Comme je l’ai expliqué lors de mon message de présentation, j’ai fréquenté comme simple spectateur le Cabinet fantastique un ou deux ans avant la disparition de Marcalbert que j'ai vu plusieurs fois de suite lors de mes visites. C’est grâce au forum que 35 ans après j’ai sû le nom de l’artiste que j’avais apprécié et que j’ai de suite reconnu : Marcalbert. Merci !!!
A propos des six cartes, j’ai un tout petit dilemme avec Claude Kapp dit indique que pour l’avoir connu, Marcalbert faisait le tour des 5 cartes car 6 c’était trop long. Pourtant, comme l’écrit Ratcekou, j’ai le souvenir très précis qu’il s’agissait bien des 6 cartes. J’ai d’ailleurs en amateur aussitôt présenté à ma famille cette version très précise dans ma tête et le texte de Ratcekou est à peu près celui que j’avais retenu.
Dans mes souvenirs le texte était :
Dernièrement, un de mes amis faisait sur scène le tour suivant : il prenait une, deux, trois, quatre, cinq et six cartes. Sur ces 6 cartes, il retirait une, deux et trois et il lui restait une, deux, trois, quatre, cinq et six cartes !
Plus tard, je lui en parle et il me dit : qu’en effet c’est très simple, tu prends une, deux, trois, quatre, cinq et six cartes. Sur ces 6 cartes, tu en retires une, deux et trois et il te reste une, deux, trois, quatre, cinq et six cartes !
Quand je suis rentré chez moi j’ai pris une, deux, trois, quatre, cinq et six cartes. Sur ces 6 cartes, j’en retirais une, deux et trois et il me restait toujours une, deux, trois, quatre, cinq et six cartes !
Ratcekou donne cette fin qui n'a pas la pointe d'humour attendue :
« Lorsque vous rentrerez chez vous vous ferez comme moi et vous prendrez une, deux, trois, quatre, cinq et six cartes
vous en retirerez une, deux et trois cartes
il vous restera toujours une, deux, trois, quatre, cinq et six cartes »
Pour moi, la fin était :
« lorsque vous rentrerez chez vous... (désignant le public avec le doigt)... vous ferez comme moi et vous prendrez une, deux, trois, quatre, cinq et six cartes
Sur ces 6 cartes, vous en retirerez une, deux et trois
il vous restera toujours une, deux, trois … cartes … car vous n’êtes pas prestidigitateurs ! » ce qui faisait sourire la salle.
La fin est logique puisque là on n’a alors réellement plus en main que les trois dernières cartes.
Marcalbert présentait aussi dans cette séance une grande lanterne noire qu’il montait sur scène garnie de papier de soie blanc. Il y plaçait une lumière pour monter qu’elle était toujours vide puis aussitôt apparaissait à l'intérieur une femme qui déchirait le papier.