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Croire ou ne pas croire...


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Publié le

Que pensez-vous des mentalistes qui laissent croire à certains pouvoirs paranormaux une fois le rideau retombé sur la scène ? Cela vous semble-t-il honnête ? Sain ? Si oui que pensez-vous que cela apporte au public ? Pourquoi?

C'est à vous...

Fred

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Publié le

c'est un point qui m'a toujours mis un peu mal à l'aise ... jusqu'à ce que j'assiste à une présentation d'Eugene Burger

Il a commencé par ces mots, à peu près : Vous allez assister à quelque chose d'inoui, vous penserez peut être que j'ai des pouvoirs surnaturels. Ou vous pourrez pensez que je ne suis qu'un illusionniste. C'est à vous de vous faire votre idée....

J'ai trouvé cette mise en garde très intelligente (comme tout le reste de son spectacle d'ailleurs) et très saine...

Guillaume

Publié le

Pour moi mentaliste = atmosphère différente de celle des magiciens. Donc on leur dit qu'on est illusionniste.

Et Hop apparition de six mots !

Et hop seulement cinq mots !

Publié le

Ca dépend aussi du contexte. Si les gens sont venu voir le mentaliste en spectacle, ou qu'il passe dans une emmission consacrée à la magie, il peut dire ce qu'il veut. Par contre ce qui est grave ce sont les mentalistes qui passent dans des emmissions de société, où ils se font présentés comme des gens ayant de vrais pouvoirs. Ca c'est grave. Ceux qui n'exercent que dans le cadre de spectacles de divertissement, encore ça passe, bien qu'ils envoyent indirectement les plus sensibles de leurs spectateurs dans les mains des marabouts et autres pompes à frics habituelles, mais en ce qui concerne ceux qui en plus ont une activitée de voyant ou ce genre de chose c'est quasi-criminel.

A+

Philippe

www.philippeday.com

Antoine de Saint-Exupéry : "Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité, et surtout pense à refaire le plein de l'avion"

Publié le

Merci pour vos réponses. Selon vous quelle est la motivation d'un mentaliste qui veut faire "comme pour de vrai" ? Est-ce pour lui ou pour son public qu'il se comporte ainsi et pourquoi ?

Fred

PS : Didier Chantôme aurait sûrement des choses à nous dire sur ce sujet...

Invité Didier CHANTÔME
Publié le

dans la mesure où il n'est pas facile d'apporter des éléments de réponse "standarts", on peut simplement considérer quelques pistes :

1. le mentaliste qui se présente dans un gala entre deux numéros de prestidigitation aura du mal à faire croire au public qu'il a des pouvoirs quelconques ....

2.il faut bien avoir quelque chose qui différencie les illusionnistes et les mentalistes... Le public voit et veut cette différence.Si on commence par dire "attention, tout est bidon !", ne scie-t-on pas la branche sur laquelle on est assis?

3.pour juger du bien fondé d'une attitude à adopter, il faut avoir le choix...

Qui, parmi les magiciens que vous connaissez est capable de faire croire qu'il a des pouvoirs surnaturels ?? la question du "laisser croire" ou non est plus affaire de mentaliste que de prestidigitateur...

Il n'y a pas de solution miracle... Il y a toujours des spectateurs qui ne croient à rien, d'autres qui a contrario gobent n'importent quoi, et la plus grosse part qui s'en fout un peu et apprécie surtout qu'on s'intéresse à elle....

A titre personnel, je suis contre la vente de travaux occultes, je crois aux vertus de l'entertainment et je partage l'avis de T.A. Waters (Omnimancy, p.89 et suivantes, dans Mind, ...)

Mais peut-être que la vérité est ailleurs, comme on dit dans le Sentier...

Publié le

Je suis d'accord avec les arguments de Didier. Je ne pense pas qu'il soit utile de préciser au départ que tout est "bidon". Simplement parce que cela fait un peu rabat-joie. Je penserai la même chose si je voyais un tel message au début d'un film ou si un comédien venait nous dire en devant de scène au début d'une pièce de théâtre que tout ce que nous allons voir est fictif et que les décors sont en carton pâte...

Le problème du mentaliste (le magicien pourrait selon moi être confronté au même problème que le mentaliste si son boulot était crédible: voir David Blaine) est qu'il est plus qu'un personnage de fiction. En sortant des coulisses à la fin du spectacle il est toujours un mentaliste (selon moi) parce qu'il a un statut dans la société au même titre que le prêtre ou le psy. L'histoire vient à l'appui de cette opinion. Voir également la thèse de fin d'étude d'un thérapeute de l'université de pyschanalyse Jungienne de Zurich (j'ai oublié son nom) dont le thème est le magicien en tant qu' archétype.

Mais que faire de ce statut un peu spécial ? Quelle doit être son attitude quand il n'est pas sur scène ? A-t-il encore un rôle à jouer dans notre société qui soit autre que celui de l'amuseur? Milton Erickson, le plus grand hypnothérapeute de l'histoire de cette discipline utilisait parfois la magie dans son travail comme support métaphorique pour induire une réflexion et un début de changement chez son patient. Il a d'ailleurs été récompensé du titre de Wizard qui honore les thérapeutes d'exception. Je rappelle que Wizard signifie magicien au sens "Merlinesque" du terme. Ce titre n'a pas été créé par des prestidigitateurs... Alors, si votre statut de Magicien ou Mentaliste ne vous effraie pas (comme le suggère à raison Eugene Burger) que pensez-vous pouvoir apporter de plus qu'un simple "divertissement" ?

Je vous écoute...

A+

Fred

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    • Pourquoi prendre le risque de concourir en ne respectant pas les règles ? 🤔
    • C'est du ChaKPT, non ? (La neutralité du ton y ressemble et il y a des infos qui m'interpellent - il a vraiment été ovationné des son ENTRÉE sur scène ?)
    • Article prévu pour la Presse Française :  Double champion du monde ? Pourquoi Dani Lary a été privé d’une reconnaissance historique à la FISM    Chapeau : Ovationné pendant plus de deux minutes par 2 000 spectateurs à Turin, Dani Lary a livré un numéro d’une pureté rare lors du Championnat du monde de magie 2025. Pourtant, l’illusionniste français n’a pas été primé : la rigidité du règlement et des contraintes administratives l’ont privé d’une reconnaissance officielle, posant la question du rôle de la FISM et de son équilibre entre exigence et souplesse.   1. La FISM, vitrine mondiale de la magie La Fédération Internationale des Sociétés Magiques (FISM) est depuis plus de soixante-dix ans le rendez-vous incontournable des magiciens du monde entier. Véritables "Jeux Olympiques de la magie", ses championnats visent à célébrer l’excellence et la diversité artistique dans toutes les disciplines : close-up, manipulation, grandes illusions… L’édition 2025, organisée à Turin, a une fois de plus rassemblé des centaines d’artistes venus des quatre coins du monde, confirmant le prestige de l’événement.   2. L’exemple Dani Lary : quand la règle prime sur l’art Cette édition restera toutefois marquée par la controverse autour de la participation de Dani Lary, figure emblématique de la magie française. Dès son arrivée sur scène, l’artiste a déclenché une vague d’applaudissements et d’engouement de la part des 2 000 spectateurs présents dans la salle. Son numéro, Gloop, centré autour d’un aquarium, a été couronné d’une standing ovation de plus de deux minutes, au point que l’animateur a dû réclamer le silence avec difficulté pour introduire le passage suivant. La volonté de Dani Lary était de rester dans la pureté du numéro, débarrassé de tout artifice superflu, en assumant un minimalisme rare dans les grandes illusions. Ce choix, salué par le public, a pourtant été pénalisé par le règlement, qui considère qu’un seul "effet" ne suffit pas à concourir. « Ce numéro d’escapologie que j’ai présenté en hommage au célèbre magicien Harry Houdini, le Gloop, est à ce jour toujours incompris de tous les magiciens. C’est unique au monde. Jamais personne ne l’avait fait : c’est du 100 % invention, du 100 % créatif et novateur. Rien que pour ça, ils auraient dû se dire : “ce numéro fait avancer la magie à un haut niveau” », confie Dani Lary. Malgré l’innovation reconnue de son numéro, le règlement a prévalu : Dani Lary a été considéré comme n’ayant présenté qu’un seul effet et a perdu de précieux points.   3. Une rigidité qui interroge La FISM doit-elle rester intransigeante pour préserver l’équité ? Si la rigueur administrative garantit des conditions standardisées, elle peut aussi étouffer la créativité. Le cas Dani Lary illustre un déséquilibre potentiel entre prestige institutionnel et ouverture artistique. Gloop n’a jamais été expliqué ni reproduit ; il reposait sur un procédé totalement inédit. « J’ai gardé ce numéro pour le jour d’un congrès mondial parce que je savais que c’était une pépite », explique l’artiste, qui refuse encore de le vendre à d’autres magiciens tant il le juge unique. Dani Lary estime que ces inventions véritablement nouvelles devraient être davantage valorisées. « Ce sont ces numéros-là qui font avancer la magie », insiste-t-il.   📣 Encadré : “Un moment suspendu dans la salle” « Dès qu’il est apparu, on a senti une énergie incroyable. Les spectateurs se sont levés presque instinctivement et ont applaudi sans discontinuer pendant plus de deux minutes. L’animateur a eu toutes les peines du monde à calmer la salle pour enchaîner », raconte un membre de la communauté magique sur le forum Virtualmagie. Ce témoignage reflète l’intensité de l’émotion vécue dans la salle : un numéro salué par un public conquis.   4. Peu de précédents documentés À ce jour, aucun autre cas comparable — où un artiste majeur aurait été pénalisé pour quelques heures de retard ou pour un numéro jugé "trop minimaliste" — n’a été largement documenté. Ce cas reste donc isolé, mais soulève une question essentielle : certaines règles ne limitent-elles pas inutilement l’innovation et l’émotion scénique ?   5. Vers un équilibre à trouver Pour rester fidèle à sa mission, la FISM gagnerait à : Introduire une marge de tolérance sur les délais administratifs ; Valoriser la diversité expressive, y compris les styles minimalistes et novateurs ; Renforcer le soutien logistique auprès des artistes, quelle que soit leur renommée.   6. Conclusion Le prestige de la FISM repose sur un juste équilibre entre excellence artistique et rigueur organisationnelle. L’affaire Dani Lary rappelle que la magie est d’abord un art de l’émotion et de l’innovation. Le Gloop, salué par 2 000 spectateurs debout à Turin, a démontré qu’un seul numéro peut marquer durablement les esprits. Pour préserver sa crédibilité, la FISM doit évoluer vers davantage de tolérance et accompagner pleinement les artistes, au lieu de les freiner.
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