Ou commence l'illégalité dans la duplication de gimmick

Eflamm CAOUISSIN · 2 juillet 2008

En effet, Paul, mais comme cité plus haut, la courtoisie voudrait que les choses soient autrement. Or il n'en est rien.

Buatier n'avait pas à ma connaissance déposé de brevet, et les magiciens se sont empressés de le copier et même de commercialiser un produit qui en soit ne leur appartenait pas. C'est un exemple clair de ce qui existe toujours de nos jours.

Pour ce qui est de la propriété industrielle et autres, Frantz et Pierre Fleury, entre autres, ont donné de nombreuses indications sur ce forum "conseil des sages". Elles sont déjà très précises.

Par contre pour ce qui est des coquilles et autres pièces truquées, je me trompe peut-être mais j'ai bien peur qu'il ne soit pas possible de déposer un tel brevet.

Pourquoi ?

Pour la simple et bonne raison que, soit ce sont des pièces authentiques trafiquées (et qu'il n'est pas autorisé de toucher à cette propriété de l'état), soit ce sont des copies de pièces (et là on touche au domaine de la contrefaçon). Selon mes sources, mais qui sont peut-être erronées, il y a donc une tolérance sur notre métier, mais en aucun cas cela est légal.

Or, si un brevet est déposé sur un objet contrefait, je doute que devant un tribunal, la plainte pour contrefaçon puisse tenir dans ces conditions.

Mais Pierre en dira peut être un peu plus.

Modifié 2 juillet 2008 par tanhouarn

Paul PICHARD (PaulMagie) · 2 juillet 2008

merci beaucoup, pour ta gentillesse.

Denis FABRE · 2 juillet 2008

Je ne sais pas si De Kolta avait déposé un brevet pour ses fleurs, mais à l'époque les grandes illusions bénéficiais souvent de brevets.

Résultats : les copieurs allait consulter ces brevets pour connaitre le fonctionnement des appareils...

2 juillet 2008

Puis-je me permettre de faire remarquer que Buatier de Kolta est mort, si je me souviens bien, au tout début des années 1900, et qu'à cette époque, le terme "brevet", dans son acception légale, n'avait sans doute pas la même signification que celle dont vous parlez ?

En d'autres termes, vous additionnez pommes et poires : le "brevet 1900" n'est plus le "brevet 2008", d'un point de vue législatif.

Un peu comme si, à propos d'émission de radio, l'un parlait de T.S.F. et l'autre de F.M., voire de podcast...

En clair, vous avez sans doute tort tous les deux tout en ayant raison tous les deux... Ce qui ne fait pas avancer le schmilblick, vous en conviendrez.

Eflamm CAOUISSIN · 3 juillet 2008

Je ne parles pas tant du brevet, pour ma part, que de la mentalité des magiciens que n'hésitent pas à piller sans vergogne. Pour ma part, plus qu'un brevet quel qu'il soit, c'est la courtoisie qui devrait être prépondérante. Mon exemple sur de Kolta n'était pas tant de démontrer qu'il n'avait pas déposé de brevet, que de montrer le côté rapace de certains "collègues".

Mais sinon, en effet, tu as raison.