Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Recommended Posts

Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
Publié le

Tu trouveras la version originale dans le "Very best of Paul Curry", avec 5 autres versions, de qualités variables (mais pour une collection, ça va ! ;-)

Olivier

"Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière" - Michel Audiard

Publié le (modifié)

Altitude de Stéphane Chenevière dans son livre du même nom : version "tout dans les mains, rien sur la table" net et trés pratique...

LanSy

=|:O8

Modifié par LanSy

« On peut éprouver une telle joie à faire plaisir à quelqu´un qu´on ait envie de le remercier. »

Henry de Montherlant

Publié le

Pas un dvd mais je vais faire une liste la plus précise possible des différentes versions que j'ai glané ici et sur un autre forum (LSP pour ne pas le citer, Thomas si ca t'embête que je cite un autre forum, tu peux censurer, mais vu que virtual est régulièrement cité sur cet autre forum, je me permet ;) ...)

Pour mieux comprendre le réel, il faut parfois passer par l'imaginaire...

http://sebastienfourie.monsite.orange.fr/

Publié le

La version de Colombini évoquée par Thibault doit être "It's a small World" . On peut la trouver dans Few Best Tricks du même Colombini où il dit avoir combiné les idées de JK Hartman et de Ron Ferris.

Cette version demande un montage préalable pouvant être fait rapidement devant le spectateur et elle est vraiment très bien (j'ai traduit le tour en français pour ceux que cela intéresse...)

L'intérêt de la version présentée par Dominique DUVIVIER dans l'Ecole de la Magie 1 est qu'elle est totalement impromptue.

Je crois que Vallarino a également une version où il met au départ deux cartes de côtés dans l'étui (une rouge et une noire) et au final constate deux erreurs dans la séparation des cartes noires et rouges faite dans sa dernière partie par le spectateur. Les deux cartes mises de côté correspondant aux jumelles des cartes "erreur"..

Je vais rechercher où j'ai rangé cette version.

  • J'aime 1

Patrice

Apprenti Magicien à Vie

http://www.magicoscircusrouennais.fr

Qui n'a jamais rêvé de devenir Magicien ?

Publié le

Juste pour info, si toutes les versions de l'huile et l'eau et d'une rouge une noire, sont considérées comme des variantes d'OOTW, j'en ai environ une bonne vingtaine parue dans plusieurs Cardini et autres revues...!

Zéb ? parce que c'est bien !

Publié le

Bon ben voila un premier jet de vos contributions :cool: :

Rappel de l’effet :

Le spectateur distribue, en deux tas, un jeu de cartes mélangé. Il ne voit que les dos des cartes et pourtant il parvient à séparer les cartes rouges d’un côté et les cartes noires de l’autre, sans aucune erreur !!!

La version originale a été créé en 1940 par Paul CURRY. Elle se trouve dans le "Very best of Paul Curry", avec 5 autres versions.

Nous avons ensuite :

Duvivier « Les rouges et les noires » (dans le dvd "école de la magie N°1", je crois que c'est la version originale de Paul Curry )

Derren Brown “Out of this world” (dans la video "The devil picture book")

Harry Loraine "Out of this world Mémory" (Traduit par Richard Vollmer dans la revue de la prestidigitation N°505 de sept 1998)

Harry Loraine "Out of this universe" (Traduit par Richard Vollmer dans la revue de la prestidigitation N°505 de sept 1998)

Paul Harris « Galaxie » (Arcane No66, spécial Paul Harris).

Tamariz « Escorial 76 » (dans son livre Sonata)

Boris Wild « Out of this Deck » (Publié dans son livre sur le jeu... marqué).

Bernard Bilis « Out of this world » (CassetteN° 3)

Stéphane Chenevière "Destinée » (Dans son livre Altitude)

Lennart Green "Out of this Green world" (sur le dvd "LENNART GREEN – GREEN MAGIC VOL.2")

J.C. Wagner "Prediction out of this world” (dans l'une de ses vidéos "More commercial magic". Dans cette version, dont le déroulement est identique au classique de Paul Curry, le spectateur commet une erreur...mais l'honneur est sauf, car le magicien l'avait prédit)

Aldo colombini "It's a small world" (dansl'une de ses vidéos "Lasting impressions", elle est aussi décrite dans le « very best of Aldo Colombini » de Richard Vollmer).

Mais également

Jon Tremaine, dans sa vidéo "Close-Up Mental Act", et 3 versions de Claude Rix dans "Claude Rix et ses 52 partenaires".

Soit plus de 20 versions (et j’en oublie certainement…) pour ce magnifique effet.

Actuellement j’utilise la combinaison suivante :

Version originale de Paul Curry, puis j’enchaine avec « Out of this universe » de Harry Loraine (Effet 1 : les cartes sont rangées, Effet 2 : le jeu est à nouveau réparti par le spectateur au hasard et mélangé (vraiment !!!) à plusieurs reprises, les cartes sont à nouveau rangées).

Bon voyage dans une magie « hors de ce monde… »

  • J'aime 1

Pour mieux comprendre le réel, il faut parfois passer par l'imaginaire...

http://sebastienfourie.monsite.orange.fr/

Publié le

Moi, j'ador celle de Brown, c'est d'ailleur la seule version que je présente : elle est tres logique et dans la tete des gens (car c'est le cas !), tout l'enchainement est logique, sans ambiguité, avec un jeu (normal) mélangé par le spectateur, séparer en seulement deux paquets, (sans intervertir au milieu la position des rouges et des noirs)...bref, c'est pour moi la version la plus naturelle et la plus convaincante que l'on puisse trouver, car en plus, on enchaine pas sur d'autres trucs ou on resépare etc... Certes, j'en ai pas vu beaucoup d'autres, mais je vois difficilement comment faire mieux en restant dans la simplicité de l'effet. En tous cas pour le spectateur, c'est impossible de rendre ça plus clean.

PS : cet effet à fait cogiter pas mal de monde !!!

A+

  • J'aime 1

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



  • Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Messages

    • Je reviens au sujet du livre, car c'est ce que j'ai choisi comme lecture récréative pour les vacances. La citation de Pierre Etaix sur la 4e de couverture a failli me faire passer pour un intellectuel auprès de mes beaux-parents (chez qui je passe une partie desdites vacances) parce qu'ils sont très... "Télérama". Mais j'ai senti à la tête de belle-Maman quand elle a vu la couverture (pourtant dudit Pierre Etaix) et à l'attitude de beau-Papa quand il a feuilleté le livre que leur furtif espoir de s'être trompés sur le compte du zigoto choisi par leur fille pour leur faire des petits-enfants avait encore été déçu.  J'en suis à la page 183, ça se lit agréablement. C'est étonnamment bien écrit pour quelqu'un qui a appris le français en écoutant Coluche. Je me suis marré plusieurs fois à voix haute et j'ai été étonné d'y trouver quelques remarques qui m'ont fait réfléchir sur la construction d'un numéro (dans le chapitre consacré au Champion de l'élégance). Par contre, je ne regarderai plus jamais les saucisses de Strasbourg de la même manière.  Une remarque négative, cependant, à @Otto WESSELY : pourquoi ne pas avoir mis la photo de la page 174 EN COULEURS, vu que tu dis qu'elle est belle en couleurs ?! Quelle frustration ! (Les autres, je vous entends penser "Frustration totale !", je lis dans vos pensées, je suis le plus grand des mentalistes). Je la trouve super, j'aimerais l'avoir en haute résolution pour l'imprimer en poster. Merci d'avance. Bisous. Un admirateur  (Je n'ai pas le courage de me taper les 36 pages du sujet pour voir si la question de ladite photo a déjà été soulevée)
    • Et si l'on parle de "bouffée de l'humanité" : quelques portraits de la Fism à Rimini, là où l'humanité était encore plus palpable.... Qui me cite les noms ?   
    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
  • Statistiques des membres

    • Total des membres
      8225
    • Maximum en ligne
      4524

    Membre le plus récent
    Claude MAUGUIT
    Inscription
  • Statistiques des forums

    • Total des sujets
      84k
    • Total des messages
      679k

×
×
  • Créer...