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Publié le

En tout cas, belle idée de voir l'évolution!!

Smart bastards magazine, c'est bientôt...

 

"Les magiciens sont en concurrence car ils prennent des parts du gâteau, alors que mon but est de faire grossir le gâteau." Kostya Kimlat

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Publié le
Bienvenu !!!

Merci bien; (mode vérité altérée ON) d'habitude je poste des messages sur le café magique (je suis bien connu là-bas avec quasiment 20 messages postés) mais j'ai découvert ce forum français la semaine dernière et j'ai décidé de me lancer dans l'aventure; je suis encore un peu juste niveau messages (je viens à peine de dépasser les 500) mais j'espère me faire plein d'amis et partager cette passion qui m'anime (mode vérité altérée OFF). ;)

Bienvenue à toi, Thepokesta. :)

Cheers.

Yann

 

Invité RVminem
Publié le

Faudrait que je pense aussi à me présenter (à défaut d'avoir 500 messages, bientôt les 500 vues).

  • 3 années plus tard...
Publié le (modifié)

Salutations,

Il est temps de fêter les 1250 messages… hmm… pardon… quoi ? C’est assez arbitraire comme nombre mille deux cent cinquante, non ? OK bon, disons que depuis la présentation n°2 il y a eu des changements assez conséquents alors…

Je m’appelle toujours Yann Sicamois, plus vraiment 33 ans mais plutôt 37.

Nous nous étions arrêtés à 2012 la dernière fois et je vais maintenant vous faire voyager dans mon histoire sur (et hors de) VM de 2013 à nos jours avec quelques liens par-ci par-là.

C’est début 2013 que je découvre que R Paul Wilson (ce barbu écossais est important dans l’histoire qui va suivre) a fait plus de 10 saisons de The Real Hustle, cette émission qui devrait être de service public et dont la BBC n’a jamais estimé utiles de sortir de DVD officiel, le fil est par .

Aussi début 2013, je partage mon expérience avec Le Clou de chez Mayette Magie Moderne et je crois que ça valait le coup.

L’année de mon deuxième congrès FFAP, à Saint-Etienne où j’avais utilisé Google Maps pour trouver l’hôtel qui était le plus proche de centre des congrès, sauf que l’élévation n’est pas indiquée sur la carte et il y avait une colline entre les deux lieux. Heureusement que j’ai squatté la caisse d’HELIAS qui partageait la même piaule.

Premier partage dans ‘La Chambre des Secrets’ avec ‘[Vidéo] Prédictions sur Youtube, Dailymotion, etc ... Nostradamus 2.0 !’ qui est toujours d’actualité.

Je découvre les bouteilles de Bologne en février 2013 mais je n’ai toujours pas essayé de passer à la fabrication.

C’est également en février de cette année que je fais ma plus grosse contribution sur Kickstarter, $500 pour soutenir le projet Hamlet in Seoul produit par des expats installés là-bas.

Fasciné par cette pièce de Shakespeare depuis 1996 (merci à toi, Kenneth Branagh), je profite de l’occasion pour me déplacer et voir le résultat sur place. Je passe une semaine très enrichissante à discuter avec l’équipe et les acteurs, j’ai l’impression (pour la première fois de ma vie) d’être là où je dois être, entouré de gens que je comprends.

C’est là-bas que je croise Charles, le surdoué de l’hyperréalisme dont les portraits de Ian McKellen et Robert Downey Jr circulent un peu partout aujourd’hui (il avait un rôle dans la pièce).

Je m’aperçois également qu’ils n’ont rien à taper de la menace du ‘voisin du nord’ qui inquiète tant l’occident.

Je commence à m’intéresser au marketing à cette époque donc la conférence de Paul Gertner au Double Fond tombe pile poil.

Cette année marque également Zapping ou les 25 ans du Double Fond où je viens plusieurs fois pour assister à un spectacle dédié d’une grand qualité (CR).

C’est plus ou moins à ce moment là que je quitte l’Italie pour revenir bosser à Toulon, toujours dans un état-major basé à terre, en l’occurence la préfecture maritime mais le boulot est tellement chiant que je passe le plus de temps possible avec mes potes magiciens.

Qu’un passionné d’histoire ne tombe sur le Merlin Magic History Day qu’à sa sixième édition, c’est étrange mais vrai, mon premier JMMHD sur la Misdirection. Épique !

En juillet, je rencontre Stephan Leyson et Gérard Bakner et j’assiste au tout premier ‘Madgic the Secret Dinner’, un pur régal. Et ces dîners sont toujours en place à ce jour de 2016.

Vers la fin de l’année 2013, je découvre le Centième Singe et après avoir pas mal discuté avec Chris Philpott sur le sujet, je viens en chanter les louanges sur VM.

Un peu plus tard, je découvre le travail de Prof BC dans le monde de la magie bizarre quand il sort Dopplegänger (une série de book-test d’une qualité rarement vue).

Comme les bouquins sont vendus sur Lebanon Circle, je découvre aussi ‘A Book at Midnight’, lancé sur Kickstarter par Dan Baines et on retrouve ma trogne dans le jeu de marque pages.

poeheadyann.jpg

Début d’année, de grands débats et plein d’idées avec Ali, je fais une autre directement dans sa boutique à Toulon (qui n’existe plus qu’en ligne depuis).

C’est en février 2014 que je vais au congrès de Blackpool pour la première fois. C’était juste une tuerie et probablement le congrès le moins cher de tous. Je croise un nombre incalculable de magiciens connus et reconnus, je passe un moment extra et je me sépare de quelques bonnes bouteilles.

Je décide dès ce moment là d’y retourner tous les ans. Je ne vais pas m’étendre car je vous laisse en compagnie des vidéos tournées lors du congrès de l’année d’après pour comprendre l’ambiance. Playlist YouTube

Deux mois plus tard, dans le cadre de la campagne de financement participatif du documentaire Our Magic produit par les jumeaux Buck et mis en scène par R Paul Wilson, il est temps d’aller au Magic-Con de San Diego. C’est une tuerie que je recommande vivement à tous. J’ai enfin rencontré Jamie D. Grant avec lequel je discutais depuis un moment sur le net, j’ai découvert Steve Valentine, John Bodine qui m’a fait découvrir les baies miracles, Tim Trono (important pour la suite) et tant d’autres. Le concept de ce congrès est juste énorme. CR par ici.

Puis arrive l’heure du Merlin Magic History Day septième édition sur le mentalisme, l’occasion de retrouver les potes, s’en faire d’autres et de passer un bon moment.

Pas très longtemps après, je me retrouve chez Dan (Lebanon Circle) pour apprendre à momifier des fées car pourquoi pas ? Dans le cadre de son deuxième projet Kickstarter, je découvre Castle Baines, un lieu à la Benicio del Toro.

Arrive septembre 2014 où je prends un congé sans solde de deux ans de la Marine pour aider ma mère à gérer le domaine viticole, mon emploi du temps devient totalement malléable mis à part les périodes de vendanges et quelques salons des vins mais infiniment plus flexible qu’à l’époque miliaire.

C’est en octobre que je mets les pieds sur un plateau de tournage pour la première fois (figuration) dans le cadre du tournage du film NOOB.

A ce stade, certaines rencontres sur le projet NOOB font que je commence à intégrer de plus en plus la communauté de la culture populaire (nerds, geeks, Comic-Con) du côté des coulisses, du côté artiste. En l’occurence, je rencontre Matthew qui est un réalisateur de 16 ans qui a sa propre web-série, qui repère mon t-shirt Magic-Con (aussi magicien-hypnotiste) le dernier jour de ce tournage NOOB et dont je rejoins l’équipe le mois d’après.

Arrivé en novembre, je découvre par VAX un endroit très sympa de la vie parisienne, Le Fumoir, un restaurant faisant face au Louvres et où Eric officie derrière le bar. Vous ne connaissez pas Eric, allez au Fumoir, c’est important. C’est THE endroit.

Le même mois, Penguin annonce que - pour la première fois - il vont changer le format pour certaines des conférences à venir. Derren Brown, Andy Nyman, Dynamo, Luke Jermay, Wayne Dobson et David Berglas seront filmés à Londres et les conférences diffusées un peu plus tard sur le site. De suite, green flag… heu, mais je crois que Tim bosse chez Penguin maintenant… petit courriel… et pouf, on se retrouve avec Ali aux conférences en question. Vraiment au top. J’en profite pour dire à Andy - que je croise vraiment pour la première fois - que le fait qu’il soit à la fois acteur et magicien me fascine car c’est précisément un rêve de gosse. C’est lors de ce moment de janvier 2015, dans un pub à proximité de la crypte, qu’il me dit d’y aller à fond.

En parallèle, dans le cadre la petite web-série médiévale varoise de Matthew évoquée plus haut (Protea), je passe pas mal de week-ends en tournages et en congrès (‘convention’) à promouvoir le truc, à signer des autographes, à prendre du bon temps avec les potes…

Arrive février et Blackpool 2015 déjà évoqué plus haut.

Arrive mars où le projet Con Man est lancé par Nathan Fillion et Alan Tudyk sur Indiegogo. Je n’ai absolument pas les fonds pour financer à la hauteur nécessaire pour apparaitre dans le projet mais je me débrouille pour les trouver et je me débrouille aussi pour aller tourner avec eux à Los Angeles en juin.

Moment inattendu de 2015, je reçois un jour un courriel provenant du Canada, un email de Lothar Malmberg qui a obtenu mon adresse sur le répertoire de l'International Brotherhood of Magicians. Le congrès 'Doomsday' mis en place par Dan est dans quelques mois, Lothar y participe et profite du fait que sa fille ait obtenu une bourse pour aller visiter l'Europe (au top les écoles d'Art au Canada !!) pour faire quelques escales ici et là. Il se trouve que j'avais de la place à la maison à ce moment là et on a passé quelques excellents moments à parler magie bizarre, tester les mets locaux de la Provence, visiter les perles varoises…

J'ai compris l'interêt du terme Brotherhood dans IBM ce jour-là.

En mai, la huitième édition du Jean Merlin Day, sur les triches et arnaques, l’occasion de retrouver les potes, s’en faire d’autres et de passer des moments priviligiés.

Nous voilà en juin à Los Angeles où je suis à la recherche d’un importateur pour nos vins pendant un mois. Choux blanc à ce niveau mais… je rentre au Magic Castle pour la première fois et j’y passe un certain nombre de soirées, je passe un dîner unique en compagnie de Steve V. et Chris P. qui se termine par une invitation à participer à une soirée des Elders, je rencontre la ravissante Bonnie qui flotte entre l’univers de la magie et celui de la pop culture (un peu comme moi à ce stade), je mets le pieds sur le plateau de Con Man (et on me file du texte alors que c’était pas forcément prévu)… bref, un mois incroyable. J’avais complément oublié que la Comic-Con de San Diego était à cette période mais j’avais réservé pour la FISM Italie. Pendant ce temps à la maison, ma frangine ouvre son premier restaurant pas très loin du domaine.

Ah oui et petite visite des Studio Universal en mode 'VIP Experience', la dernière fois c'était en 1999, la première fois que je quittais le nid; ça a bien changé avec un paquet de nouvelles attractions et l'expérience VIP apporte une visite du 'back lot' bien plus longue et dédiée ainsi que l'accès rapide partout. Une journée sympa.

En juillet, Steve H. insiste pour que j’assiste à la convention MINDS2 alors j’y vais, très sympa ! A Newcastle, dans un amphithéâtre miniature, deux journées de mentalisme à ravir.

En juillet également, FISM RIMINI, ma première, donc j’ai aimé. Pas plus de commentaires. Y’a trop à dire. Passé pas mal de temps avec l’homme cuillère, pas Uri —-> Tanguy. Toujours un plaisir de recroiser Luis de Matos dont le talent, le souci du détail et la gentillesse sont toujours un bonheur.

En août, nouveau projet de web-série, Challenger au style narratif et musical original dans le milieu. Encore un projet participatif et toujours de la figuration mais des jours meilleurs sont à venir, de pires jours aussi.

En septembre, 6e Congrès Européen des Collectionneurs Magiciens, trois jours à Paris à croiser des gens charmants et assister à des conférences historiques top niveau.

Même mois, gros soucis d’ordre personnel, besoin de faire le ménage dans ma tête et dans ma vie, nécessaire de quitter le milieu de la culture populaire francophone, de passer moins de temps sur VM, de laisser certaines choses en arrière, de m'éloigner de la sphère sociale. J'écris une chanson (quand ça va pas fort, j'écris) qui est en train de trouver une mélodie.

Hasard du calendrier, R Paul Wilson arrive dans le coin et a enfin l’occasion de visiter le domaine. Et cette visite clé a enfin donné l’impulsion qui manquait pour poursuivre mon rêve initial.

Et quatre mois plus tard, quasiment un an (à un jour près) après le conseil d’Andy, je me retrouve dans un cursus d’art dramatique à Glasgow. C’est encore en cours donc il n’est pas utile de m’étendre pour le moment mais c’est maintenant en tant qu’acteur professionnel que j’aborde les choses.

Raté le tournage de la saison 2 de Con Man (et ils avaient Stan Lee) car au milieu des répétitions pour les shows du Fringe Festival d'Edimbourg en août, des projects de courts-métrages, de théâtre.

2016; nouvel élan, une renaissance à tout un tas de niveaux.

Merci de votre attention, Sicamois out.

Modifié par Yann SICAMOIS
Liens réparés pour nouveau forum - 02/01/17
  • J'aime 3

Yann

 

  • 3 months plus tard...
  • 1 année plus tard...
Publié le (modifié)

Hola,

Et bien dis-donc, cela fait un moment sans présentation, bien plus d'un an.

Et non, je ne suis pas allé à Blackpool 2017, mais Blackpool 2018 oui et cela s'est décidé à la dernière seconde.

Voulez-vous de mes nouvelles?
 

 

Modifié par Yann SICAMOIS

Yann

 

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    • Je suis allé voir son spectacle avec ma compagne il y a quelques années. C'était très bien écrit, scénarisé et présenté. De l'humour sans tomber dans le lourd, de très belles routines et une bonne présence sur scène. Une personne qui cherche une prestation pour un anniversaire et qui voit cette vidéo peut se dire à tort que la prestation proposée est en dehors de son budget et ne franchira même pas le cap d'une demande de devis. Autrement dit, faire une vidéo dans un cadre luxueux permet de viser certains clients mais peut aussi priver d'autres clients. C'est un choix. Cela ne veut pas dire que c'est un bon ou un mauvais choix.
    • Je fais parti du Champagne Magic Club de Reims depuis  près de 18 ans (depuis 2007) et j'ai toujours connu les conférences à peu près au même prix (entre 350 et 450€), tout comme le prix d'entrée moyen (20€). Les choses que j'ai pu constatées en 18 ans, avec en moyenne 6 conférences par an de 2007 à 2017 environ (nous étions l'un des clubs qui en organisait le plus à cette époque) puis 4 jusqu'à nos jours : - le prix des hôtels a bien augmenté : avant une chambre correcte coûtait 60-70€ (Ibis rouge) et aujourd'hui cela coûte 120-130€. Une conférence coûte donc en moyenne entre 470 et 580€, hors repas. - le nombre de magiciens venant assistant aux conférences a baissé : avant, nous étions sur 20 à 30 en moyenne et aujourd'hui 10 à 20 à quelques exceptions près. Faites le calcul à 20€ en moyenne, le club éponge à chaque fois et ses seules sources sont les cotisations (55€ à l'année avec deux entrées aux conférences incluses) et un gala tous les 10 ans. Et les conférences ne sont pas les seuls frais du club bien entendu. - la qualité des conférences est très variable et le choix de ces dernière se fait sur la base d'une publicité qui présente toujours l'artiste comme le meilleur, avec une liste de points vaseux comme "vous aidera à améliorer votre magie", "effets visuels à fort impact", etc...mais pas de contenu précis. David Stone indique à chaque fois le contenu précis de sa conférence. Il fait parti des plus cher (450€+hôtel) mais on le prend à chaque fois parce qu'on sait quel est le menu, on sait qu'il ne va pas nous présenter la même conférence que celle 10 ans avant en faisant croire à une nouvelle et cet artiste fait toujours le plein (25-30 personnes en moyenne, c'est ça le plein pour nous). Il y a aussi le fait qu'il ne fait pas une tournée de conférence très souvent donc il y a une attente. Je pourrais dire la même chose de @Luc APERS : il indique bien le contenu de sa conférence et même si il n'est pas encore aussi connu des magiciens que David Stone, on sait qu'on peut prendre le risque de mettre un peu plus parce qu'on sait que cela va plaire au plus grand nombre et qu'on aura pas trop à éponger. Le fait qu'un conférencier présente une conférence très proche voire identique à celle qu'il avait présentée 10 ans avant n'est pas un problème en soi. Ce qui est mal perçu est le fait qu'on nous les présente comme des "nouvelles conférences". Revoir Michael Ammar présenter sa routine de gobelets, Juan Tamariz présenter sa "Triple coïncidence" ou @Gaëtan BLOOM présenter ses épingles est toujours un plaisir mais c'est en grande partie parce que l'on sait justement qu'il vont nous présenter ces routines que l'on aime revoir. D'une manière plus globale, ce sont les magiciens français qui indiquent le mieux (ou un minimum) le contenu de leur conférence. Peut-être parce qu'ils nous envoient leur proposition directement. Je n'accuse pas les autres d'être trop vaseux mais leur publicité (ou présentation de la conférence) l'est souvent (après, qui la rédige ? Nous ne le savons pas). Le choix se fait alors sur les bases de ceux qui connaissent l'artiste et son travail. Les conférences "marchands de trucs" (conférence ou chaque routine ou presque nécessite l'achat d'un gimmick ou d'une vidéo auprès du conférencier) ne sont également pas un problème tant que c'est dit dès le départ. Ce sont les déceptions suites à un manque d'information qui font que nous n'allons pas prendre tel ou tel artiste ou que nous ne mettrons pas 450€ plutôt que 350€. Ayant participé à l'organisation d'un congrès (planning, contact des artistes, gestion des entrées du public), je peux également dire que les prix sont les mêmes pour les conférences lors de congrès sauf que la conférence dure 1h et est souvent doublée au lieu d'une seule conférence de 2h en moyenne (avec une pause champagne chez nous) dans un club. Alors oui, une conférence est payée en moyenne 3 à 4 fois moins cher qu'un numéro de gala alors que l'artiste ne se contente pas de présenter des routines mais il les décrit pour que d'autres les présentent correctement à leur tour ou reprennent certaines idées pour en faire autre chose mais le public n'est pas le même (le nombre surtout) donc les moyens pour financer un tel évènement ne sont pas les mêmes. Nous avons fait le choix, pour continuer de recevoir des conférenciers sans être trop dans le rouge et sans augmenter nos prix d'entrée, de réduire le nombre de conférences à 4 au lieu de 6. Alors, on va me dire qu'il faut augmenter le prix d'entrée. Nous l'avons déjà fait un petit peu mais si nous allions au delà, nous aurions encore moins de monde. Ce n'est pas viable. Et croyez-moi, le club ne fait aucun bénéfice sur le dos des conférenciers, bien au contraire. Je parle pour le club de Reims en tout cas. Les problèmes majeurs par rapports aux conférences (et aux congrès d'ailleurs) sont deux : - le manque d'informations importantes précises et assez tôt : date, lieu, prix et surtout contenu (et pour un congrès, c'est le plateau qui devrait être annoncé complètement au moins 6 mois avant; c'est faisable, c'est un choix) - le fait que beaucoup de magiciens préfèrent aujourd'hui apprendre sur internet (avoir tout tout de suite et gratuitement) plutôt que d'aller sur des congrès et des conférences. Ils préfèrent acheter un tas de gimmick, de vidéos, etc...qui leur procure le sentiment de tout avoir plutôt que d'aller voir des spectacles, des conférences et des congrès (où il faut en plus s'organiser pour le transport, le logement, les repas). C'est un phénomène de société qui n'est pas propre à l'univers des illusionnistes mais que l'on retrouve dans toutes les associations : théâtre, danse, même les associations de musique et de sports commencent à voir la moyenne d'âge de leurs membres augmenter. On le voit aussi dès que l'on va voir le spectacle d'un artiste visuel (illusionniste, clown, jongleur, mime, etc...) ou une pièce de théâtre (même moderne) dans un théâtre : la moyenne d'âge est de plus en plus élevée. Les jeunes investissent dans leurs portables, dans leurs chaussures, leurs vêtements, dans certains concerts mais rarement dans les sorties spectacles voire dans les sorties tout court. On est dans le "paraître" avant tout, dans l'image. Les jeunes sont élevés ainsi aujourd'hui. Ce second point est donc insolvable à l'échelle de notre monde de magiciens car il touche à l'éducation. Et je ne parle pas de l'éducation nationale dont le rôle devrait uniquement être d'instruire et de former mais du rôle des parents. Trop de parents ne passent pas assez de temps avec leurs enfants aujourd'hui. Parfois par contrainte mais aussi plus souvent qu'on ne le croit par choix bien qu'ils le nient. On touche donc à un sujet bien plus complexe et plus vaste, la difficulté d'être parent aujourd'hui et d'élever des enfants. Le premier point en revanche peut être résolu à notre échelle : - pour les conférenciers, il s'agit de s'assurer que la présentation de leur conférence soit claire et précise même si, pour conserver l'effet de surprise de certaines routines, il est compréhensible que la présentation n'en dise pas trop non plus. Toute la subtilité est là : en dire suffisamment pour que l'on sache à quoi s'attendre sans en dire trop pour garder quelques surprises. - pour les congrès : c'est une histoire de prise de risque. La stratégie actuelle est d'attendre d'avoir des inscriptions (et donc des ressources financières) pour engager des artistes et si les organisateurs ne se rendent pas compte que cette stratégie ne fonctionne pas depuis des années, c'est qu'ils ont de la merde dans les yeux, je n'ai pas d'autre mot. Si le plateau est bien choisi, les gens s'inscrivent. C'est comme dans un restaurant : vous regarder le menu, les tarifs et si ça vous plaît, vous y aller. Pour aller voir un spectacle : vous consulter le site de la salle (théâtre, parc des expos, etc...) ou sa brochure papier, une affiche et si tel artiste vous plaît, vous réservez vos billets. Je n'ai jamais vu un évènement demander à régler avant en ne fournissant comme seules informations que le lieu, la date et le prix. Encore une fois c'est comme si on vous demandait de payer pour aller à un concert sans qu'on vous donne le nom de l'artiste, au cinéma sans annoncer le film que vous pourrez aller voir, au restaurant sans vous donner le menu, à un spectacle sans info sur son contenu autre que la date, la salle et le prix. Et cette histoire de prix progressif, c'est bien pour les avions et les trains (et encore) mais si certains croient qu'il y aura plus d'inscriptions au prix fort parce que les artistes auront été annoncés, et bien...vous voyez ce que ça donne depuis un moment. Pour revenir aux conférences : payer un conférencier au prix d'un numéro de gala (donc 1200-1500€ en moyenne, parlons concrètement) nécessiterait pour un club recevant disons 20 personnes : - soit d'augmenter l'entrée à 60-75€ et il n'y aura jamais 20 personnes à ce prix aujourd'hui à part pour quelques très grands noms qui ne viendrons jamais en conférence dans un club. - soit d'avoir 60 à 75 personnes en gardant le même tarif d'entrée (20€), ce qui est pire car non seulement réunir ce nombre de magiciens dans un petit club est très difficilement réalisable mais en plus ce serait une conférence dans des conditions défavorables aussi bien pour l'artiste que pour les magiciens spectateurs (en termes de visibilité et de son) ou alors il faudrait louer une salle plus grande, avoir un équipement (micro, sono, lumières voire vidéoprojection, comme pour les congrès). Il y a 30 ans, les magiciens pouvaient encore mettre une somme assez élevée pour aller voir un conférencier mais aujourd'hui, avec la "concurrence anarchique" de tout ce qui se trouve sur internet pour rien ou presque, comment réussir à vendre une conférence à 60-75€ l'entrée ? A moins que ce ne soit David Copperfield, Penn & Teller, Derren Brown ou des artistes de renom hyper médiatisés comme ça qui ne viendront jamais, je ne vois pas comment cela pourrait marcher. Après il y a les masterclass mais c'est autre chose (et à en croire un sujet sur ce forum, la notion de "masterclass" commence à faire débat parce que certains vendent leur conférence sous ce titre et provoque des déceptions). Alors comment faire en sorte qu'on ait envie de mettre le prix pour aller voir un conférencier ? Il faut que ça vaille plus le coup que d'aller sur internet pour avoir ce qui est recherché. Cela veut dire que le contenu d'une conférence ne doit pas se trouver sur internet. Il faut du nouveau, de l'original par rapport à tout ce qui est publié, par rapports aux autres conférenciers. Difficile aujourd'hui de faire une conférence sans "déjà vu". Cela veut dire redonner l'envie de découvrir un artiste en vrai, de le voir présenter ses routine en vrai, de pouvoir échanger quelques mots avec lui. Il faut retrouver ce plaisir là. Parce que lorsque je dis "Il faut que ça vaille plus le coup que d'aller sur internet pour avoir ce qui est recherché", il y a aussi le problème de ce qui est recherché et ce qui est recherché, c'est souvent l'explication d'une routine précise ou deux, souvent celles des routines présentes sur les vidéos youtube de l'artiste que chacun visionne pour compenser le manque d'information de la fiche de présentation de la conférence. Et si par malheur le conférencier ne décrit pas les routines trouvées sur youtube, on a à chaque fois des retours du type "mais ça il ne l'a pas fait". Oui mais il n'a jamais dit qu'il le ferait ! Voici l'essentiel pour ceux qui ne veulent pas passer 10min à lire tout  : - un club (en tout cas je parle pour le club de Reims) ne fait pas de bénéfices avec les conférences (et ce n'est pas le but). Si on rentre dans nos frais ou qu'on s'en tire avec 50€ sur les comptes du club, on est content. Si le club éponge de 300-350€ à chaque fois, ça n'est plus viable. - les conférencier doivent s'assurer que la fiche qui présente leur conférence soit claire et détaille un minimum son contenu. C'est une des raisons pour laquelle un club prendra le risque de mettre un peu plus, même si ce ne sera pas le prix d'un gala. - une conférence en français, même si on a des traducteurs, c'est toujours mieux - revenir à des secrets mieux préservés : moins de commercialisation à tout va de certaines routines permettrait de rendre les conférences et congrès plus attractifs. Il y a 30 ans et avant, les magiciens mettaient le prix plus facilement pour une conférence, un livre ou une vidéo (VHS) parce qu'il y en avait beaucoup moins qu'aujourd'hui et qu'il n'y avait pas tout sur internet. Si le prix pour les conférenciers tout comme pour les galas d'ailleurs a baissé à quelques exceptions près, c'est en partie parce que c'est moins rare. Il faut donc retrouver une certaine rareté. - pour les congrès, c'est comme pour les clubs : la prise de risque doit être pour les organisateurs. Si le choix du conférencier ou du plateau est bon, les inscriptions se font, les comptes s'équilibrent. Si on a des mauvaises surprises par manque d'information ou qu'on cherche à faire des économies sans que cela se voit et bien...ça finit toujours par se voir et ça conduit à faire couler le navire petit à petit.
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