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[Réflexion] Protection des créateurs contre la copie des tours de magie


Julien ARLANDIS

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Invité Magot Bidon

Je tiens simplement à apporter quelques éléments de réponse à magiciendusud.

A mon avis, l'utilisation de la biométrie n'est pas LA solution adaptée. Il existe des solutions offerte par l'informatique qui peuvent garantir à 100% l'authenticité d'un produit.

Et je rappelle que tant qu'à utiliser la biométrie, il est plus pertinent de choisir un critère morphologique qui offre une sécurité acceptable. Il serait donc dommage, de choisir, parmis toutes les options offerte par notre vaste corps, celle qui en offre le moins.

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Invité Magot Bidon

Toutes les solutions à base de chiffrement et d'algorithmes de signature.

La cryptographie est une vaste boîte à outil plus solides que du FACOM.

RSA, SHA-512, SSL, etc.. tous ces outils peuvent être utilisés afin de garantir l'authenticité d'un tour de magie, comme un serial protège un logiciel sur support CD.

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En bref, tu proposes de générer un hash à partir de différentes données pour la chaîne d'entrée (par exemple croiser la ref produit plus les données utilisateur pour le générer).

C'est une idée louable, mais utiliser la SSL me semble inutile (faire de la vérification en https n'est pas forcément utile dans un cas pareil).

Mais pourquoi l'acheteur final irait-il vérifier ça?

Modifié par Ethtezahl

Parfois les gens n'aiment pas ma personnalité. Ce n'est pas grâve, j'en ai trois autres.

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Invité Magot Bidon

Ethtezahl, je n'ai pas parlé de HTTPS, mais de SSL. Effectivement, HTTPS est inutile ici, mais pas nécessairement SSL.

On pourrait s'appuyer sur une chaîne de certification pour vérifier l'intégrité d'un produit.

Mais bon, de toute façon je ne faisais que citer pêle-mêle des outils cryptographiques, je n'ai pas désigné SSL comme LA solution, mais comme un simple outil envisageable.

@Jac, je n'ai pas compris ta question, tu parles de la qualité du tour?

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Si je me souviens bien de la naissance de Cardtoon, le créateur a littéralement inondé immédiatement le marché magique (congrès...), en proposant simultanément l'effet (nouveau), ET le matériel de bonne qualité, sachant qu'en marketing le premier coup de la partie est fondamental, et la suite beaucoup plus aléatoire (copies, contre-façons...= procédures interminables et onéreuses...). Même raisonnement pour les trottinettes, ou plus récemment les Crocs...

L'inventeur d'un nouveau produit doit hélas tenir compte de ces expériences, et pourrait par exemple ne le mettre sur le marché qu'à la condition d'une sorte de souscription d'un certain nombre minimum d'acheteurs, qui seront donc eux-même motivés pour le protéger ...sachant qu'après....

Voir également l'histoire un peu trouble de la reprise par Klingsor du livre "Les Grandes Illusions Américaines", qui est maintenant vendu feuille par feuille...(Copyrights ?)

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Les créateurs des logiciels de type windows et autres essayent de protéger leurs produits en vain, alors qu'il s'agit de données numérisées (donc chiffrables) et la plupart du temps utilisées sur des machines reliées au réseau internet (donc potentiellement contrôlables).

Il en va de même de tous les suppports numériques... musique et films...

Le contrôle est impossible.

Pour un article matériel -le scénario est pire- rien n'est contrôlable.

Et comme dit plus haut, même si un numéro de série où un quelconque certificat existait, il faudrait encore que la démarche d'authentification vienne de l'acheteur...

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    • Voici quelques notions qui intègrent les contraintes du WORKER CLOSE UP: -reset rapide et sans se cacher, on est entouré -pas ou peu d'angle, on est entouré -prend très peu de place en poche ou sur soi -pas très lourd pour ne pas déformer ses vêtements -peu ou pas de consommable, ca coute cher -travail vertical, on peu difficilement s'assoir -visible à plusieurs mètres (bout de table, mauvaise vu, etc) -en boite de nuit on peu difficilement parler -intégrer de donner ses coordonnées (business ou espoir de soirée charmante) -intégrer d'emprunter un billet (espoir d'un pour boire) -pouvant se refaire à un autre groupe avec des éléments différents (forçage, révélation, surprise) car des gens d'un des précédents groupes peuvent vous suivre - etc.... -après seulement on peut choisir des effets mais ca limite sérieusement
    • Question : comment définissez-vous cette notion de tours "workers" ?
    • Salut Noham, J'ai longtemps été obsédé par l'idée de trouver des tours "workers". Cette obsession m'amenait parfois à rejeter des tours qui me plaisaient pourtant beaucoup, les jugeant "trop longs", "pas assez dynamiques", "pas assez visuels" ou "trop narratifs". Mais au fil du temps, j'ai commencé à m'autoriser des libertés avec ces critères présupposés, et j'ai découvert que ça fonctionnait remarquablement bien. Bien sûr, il existe des contraintes techniques réelles. En close-up, debout en table à table, certaines manipulations comme le lap***g sont difficilement possible, et les tours nécessitant un gros setup peuvent être problématiques sans possibilité de reset rapide. Cependant, la plupart des tours ne présentent pas ces limitations. Et même quand c'est le cas, il existe souvent des solutions d'adaptation. Par exemple, les tours comportant une part d'incertitude peuvent devenir parfaitement professionnels si tous les outs possibles sont anticipés et préparés. Il me semble, que l'essentiel n'est donc pas tant de chercher des workers que de transformer les tours qui nous passionnent en workers. Il s'agit de les adapter à notre style, notre rythme, l'ambiance du lieu et celle que nous souhaitons créer. Je sais que c'est un peu banal de dire cela, mais ce n'est pas tant le choix du tour qui compte que ce que nous en faisons. Les formules toutes faites peuvent parfois être plus limitantes qu'utiles. Les openers illustrent parfaitement ça. Il y a quelques années, j'avais créé un numéro débutant par un tour lent, narratif, peu visuel, avec un seul effet magique. Pendant longtemps, je n'ai pas osé le présenter ainsi, convaincu du fait que les openers doivent être dynamiques, visuels et courts. Je faisais donc des versions alternatives. Puis un jour, j'ai tenté l'tour d'entrée original, et j'ai réalisé qu'il fonctionnait remarquablement bien, voire mieux. Il était en parfaite cohérence avec le reste du numéro, installait l'ambiance, le rythme et l'univers souhaité. Les spectateurs y étaient réceptifs, même dans des conditions difficiles comme des restaurants bruyants en table à table. Mon conseil serait d'explorer ta bibliothèque actuelle, d'identifier les tours qui te passionnent vraiment, et de réfléchir à leur adaptation. Et si tu souhaites acquérir de nouveaux effets, choisis-les avant tout en fonction de ce qui te motive et te fascine. Pour répondre concrètement à ta question, voici les quatre tours que je présente le plus souvent : Le bonneteau en main de New Wave Close-up : ce tour me touche particulièrement car c'est le premier pour lequel j'ai écrit un script complet, ce qui me permet de partager facilement cette émotion avec mes spectateurs. Un effet de "cartes jumelles" remanié, inspiré d'un effet trouvé dans les True Astonishments de Paul Harris : une carte se retourne, sa jumelle suit, puis viennent déchirures et dessins. J'ai développé pour ce tour mon texte le plus abouti. Un Out of This World (version Paul Harris, je crois) : malgré quelques "incertitudes" potentielles, j'ai développé une présentation qui les élimine toutes ainsi que les moments délicats de la routine. C'est un effet que j'affectionne pour sa simplicité de compréhension, son impossibilité apparente et son exécution entièrement dans les mains du spectateur. Je le fais toujours précéder d'un autre tour permettant de faire le setup de façon invisible. Un effet où un spectateur choisit une carte sans la regarder pendant qu'un autre en imagine une, pour découvrir qu'il s'agit de la même. Son impact repose tant sur son impossibilité que sur son texte présentant la magie comme point de rencontre entre réel et imaginaire. J'apprécie particulièrement ses techniques et l'élégance de sa construction, notamment dans la gestion des outs possibles.   J'espère que ma réponse n'est pas trop à côté de la plaque ou trop naïve. Je te souhaite de trouver ce que tu cherches !
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