tel cas d’école – c’est pourquoi on en a si peu parlé dans la presse.
         Pour des raisons de tranquillité compréhensibles, Alexandra Toselli n’est pas le véritable nom de la bénéficiaire de ces « premiers secours » de l’au-delà. Mais son histoire est vérifiable à l’hôpital de la Fontonne. Aujourd’hui, quarante ans après les faits, cette rescapée – à qui il a fallu bien du temps pour oser « livrer » son témoignage au grand public – se sent encore parfois « investie » par Florence. Mais de manière très fugace. Elle est juste de passage. Elle vient juste dire bonjour.
    (dico de l'impossible 2)

     

  2. Citation

    Au moins une autre entité gouvernementale a acquis un chien robot à des fins pandémiques : Singapour. Le Spot de Boston Dynamics a été déployé dans un parc de Singapour pour rappeler aux gens de se distancer socialement, a rapporté Reuters . 

    Une voix a dit aux passants : « Gardons Singapour en bonne santé. Pour votre propre sécurité et celle de votre entourage, veuillez vous tenir à au moins un mètre l'un de l'autre. Merci."

     

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  3. Même dans la réalité virtuelle, l'avatar dans lequel on s'incarne, influence nos perceptions :

    Citation

         Cette deuxième réalité possède un pouvoir d’influence qui perdure même après avoir retiré son casque VR. À l’université de Stanford, aux États-Unis, cette persistance a été identifiée sous le vocable « d’effet Proteus ». Des chercheurs de l’université de Barcelone, en Espagne, l’ont expérimenté en plaçant des femmes blanches dans la peau de femmes noires. Après l’expérience, ces dames ont répondu du tac au tac à une série de questions. Qu’en est-il ressorti ? L’équipe de Mel Slater a constaté « une diminution des biais racistes implicites (ceux dont nous avons peu ou pas conscience) » à l’issue de ce séjour dans la peau d’une autre. Combien de temps dure cet effet? Difficile à dire. Mais on entraperçoit déjà l’impact qu’aurait, mis en de bonnes ou de mauvaises mains, le pouvoir de la réalité virtuelle.
         En voici un autre exemple. Pour « participer à l’effort national en cette période de Covid », Anatole Lecuyer a mis à profit la VR pour venir en aide aux patients intubés et donc immobilisés pendant des jours, voire des semaines, avec à la clef une fonte de la masse musculaire et une nécessaire rééducation. Après leur réveil, un programme de VR, était proposé à la cinquantaine de patients admis en réanimation au CHU de Rennes. « 28 patients ont suivi l’ensemble du protocole, développe le chercheur de l’Inria. Alors qu’ils étaient sur leur lit d’hôpital, leur corps virtuel, leur avatar, s’est mis à marcher par session de cinq minutes ». L’effet Proteus, mesuré à l’aide de tests moteurs s’est révélé indéniablement bénéfique, accélérant la rééducation. « Notre hypothèse est qu’en se voyant marcher, les gens ont l’impression que ce sont eux qui marchent », résume-t-il.
         Si l’homme apprend - et réapprend, en l’occurrence - par mimétisme, tous nos interlocuteurs s’accordent à dire que le choix de l’avatar est crucial. « Le fait de choisir un avatar plus grand engendre un comportement plus agressif. Le fait de choisir la figure d’Einstein favorise la résolution de problèmes mathématiques », conclut Anatole Lecuyer. Une expérimentation menée par Mel Slater a aussi démontré que raconter ses tourments face à l’avatar du docteur Freud, « ressuscité » pour l’occasion, était « significativement » plus efficace que de les confier à un avatar de soi-même. (revue 01NET)

    Même chez les sceptiques, les croyances influencent la perception de la réalité en la modifiant :

    Citation

         On entend souvent des médiums, en public, justifier une erreur ou une absence de résultat en incriminant les contradicteurs présents : « C’est parce que vous n’y croyez pas qu’il ne se passe rien. »
         Face à cet argument bien commode, les sceptiques ricanent. Ils ont peut-être tort. D’après certaines études, il semblerait que l’incrédulité soit une force mentale aussi puissante que la clairvoyance ou la télépathie, une force éventuellement capable de les neutraliser.
         Tout a commencé en 1957, avec les travaux de Gertrude Schmeidler. Professeur de psychologie à la City University de New York, elle avait constitué deux groupes : l’un composé de gens variés qui croyaient aux phénomènes psi, l’autre de rationalistes d’horizons divers qui les rejetaient en bloc. Par souci de brièveté, elle avait surnommé les premiers les « moutons », et les seconds les « chèvres ». Les deux groupes furent soumis au test de Zener : ils devaient se concentrer pour deviner quelle carte allait être tirée par l’expérimentateur. Les moutons accumulèrent des succès significatifs, tandis que les chèvres ne dépassaient pas la ligne de base du hasard. Cette différence notable est connue depuis sous le nom d’effet mouton-chèvre.
         Affinant le protocole, Marvin L. Moon développa en 1975 l’étude comparative initiée par Schmeidler. Il en ressortit que certaines chèvres, particulièrement remontées contre le paranormal, obtenaient des résultats si catastrophiques qu’ils descendaient sous la ligne de base du hasard. Cette aberration, commente Erik Pigani, « apparaît lorsque les sujets utilisent – inconsciemment, bien sûr – leurs facultés psi pour confirmer leur croyance en la non-existence de ces phénomènes ».
         Ainsi les chèvres sont-elles parfois aussi douées que les moutons – mais à l’envers. Faire moins que le hasard, n’est-ce pas en soi une prouesse paranormale ? (dico de l'impossible)

     

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  4. Un sous-variant d'Omicron suspecté d'être encore plus contagieux qu'Omicron :

    Citation

         Le sous-variant BA.2 a été repéré dans de nombreux pays et représente déjà la moitié des cas au Danemark. IL pourrait être encore plus contagieux que sa souche-mère, Omicron.

         On ne sait pas grand-chose de BA.2, si ce n'est qu'il compte 28 mutations de plus qu'Omicron. Il a déjà été repéré en Israël, à Singapour, en Inde, au Royaume-Uni, aux Philippines ou encore en Chine. "Nous ne connaissons ni son origine, ni sa virulence, ni sa capacité d'échappement à l'immunité, y compris celle conférée par Omicron, selon le Pr Flahaut. En revanche, il semble qu'il soit plus contagieux." En France, selon Le Parisien, BA.2 a été repéré dans une vingtaine de cas, mais le pays ne séquence que peu, par rapport au Danemark, par exemple.

         Interrogé sur l'éventualité d'une nouvelle hausse des contaminations, le professeur a refusé de se prononcer. "Cette pandémie déjoue beaucoup les prédictions", a-t-il estimé. La clé est de savoir si ce sous-variant peut atteindre des personnes qui viennent d'être contaminées.

     

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  5. Une croyance laïque qui rend bien des services aux soins palliatifs :

    Citation

         En 2010, j’avais vu le documentaire Faux Départs, dans lequel deux médecins témoignent de leur expérience empathique au chevet de leur parent mourant. Le docteur Jean-Pierre Postel et son épouse, Anne, pédopsychiatre, y expliquent avoir vu une« brume apaisante » s’échapper du corps de l’agonisant, puis s’éloigner, en reculant. « Il y avait une petite silhouette humaine qui était au bord d’un tunnel et ne voulait pas sauter. À ce moment-là, je lui ai dit : “Tu peux y aller, il n’y a aucun danger, pars, c’est bon, tu peux plonger”, raconte Jean-Pierre Postel. Ensuite, j’ai vu une brume, comme la brume que l’on voit au petit matin, un peu cotonneuse, qui s’est dissipée progressivement. À ce moment-là, je savais qu’il était parti. C’était terminé. Il avait franchi son pas. »
    Le médecin explique que cette expérience lui a donné une vision différente de son métier, du départ des patients dans le coma ou des mourants dans son service de réanimation. Et qu’il les regarde, désormais, autrement.

         Sylvie Cafardy affirme, elle, que les soignants qui ont vécu une EMI sont très apaisés dans leur manière de prendre soin des mourants. « J’ai appris que les expérienceurs sont définitivement guéris de la peur de la mort inscrite dans nos gènes par des millions d’années d’évolution, car une espèce qui n’a pas peur de la mort n’existe pas. Les effets psychologiques des EMI sur ceux qui en ont l’expérience sont étonnants. Ces derniers disent que cela transforme leur vie en profondeur. » 

         À plus long terme, les personnes ayant vécu une EMI y pensent comme à un cadeau de la vie, car elles n’ont plus peur de mourir. Elles ont acquis une conscience aiguë de la valeur de l’existence, ainsi que des qualités nouvelles, une plus grande intuition, une capacité d’empathie envers ceux qui souffrent, un sens accru des responsabilités, un goût pour la nature, pour l’émerveillement, pour la contemplation. Bref, une intense envie de vivre, d’aimer et d’apprendre. « J’ai eu accès à ce qu’est l’essence de la vie. Je n’aurais jamais imaginé que tout était connecté dans cette vie, dit une femme qui a vécu cela à l’âge de vingt ans. J’avais le sentiment de faire partie du Tout. »

    source

     

    • Embarrassé 1
  6. Les vaccins à ARN présentent moins de risques que les vaccins classiques :

    Citation

    Dans le cadre du dispositif de surveillance renforcée des vaccins, Epi-Phare, une structure associant l'Assurance maladie (Cnam) et l'Agence du médicament (ANSM), a mené une étude sur le risque d'événement cardiovasculaire grave (hors myocardite et péricardite) dans les trois semaines suivant l'injection d'un vaccin à ARNm ou à adénovirus.

    Cette étude a porté sur l'ensemble des adultes âgés de 18 à 74 ans vaccinés ou non, admis à l'hôpital en France entre le 27 décembre 2020 et le 20 juillet 2021 pour un infarctus aigu du myocarde, un accident vasculaire cérébral ischémique ou hémorragique, ou une embolie pulmonaire.

    Ses résultats confirment la "sécurité des vaccins à ARNm" (ceux de Pfizer et Moderna) "vis-à-vis du risque d'événement cardiovasculaire grave chez les adultes" qui aurait pu survenir au cours des trois semaines suivant la première ou la deuxième dose des vaccins.

    En revanche, les vaccins à adénovirus (ceux d'AstraZeneca et Janssen) apparaissent "associés à une légère augmentation du risque d'infarctus du myocarde et d'embolie pulmonaire chez les adultes, dans les deux semaines suivant l'injection".

     

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  7. Il y a 8 heures, Christian GIRARD a dit :

    « Il n'y a rien de paranormal dans les expériences de mort imminente. »

    Voici la phrase replacée dans son texte :

    Citation

    Par ailleurs, l'EMI n'est bien sûr pas la seule à conduire à des visions. "Par exemple, les patients atteints de la maladie d'Alzheimer ou de la maladie progressive de Parkinson peuvent avoir des hallucinations vivantes de fantômes ou même de monstres", expliquaient des chercheurs en 2011 dans la revue Trends in Cognitive Science. Ils l'avaient intitulée : "Il n'y a rien de paranormal dans les expériences de mort imminente".

     

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