Bonjour,
Marquis_de_Saint_Loup, j'admets que vous soyiez passionné et j'admire même ça, mais par pitié, essayez de me lire un peu plus attentivement et de ne pas comprendre le contraire de ce que je veux exprimer. Je me permets donc de vous reprendre sur quelques points :
- mes souvenirs concernaient mes impressions sur le spectacle, et elles furent ce que j'ai déjà dit. J'ai eu l'impression d'une surenchère, ce qui est un compliment pour M Duvivier, surtout si ce n'était pas réellement le cas,
- sur les salières, Goshman, Ririman ou Method man, je vous remercie de donner les détails qui me manquaient (comme indiqué dans mon précédent message),
- il n'y avait rien de négatif dans ma constatation des similitudes entre les deux présentations, au contraire elle allait dans le sens de ce qu'a écrit M Duvivier,
- une comparaison est un procédé objectif mais il est évident que les éléments de la comparaison sont du ressort de la subjectivité,
- contrairement à ce que vous pensez, j'ai bien aimé Intimiste II et en particulier l'hommage à Goshman. L'introduction de ce tour m'a laissé perplexe, de la même manière que mon précédent message vous a laissé perplexe.
Je ne cherche pas du tout à défendre ou à attaquer M Duvivier, ni le Duvivier-magicien, ni le Duvivier-taulier, ni le Duvivier-commerçant, ni le Duvivier-conférencier, ni le Duvivier-réalisateur, ni le Duvivier-metteur en scène, ni le Duvivier-interviewer, ni le Duvivier-professeur, ni le Duvivier-monteur, etc. De même, peu m'importe que M Duvivier ait un fan club. Tout artiste - et le magicien plus qu'un autre - possède un certain pouvoir de séduction et, à condition qu'il ne l'utilise pas à des fins criminelles, c'est plutôt une bonne chose.
Ce qui me gêne, c'est quand cette garde plus ou moins rapprochée s'octroie le droit de rendre haute et basse justice sur le forum et d'ostraciser par différents moyens le malheureux ou le vicieux qui pose trop de questions. La seule justice immanente en ces lieux est celle du webmaster, et on peut le féliciter pour sa modération.
Au risque de me répéter, le meilleur moyen de désamorcer une supposée attaque subtile est de faire comme si la latte n'existait pas et de rester dans le premier degré. Pas l'objectivité des jugement ou des impressions, ça n'existe pas, mais celle des procédés.
Ou alors, on peut très bien passionner le débat, ça ne me pose pas de problème. On peut très bien sortir nos calibres, mais dans ce cas ne prétendez pas le faire au nom de votre admiration pour le maître, car c'est le desservir.
Puisqu'on convoque les Auteurs, je me permettrais de reproduire un aphorisme de Friedrich Nietzsche : "Nos pensées sont les ombres de nos sentiments, - toujours plus obscures, plus vides, plus simples que ceux-ci" (Gai Savoir, n° 179). Comprenne qui se sent concerné (en principe l'humanité).
Serviteur,
FX