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(En même temps, ce n'est PAS un performer...)

aucune scorie.

Là, je me permet de soulever ce point :D. Je partage vraiment ton avis sur Peter Turner comme tu le décris dans la iTest2, mais de là à dire que ce n'est pas un performer j'ai envie de prendre sa défense (juste un tout petit peu, lol). Je l'ai vu "performer" au MindSummit et je peux affirmer que ça en jetait quand même! Je parle bien d'un vrai show avec un vrai public, pas d'une conférence :) Après, il était assez énigmatique lorsqu'on tentait d'en parler avec lui mais visiblement il a use et abuse du pre**** pour un résultat tout de même très pur. J'ai aussi assisté à quelques effets close-up avec un petit groupe de personnes, des effets de cartes type acaan/coincidences - sans doute un mélange de techniques de jazz mentalisme, de "take a chance" et de "bolditude Turnerienne" (woaw c'est beau ça :P) - et là de nouveau c'était une belle claque quand même.

Donc voilà, en effet c'est peut-être pas avec ses idées qu'on va se faire un set de close-up 100% "commercial" et efficace ses leçons de morale sont énervantes, mais de ce que j'ai moi-même vu je peux dire que c'est tout de même un performer, si ^^ (Bon, il parle beaucoup :P).

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Membres les + Actifs

Publié le

Merci pour les retours again ! :)

En revanche, si j'ai beaucoup aimé la lumière apportée sur Turner, j'ai bien moins apprécié la partie sur Sean Waters car ça fait vraiment très catalogue. Quand tu dis qu'une routine est géniale.... ok mais pourquoi ?

Bref, 2 à 3 minutes de plus ça m'aurait bien aidé, parce que là c'était trop rapide pour moi.

Mmmmh, comme dit précédemment, quand j'ai vu la longueur pour le sommaire de Canvas, j'ai eu peur que ca soit long... effectivement, j'aurai pu/du insister sur le pourquoi... (même si, à MON sens de mec qui va droit au but, dire que "les thèmes sont brillants, qu'il y a des techniques nouvelles, vieilles, vieilles actualisées et que si les techniques ne plaisent pas il y aura forcément les thèmes" me semblait suffisant... mais pas assez visiblement... j'ferai gaffe next time ! ;) )

(En même temps, ce n'est PAS un performer...)

aucune scorie.

Là, je me permet de soulever ce point :D. Je partage vraiment ton avis sur Peter Turner comme tu le décris dans la iTest2, mais de là à dire que ce n'est pas un performer j'ai envie de prendre sa défense (juste un tout petit peu, lol). Je l'ai vu "performer" au MindSummit et je peux affirmer que ça en jetait quand même! Je parle bien d'un vrai show avec un vrai public, pas d'une conférence :)

Mmmmh, je ne demande qu'à changer d'avis ! ;)

MindSummit... un vrai public...de magiciens/mentalistes déjà tous ralliés à sa cause et à sa "légende" et qui se sont tous prêtés au jeu du preshow sans broncher?... ;) ou un VRAI public de VRAI gens qui partent...de rien...? Genre ils arrivent on leur dit "hey, Ce mec, c'est l'artiste de ce soir...enjoy ! ou pas !" comme...dans la vraie vie?... ;)

Je pose la question parce que...ca m'intéresse VRAIMENT ! Quand je le regarde, je le trouve...tellement sur de lui...trop en fait...que ca sonne faux. Ca manque trop d'humilité pour être sincère tout ca... Et si c'était juste un énorme égo et une peur...de rien ! (ce dernier paramètre étant très très convoité dans notre métier... ;) )

Prenons une autre star du mentalisme... Colin McLeod... Pas plus tard qu'hier, je regardais encore ses vidéos de son coffret Opening Mind... puis son passage chez Penn and Teller... et il respire (respirait...) l'humilité... alors que le mec a fait du corporate event cooooomme un porc... la scène ca le connait...et visiblement, se retrouver devant une salle de magicos le transformait en petite vierge scénique au début visiblement... (bon, depuis qu'il s'est fait tatouer, qu'il est en mode bô gosse et que l monde des magiciens l'a caressé dans le sens du poil, l'humilité a légéééérement disparu... magie ! ;) mais n'empêche, lui au moins sait de quoi il parle... son bookless test résiste aux performances en public... et résisteront après une caméra de Penguin aussi...)

Choose your battles wisely.

Publié le (modifié)

Oui oui un vrai vrai public, constitué de gens qui résidaient à l'hôtel de l'événement à ce moment là en fait :)

(Le public "mentalistes" pouvait bien sur assister passivement au show et était clairement séparé du "vrai public" ^^)

Modifié par XyGreg
Publié le

C'est une question de mode. Peter Turner, c'est la mode du "bold".

Genre, regardez, moi j'ai des grosses balls. Ça m'agace pas mal aussi, mais bon, comme avec tout le monde, ce genre de truc me file entre les oreilles.

Par contre, en tant que gros tacheron... euh... débutant en mentaliste, j'ai découvert des idées pas mal (et accessibles) pour créer des effets personnels. Et c'est la raison de son succès selon moi. C'est risqué, mais c'est facile.

Et justement, tu m'as donné envie avec Sean Waters, mais je pense que je vais attendre un peu.

Je démarre McLeod là. C'est beau... Surtout pour la construction des routines. Vraiment malin.

Mais bon, de toute façon, à la fin, il ne pourra en rester qu'un...

[video:youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Jz-uwk7LJrw

Pardon...

Publié le

Au passage, vous pensez que le changement de nom c'est pour pas se faire griller par les moldus ? c'est vrai que quand on mettait Mcleod on tombait sur magic cafe, penguin etc. alors que maintenant qu'il a changé pour Colin Cloud c'est tout beau tout propre pour du grand public.

#Ma_grand_mere_s_appelle_suzanne #Trex_Vaincra

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  • 3 months plus tard...
Publié le (modifié)

Ode to Ekman de Sean Waters si "Ju "connais et que ça réussi

quasiment comme s'est décrit alors ça doit déchirer !

Pour les Sean Waters Canvas est pour moi le meilleur des e-book qu'il est tapoté sur con clavier

( j'ai Taylor Suit , Contemplations ,Reflections, Canvas )

c'est de ta faute !!!

beaucoup , beaucoup de bonne chose .

Les idées d'amenage du thème et les présentations sont vraiment bien , niveau techniques j'ai plutôt été déçu...

Pour Peter Turner faut quand même le supporter Mr je me fait faire des tatouage comme si c'était une manucure , des leçons de morales a 2 balles toutes les 5 minutes , le publics des adolescentes ou 2 nanas au restaurant Ouaiff !

Modifié par Snoopy

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    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
    • Bonjour, Un peu plus haut en évoquant combien l''humanité" du personnage de Mortenn CHRISTIANSEN participe de la construction de son numéro, la citation de Derren BROWN que j'avais en tête est extraite de "Notes from a Fellow Traveller", page 416 :  
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