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Guilhem JULIA dans le Parisien du 220120


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Seine-Saint-Denis : le prof de droit de Villetaneuse est aussi champion de magie

Maître de conférences en droit privé et magicien professionnel, @Guilhem JULIA a donné pour la première fois un spectacle à l’université, devant les étudiants et ses collègues.

Vous l'avez déjà aperçu un soir de « Plus grand cabaret du monde » face à Patrick Sébastien et ses millions de téléspectateurs. Guilhem Julia, magicien professionnel et étonnant maître de conférences en droit civil à l'Université Sorbonne-Paris-Nord (anciennement Paris XIII), faisait mystérieusement apparaître une quinzaine de poissons rouges bien vivants de son jeu de cartes sous un tonnerre d'applaudissements. Un étonnant CV, qu'il affiche en ligne sur Internet.

« Un rêve d'enfant : j'avais passé trois tests avant d'être sélectionné », se souvient le prof de droit de 40 ans, initié à 5 ans à la magie, et qui, pour la première fois ce mercredi, s'est produit à l'université face à un public conquis.

Champion de France

« C'est incroyable » soufflent collègues et élèves réunis dans le hall de la fac. Ces dix dernières années, sa réputation a explosé. Son passage sur France 2, en 2013, lui a ouvert des portes sur la scène internationale.

Les voyages se sont multipliés, notamment en Chine et en Russie pour « présenter des spectacles devant des comités d'entreprise, des festivals de magie, des mairies et des clients réunis dans des restaurants chics ». Avant ça, son numéro avec les poissons rouges, appelé « Fish Act » et créé en 2003, lui a par ailleurs valu de nombreuses autres récompenses, dont le troisième prix aux Championnats du monde de magie de 2006 en Suède. Il constitue désormais la « carte de visite » de celui qui a aussi été champion de France de la discipline en 2018.

Le « serment du magicien »

Sa rencontre, à l'âge de 8 ans, avec Hugues Protat, l'un des maîtres français de l'illusion, a été décisive. « Il m'a initié à la magie. On a eu un rapport de maître à élève, il y a eu une vraie transmission, il m'a fait monter sur scène pour la première fois. »

A force de « beaucoup de curiosité et de persévérance solitaire, les principales qualités dans ce métier », l'élève, issu d'une famille de juriste, monte les marches unes à une, veillant à respecter scrupuleusement le « serment du magicien » inscrit au dos de sa carte d'adhérent à la Fédération Française des artistes prestidigitateurs. « Je m'engage à ne divulguer aucun des secrets qui sont le patrimoine des illusionnistes […] et je m'interdis toute utilisation de l'Art Magique à des fins malhonnêtes », y est-il écrit.

Mystérieuse vie parallèle

Ce mercredi à l'université, face à un public aussi surpris qu'amusé de découvrir l'étonnante vie parallèle de leur enseignant, Guilhem Julia a enchaîné les tours de prestidigitation, fait disparaître dans une boule de feu une bague en or prêtée par le public, avant de la faire réapparaître dans une sacoche fermée et placée à l'écart de la scène.

Ses élèves connaissaient-ils sa mystérieuse vie parallèle ? « Au début, il y a bien eu des bruits de couloir, relatent ses étudiants. Puis, en tapant son nom sur Internet, on a découvert toutes ses vidéos de spectacles. En revanche, on n'avait jamais assisté à un spectacle en direct. »

Tous décrivent « l'amphi, toujours plein lorsqu'il fait ses cours », sa manière « de capter l'attention », sa « maîtrise de l'espace »…

Par Maxime François

Le 22 janvier 2020 à 20h52

Vous l'avez déjà aperçu un soir de « Plus grand cabaret du monde » face à Patrick Sébastien et ses millions de téléspectateurs. Guilhem Julia, magicien professionnel et étonnant maître de conférences en droit civil à l'Université Sorbonne-Paris-Nord (anciennement Paris XIII), faisait mystérieusement apparaître une quinzaine de poissons rouges bien vivants de son jeu de cartes sous un tonnerre d'applaudissements. Un étonnant CV, qu'il affiche en ligne sur Internet.

« Un rêve d'enfant : j'avais passé trois tests avant d'être sélectionné », se souvient le prof de droit de 40 ans, initié à 5 ans à la magie, et qui, pour la première fois ce mercredi, s'est produit à l'université face à un public conquis.

Champion de France

« C'est incroyable » soufflent collègues et élèves réunis dans le hall de la fac. Ces dix dernières années, sa réputation a explosé. Son passage sur France 2, en 2013, lui a ouvert des portes sur la scène internationale.

Les voyages se sont multipliés, notamment en Chine et en Russie pour « présenter des spectacles devant des comités d'entreprise, des festivals de magie, des mairies et des clients réunis dans des restaurants chics ». Avant ça, son numéro avec les poissons rouges, appelé « Fish Act » et créé en 2003, lui a par ailleurs valu de nombreuses autres récompenses, dont le troisième prix aux Championnats du monde de magie de 2006 en Suède. Il constitue désormais la « carte de visite » de celui qui a aussi été champion de France de la discipline en 2018.

Ce lundi, à la fac de Villetaneuse, le magicien et maître de conférences Guilhem Julia, lors de son spectacle. LP/M. Fr.  

Le « serment du magicien »

Sa rencontre, à l'âge de 8 ans, avec Hugues Protat, l'un des maîtres français de l'illusion, a été décisive. « Il m'a initié à la magie. On a eu un rapport de maître à élève, il y a eu une vraie transmission, il m'a fait monter sur scène pour la première fois. »

A force de « beaucoup de curiosité et de persévérance solitaire, les principales qualités dans ce métier », l'élève, issu d'une famille de juriste, monte les marches unes à une, veillant à respecter scrupuleusement le « serment du magicien » inscrit au dos de sa carte d'adhérent à la Fédération Française des artistes prestidigitateurs. « Je m'engage à ne divulguer aucun des secrets qui sont le patrimoine des illusionnistes […] et je m'interdis toute utilisation de l'Art Magique à des fins malhonnêtes », y est-il écrit.

Mystérieuse vie parallèle

Ce mercredi à l'université, face à un public aussi surpris qu'amusé de découvrir l'étonnante vie parallèle de leur enseignant, Guilhem Julia a enchaîné les tours de prestidigitation, fait disparaître dans une boule de feu une bague en or prêtée par le public, avant de la faire réapparaître dans une sacoche fermée et placée à l'écart de la scène.

Ses élèves connaissaient-ils sa mystérieuse vie parallèle ? « Au début, il y a bien eu des bruits de couloir, relatent ses étudiants. Puis, en tapant son nom sur Internet, on a découvert toutes ses vidéos de spectacles. En revanche, on n'avait jamais assisté à un spectacle en direct. »

Tous décrivent « l'amphi, toujours plein lorsqu'il fait ses cours », sa manière « de capter l'attention », sa « maîtrise de l'espace »…

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Lui explique que les deux disciplines se ressemblent : « Qu'il s'agisse d'enseignement ou de magie, on est en représentation, souligne-t-il. Il faut comprendre les mécanismes d'attention, savoir alterner les temps forts et les temps faibles, placer les silences au bon moment : ils participent aussi à la captation d'une attention. »

A son arrivée à l'université, il y a dix ans, il a hésité à dévoiler sa passion. « Un jour, j'ai machinalement fait disparaître un stylo de mes mains alors que je donnais un cours. Les élèves étaient sciés ! », s'amuse-t-il. A-t-il craint de dévoiler sa passion à ses collègues ? « Non, même si certains m'ont dit de la taire, affirmant que ça ne faisait pas sérieux. » Cacher cette passion aurait été difficile, étant donné l'intitulé de son sujet de thèse : « L'œuvre de magie et le droit. »

Les magiciens peuvent-ils protéger juridiquement leurs numéros ?

Le secret du magicien, auquel il doit la préservation de son métier, est-il reconnu juridiquement ? « Non, le secret du magicien qui est révélé n’est pas protégé. Le droit d’auteur ne s’applique qu’à l’aspect visible, or en magie, il existe une dualité entre visible et invisible, c’est-à-dire ce que voit le public et ce qu’il ne voit pas », explique Guilhem Julia. Il évoque « la menace » que représentent ces « révélations, souvent faites sur Internet ».

Seul le brevet peut protéger le secret du numéro, mais la démarche est risquée, explique-t-il : « Un brevet, qui est public, par définition, rend accessible au grand public le détail de l’invention protégée, donc du numéro. Il y a donc un risque ». La solution ? « Faire en sorte que la manipulation des doigts du magicien, cette chorégraphie de l’invisible, soit assimilée à une réelle chorégraphie, ce qui lui permettrait d’être protégé par le droit d’auteur ».

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