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Publié le (modifié)

Moi ça me rappelle les pratiques de grands cuisiniers

ou de coiffeurs

qui sont censés officier en cuisine

ou en salon

et qui au final,

ben non !

Mais somme nous vraiment en présence

d'une forme d'imposture ?

Pas certain, comme le dit Frantz.

Maintenant, ma langue de vipère

aimerait bien connaitre des noms.

Modifié par petitbonhomme

Jean-Yves Loes (Petitbonhomme)

http://www.lamagiedupetitzebulon.com/

Publié le
C'est peut-être (sûrement !...) très différent de ce que chacun ici fait, mais où est le problème ?...

Le problème est que si je décide de payer une place "un certains prix" pour ne pas dire "un prix certains" pour voir Copperfield (ce n'est qu'un exemple ! ;)) et ben j'aime bien que ce soit Copperfield qui soit sur scène et pas un mec que je ne connais pas !

C'est comme le Nutella ça ! Y a plusieurs sortes de pâtes à tartiner mais c'est le Nutella que je préfére et c'est pour avoir du Nutella que j'achète du Nutella ! Sans ça, je prendrai un pot d'Alletun (Alletun = Nutella à l'envers... c'est un clône... :grin: Ceci dit, quand t'Alletun, tout va bien ! :/), juste sur l'étagère du dessous ! Désolé pour la pub mais je trouvai ça plus parlant ! tongue.gif

Mon avis, n'est que mon avis, mais le restera toujours...

Fred SILHOUETTE

On n'a pas deux fois l'occasion de faire une bonne première impression. Lancelot

Publié le

Le problème est que si je décide de payer une place "un certains prix" pour ne pas dire "un prix certains" pour voir Copperfield (ce n'est qu'un exemple ! ) et ben j'aime bien que ce soit Copperfield qui soit sur scène et pas un mec que je ne connais pas !

Oui, mais c'est justement parce que tu viens pour voir le bonhomme... À la limite, peu importe ce qu'il fait, tu viens le voir lui...

Mais il en va autrement quand le numéro est "devant" l'artiste qui l'exécute, d'autant plus quand c'est un numéro qui cache le visage de l'artiste (masque ou casque...). Si le numéro est fait exactement de la même façon par tous les artistes, alors il n'y a plus ce sentiment... C'est comme quand tu vas au restaurant : peu importe l'état civil de celui qui te prépare la tambouille si au final tu as exactement la même chose dans ton assiette... Non ?... ;)

Publié le

Et si tu achètes le tableau d'un artiste qui en réalité a été peint par un autre ?

C'est tout le sujet du film d'Orson Welles "Vérités et mensonges".

B0000E26ZT.01._SS400_SCLZZZZZZZ_V64968354_.jpg

Il parait qu'il y en a plein les musées...

Et je ne parle pas de Petitbonhomme qui écrit (fort bien) des livres à la place de leur véritable auteur !

Publié le

Dans ce cas, si tu utilises un concept de spectacle d'un artiste, tu le stipules clairement sur les tracts. Du style "Sasha se produit ce soir avec le célébre Flying de DC" ou un truc du genre.

Sinon c'est la porte ouverte à tout. Quand un sosie de Jhonny par exemple se produit, c'est stipulé clairement "XXX, sosie de Jhonny". Je le sais, j'ai déjà vu un spectacle du style sosie.

Crois moi que si on m'avait dit juste "Jhonny en concert ce soir", je n'aurai pas été content du tout.

En fait, ce qui me dérange, ce n'est pas de franchiser son spectacle, pour reprendre le terme, c'est la tromperie et comment sont tournées les choses.

Maintenant, il faut voir les affiches et pubs pour voir si c'est vraiment le cas ou si, au contraire, elles sont trés explicite sur le fait que c'est Untel qui reprend le numéro de la star XXX (et non de la star du X, les mots sont importants tongue.gif ).

Publié le
C'est comme le Nutella ça ! Y a plusieurs sortes de pâtes à tartiner mais c'est le Nutella que je préfére et c'est pour avoir du Nutella que j'achète du Nutella

Très bon exemple, le Nutella !

Ou tout produit fabriqué industriellement. Si le Nutella change son usine de place (en France ou ailleurs), est-ce que tu va moins aimé le Nutella ? Même recette, mais ce ne sont plus les mêmes personnes qui bossent dans l'usine.

Idem pour McDo, Renault, Dell, Chanterelle, etc.

(personnellement, ma préférence va aux voitures Renault dont la roue avant droite a été installée par Paul Brunet, ouvrier dans l'usine Renault Limoges)

Pour revenir au sujet, et donner un exemple de nom franchisé sans arnaque.

Ceux qui étaient à la Colombe d'or 2006 ont pu apprécier le travail sur scène d'un magicien japonais nommé Fujiyama. Et auront remarqué qu'il avait un assistant-élève, Kohtaro.

Comme l'ont dit ceux qui présentaient le spectacle, Fujiyama est connu au Japon. Il a pris un élève sous son aile, Kohtaru, auquel il apprend TOUT ce qu'il sait. Quand Fujiyama se retirera de la profession, Kohtaro pourra alors "prendre la place" de son maître, en reprenant le nom Fujiyama et le numéro complet. Et personne râle, parce que c'est comme ça que cela a été décidé.

Cela revient à un médecin qui rachète le cabinet d'un confrère partant à la retraite. En rachetant le cabinet il rachète aussi la clientèle. Pas le nom, parce que ça n'est pas comme ça en France, mais bref.

Publié le (modifié)
Y a plusieurs sortes de pâtes à tartiner mais c'est le Nutella que je préfére

Moi aussi. Et c'est pareil pour les Danettes vanille, le coca cola et la mozarella Santa Lucia ...

Modifié par Shogun
Publié le

j'ai un pote automate de rue .... il laisse une statue faire a sa place la statue... lui passe l'apres midi au bar .. puis repars avec sa statue sous le bras en fin de journée et aussi avec les sous que les touristes incrédules avaient laissés pour l'exploit .... marrant non ? Ce qui est marrant c'est qu'il a commence en rue avec l'artiste dont tout le monde tait le nom !

Celui ci .. franchement on ne voit absolument pas la difference entre le createur et l'interprete... les gens voient un numero pas un visage... cela ne me pose aucun probleme....

Bruno

Publié le

Ce serait pas mal de savoir de quel numéro on parle.

En effet, on peut aussi considérer que du Molière, c'est du Molière, après les interprêtes varient, non ?

De la même façon, on voit différents magiciens interpréter les mêmes routines, l'art magique n'est peut être pas limité par l'originalité et la personnalité.

pourquoi pas imaginer un show clé en main, hyper léché et mis en scène qu'un magicien vendrait à des interprêtes moins imaginatifs ?

ça éviterait les clones pitoyables de Max Maven ou Blaine, ou même de Gilles Arthur... ;)

Snorg

Ne participez jamais a un concours de coup de pied au cul avec un porc epic... non jamais...

http://superreeduc.canalblog.com/

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    • A défaut, il te suffit de présenter n'importe quelle routine de ton répertoire à tes spectateurs pour que ceux-ci puissent expliquer par la suite qu'ils ont vu un tour de Pierre (et à une lettre près, on n'est pas si loin de la demande initiale. Sans que cela ne te coûte un centime. Merci qui 😜 ?)
    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
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