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"two is a shoe" ou "deux c'est les oeufs" ?

PS: N'hésitez-pas à me dire si mon message n'est pas bien clair...

Si, si, ton message est clair... ;)

Et en guise de réponse, je te dirais ça : tu fais comme tu veux !... ;) L'important, c'est que ça marche pour toi, non ?... Alors si tu es plus à l'aise en anglais, tu apprends les mots en anglais, si tu préfères du français, tu apprends une table française (ou encore mieux, tu te fais la tienne !...). Rien n'interdit non plus de panacher, en mettant quelques mots français et quelques mots anglais... (et même d'autres langues si tu en connais... ;)).

Bref, y' a pas de règle, l'important c'est que tu t'en souviennes !... ;)

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Non non pas du tout. Je suis sérieux.

Je suppose que je n'était pas assez clair dans mon post.

Faut dire aussi que je ne voulais pas rentrer dans les détails sinon il aurait vallu déplacer le post dans la VR.

Je vais essayer de rephraser ma question: Dans le bouquin "13 steps to mentalism" il y a des rimes dans la langue du bouquin...Donc l'anglais..."two is a shoe" est une rime. Pour les fracophones qui pratiquent ce tour : On ne peux évidemment pas traduire littéralement la rime en francaise sinon ce ne rime plus... Donc il reste 2 possibilités : soit on apprend la rime en anglais, et il faudra se la retraduire en francais (dans sa tete) lorsque l'on fait un tour au public, soit la 2eme solution (c'est le sujet de mon post), on essaie de refaire des rimes, à la française : "deux c'est des oeufs" (je sais je ne suis pas fort en rimes).

Qu'en pensez-vous ?

Dimitry

Publié le

Non non pas du tout. Je suis sérieux.

Je suppose que je n'était pas assez clair dans mon post.

Bah si, c'était clair... Il me semblait que ma réponse était claire elle aussi... :confused:

Franchement, je ne vois pas où est le problème... Ou alors, c'est que tu n'as pas bien compris à quoi servaient ces tables... ;) Ces tables n'existent que dans ta tête, donc peu importe que pour toi le "2" soit une chaussure ou un oeuf !... L'important c'est que toi tu le saches, personne ne va aller dans ta tête...

Je ne vois vraiment pas ce qui te tracasse...

Publié le

Frantz,

Je sais bien que l'objet a peu d'importance... Je sais bien aussi que c'est simplement une phrase que l'on récite dans sa tete. Je me posais cette question, car si tu présentes ce genre de tour à un public francophone, le spectateur va te donner les chifrres en francais...Donc si j'apprend la table en anglais, il va falloir que je passe quelques millisecondes dans ma tête à traduire le chiffre francais vers l'anglais, puis à me rappeler de l'objet anglais qui rime avec la phrase anglaise, à retraduire (toujours dans ma tête) l'objet en francais pour pouvoir le visualiser clairement, puis ensuite de "visionner" mon image complète pour imprégnier ma mémoire visuelle. Ouf ... Du coup mon cerveau a du faire 2 traductions : francais/anglais, puis anglais/francais....que de temps perdu...

Il serait bien plus simple (et plus rapide) de se faire une liste en francais, toujours en rimes....

Je vais donc recentrer mon post : Si vous utilisez votre propre liste en francais, est-ce que vous pouvez me l'envoyer en MP ?

Ah la la ...Ce serait bien plus simple si la traduction complete de l'ouvrage existait en francais...

Dimitry

Publié le

bien que cela ne soit pas pour des tables, Tamariz propose une méthode de mémorisation super rapide pour son chapelet Mnemonica, qui doit aussi s'appliquer à ton problème.

lui veut associer un nombre et une carte. il va donc prendre un dictaphone, et enregistrer sa voix qui récite :

"1 = as de coeur

2 = deux de coeur

3 = 3 de coeur

etc."

Il précise qu'il ne faut pas faire une récitation monotone, mais au contraire très variée (en hurlant, en rigolant, en prenant différents tons et accents). Ainsi, dit-il, à force d'écouter la bande en boucle, parfois en la suivant à haute voix, le cerveau enregistre la connection, comme quand le tube de l'été vous reste coincé dans la tête à cause du matraquage de TF1.

j'ai testé, ça marche. (Tamariz rajoute 4 autres méthodes pour la mémorisation, mais bon, je ne vais pas recopier le bouquin non plus)

avec cette méthode, plus de rimes. tu pense au chiffre, boum, tu as l'objet ; et inversement.

de plus, si tu est bilingue d'un niveau correct, le problème de la traduction, surtout pour des objets simples et des nombres, ne pose aucun problèmes en terme de vitesse. tu traduis facilement "shoe" en "chaussure", et "unthrifty" en "prodigue" (oui, là, d'accord, j'ai regardé dans le dico)

méthode Tamariz + bon niveau bilingue = jamais de problèmes (mémoire et/ou vitesse) pour tes tables, que se soit en français ou en anglais.

tu apprends donc ta table dans la langue que tu pratiques le plus en spectacle. si de temps à autre tu utilises une autre langue que tu maîtrises, tu ne seras pas beaucoup plus lent.

Publié le

Merci vhed pour cet autre methode d'apprentissage.

J'attends la traduction francaise du bouquin de Tamariz avant de l'acheter... J'espere que ca viendra bientot !!

Pour ce qui est du probleme de la traduction, c'est vrai que "shoe" me pose pas trop de probleme, mais y'a des mots bien plus tordu que ca....Donc bon, c'est pas facile facile (bien que mon niveau d'anglais soit quand meme moyen+)

En tous cas merci pour ces precisions !

Dimitry

Publié le

j'ai mon Corrinda, m'sieur.

je veux bien participer à la traduction! le livre est passionnant en anglais. et je suis sur que j'en apprendrais encore plus en en traduisant des ch'tits bouts (faut etre une equipe, car y'a du boulot)...

dans un premier temps, il faut savoir comment prendre le truc pour rester dans la légalité...

en ce qui concerne les pb de traduction, une décision collegiale à chaque point problématique me semble le plus sage.

three is a tree. et toc

Guillaume

Publié le

Bonsoir...

le spectateur va te donner les chifrres en francais...Donc si j'apprend la table en anglais, il va falloir que je passe quelques millisecondes dans ma tête à traduire

Ok... J'ai compris où était notre incompréhension mutuelle : c'est dans la définition du mot "connaître"... ;)

Ce que moi j'appelle "connaître", c'est vraiment le savoir par coeur, comme les tables de multiplications ou les verbes irréguliers en anglais. Quand quelqu'un te dit "deux", tu dois "voir" instantanément une chaussure (ou un oeuf, ou ce que tu veux...). Il ne faux pas passer par les rimes, ni quoi que ce soit... Les rimes sont une "aide à l'apprentissage", si on veut, mais pour utiliser ce genre de système il faut absolument que ce soit "direct"...

Donc, peu importe que "2" soit pour toi une "chaussure" ou un "oeuf"... Dès que tu vois un "2" quelque part, tu devras penser instantanément à ton objet, quel qu'il soit... C'est pour ça que la langue n'a pas vraiment d'importance en fait...

Si les tables fournies dans le livre ne te plaisent pas, qu'elle qu'en soit la raison, tu peux créer les tiennes (dans la langue que tu veux !... ;)).

Voilà. J'espère que c'est un peu plus clair... ;)

dans un premier temps, il faut savoir comment prendre le truc pour rester dans la légalité...

Je ne suis pas dans le secret des Dieux, mais il me semble que les droits pour une traduction française du Corinda sont déjà cédés...

Très sincèrement,

---

Frantz

Publié le

Si les rimes sont seuleument une aide à l'apprentissage, tu as raison, la langue importe peu ! C'était bien la source de notre incompréhension mutuelle, comme tu le dis si bien !

Merci Frantz pour ces précisions.

Magicalement,

Dimitry

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    • Voici un extrait de la FISM : Le règlement est très vague et de ce fait, on peut arguer que la simple disparition d'un FP dans un foulard aurait compté. Maintenant comme on peut voir plus haut, Dani n'a pas été éliminé. A moins, de discuter avec les juges, il est donc difficile de savoir ce qu'il lui aurait permis d'avoir plus de points.
    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
    • Merci pour cette précision. Je pensais que Dani concourrait uniquement en invention. Il reste dommage que dans la catégorie GI, on exige deux illusions différentes. Pas certain que des effets additionnels de magie générale suffisent avec une seule grande illusion. C’est du moins ce que l’on m’a expliqué à plusieurs reprises, mais peut-être les choses ont-elles changé ( ou mériteraient d’évoluer dans le cas contraire). 
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