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ce phénomène " ça m'enerve " vient souvent du fait que la magie n'a pas encore passée le stade du puzzle, pour bon nombre .

Les manières de vaincre cet etat sont nombreuses et variées .

Si ça interesse...Je peux vous donner quelques methodes que j'applique en permanence sur le public.

A+.

Dominique.

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Publié le

Certain voient votre tour de magie comme un défis (c'est les "simple d'esprit") d'autres aiment se laisser aller (les gens un peu plus cultivés) cette théorie vient de Robert Houdin "Confidence&Revelation."

A nous d'orienter le spectateur(enervé) vers un chemin ou il va dépasser le stage de l'enervement... soit il sera KO par la puissance du tour soit il adoptera l'attitude des autres en applaudissant et en disant "c'est génial", de toute façon l'applaudissement est également une façon d'exterioriser son "stress" fasse a un tour hyper fort donc.....

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Magicien : mon rêve, ma passion, mon métier.

Publié le

Ok!, Lorenzo.

Le magicien se présente devant un public qui sait qu'il n'est pas " vraiment " magicien, le magicien sait qu'il n'est pas doté de réels pouvoirs, ( hein qu'il le sait ? )et pourtant les deux ( magicien et public ) jouent le jeu du pouvoir, du merveilleux... .

cette ambiguité latente va permettre ou ne pas permettre d'obtenir de vraies merveilles .

Le public Français est certainement le plus difficile à contenter dans la mesure ou son Cartésianisme l'empêche de se laisser aller où il voudrait bien aller!!! .

En fait le public Français souffre du manque de simplicité à se laisser emerveiller .

Cela dit, il est le MEILLEUR public du monde

etant le plus complexe, le plus difficile . Quand on a compris comment le faire " s'oublier " il nous permettra d'éblouir tous les autres publics de la planète .Ce qui, au demeurant est plaisant, si on considère que mes vociférations signifient quelque chose d'utilisable .

1) montrer qu'on ne se prend pas au sérieux...

permettra aux spectateurs d'oublier le challenge qu'il croit nécessaire avec nous, magicien!!!

2)lui montrer gentiment mais efficacement que de toutes façons il aura beau faire tout, pour comprendre, il ne le pourra pas!!!...

en gros lui montrer tout de suite un vrai " Killeur absolu " le calmera très vite.

3)lui " vendre " autre chose qu'une performance, même si on doit passer par là pour le convaincre...

On devrait avoir à dire quelque chose ( genre message )quand on fait une prestation.

Si on aligne des effets, juste pour démontrer sa force on risque de démontrer juste sa supériorité, qui me semble la plus nuisible qui soit, dans le propos.

4)comme tu disais Lorenzo, démystifier pour mieux mystifier! . Quand on donne de vraies pistes au spectateur pour lui permettre de voir, juger sur pièces,que le truc utilisé (exemple le running gag avec les lappings )

n'est pas une fin en soi... que l'effet est après le système employé... il sera obligé de se laisser aller à la magie, la vraie... c'est à dire l'illusion que nous adorons tous, il nous restera plus qu'à lui faire partager notre passion qui est l'étonnement, l'incroyable, même si tout peut s'expliquer!!! .

5) sortir de ce qui nous séduit pour rechercher ce qui plait ou plaira au public .

Il aime rire, se détendre, oublier ses souçis,la poésie, des anecdotes, apprendre des choses que personne ne connait, être le premier à lui fournir un contact quasi-amicale avec vous... le rendra fier et unique,... .

6) construire son show, comme un réalisateur construit l'intrigue pour son film ou sa pièce de théatre.

écrire ses sketchs, les mettre en scène, choisir les effets qu'on croit bons dans le cadre de sa prestation,etc, ect... .

7)tester ce qui plait,ce qui séduit,ce qui passionne, chaque mois...

rester sur une lancée est mauvais. Il nous faut revenir sans interruption sur nos tours, voir pourquoi dans un contexte ils passent super et dans d'autres il ne procurent rien de particulier!!! .

Les moeurs changent, les mots et leur signification aussi.Ne pas hésiter à transformer une approche scénique si on s'aperçoit que la mayonnaise ne prend plus .

Notre métier est merveilleux parce qu'il n'est pas figé. Alors n'oublions pas de rester présents... au lieu de répeter notre tour inlassablement comme si le public était absent!!! .

Je me doute bien que tout ce que je viens de dire est beaucoup et tellement peu, en même temps. Si vous voulez que je rebondisse, que je précise... j'attends vos questions.

A+ .

Dominique .

Publié le

Superbe, je crois que je vais modifier un peu mes enchainements ;o) Merci Dominique pour ces precieux conseils...

Je vais essayé d'harmoniser un peu mieu mes tours, peut etre que cela permettra de n'enerver personne ;o)

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LEGRAS David

screech@free.fr

Le meilleur de la magie de noël.

(Enfin plus trop depuis que j'ai perdu l'enchere sur

"Sapin Blendo en exemplaire Unique" )

Publié le

oui Minh, je crois que la magie est un outil d'expression, comme la pellicule et les moyens techniques + les acteurs+ la mise en scène...,... pour un film . Notre support est la prestidigitation, certes, mais pour dire : " - je vous aime " . Je résume mais c'est un peu, beaucoup, énormement, QUE ça .

Dominique.

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    • Bonjour  J'ai trouvé ça extrait du New York time  Philippe  Version francaise (traduite) : Werner Reich, qui a appris la magie à Auschwitz, est mort à 94 ans Il avait 16 ans lorsqu’un codétenu, un magicien, lui enseigna un tour de cartes dans les baraquements du camp d’extermination. Il appelait cela un « miracle ». Dans les baraquements d’Auschwitz, où des hommes affamés, émaciés et mourants étaient entassés à six par lit, le plus proche voisin de Werner Reich était un homme allemand juif d’une trentaine d’années, courtois, nommé Herbert Levin, connu avant la Seconde Guerre mondiale sous le nom de Nivelli le magicien. Un jour, au début de 1944, M. Reich, alors âgé de 16 ans, revint au baraquement après une corvée, grimpa sur la couchette supérieure de son lit à trois étages et observa M. Levin battre un jeu de cartes sale que les gardes du camp lui avaient donné pour les divertir — une manière d’éviter d’être envoyé à la chambre à gaz. « Et je n’arrivais pas à y croire, vous savez — avoir un jeu de cartes à Auschwitz, c’était comme trouver un gorille dans sa salle de bain », se souvenait M. Reich dans une conférence TEDx en 2020. « Puis M. Levin s’est tourné vers moi, m’a tendu le jeu et m’a dit : “Choisis une carte.” Alors j’ai choisi une carte, et il a fait un tour pour moi. » Pour un adolescent qui n’avait jamais vu un tour de magie, c’était un « miracle ». M. Levin lui expliqua le truc, et M. Reich en mémorisa chaque étape durant tout son temps à Auschwitz — une distraction qui l’aida à survivre à l’horreur — puis pendant une marche de la mort de 55 kilomètres, dans la neige et la glace, vers le camp de Mauthausen, en Autriche. Ce n’est que plusieurs années plus tard, une fois libéré et arrivé en Angleterre, qu’il acheta un jeu de cartes et tenta le tour par lui-même. « Et ça a marché », dit-il. « Ça a magnifiquement marché. » Après avoir émigré aux États-Unis, M. Reich devint ingénieur, sans jamais perdre son amour pour la magie. Il exécutait des tours de cartes et de pièces devant de petits groupes, dans des temples ou lors des anniversaires de ses fils. Il est décédé le 8 juillet à son domicile de Smithtown, dans l’État de New York, a indiqué son fils David. Il avait 94 ans. Enfance et déportation Werner Reich est né à Berlin le 1er octobre 1927. Sa mère, Elly (Dux) Reich, reçut la Croix de fer pour son service comme infirmière sur le front de l’Est pendant la Première Guerre mondiale. Son père, Wilhelm, était ingénieur. La vie confortable des Reich fut bouleversée en 1933, lorsque les nazis prirent le pouvoir et que Wilhelm fut renvoyé de son emploi parce qu’il était juif. La famille se réfugia en Yougoslavie, où le père mourut de causes naturelles à Zagreb en 1940. Quand les nazis envahirent le pays en 1941, la mère de Werner envoya ses deux enfants, Werner et sa sœur Renate, se cacher dans des familles différentes. Werner vécut environ deux ans chez un couple membre de la résistance, avant d’être arrêté par la Gestapo. Commence alors sa vie de prisonnier, notamment dans un commissariat à Graz, en Autriche, où il aperçut sa mère dans la cour de la prison — la dernière fois qu’il la vit avant qu’elle ne soit vraisemblablement assassinée. À Theresienstadt (aujourd’hui en République tchèque), il fut contraint de tuer des nuisibles avec le pesticide à base de cyanure Zyklon B, le même utilisé dans les chambres à gaz. À Auschwitz, il dut courir nu devant le Dr Josef Mengele, qui décidait qui était assez fort pour travailler et qui serait envoyé à la mort. « Nous courions pour nos vies », raconta-t-il au New York Times en 2017. « On essayait d’avoir l’air fort, on souriait — tout pour paraître apte au travail. » Il survécut à Auschwitz, à la marche de la mort (au prix de plusieurs orteils amputés pour cause de gelures) et aux derniers mois à Mauthausen, avant d’être libéré par l’armée américaine le 5 mai 1945. Il avait 17 ans. Il pesait 29 kilos. Une nouvelle vie De retour en Yougoslavie, il s’enfuit deux ans plus tard vers l’Angleterre, où il devint outilleur-ajusteur et rencontra sa future épouse, Eva Schiff. Celle-ci faisait partie des 669 enfants tchèques, principalement juifs, sauvés avant la guerre par Sir Nicholas Winton, un agent de change britannique, grâce à des pots-de-vin, de faux papiers et des contacts secrets avec la Gestapo. Werner et Eva se marièrent en Angleterre et émigrèrent aux États-Unis en 1955. Après avoir obtenu un diplôme à City College of New York, il travailla comme ingénieur chez Nabisco et dans la chaîne de supermarchés Hills. Durant les 25 dernières années de sa vie, il témoigna dans des écoles, des synagogues et des associations de son expérience de la Shoah. Aux élèves, il transmettait un message contre le harcèlement : « Il disait que de bonnes personnes n’avaient rien fait — qu’il s’agisse d’un ami ou d’un pays », raconta son fils David. « Il disait : si tu vois quelqu’un se faire malmener, défends-le. Fais quelque chose. » Outre David, il laisse un autre fils, Mikal, et quatre petits-enfants. Son épouse est décédée en 2016. Sa sœur, Renate Romano, survivante de l’Holocauste, a immigré aux États-Unis en 1948 et est morte en 1999. Le legs d’un tour de magie Le tour de cartes de M. Levin resta gravé dans la mémoire de M. Reich toute sa vie. « Nous aimions tout ce qui pouvait nous arracher à Auschwitz ne serait-ce qu’un instant, tout ce qui pouvait détourner nos esprits de nos souvenirs et de l’horreur autour de nous », dit-il en 2017. En Angleterre, il se plongea dans la magie : il acheta un jeu de cartes, puis d’autres tours et livres de magie. « Il y a une ligne très, très fine entre un passe-temps et la folie », plaisantait-il dans sa conférence TEDx. M. Reich ne revit jamais M. Levin après Auschwitz et ignorait que celui-ci avait lui aussi émigré aux États-Unis, repris sa carrière de magicien et vécu à Rego Park, dans le Queens. M. Levin mourut en 1977, mais M. Reich ne l’apprit qu’environ 30 ans plus tard, en lisant un article dans The Linking Ring, la revue mensuelle de la Fraternité internationale des magiciens, dont il faisait partie. Le révérend William V. Rauscher, prêtre épiscopal à la retraite et magicien, rédigea cet article puis collabora avec M. Reich à son autobiographie, The Death Camp Magicians (2015), qui raconte aussi l’histoire de M. Levin. « C’était un assez bon magicien », dit M. Rauscher. « Il venait chez moi, sortait des cartes et des pièces et faisait des tours sur la table du salon. » « Les autres magiciens le trouvaient fascinant à cause de son lien avec Nivelli. » M. Reich n’oublia jamais M. Levin, ni le cadeau de ce simple tour de cartes qui, un instant, avait offert à un garçon terrifié une évasion et un geste d’humanité. « Ce n’est ni la valeur ni la taille d’un cadeau qui comptent vraiment », disait-il dans sa conférence TEDx. « C’est la façon dont tu le gardes dans ton cœur. »                  
    • @BoB Magicien est l’élève le plus ancien de @Philippe MOLINA et est aujourd’hui devenu un professionnel accompli, vivant de son art en tant qu’animateur et magicien. Dans ce programme, Bob partage 9 routines de cartes originales, accompagnées d’explications détaillées, d’astuces issues de sa pratique quotidienne sur le terrain, et de réflexions théoriques enrichissantes. Sa solide expérience du public, acquise au fil des années, se reflète dans chaque aspect de ce contenu. 🎁 Bonus exclusif – Bon Plan VM : Les Bavardes – PM & Friends S1E07 de Philippe MOLINA offert avec l’achat de la conférence ! 🎬 Durée : 2h45 Disponible en streaming + téléchargement, avec chapitrage pour un accès direct aux effets et explications. Un extrait avec une huile et eau : En promo dutant le Black Magic jusqu'à lundi minuit. https://www.virtualmagie.com/boutique/videos-magie/conferences-ateliers-videos-magie/philippe-vous-presente-bob-magicien/
    • Bonjour, Je recherche le ivre suivant  Des Trucs pour éblouir les nanas (Tome 2) James Hodges Merci  🙂
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