[Cinéma] La Science des Rêves de Michel GONDRY

Jean-Yves LOES · 16 août 2006

Michel Gondry est un fou furieux de Mélies.

Ses effets spéciaux n'ont à voir avec je ne sais

quel bidouillage électro-vidéo.

Il sort aujourd'hui son 3e long métrage.

Et c'est plus que de la magie...

Indéfinissable !

Si, c'est un film de Michel Gondry !

L'histoire : Venu travailler à Paris dans une entreprise fabriquant des calendriers,

Stéphane Miroux mène une vie monotone qu'il compense par ses rêves.

Devant des caméras en carton, il s'invente une émission de télévision sur le rêve.

Un jour, il fait la connaissance de Stéphanie, sa voisine,

dont il tombe amoureux.

D'abord charmée par les excentricités de cet étonnant garçon,

la jeune femme prend peur et finit par le repousser.

Ne sachant comment parvenir à la séduire,

Stéphane décide de chercher la solution

de son problème là où l'imagination est reine...

Le site : La science des rêves

Oui mais après, faut se précipiter dans les salles !

Modifié 16 août 2006 par Thomas THIÉBAUT

Jean-Luc MULLER · 16 août 2006

J'ai vu le film, qui est un étonnant collage, évoquant tout ce qu'on peut imaginer comme manière de visualiser l'image des rêves, de l'effet vidéo à l'animation façon tchèque (gros hommage aux animations de Trnka !) et énormément de trouvailles en tous genres.

Au passage, je signale la présence d'un "acteur" qui est en fait l'un de mes magiciens français préférés, dans la rubrique "inclassable" : Alain de Moyencourt !

J'adore ce mec, qui pour moi est le Darry Cowl de la magie (c'est un compliment, bien sûr) et que j'ai croisé (et parfois filmé) à diverses reprises.

Ce qui est marrant c'est qu'au générique il s'appelle... Court Moyen ! ha ha

En plus, son personnage (le mari de Miou-Miou) se prénomme ...Gérard, ce qui est de la part de Michel Gondry un hommage direct à son magicien télévisé d'enfance. C'est d'ailleurs l'une des seules fautes de goût de ce film bariolé au goût très "seventies" (et pour cause, Gondry ayant pris en pleine poire les délires colorés de l'ORTF dans son enfance...) :-)

Gérard BAKNER · 16 août 2006

Quand on vous le dit qu'il y a du bon partout...

Moi aussi j'adore Alain de Moyencourt.

Jean-Yves LOES · 16 août 2006

Salut Mandrake !

Je sais pas si c'est toi qui l'avait filmé pour France 5 !

Mais bon, parce que ça fait du bien à la tête,

voici le lien qui permet d'entrer dans l'antre du bonhomme :

Moyencourt sur France 5

Le lien sur la vidéo est indiqué en tout petit

sur la page du lien

(tout petit : ok j'ai besoin de lunettes!)

PS : ta comparaison avec D. Cowl

est assez pertinente !

Jean-Luc MULLER · 16 août 2006

Malheureusement non, ce n'est pas moi qui l'ai filmé pour France 5 (j'aurais bien voulu ! D'ailleurs si quelqu'un veut que je tourne destrucs pour France 5, qu'il nhésite SURTOUT PAS... à contacter France 5 pour moi ! ha ha)

Je l'ai filmé plusieurs fois pour feu IMAGIK et Joker Deluxe... il y a un siècle ! (d'ailleurs, c'était justement au siècle dernier...)

Thomas · 17 août 2006

Vu hier soir !

Bien que j'ai préféré l'histoire d'amour de son précédent film, Eternal Sunshine on Spotless Mind, le filme est comme toujours très original.

Toute la salle rigole beaucoup aux interventions décalées et libidineuses d'Alain CHABAT.

A noter, que le héros s'appelle S...téphane.... MIROU...X (si toi pas comprendre, pour mémoire, il existe un magos français nommé S. MIROUF ! ).

Autre chose, les caméras en carton s'appelle Eterna Son.

Cela rappelle le film précédent (mais ne suis même pas sûr que cela ne soit pas un hasard) !

PS : Si vous ne connnaissez pas encore le travail de ce génie, je vous recommande vivement ce DVD :

Michel Gondry : Work of Director Michel Gondry sorti en 2003

Vous pourrez y voir ses clips comme l'archi-tubesque (le dédoublemet de Kylie Minogue sur Come Into My World, Radiohead et The Chemical Brothers aussi) ou l'étonnant (les White Stripes transformés en Légos !). Cependant, ce sont les clips réalisés pour Björk qui sidèrent, surtout celui de "Human Behaviour" extrait de Debut.

Modifié 17 août 2006 par Thomas THIÉBAUT