Cessez! Ou « c’est C », pourrait dire Einstein s’il tentait de remettre à jour la théorie de la réactivité en ne déplaçant qu’une seule lettre. A se demander si l’on parlera de la créativité avant la nativité dans ce sujet?
Six pages surréalistes de préliminatoires interminables qui détourneraient tout adolescent des promesses de son catalogue La Redoute! On dirait qu’on évite la créativité pour surfer sur un terrain vague en avalant des préambules de savants! Six pages de therrories rétives qui donnent l’impression d’abus de substances ethno-botanico-récréatives illicites enfumant une cour de récréation où l’on en a marre de lire des livres sur la théorie de la marelle au lieu d’y sauter, pieds joints, sans filtre.
Tracée d’un coup de craie hâtif, la marelle invite, simplement. Alors jouons, bordel de miel! Que celui qui n’a jamais créé y lance la première pierre! Sinon il va faire tout noir! Ta g…!
Donc.
Ceci était mon exercice pratique sur la créativité. Voici quelques procédés:
Première proposition. L’écriture automatique. Elle consiste à écrire sans réfléchir, sans jugement, rapidement.
Deuxième proposition. La critique. Elle permet de surfer sur l’énergie du sujet critiqué. Positive ou négative.
Troisième proposition. L’association d’idées. Elle permet d’éclairer un sujet sous un autre angle, de trouver des points communs ou au contraire rebondir sur des différences.
Quatrième proposition. Jouer sur les assonances et les similitudes des mots. Choisir son lexique avant de lancer ses idées sur le papier. Cela permet de donner une couleur à son texte à mon avis. Mais c’est plutôt une technique d’écriture.
Cinquième proposition. S’amuser. Ceci permet souvent de débloquer tant le corps que l’esprit. L’enfant que j’étais savait s’amuser. J’essaie de lui faire honneur chaque fois que je monte sur scène.
Voilà mes exhausteurs de créativité que j’ai utilisés pour écrire ce texte. Pour la scène, je crois que je fais pareil. L’improvisation est une sorte d’écriture automatique. Et plus je m’amuse, plus j’ai des idées. Et plus je suis critique, plus j’affine ces idées. Mais, à mon avis, sur page ou sur scène, le premier pas de la créativité, c’est se libérer puis faire, essayer, et se lancer. Et non pas attendre, réfléchir, se juger puis, à cloche-pied, courir à reculons Google map à la main.
Pour finir, je pense que pour être créatif en magie, il faut s’intéresser à d’autres choses que la magie. J’aime la poésie, la dramaturgie de la musique, le clown. Chaque fois que j’en ai l’occasion, j’en mets dans ma magie.
Merci pour ces 6 premières pages du sujet qui m’ont permis d’y voir plus clair dans ce que je ne veux pas pour booster ma créativité. No hard feeling. Bisou