Christian CHELMAN Publié le 28 août 2013 Publié le 28 août 2013 Je suis en train de créer une histoire (Hauntiques) sur le thème du Sake. J'ai cette superbe petite tasse à sake mais ne lis malheureusement pas le japonais. Notez qu'il s'agit peut-être de chinois et non de japonais... Si l'un d'entre vous le lit, pourrait-il traduire cette inscription. Merci d'avance. Citer
Kozou Publié le 29 août 2013 Publié le 29 août 2013 (modifié) Tu es fatigué ou quoi ? Pourquoi ne vas-tu pas tout simplement diner avec ton épouse et ta petite tasse dans un resto chinois ou japonais (un vrai) et en demander la traduction. Une piste déjà, si tu es certain qu'il s'agisse d'une tasse à saké, c'est japonais. Mais si c'est une tasse à "mei kwei lu" c'est chinois. et sauf erreur, ce sont des caractères (idéogrammes) chinois. Donc pour ton histoire (hauntique), laisse tomber le saké, crée la directement sur l'histoire du "mei kwei lu". Sans oublier évidemment de parler du belge qui prenait sa tasse de mei kwei lu pour une tasse à saké. Modifié 29 août 2013 par Kozou Citer Amitiés magiques Kozou L'illusion de la Vie... la Vie de l'illusion
Christian CHELMAN Publié le 29 août 2013 Auteur Publié le 29 août 2013 Merci d'avoir répondu Kozou. Ce sont bien des idéogrammes chinois et j'ai déjà un début de traduction, les magiciens du Magic Cafe ont répondu à mon post sur ce forum. Mais deux avis valent mieux qu'un... C'est un court poème décrivant une vue sur un jardin couvert de fleurs... Cette tasse n'est pas l'objet principal de l'histoire, et donc ne change rien à l'idée du sake, mais l'idée du poème (proche d'un Tanka ou d'un Haiku) m'intéresse. Elle est liée aux trois rituels quotidiens du Samourai, et à celui des pilotes (kamikazes ou non). La tasse principale, qui n'est pas sur la photo, est une tasse à sake de l'armée japonaise durant la Seconde Guerre Mondiale. Il y en a également une de l'armée de terre et de la marine. Ceci dit, rien n'empêche de boire du Sake dans une tasse de mei kwei lu. Kampai! Citer
Kozou Publié le 29 août 2013 Publié le 29 août 2013 Ceci dit, rien n'empêche de boire du Sake dans une tasse de mei kwei lu. Même du calvados, de la boukha, voire de l'alcool à 90°. Citer Amitiés magiques Kozou L'illusion de la Vie... la Vie de l'illusion
Christian CHELMAN Publié le 29 août 2013 Auteur Publié le 29 août 2013 En fait, il semble qu'il s'agit bien de japonais après tout, mais ancien. Comme quoi. Et donc cela confirme la coupe à sake. On retrouve le nom Akita sur la coupe. Le japonais ancien utilisait l'écriture chinoise, qu'un japonais moderne ne lit plus. La source est mon interlocuteur sur le Magic Cafe. Bon, resto chinois ou japonais ce midi? Citer
Gérard DAMPRIOSSIO Publié le 29 août 2013 Publié le 29 août 2013 Si on voit une madame toute nue dans le fond, c'est japonais, même s'il est imprimé "made in italia" derrière. Si ça siffle, c'est jap itou. Pour les kamkazes il y avait probablement la photo de l'Empereur dans la même tenue. Voir la superbe routine de mentalisme-majick de Depardieu dans "Le Grand Soir" où il utilise avec bonheur cet ustensile. Citer T'as vu ? Y'en a plus !
Kozou Publié le 29 août 2013 Publié le 29 août 2013 (modifié) Si alors, on te dit que c'est japonais (????) Mais le saké est d'origine chinoise..] Pour info Historique La fabrication du saké de riz aurait été introduite de Chine au Japon peu après la riziculture, à la période Yayoi (iiie siècle), se propageant d'ouest en est à partir de Kyūshū et Kinki. L'inoculation du ferment était des plus primitives, dite kuchikami (口噛み?, « mâché dans la bouche »), les céréales cuites étant saccharifiées par la salive, et la fabrication du saké se disait kamosu, dérivé du verbe kamu (mâcher, mordre)..... Source Wikipedia Une autre source ici Origines : Comme beaucoup de choses touchant à la culture japonaise, on pense que le saké vient de Chine. Ses plus lointaines origines remonteraient aux années -4800 av JC, dans la vallée jouxtant le fleuve Yangtze. Le saké serait ensuite apparu au Japon vers le 3ème siècle, à une époque où les japonais découvraient la riziculture... Toujours sur ce site un peu de poésie et comme au Japon tout tourne autour des fleurs, des cerisiers, de l'amour et du saké... La fin de la poésie me rappelle un certain et brillant magicien manchot argentin. Sake et poésie Un illustre poète chinois connu sous le nom de Rihaku au Japon était réputé pour son grand amour du saké. Il a composé de nombreux poèmes y faisant référence. En voici un exemple : Kakan ikko no sake Hitorikunde ai shitashimasu nashi Hai o agete Meigetsu wa mukae Kage to taishite Sannin to naru Parmi les fleurs, une bouteille de saké Je bois seul, sans aucune compagnie Je lève mon verre à la lune, si brillante, et après un toast Aux 3 d’entre nous : la lune, mon ombre et moi Dictons Sake nakute, nan no onore ga sakura kana Pour moi que sont les cerisiers en fleurs, s’il n’y a pas de sake? Sake wa hyaku yaku no chô Le saké est le meilleur remède entre cent Sake wa honshin o arawasu Le vin dévoile le vrai cœur (la vérité est dans le vin) Sake wa koshu, onna wa toshima Vin vieux, femme mûre Ne pas confondre non plus avec le bol du Akita Inu le Youki nippon Modifié 29 août 2013 par Kozou Citer Amitiés magiques Kozou L'illusion de la Vie... la Vie de l'illusion
Paul PICHARD (PaulMagie) Publié le 29 août 2013 Publié le 29 août 2013 Bonjour Christian, en effet, il s'agit d'un poème traitant" du vieux dragon piégé dans les fruits du jour..." Le caractère "Akita" ressort bien sur la gauche, ce qui me fait douter du fait que ce soit du chinois, mais plus des caractères utilisés par les Japonais comme tu le soulignais quelques lignes plus haut. Qu'y a-t-il sur les autres faces de la coupe? cela nous aiderait peut etre. Citer Mon regard sur les publications Close-Up : http://closeupcritique.wordpress.com/
Christian CHELMAN Publié le 29 août 2013 Auteur Publié le 29 août 2013 Merci Paul. Voila deux photos de plus. La tradition veut que les samourais accomplissent trois actions karmiques le matin: - composer un Haiku ou un Tanka - Dessiner un petit tableau à l'encre - travailler un jardin japonais. Les pilotes et éventuellement les kamikazes, samourais de la Seconde Guerre Mondiale, buvaient un verre de Saké avant de décoller. Le rituel du Bushi Nin. Je recompose une sorte de kamidana (autel à kamis) basé sur ces thèmes... Un pilote survivant rend hommage à ses amis tombés au combat en honorant chaque matin leur mémoire. Il y a aussi une référence aux Shichifukujin/Fuku No Kami (les 7 Kamis du Bonheur), grâce à un très beau petit groupe de netsukes anciens. C'est la base de l'histoire. Citer
Xavier DURAND (titounbe) Publié le 29 août 2013 Publié le 29 août 2013 Une chose est sure, ce n'est pas du français! Citer
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