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Publié le (modifié)

Un temps fort c'est quand tu attire l'attention sur quelque chose de bien précis.

Exemple: Tu a 4 cartes en main, tu te penche un légèrement vers elles, tu les regardes et effectue un comptage elmsley. Et en disant un truc du genre "ici on a 4 as" par exemple.

Si tu fait sa tu es dans un temps fort, l’attention et attiré sur l'action que tu fait, et ce par le biais de tes mouvements, de la position de ton corp, ton regard etc...

Un temps faible c'est par définition, tout les temps qui ne sont pas fort.

Exemple: tu a le jeu de carte en main, pour le spectateur il ne ce passe rien. Il y a aucune action, aucun mouvement ni autre. Sa peut être par exemple le début d'un tour, où justement il n'y a aucune action et où seulement en parlant tu installe le décor de l'effet qui va arriver etc...

Après pour la "conjugaison"

Si tu doit par exemple emp***mer la carte du dessus du jeu, il te sera beaucoup plus facile de le faire sur un temps faible quand les gens te regarde toi ta tête ou quand tu attire leur attention sur autre chose.

Alors que si tu es sur un temps fort et que les gens regarde ton jeu et ont les yeux braqué dessus il te sera difficile d'emp***mer en toute discrétion.

Après les temps fort sont la aussi pour te créer des détournement d'attention tu attire l'attention des gens en bougeant l'étui sur la table (temps fort) pendant ce temps la tu peut prendre tranquillement un break de deux par exemple.

Ou tu attire l'attention d'une carte sous l'étui du jeu de carte sur la table, ou la carte qui ce trouve sous/sur le verre qui est à côté te permet d'emp***mer tranquillement la carte du dessus de ton jeu.

Après en maîtrisant tout cela tu pourra aller plus loin et en ajoutant des parenthèse de l'oublie etc tu pourra faire des miracles. ;)

Voici un exemple d'une routine de james brown ou les temps forts et les temps faibles sont maîtrisés parfaitement, même si a la vidéo on voit pas comme il le faudrait.

Regarde où est l'attention des spectateurs durant toute la routine.

Cette routine que je présente régulièrement est une beauté de construction, et elle provoque un effet dévastateur sur les spectateurs.

[video:youtube]

Modifié par Totore59
Publié le

Pour compléter : la magie a non seulement une conjugaison mais aussi une respiration :

Les temps forts se font, traditionellement, lors de l'inspiration (qui peut correspondre aussi à un moment de tension du corps).

Les temps faibles se font naturellement dans l'expiration (détente du corps).

J'ajoute aussi que ce rythme et cette respiration me semblent capitaux même dans des domaines de la magie où la misdirection n'a pas une importance aussi cruciale (le mentalisme par exemple :) )

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le

Temps faible, c'est selon moi un moment où l'action est absente ou très peu captivante. Ce sont des moments idéaux pour placer une petite blague ou faire quelque chose qui ramène l'intérêt, sinon les gens auront le temps de penser et se demanderont si c'est fini, si c'est le but de l'effet, si ça reviendra, comment il a fait pour faire ça et chercheront où est-ce que ça reviendra plus tard.

Publié le

Oui shiva ce que tu dit est correct. J'ai voulu expliquer "brièvement" à notre ami Riming. Mais si on va plus loin on peut effectivement parler de respiration.

Et notamment de l'importance d'unifier la respiration de tout les spectateurs, une respiration à l'unisson. Ce qui permet de mieux contrôler entre autre les missdirections, mais aussi tout simplement leurs attentions etc.

Mais n'est t'il pas un peu compliquer pour un débutant d’essayer de comprendre l'importance de la respiration (la sienne mais aussi celle de son public) ?

Publié le

Quand le magicien étale son climax, pour lui c'est le moment faible (en action) car son action est terminée il revient en arrière, en inspirant, pour s'adosser et contempler son travail, c'est alors, pour le spectateur le temps fort car il reçoit l'impact de l'effet et a le souffle coupé. Les temps faibles du magicien seraient-ils les temps forts du spectateur.

T'as vu ? Y'en a plus !

Publié le

D'après Darwin Ortiz, les temps faibles ne sont pas contrôlables en tant que tel. On ne peut pas créer un temps en faible en partant de rien.

Par contre, un temps fort est automatiquement suivi d'un temps faible. Et ça, le temps fort, on en a un grand contrôle.

Plus le temps fort aura été construit et plus il y aura du suspens, plus le déclenchement émotionnel (la frontière entre les deux temps) sera intense, et donc plus le temps faible sera long.

Reste à bien savoir de quelle longueur de temps faible on a besoin, et de créer son temps fort en conséquence.

"Pourquoi jouer tant de notes, alors qu'il suffit de jouer les plus belles ?" (Miles DAVIS).

Publié le

Voici ma théorie des temps forts et faibles : lors qu'un temps fort existe, par définition, un temps faible existe ailleurs. C'est comme un mètre en architecture : s'il penche d'un côté (temps fort), la bulle part de l'autre côté (temps faible). Il faut donc comprendre où cette bulle part, et surtout comment l'exploiter comme il se doit. Le discours (boniment), la voix, la respiration, le langage non-verbal, etc. sont des atouts pour se donner les meilleures cartes afin de travailler la misdirection.

Publié le

Cette routine que je présente régulièrement est une beauté de construction, et elle provoque un effet dévastateur sur les spectateurs.

[video:youtube]

Jean-Luc Bertrand présente une routine similaire dans son DVD Blinking Effect.

Le retour du paquet dans l'étui... :whistle:

Une autre routine intéressante pour l'utilisation des temps fort/temps faible et la carte sous le verre de John Bannon dans Smoke&Mirrors.

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    • A défaut, il te suffit de présenter n'importe quelle routine de ton répertoire à tes spectateurs pour que ceux-ci puissent expliquer par la suite qu'ils ont vu un tour de Pierre (et à une lettre près, on n'est pas si loin de la demande initiale. Sans que cela ne te coûte un centime. Merci qui 😜 ?)
    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
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