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Bonjour à tous,

Après celui de mon premier spectacle amateur en 2008, voici un CR de mon nouveau spectacle, et surtout sur le travail en équipe, puisque pour la première fois, je n’étais pas seul.

Niveau spectacle, c’est fin 2010 que mon envie s’est précisée (le CIFAMM ayant terminé de me convaincre de l’intérêt du « Pack small play big »). Je me suis alors lancé dans la création d’un nouveau spectacle, de scène cette fois-ci, et toujours avec de l’humour (pas par effet de mode, mais parce que ça m’a toujours plu ;) ).

J’ai joué ce spectacle à 4 reprises début 2011, en y apportant à chaque fois des modifications, jusqu’à aboutir à une base plutôt satisfaisante. Mais trop long, trop compliqué, se voulant trop intelligent avec une pseudo histoire et de pseudos justifications, le spectacle manquait surtout d’un regard extérieur, et plus.

Au gré des hasards et rencontres (par le biais des concours, jusqu'au championnat de France 2010), j’ai un jour pu discuter plus longuement avec Thierry Schanen, qui connaissait un peu mon parcours et mes numéros jamais terminés, mais toujours plein de bonne volonté et d’idées.

Quand je lui ai montré les vidéos de mon spectacle, il a dit en gros : « il y a de très bonnes choses et beaucoup de potentiel, mais enlève 50% de ton texte ! »

Nous nous sommes alors vus pour travailler sur le spectacle, en juillet 2011. Pour faire simple, nous avons orienté le spectacle dans un esprit stand up, en gardant (à 2 ou 3 trucs près) uniquement les tours qui utilisent des objets du quotidien (ballon, verre, journal, rubik’s cube, menottes (!)...).

Cela se retrouve également dans l’utilisation d’un tabouret de bar/mallette construit sur mesure, qui s’éloigne du guéridon typique (et qui me permet de m'asseoir pour certaines parties plus « décontractées »).

De plus, nous avons supprimé toute ma pseudo histoire qui ne servait à rien, à part alourdir le spectacle et me donner la sensation de justifier mes tours (la dérive de la justification à outrance).

Nous avions prévu avec Thierry qu'il assiste à la grande première.

Mais il est finalement venu un jour plus tôt, et nous avons donc travaillé sur la mise en scène du spectacle. Mon prof de théâtre est passé avec sa femme, metteur en scène, histoire qu’ils puissent se rencontrer et échanger (elle n'était pas rassuré à l'idée de mettre en scène de la magie quand je lui en avais parlé, et c'était l'occasion ou jamais de discuter de tout cela ensemble). Du coup, nous avons travaillé une bonne partie de la journée, et ce fut très intense !

Nous avons passé 4 heures sur l’intro et les 10 premières minutes, à revoir chaque phrase, chaque geste ; qu’il fallait retenir pour le lendemain soir ! Mais on avait rien à perdre, alors on a foncé, pour tester un maximum de chose. C’était très intéressant, mais très éprouvant.

Il s’agissait d’un travail en profondeur, qui gratte le point sensible entre le personnage sur scène, et l’être humain qui se trouve derrière.

L’idée était de passer du côté orateur (comme je le faisais avant, à raconter des trucs, ce qui marchait déjà bien) au côté acteur, c’est-à-dire en s’impliquant d’avantage. Et ça change pas mal de chose dans la façon d’être, de parler, de jouer !

Entre « il n’y avait plus qu’une chose à faire, revenir en arrière ! » et « je n’avais plus qu’une chose à faire, revenir en arrière ! », il y a beaucoup de différences de fond, de travail, de doutes, de remise en question.

Mais au final, tout s’est bien passé. Voici une première vidéo pour donner une idée :

[video:youtube]

D'ailleurs, malgré la difficulté de la mise en scène (à cause de sa fraicheur), j'étais plus à l'aise ! En effet, comme je savais exactement quoi dire ou quoi faire à tel ou tel moment, j'étais dans un sens plus tranquille d'esprit. Quitte à rendre le spectacle un peu moins fun (car moins bordélique) par moment, comme j'en ai débattu avec certains qui avaient vu le précédent spectacle. Réflexion et débat intéressant.

Je vais continuer à travailler le spectacle et à développer le personnage, et j'ai moi-même hâte de voir comment tout cela va évoluer dans les prochains mois.

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Publié le (modifié)

uniquement les tours qui utilisent des objets du quotidien (ballon, verre, journal, rubik’s cube, menottes (!)...).

Le menottes font parti de ton quotidien...

... et je sais de source sûre que tu n'es pas de la police...

... petit veinard ;) !!!

Merci de partager à la fois la vidéo, mais aussi la démarche qui est certainement la bonne pour avancer !!

Bravo mon gars !!!

Modifié par Spiouf

Pour mieux comprendre le réel, il faut parfois passer par l'imaginaire...

http://sebastienfourie.monsite.orange.fr/

Publié le

Bravo Maxim's... C'est bien et pas évident de se mouiller, de se lancer "à poil" comme je dis ;)

Faire rire c'est très dur, très très dur :)

Faire rire et rêver c'est chouette ;) Mais pas évident non plus :) Je sais de quoi je parle ;)

En tout cas tu as eu une démarche à mon sens intelligente... Celle de t'entourer ;)

Regardes bien ton show aujourd'hui et regarde le dans un an, on en reparle ;)

Bonne Chance pour la suite ;)

DRACO

Born to be Funny!

Publié le
Bravo Maxim's... C'est bien et pas évident de se mouiller, de se lancer "à poil" comme je dis ;)

Faire rire c'est très dur, très très dur :)

Faire rire et rêver c'est chouette ;) Mais pas évident non plus :) Je sais de quoi je parle ;)

En tout cas tu as eu une démarche à mon sens intelligente... Celle de t'entourer ;)

Merci ! C'est très difficile effectivement ! Mais le style me plait, et il me le rend plutôt bien :)

Oui, j'ai vite compris qu'il était indispensable de s'entourer. En peu de temps, les changements sont déjà considérables. Et à 20 ans, j'ai le temps ;)

Regardes bien ton show aujourd'hui et regarde le dans un an, on en reparle ;)

Oui, j'ai pu voir l'évolution entre les trois spectacle, le premier de 2008 ayant également ses vidéos sur ce forum (que tu avais commenté ;))

tu as oublié un tour avec les capotes , Elles font parties du quotidien aussi LOL

Et non, je ne les ai pas oublié ! C'est l'objet d'un tour très connu (indice : avec un ballon :)) qui n'est pratiquement pas sur la vidéo. Il fait partie de mes bébés, j'en suis très content, je le materne encore un peu, et il s'apprécie en live ;)

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    • Je crois surtout qu’une telle accumulation d’affirmations toutes plus invraisemblables les unes que les autres les feraient ricaner, s’ils en avaient cure.    J’ai déjà évoqué cela. Un exemple ici :  Par ailleurs Christian Delamorinière habituellement si « prompt » (c’est le cas de le dire) à dégainer une IA pour répondre à sa place lorsque ça l’arrange, ne fait pas ici cet « effort » dès lors que ça pourrait ne pas abonder dans son sens, exemple avec ce que peut relever ChatGPT du point de vue des éléments scientifiques sur cette affaire (qui pour moi je le précise n’en est pas une, à part l’analyse sociologique intéressante qu’on peut faire sur les croyances et la crédulité humaine) : ChatGPT : « Je vais te donner, de façon structurée et rigoureuse, les éléments scientifiques (tests, observations, preuves historiques et limites méthodologiques) qu’on peut invoquer pour soutenir l’hypothèse non-miraculeuse concernant l’image de Notre-Dame de Guadalupe. Je cite les travaux et rapports clés pour chaque point (les cinq affirmations les plus importantes sont sourcées). Résumé rapide (une phrase) : Les enquêtes historiques et techniques existantes montrent des indices compatibles avec une fabrication ou des retouches humaines (présence de pigments et retouches, témoignages d’experts-restaurateurs, preuves documentées d’altérations et d’interventions), et aucun test non-contredit et irréfutable n’a démontré une origine « surnaturelle ». 1) Matière du support et conservation — pourquoi la “longévité inexplicable” n’est pas une preuve suffisante Analyses historiques identifient le support comme une tilmatli / tissu composé (traditionnellement ixtle = fibre d’agave) mais certaines études postérieures ont trouvé des fibres plus stables (lin/coton) ou mélange. Les fibres d’agave « pures » se dégradent normalement en quelques décennies dans le climat de Mexico — l’existence d’un tissu intact depuis ~1531 exige donc une explication (restaurations, protection, remplacements partiels, conditions favorables), pas automatiquement un miracle. Faits documentés qui expliquent partiellement la conservation : image protégée derrière verre blindé, changements d’éclairage et de contrôle climatique au XXᵉ siècle, interventions de restauration historiques (nettoyages, ajout de cadre, etc.). Ces mesures réduisent l’argument « ça n’aurait pas dû survivre ». 2) Preuves de retouches, additions et interventions historiques Documents et enquêtes (rapports de peintres en 1751, note d’un restaurateur en 1946, rapport de José Sol Rosales en 1982) signalent retouches visibles (ajout/suppression de la couronne, placages d’or/argent sur certains éléments, retouches locales). Ces interventions humaines montrent que l’image a subi modifications — ce qui affaiblit l’argument que l’ensemble de l’image est « intacte et miraculeuse ». Incidents historiques (taches d’acide en 1791, explosion d’une bombe en 1921, déplacements/encadrements multiples) sont attestés et documentés ; l’existence de copies et de manipulations rend plausible qu’au fil du temps on ait effectué réparations/restaurations. 3) Analyses pigmentaires et techniques (ce qu’on sait / ce qu’il faudrait) Tests publiés (examens visuels, microscopiques, photos infrarouges) ont montré des zones retouchées et, selon certains experts, des pigments et une préparation compatibles avec des techniques humaines (tempera/tüchlein). L’étude infrarouge de Philip Serna Callahan (1979–1981) n’a pas trouvé d’explication miraculeuse pour la conservation des zones « originales », mais a identifié des retouches visibles et des différences de matière. Méthodes scientifiques rigoureuses à appliquer (ou dont l’absence est critique) : cartographie non destructive (XRF, hyperspectral imaging), micro-spectroscopies (Raman, FTIR), SEM-EDS pour composition élémentaire, analyses de couches (micro-stratigraphie) et datation AMS (radiocarbone) sur fibres non-essentielles. Si ces tests montrent pigments, liants et stratigraphies compatibles avec peinture humaine du XVIᵉ siècle et/ou matériaux introduits plus tard, cela supporte fortement l’origine humaine. À ce jour, il n’existe pas de publication largement acceptée présentant un jeu complet, moderne et indépendant de ces analyses sur l’ensemble de l’objet (ou du moins ces données ne sont pas toutes publiques). 4) Études sur les « reflets » dans les yeux et pareidolie Certaines études ont affirmé trouver des « images » miniatures dans les yeux (figures des témoins). Les critiques scientifiques montrent que ces images sont très faibles, sujettes à pareidolie (reconnaissance d’images dans des taches) et que l’interprétation n’est pas reproductible ni robuste : ce type d’« evidence » n’a pas de valeur probante forte en l’absence d’une méthodologie statistique stricte. 5) Approche historique et iconographique L’enquête historique (relevés, témoignages du XVIᵉ–XVIIIᵉ siècle, débats entre religieux) montre que depuis le début il y a eu des accusations que l’image était peinte par des humains (témoignages citant un peintre « Marcos/Marcial » au XVIᵉ siècle). Les rapports d’experts en peinture (1751) et les analyses iconographiques modernes fournissent des alternatives historiques plausibles à l’explication miraculeuse. Ce qu’il faudrait pour “prouver” de façon scientifique qu’il n’y a pas de miracle (critères de rigueur) : Pour renverser définitivement l’attribution miraculeuse (dans une logique scientifique), il faudrait un jeu complet et public d’analyses reproductibles, indépendantes et multi-modalités : Datation directe (AMS radiocarbone) d’un fragment de la fibre (ou d’un fil marginal non essentiel) — établir l’âge du support. Cartographie chimique non destructive (XRF, hyperspectral, FTIR, Raman) couvrant l’ensemble pour lier pigments/éléments à matériaux connus. Analyses micro-stratigraphiques (coupe en section microscopique) montrant couches de préparation, liant, pigments et retouches datables. Contrôle de l’altération (analyses de dégradation) pour comprendre pourquoi certaines zones sont conservées. Publication complète et revue par pairs permettant reproduction et critique. Absence d’un de ces éléments (surtout l’absence d’AMS daté ou d’un jeu public et indépendant d’analyses) signifie que l’argument « inexplicable scientifiquement = miracle » est méthodologiquement faible. Limites et mise en garde méthodologique Accès et échantillonnage : la basilique contrôle très strictement l’accès — procédures invasives (prélèvement pour AMS, micro-coupe) sont politiquement et religieusement sensibles; l’absence de tels prélèvements limite les conclusions définitives. Preuves négatives : montrer que l’on ne voit pas d’explication naturelle complète n’est pas la même chose que prouver un miracle. La charge de la preuve scientifique pèse sur celui qui affirme l’exceptionnel. Interprétations contradictoires : plusieurs études (et auteurs) arrivent à conclusions différentes selon méthodes, expertise et déclarations. Il faut privilégier analyses reproductibles et données ouvertes. Conclusion synthétique (ce que la science rigoureuse peut raisonnablement soutenir aujourd’hui) Il existe des preuves historiques et techniques d’interventions humaines (retouches, ajouts, nettoyage, modifications documentées). Des études techniques (photos IR, examens microscopiques, analyses conservatoires) ont identifié des pigments et des signes compatibles avec un travail humain sur au moins une partie de l’image. L’argument « la tilma aurait dû se décomposer » perd de sa force quand on tient compte des matériaux identifiés, des interventions historiques et des mesures de conservation. Il n’y a pas (à ma connaissance, dans la littérature publique et peer-critique) de série complète et indépendante d’analyses modernes et invasives qui établissent irrécusablement une origine miraculeuse ; inversement, il existe des analyses et arguments plausibles en faveur d’une fabrication ou de retouches humaines. »   Lequel ? La Bulgarie ? 
    • Merci beaucoup @Sébastien MACAK (Splitter). 🙏
    • Apparitions de Guadalupe : des preuves matérielles qui désarment la science :  
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