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Christian CHELMAN

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Tout ce qui a été publié par Christian CHELMAN

  1. Moi, je suis plutôt amateur de chapon ou de poularde que de dinde. Je remplacerai donc avec plaisir le pieu par la broche. Servi avec le Merlot adéquat. Sans oublier une bonne vodka à la place du ouiseki. Petite note concernant l'ail: c'est une plante liée à la déesse Hécate (déesse de la sorcellerie) tout comme la Mandragore et l'Aconit, ce qui explique son usage apotropaïque. Parsemé sur les cuisses de grenouilles vampires, l'ail empêche ces dernières de se lever et de vous hanter après un gueuleton trop copieux. A la sortie la vente de "Killing Kit" pour les (grands) enfants ça pourrait le faire ! Je suggère donc un partenariat lucratif avec M. Jacques Sirgent du musée de Paris. Non ? D'autres y ont déjà pensé.
  2. N'hésite pas à lire les sources originales citées plus haut, il n'y a même pas de comparaison. Ajoute à cette lecture le texte de Voltaire qui suit:
  3. Rien ne peut se comparer à Elvira "Maîtresse des Ténèbres" et son numéro de pompoms dansants... Et puisqu'on évoque les armes anti-vampires et autres spectres, voici un autre objet digne de figurer dans un musée vampirique. Une épée de chasse allemande (vers 1750) gravée de symboles magiques, parfaite pour combattre les spectres de la Chasse Sauvage lors de la Walpurgisnacht. Chasse Sauvage
  4. On parle bien de Edouard Brasey... Il n'a pas pillé que Pierre Dubois.
  5. Merci pour les liens. L'interview confirme le côté plastoc de son musée, je n'ose même pas penser à quoi ressemble son vampire killing kit et la machine à écrire de Bram Stoker (lol)... Edouard Brasey fait du copier-coller de Wikipédia et d'autres sources dans ses bouquins insipides. Les vraies références en matière de vampirisme et d'histoire vampirique restent le livre de Don Augustin Calmet (Dissertation sur les revenans en corps...) dans l'édition de 1751 - la plus complète des trois, et les deux livres du révérend Montague Summers (oui, oui, comme Buffy ) - The Vampire, his Kith and Kin (1928) et The Vampire in Europe (1929). On complètera les livres historiques par les romans, depuis le Vampyre de Polidori jusqu'au Dracula de Bram Stoker (pour le XIXème siècle, en passant par Carmilla de Sheridan le Fanu et la traduction du Baital Pachisi (King Vikram and the Vampire par sir Francis Richard Burton)*. En français, on lira avec intérêt Les Tribunaux secrets de Paul Féval, l'édition originale du tome 2 contient, à ma connaissance, la première illustration d'un vampire empalé par un pieu. Quand on parle de vampirisme en magie bizarre, on sous-entend naturellement le mot théâtre, quitte à ce que l'approche soit plutôt du genre happening. L'approche qui m'intéresse est celle de l'exposition (fixe ou itinérante) qui va glisser lentement vers une "plongée dans un monde inconnu". L'histoire du vampirisme entraîne naturellement celle des chasseurs de vampires et autres monstres... * On n'oubliera pas le poème "the Vampire" de Rudyard Kipling,
  6. Je me permettrai d'illustrer ton propos par cette photo d'une bague du Silence (Bwa-Burkina Faso). Dans le rites de la société secrète d'où provient cet anneau à tête de Buffle (le roi des animaux en Afrique), ce dernier sert à sceller les secrets dans le défunt qui rejoint le monde des Ancêtres et dans l'initié. Il montre aussi l'importance du silence et du secret.
  7. Probablement au contenu des casiers. P / Pulver (en allemand) ou Pulvis (en Latin). Le reste, je ne vois pas... (à moins des intiales de CGSP, mais il faut être belge pour apprécier.) Quoique j'ai un doute au sujet de l'authenticité de ce coffret, je n'arrive pas à trouver une erreur de construction. Ce qui en fait un item parfait pour une démarche de montreur d'objets. Qui plus est, le prix semble correct pour un curiosa, mais largement trop bas pour un Vampire Killing Kit. Ceci dit, je connais d'autres crucifix/poignard/stylet et, comme je l'ai écrit précédemment, je ne pense pas que cet objet concerne directement les vampires. Je m'étonne aussi de la présence du IHS et de l'absence de Christ sur ce crucifix. Le IHS le remplace peut-être. Mais je préfère ce kit-ci photographié par Anne Laure Jacquart....
  8. Il y a aussi le très intéressant cas d'Eleonore von Schwartzenberg, la princesse vampire. Un reportage du même genre a été tourné sur son cas, encore plus passionnant. Malheureusement, il ne se trouve plus sur Youtube, mais le dvd est en vente sur amazon. Son décès a lieu en plein durant l'hystérie vampirique du XVIIIème siècle et les rites autour de sa mise en terre sont clairement anti-vampiriques. Wikipédia Ceci dit, on trouve de temps en temps quelques objets vampiriques (et/ou apparentés) en vente dans les ventes aux enchères. Le petit coffret ci-dessous ne me semble pas spécifiquement vampirique, mais puisqu'on parle d'objets liés au thème, commençons le tir. Il a été vendu récemment pour la somme modique de 4700$. Les authentiques Vampire Killing Kit sont extrêmement rares et valent des fortunes (je n'en connais que 2 ou 3 dans des collections privées); la majorité de ce qu'on trouve sur le net est bidon. Et ça se voit. http://www.gregmartinauctions.com/Auctions/AuctionLot.aspx?LotID=93201 J'aime l'idée qu'un GI "libère" un objet d'un musée. C'est plus poli que "pille".
  9. Je n'ai vu que quelques extraits du spectacle de Gwen Aduh, il m'est donc impossible de donner une opinion complète. Mais son approche admirable est plutôt orientée côté comédie: personne ne va réellement croire aux habitants de Pluton, même si les tours sont en équilibre avec le motif du spectacle. Or, la magie bizarre permet justement de développer une approche où le plus incroyable devient une réalité. C'est là que se trouve le réel intérêt de cette forme d'illusionnisme (ou plutôt de cette approche de l'illusionnisme). C'est pourquoi la magie bizarre me semble être nourrie par les mythes du cinéma et de la littérature, mais amène également ces thèmes dans le "réel". En ce sens, elle peut dépasser en impact les deux autres supports. Pour revenir au thème des vampires, il y a quelques faits étonnants et historiquement exacts qui peuvent servir de base à un travail de suspension d'incrédulité: - Ce sont des médecins qui vont créditer l'existence des vampires et déclencher l'hystérie vampirique du XVIIIème siècle (de 1731 à 1755) (Rapport Visum et Repertum de 1731/De masticatione mortuorum in tumulus liber de Ranft/Magia Posthumus de Schertz...) Le vampirisme est considéré comme maladie.- L'Eglise reconnaît l'existence du vampire (avec précaution) au travers de l'ouvrage de Don Augustin Calmet (Dissertation sur les revenans en corps...). - Ce sont les Gouvernants (Marie Thérèse d'Autriche et le Pape Benoït XIV) qui vont exiger de ces mêmes médecins et hommes d'Eglise de déclarer officiellement la non-existence du vampire pour ramener le calme dans l'Empire (ou tout au plus, se plier au désir de leurs patrons). Ils vont donc mentir pour prouver que le vampire n'existe pas. Louis XV fera de même pour le cas de la Bête du Gévaudan. - Les premiers "chasseurs de vampires" sont donc des médecins et des militaires, (Gerard van Swieten*, Glaser...) *le modèle de Van Helsing.
  10. J'ai un problème avec l'humour. Non que je le trouve incompatible avec la magie, mais plutôt difficile à utiliser avec une bonne dramaturgie. Si l'humour (même noir) est présent dans "l'effet", il ne doit pas le saboter. Magie humoristique est une combinaison qui me semble toujours affadir l'un par rapport à l'autre. Soit l'effet est comique soit il est dramatique. Et je pense que la magie est de nature dramatique. C'est pour cette raison qu'être un "magicien" est terriblement difficile. Pour créer et surtout maintenir une bonne suspension d'incrédulité, il faut un bon point de départ. Un objet ou une collection me semble donc indispensable, quelque chose qui entraîne le regard et la pensée des spectateurs. Le sommet de cette logique est évidemment le musée (ou cabinet de curiosités), abritant diverses collections, toutes plus incroyables les unes que les autres. Le musée devenant la partie emergée d'un iceberg qui ne sera rien d'autre qu'un univers magique. D'où émanent les magiciens. Un monde parallèle, contigu, qui ne se laisse qu'entrevoir, mais qui contient les trésors de notre imagination d'enfant; ceux qu'on a souvent abandonnés avec les mues de notre adolescence.
  11. Parce que c'est un thème "cliché". Personne ne croit réellement au vampire, et pourtant... Il faut jouer sur la suspension d'incrédulité pour faire passer le thème. Ou la poésie, au choix. Mais si l'objectif est de créer l'illusion que les vampires existent, c'est une sacrée paire de manches. On entre de plain-pied dans les véritables problèmes posés par la magie bizarre et bien entendu les solutions sous-jacentes. Dans la version "crédibilité", les accessoires vont jouer un rôle énorme pour ancrer le monde fantastique dans le réel. Et il n'y a pas que des "pseudo-objets", il y a des tas de choses parfaitement "réelles" à collectionner et montrer. Le magicien sera donc un montreur d'objets avant toute autre chose. Ce que nos petits camarades américains n'ont d'ailleurs jamais compris.
  12. Et surtout à ne pas manquer, le film suédois Morse. (Let the right one in), un pur chef d'oeuvre. Morse [video:dailymotion] Le vampire est un thème majeur du fantastique, mais demande un énorme travail pour être traité de manière intelligente en magie bizarre. Je suis un grand fan de Tarantino aussi
  13. C'est vrai que c'est mieux quand ils continuent à discuter entre eux pendant tes tours...
  14. C'est une très bonne idée, ça permet de démarrer un délire éventuel sur les vampires. Encore faut-il pouvoir jouer à quelques-uns. (J'ai aussi joué à Mascarade les mecs, coyez-moi sur parole, le vampire est un sujet que je connais un peu...)
  15. Rare image d'une convention d'avaleurs de ballon.
  16. Voyons Christopher, quelle éducation... Pour ceux qui décident de changer de look quotidien, voici la base de votre costume de VampYre Goth. Et l'incontournable quizz... (Moi, c'est Dracula, mais je penche plutôt du côté des vampire slayers.) Quelque chose me dit qu'on n'a pas fini de s'amuser sur ce post...
  17. C'est un peu plastoc quand même. Crânes en plâtre, mains en caoutchouc, bijoux en toc clinquant... Tous les clichés dignes d'un magasin de farces et attrapes. Et il n'a pas le "premier" musée vampirique, il y en a eu un à Vienne précédemment. Tout aussi kitsch. Dans un "musée" on aimerait voir des objets plus rares et précieux sur le thème des vampires et consorts (et retraçant l'histoire du vampirisme depuis Lilith, en passant par l'hystérie collective du XVIIIème siècle, pour survoler la littérature gothique et enfin le cinéma du XXème siècle), mais ça coûte bonbon et ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval. Ceci dit, une partie du mouvement gothique tourne VampYre. Le mouvement a commencé aux USA et s'étend en Europe. Le mouvement est apparu dans les ghettos et s'est vite répandu. Il y a un excellent reportage de Laurent Courau sur ce sujet. Certains se prennent pour des vampires en se faisant placer des fausses dents, pourquoi pas ? D'autres se prennent bien pour des illusionnistes en achetant des trucs... Mais à la différence des illusionnistes, les vampYres ont au moins un look à eux. Quand on se retrouve dans une convention vampYrique, on n'a pas l'impression d'être dans une foire agricole... [video:youtube]http://www.youtube.com/watch?v=5NShyGUorOU&feature=related [video:youtube] Father Sebastiaan est un vrai pro, même Ardisson ne le démonte pas.
  18. Un vieux jeu. Amuse-toi avec Didier Puech et la corde de Tabary en cliquant ici.
  19. La routine de voyage dans le temps de John Kennedy, et aussi Mojoe du même créateur. Sauf que dans ce cas, il s'agit d'un gobelet à café en carton.
  20. Non, les belges lisent plutôt Playboy, le magazine des lapins chauds et des filles sans paillettes...
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