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Vendredi dernier…17.30 …

En route pour le “Double-fond”, Dominique m’a invité à voir le show d’Alexandra…

C’est planifié depuis plus d’un mois…

J’ai promis, j’y vais, on y va, parce que mon pote Stefan Leyshon est invité aussi, et comme on habite le même village, à 50 bornes de Paris, on décide de ne prendre qu’une voiture…

C’est la mienne, je conduis…Je suis crevé, et je pense que la “petite” a intérêt à être bonne, parce que sinon je ne vais pas tenir les deux shows…

SI, si, deux shows, l’un derrière l’autre, bien différents, avec buffet dînatoire entre les deux…

C’est Dominique qui me l’a dit, même qu’il m’a tout confirmé çà la veille, un peu inquiet de ma mémoire en carton….

On arrive presque à l’heure…

Presque en avance sur mon retard normal…”Les embarras de la ville mon bon” un sourire de D.D, …

Et puis on descend dans le double-fond du double-fond, la petite salle mythique et pleine à craquer…

Les fauteuils sont refaits, plus confort, mais on est un peu perchés comme des perroquets, et serrés comme des sardines, succès oblige…

Pas trop de magiciens dans la salle, beaucoup de “vrai public”…

C’est pas acquis, …

J’envisage les trois heures à passer…

Faudra vraiment assurer…

Et puis le noir se fait, et ça commence… .et la petite apparaît, nous fait d’entrée deux ou trois changements de costume; tiens, c’est pas que du close-up!, et elle commence…

Elle raconte, elle se raconte, elle fait des tours, ne me demandez pas lesquels, mais ils sont tous bons, avec un crescendo imparable…

Moi, en fait, je suis un peu ailleurs, totalement à l’écoute, mais avec un trip intérieur…je la connais depuis qu’elle est gamine, et qu’elle s’est timidement essayée aux tours de Papa, vers ses treize ans, et c’est pas forcément facile d’aller plus loin, et de trouver son chemin à soi.

Et j’ai vu tous les progrès, au fil des ans, avec toujours aussi la fierté de l’aider, quand elle me demandait rarement un coup de pouce, un conseil, sur un de mes trucs de conf., trop content, “tonton Gaëtan” de pouvoir aider la “petite”…

Et là, c’est devenu différent…la “fille” est devenue une femme, une très belle femme, pleine de charme, d’humour, et de cette magie propre aux grands qui, sans avoir l’air de rien, savent en quelques instants faire que le public à juste envie d’être tenu aux creux de leur main, jusqu’au bout du voyage…

Oui, au fil de ce premier spectacle, je fais mon voyage, c’est juste le temps nécessaire pour admettre les faits, découvrant la fleur éclose, et ce que la passion bien vécue peut faire surgir de talent…

De temps, j’ai un regard pour Stéfan, assis à mes cotés…il regarde, sans rien dire,( c’est pas son genre pendant un spectacle)…Mais je sais qu’il n’en perd pas une miette…

Et puis vient le dernier effet…

Sur l’écran blanc apparaît le mythique John Scarne, faisant dans les années quarante, son impossible “challenge” de révélation d’as, partant d’un jeu pioché dans une caisse entière de jeux neufs, bref, les as sont inexorablement produits, à un, à la coupe, alors que le spectateur mélange le jeu entre chaque production…

C’est un morceau d’anthologie”, on attend Presque Elliot Ness…

On aime, et ce soir c’est “la Dame” qui va retrouver le chemin magique, et recréer le mythe…Et elle le fait, et c’est beau, car c’est fait tellement sans travail apparent, juste une certitude maîtrisée…

Les as sont retrouvés…Dans les mêmes conditions impossibles…

Un par un….

”Elle” souriant à chaque fois, heureuse de nous refaire découvrir la chose, le moment …La dernière carte posée dos en l’air se doit d’être

Le dernier as, mais bien sûr, c’est impossible, et “elle” nous laisse languir gentiment, impliquant par quelques mots spirituels, et, que c’est la fin du show, et que si c’est vraiment “l’as”, elle attend mieux que de simples bravos…et c’est dit sans emphase, très tranquillement, avec une complète sérénité, et on est tous d’accord, et “elle”dit juste alors, sur le même ton…”Mais si c’est le cas…C’est maintenant!...et dans le même geste, elle retourne la carte…C’est l’as… . Une seconde pour réaliser… .NOIR…..

Mes amis, amours, en toute humilité, il y a bien longtemps que je n’avais vécu un tel moment si fortement magique….

La lumière revenue, j’ai voulu me lever, mais pas possible de mettre un pied par terre, tellement on est serré…

Le perroquet est resté sur son perchoir … .

Mais les applaus étaient là, unanimes…..

Entracte….

Juste un regard à Stéfan…

Une phrase, “, la baffe!”…

Et on monte, grignoter les p'tits-fours, un super sympa “mezzé”, avec Estelle, qui assure le service avec autant de d’efficacité que d’espiègle prévenance à l’égard de chacun….

Une perle, quoi…

D.D. vient aux nouvelles…”Alors?...” . (C’est bref, mais dans son style)…

”Alors, c’est super, c’est génial, mais elle va faire quoi ? dans l’autre show…”

Plus du tout envie de dormir, juste un peu inquiet, ne voyant pas comment “elle” va pouvoir faire mieux….

Bon, je vais vous la faire brève…Pendant l’entracte dînatoire, j’ai juste eu le temps de papoter un peu sur les talents de “la Dame”, avec Valérie et Gilles Mageux, en partance pour le Japon, (mais qui n’auraient pas voulu rater la soirée) pendant que Stéfan Leyshon gérait en “direct live"”un contrat sur son inséparable “Blackberry” pour deux petites interventions pour “Vuitton”, une à Dubay, et l’autre en Inde, (bref, son ordinaire…Si, si, Y en a, c’est Mac Do à Paris, lui c’est Vuitton, dans tous les coins du Monde, chacun sa croix...) c’est pour dans deux semaines, et c’est Katell, sa chère et tendre, (juste maman, depuis quelques semaines d’une superbe fille “Zélie”), qui va être contente, …

Pas de blême, moi je serai là, pour venir prendre le café…entre voisins…mais je m’égare…(Y a même pas de Mac Do dans notre village…)

Donc on redescend, déjà fébriles pour “elle”…

Magie, on est un peu plus devant…fini le perchoir…les pieds au sol, le regard déjà rive….

Et ça recommence, et elle revient, et en un instant, on est content de la retrouver, déjà…

L’heure exquise passée dehors disparaît aussitôt, et c’est comme si on ne l’avait pas quitté…Magie…

Si, dans le premier show, on a découvert la “Dame”, elle nous confie maintenant, son histoire, son chemin…et le chemin est aussi beau que tendrement drôle... tours à l’appui, mais c’est bien plus que des tours…

Dans cette Alexandra, il y a de l’Alice, celle du pays des merveilles, avec entre autres une incroyable routine à multiples rebondissements, qui nous replonge tous dans nos enfances jamais si lointaines… .

On y retrouve pêle-mêle les quotidiens objets de nos désirs jadis, presque oubliés mais vivaces à la seconde où les “malabars” partagés font que nos papilles redécouvrent le moment, quand nos autres sens les ont oubliées…et Elle en rit, s’en étonne, et nous emmène un peu plus loin… .

Nouvelle Mary Poppins, elle sort de son sac de nouvelles merveilles, de “Fozzy” l’intellectuel du “Muppet show”, en passant par une voiture “Lego”, une armée de nounours, une autre d’animaux “porte-monnaie”…

Tous vont avoir un rôle à jouer dans ce rêve éveillé, et cerise sur le gâteau, un “fil rouge” constitué d’une formidable routine de mémorisation, sous-tend l’action, à chaque moment…

À dire vrai, tellement de choses se passent sans arrêt qu’à un moment je perdis presque les pédales, de joie, me demandant vraiment comment “Elle” allait pouvoir se sortir de cet incroyable imbroglio magique …

(Un peu l’émotion ressentie, avant la fin de “Usual Suspects”, quand on ne comprend plus rien, mais qu’en un instant toutes les pièces du puzzle prennent place)…

Du Kaiser Sozé…

L’instant magique, Alexandra tout autant, …avec le charme en plus, tous les effets se rejoignant, dans une harmonie jubilatoire, sans oublier, en un dernier élan, la montée géniale de la fin du fil rouge de mémorisation….

À elle seule, cette unique routine vaut le déplacement…mais il y en a tellement d’autres…

Sans oublier la venue de la “soeur cachée” d’Alexandra, un peu inhibée, toute en retenue, lunettes de secrétaire sur le nez, mais diablement douée, Alexandra se jouant d’elle-même, tout en autodérision, une autre facette de la “Dame”…

Et puis nombre de “classiques” revisités, des cordes aux anneaux, tous incorporant des trouvailles nouvelles, …ahhh, les anneaux, leur genèse retrouvée, Japonais, en faitPAS chinois, avec dans le texte à double sens des clins d’oeil uniquement perceptibles à nos oreilles de magiciens…

Un vrai bonheur de complicité… .

Non, je dirai rien…Allez voir vous-même….

Et vous n’êtes pas au bout…

Vous découvrirez aussi, la meilleure dramatisation que j’ai vue à ce jour des cartes diminuantes, Je veux vous laisser la surprise…mais sachez qu’en deux minutes, vous saurez tout d’elle, et de son parcours…

C’est une “énorme” idée, que Copperfield lui-même aurait sûrement rêvé d’inventer…

Mais trop tard Monsieur…Laissez passer Madame…

Et puis, la tendre émotion à son comble, la belle lâche ses cheveux, rejoignant magnifiquement ses racines paternelles…saisit une minuscule guitare..., et, seulement éclairée d’un contre-jour complice, on ne distigue plus que la gracile silhouette, et ses cheveux magiques enfin libérés…

Alors seulement sa voix s’élève, étonnamment fragile mais totalement présente… .

Comme si c’était juste pour nous, et juste pour ce soir… .

Avant le dernier…

NOIR.

Un silence suspendu…

Mais, dans la lumière revenue, mes deux pieds bien plantés, je fus le premier à me retrouver debout…d’une courte tête, peut-être, mais c’était moi…D’abord, et fier de l’être…

J’ai trouvé son regard, qui s’est, je crois embué…

La petite salle bondée explosait…. pendant le générique projeté, donnant crédit à qui Elle voulait dire “Merci”..et il y avait du monde…

La salle était debout …Tout d’un bloc!

Et ça durait…

Et long le générique, et on était debout, toujours, et ça m’a rappelé Coluche, quand je l’ai vu pour la première fois, au café de la gare…

L’ovation qui n’en finissait pas…

C’est peut-être pas un hasard, dans les deux cas, les gens présents se sentaient vivre un moment rare, où ils réalisaient qu’une étoile était née…

Et je crois sincèrement que c’était le cas ce soir aussi…

Alors ne vous privez pas de ce plaisir….

Allez la voir…

Et que votre fête commence….

Avec fierté, tendresse et complicité,

Du tréfonds de mes déjà vieilles tripes

Gaétan

Le 20 octobre 2006.

Ps: bref, j’ai vachement aimé….

Modifié par Thomas THIÉBAUT
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Membres les + Actifs

Publié le (modifié)

Gaétan !

Pour que mon bonheur soit complet,

il ne me reste plus (si j'ose dire)

qu'à me précipiter voir ta petite fée.

Si son specatcle (et je n'en doute pas)

est à la hauteur de ton verbe,

je risque de prendre un sacré

ouaff dans le ventre, et ailleurs.

Ton coup de coeur plumesque

est une merveille.

PS : en revanche,

je n'ai pas compris :

t'as aimé ou pas au final.

Parce que faire de belles phrases

c'est bien...

PS 1 : Baboum : un CR !!

Mais le texte de Bloom, c'est bien plus que ça !

Je vais vous envoyer un compte rendu

(pour le coup)

de ma dernière réunion de service

et alors vous n'utiliserez plus jamais ce "CR"

après avoir lu une déclaration (pas d'impôt)

comme celle de Gaétan !

PS 2 : je viens de lire un autre texte

hyper bien léché, intelligent, sensible,

et tout et tout, de Paul Maz

sur la magie pour enfants

(initié par un type pas on du tout Kravitz).

Quand je lis des types comme vous

(Gaétan, Maz, Bakner, et qques autres...)

ben la magie et les magicos me bottent

(à sept lieux, au moins) bien !

Modifié par petitbonhomme

Jean-Yves Loes (Petitbonhomme)

http://www.lamagiedupetitzebulon.com/

Publié le

Wouaouw....

J'en ai frissonné en lisant le CR....

Je sais deja ou je passerai ma premiere soiree lors de mon prochain passage a Paris !!!

Merci Gaetan pour ce message remplie de sensibilité, de sincerité et de magie...

Amic

Didier.

Publié le

Merci Gaetan d'avoir partagé ce moment magique avec nous.

Alexandra est une grande artiste et je suis sincèrement heureux de "voir" qu'elle construit de bons spectacles.

Elle aime la magie et cela ne trompe pas...

J'irai la voir au Double Fond dès que possible.

A ce soir à Liège pour ta conf.

Magicalement

Carl Valentin

Magicien : mon rêve, ma passion, mon métier.

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    • Je crois surtout qu’une telle accumulation d’affirmations toutes plus invraisemblables les unes que les autres les feraient ricaner, s’ils en avaient cure.    J’ai déjà évoqué cela. Un exemple ici :  Par ailleurs Christian Delamorinière habituellement si « prompt » (c’est le cas de le dire) à dégainer une IA pour répondre à sa place lorsque ça l’arrange, ne fait pas ici cet « effort » dès lors que ça pourrait ne pas abonder dans son sens, exemple avec ce que peut relever ChatGPT du point de vue des éléments scientifiques sur cette affaire (qui pour moi je le précise n’en est pas une, à part l’analyse sociologique intéressante qu’on peut faire sur les croyances et la crédulité humaine) : ChatGPT : « Je vais te donner, de façon structurée et rigoureuse, les éléments scientifiques (tests, observations, preuves historiques et limites méthodologiques) qu’on peut invoquer pour soutenir l’hypothèse non-miraculeuse concernant l’image de Notre-Dame de Guadalupe. Je cite les travaux et rapports clés pour chaque point (les cinq affirmations les plus importantes sont sourcées). Résumé rapide (une phrase) : Les enquêtes historiques et techniques existantes montrent des indices compatibles avec une fabrication ou des retouches humaines (présence de pigments et retouches, témoignages d’experts-restaurateurs, preuves documentées d’altérations et d’interventions), et aucun test non-contredit et irréfutable n’a démontré une origine « surnaturelle ». 1) Matière du support et conservation — pourquoi la “longévité inexplicable” n’est pas une preuve suffisante Analyses historiques identifient le support comme une tilmatli / tissu composé (traditionnellement ixtle = fibre d’agave) mais certaines études postérieures ont trouvé des fibres plus stables (lin/coton) ou mélange. Les fibres d’agave « pures » se dégradent normalement en quelques décennies dans le climat de Mexico — l’existence d’un tissu intact depuis ~1531 exige donc une explication (restaurations, protection, remplacements partiels, conditions favorables), pas automatiquement un miracle. Faits documentés qui expliquent partiellement la conservation : image protégée derrière verre blindé, changements d’éclairage et de contrôle climatique au XXᵉ siècle, interventions de restauration historiques (nettoyages, ajout de cadre, etc.). Ces mesures réduisent l’argument « ça n’aurait pas dû survivre ». 2) Preuves de retouches, additions et interventions historiques Documents et enquêtes (rapports de peintres en 1751, note d’un restaurateur en 1946, rapport de José Sol Rosales en 1982) signalent retouches visibles (ajout/suppression de la couronne, placages d’or/argent sur certains éléments, retouches locales). Ces interventions humaines montrent que l’image a subi modifications — ce qui affaiblit l’argument que l’ensemble de l’image est « intacte et miraculeuse ». Incidents historiques (taches d’acide en 1791, explosion d’une bombe en 1921, déplacements/encadrements multiples) sont attestés et documentés ; l’existence de copies et de manipulations rend plausible qu’au fil du temps on ait effectué réparations/restaurations. 3) Analyses pigmentaires et techniques (ce qu’on sait / ce qu’il faudrait) Tests publiés (examens visuels, microscopiques, photos infrarouges) ont montré des zones retouchées et, selon certains experts, des pigments et une préparation compatibles avec des techniques humaines (tempera/tüchlein). L’étude infrarouge de Philip Serna Callahan (1979–1981) n’a pas trouvé d’explication miraculeuse pour la conservation des zones « originales », mais a identifié des retouches visibles et des différences de matière. Méthodes scientifiques rigoureuses à appliquer (ou dont l’absence est critique) : cartographie non destructive (XRF, hyperspectral imaging), micro-spectroscopies (Raman, FTIR), SEM-EDS pour composition élémentaire, analyses de couches (micro-stratigraphie) et datation AMS (radiocarbone) sur fibres non-essentielles. Si ces tests montrent pigments, liants et stratigraphies compatibles avec peinture humaine du XVIᵉ siècle et/ou matériaux introduits plus tard, cela supporte fortement l’origine humaine. À ce jour, il n’existe pas de publication largement acceptée présentant un jeu complet, moderne et indépendant de ces analyses sur l’ensemble de l’objet (ou du moins ces données ne sont pas toutes publiques). 4) Études sur les « reflets » dans les yeux et pareidolie Certaines études ont affirmé trouver des « images » miniatures dans les yeux (figures des témoins). Les critiques scientifiques montrent que ces images sont très faibles, sujettes à pareidolie (reconnaissance d’images dans des taches) et que l’interprétation n’est pas reproductible ni robuste : ce type d’« evidence » n’a pas de valeur probante forte en l’absence d’une méthodologie statistique stricte. 5) Approche historique et iconographique L’enquête historique (relevés, témoignages du XVIᵉ–XVIIIᵉ siècle, débats entre religieux) montre que depuis le début il y a eu des accusations que l’image était peinte par des humains (témoignages citant un peintre « Marcos/Marcial » au XVIᵉ siècle). Les rapports d’experts en peinture (1751) et les analyses iconographiques modernes fournissent des alternatives historiques plausibles à l’explication miraculeuse. Ce qu’il faudrait pour “prouver” de façon scientifique qu’il n’y a pas de miracle (critères de rigueur) : Pour renverser définitivement l’attribution miraculeuse (dans une logique scientifique), il faudrait un jeu complet et public d’analyses reproductibles, indépendantes et multi-modalités : Datation directe (AMS radiocarbone) d’un fragment de la fibre (ou d’un fil marginal non essentiel) — établir l’âge du support. Cartographie chimique non destructive (XRF, hyperspectral, FTIR, Raman) couvrant l’ensemble pour lier pigments/éléments à matériaux connus. Analyses micro-stratigraphiques (coupe en section microscopique) montrant couches de préparation, liant, pigments et retouches datables. Contrôle de l’altération (analyses de dégradation) pour comprendre pourquoi certaines zones sont conservées. Publication complète et revue par pairs permettant reproduction et critique. Absence d’un de ces éléments (surtout l’absence d’AMS daté ou d’un jeu public et indépendant d’analyses) signifie que l’argument « inexplicable scientifiquement = miracle » est méthodologiquement faible. Limites et mise en garde méthodologique Accès et échantillonnage : la basilique contrôle très strictement l’accès — procédures invasives (prélèvement pour AMS, micro-coupe) sont politiquement et religieusement sensibles; l’absence de tels prélèvements limite les conclusions définitives. Preuves négatives : montrer que l’on ne voit pas d’explication naturelle complète n’est pas la même chose que prouver un miracle. La charge de la preuve scientifique pèse sur celui qui affirme l’exceptionnel. Interprétations contradictoires : plusieurs études (et auteurs) arrivent à conclusions différentes selon méthodes, expertise et déclarations. Il faut privilégier analyses reproductibles et données ouvertes. Conclusion synthétique (ce que la science rigoureuse peut raisonnablement soutenir aujourd’hui) Il existe des preuves historiques et techniques d’interventions humaines (retouches, ajouts, nettoyage, modifications documentées). Des études techniques (photos IR, examens microscopiques, analyses conservatoires) ont identifié des pigments et des signes compatibles avec un travail humain sur au moins une partie de l’image. L’argument « la tilma aurait dû se décomposer » perd de sa force quand on tient compte des matériaux identifiés, des interventions historiques et des mesures de conservation. Il n’y a pas (à ma connaissance, dans la littérature publique et peer-critique) de série complète et indépendante d’analyses modernes et invasives qui établissent irrécusablement une origine miraculeuse ; inversement, il existe des analyses et arguments plausibles en faveur d’une fabrication ou de retouches humaines. »   Lequel ? La Bulgarie ? 
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