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[Spectacle] Cabinet Fantastique du musée Grévin : les deux états successifs


Pascal DAUPHIN

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Le 1er Cabinet Fantastique du musée Grévin (1886 et jusqu'à 1900)

Suite aux documents publiés par Morax dans le sujet sur Marcalbert, je pense intéressant d'ouvrir un sujet spécifique sur ce théâtre et d'apporter quelques précisions historiques.

Inauguré en juin 1882, le musée Grévin ne comportait pas au début de salle de spectacle. C'est en 1886 (merci à Morax) que son directeur Gabriel Thomas décida de faire construire au 1er étage une salle de spectacle par l'architecte Gustave Rives. Cette salle était de style néo-renaissance en bois naturel sombre, avec ses décors diaboliques, bien différente de la salle actuelle très claire.

Voici ci-dessous la photo et une description dans le catalogue du musée Grévin de septembre 1889 (page 7) au moment où le professeur Carmelli officiait.

C’est sur cette scène aujourd'hui disparue que se produisirent notamment Carmelli, le professeur Marga et Méliès et que de 1892 à 1900, Emile Reynaud présenta avec son Théâtre Optique les Pantomimes Lumineuses, avec « Pauvre Pierrot » le premier dessin animé.

Le 2ème Cabinet Fantastique du musée Grévin - Le Joli-Théâtre (Depuis 1900)

Le théâtre actuel, de style néo-Louis XVI, fut construit en 1900 à l'occasion de la modernisation du musée. Antoine Bourdelle a réalisé les sculptures et Jules Chéret le rideau de scène.

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Modifié par Thomas
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Le musée Grévin a été créé par Alfred Grévin en 1881. En 1885 Gabriel Thomas créé le Cabinet Fantastique sur lequel se produira un très grand nombres d'illusionnistes comme (dans le désordre) Voisin, Anderson, Carmelli, Mélino, Dicksonn etc ...

Je crois aussi que l'association de l'époque (AFAP) s'y est déjà réunie

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Bonjour,

Le théâtre actuel, de style néo-Louis XVI, fut construit en 1900 à l'occasion de la modernisation du musée. Antoine Bourdelle a réalisé les sculptures et Jules Chéret le rideau de scène.

Ce théâtre a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 23 novembre 1964. Voici quelques coupures de presse du Figaro au moment de l'inauguration de la salle rénovée.

Mercklein A., « Spectacles & concerts », Le Figaro, 10 novembre 1901, vol. 47, n°314, p. 5.

Sous peu de jours, en plein boulevard, en face des Variétés, s'ouvriront les portes d'un "joli théâtre". Très récemment construite dans le style Empire le plus pur, cette salle offrira à la curiosité des Parisiens plus ou moins blasés le coup d'oeil d'une véritable merveille, chef-d'oeuvre exquis du parisianisme le plus moderne. Ce théâtre, dont les destinées sont confiées au directeur de l'une de nos scènes de genre aujourd'hui des plus appréciées, nous avons nommé M. Abel Deval, le sympathique directeur de l'Athénée, aura nom de "Joli théâtre Grévin" et tiendra ses assises au 10, boulevard Montmartre, dans un local attenant au musée du même nom. Les spectacles y seront des plus variés, tous les jours, de 4 à 6 heures, matinées blanches, où pourront assister les jeunes filles ; le soir, spectacle des plus éclectiques, susceptible de satisfaire tous les goûts. On parle du 15 courant pour la soirée d'inauguration.

Je vous épargne les entrefilets du Figaro mais après avoir été annoncée pour le 15 novembre, la soirée d'inauguration du nouveau théâtre est reportée (irrévocablement !) au 22 novembre... puis au 3 décembre.

Delilia Alfred, « Courrier des théâtres », Le Figaro, 3 décembre 1901, vol. 47, n°337, p. 5.

Au Joli Théâtre (Musée Grévin), à 9 heures, soirée d'inauguration. Répétition générale. Les invitations (coupons bleus) seront reçues à cette répétition. L'entrée du Joli Théâtre est au Musée Grévin (10, boulevard Montmartre).

Un Monsieur du Balcon, « Avant-première : Le « Joli Théâtre » », Le Figaro, 4 décembre 1901, vol. 47, n°338, p. 4.

Si jamais théâtre a mérité son nom de baptême, c'est bien celui qui nous convie ce soir à son spectacle d'ouverture. Oh ! oui, c'est un "joli théâtre" que cette salle claire et pimpante due à l'habile architecte qu'est M. Rives, et qui semble vraiment due à la fastueuse fantaisie de quelque riche fermier général du dix-huitième siècle. Tout a été combiné pour faire de ce théâtre le cadre rêvé de l'aimable fantaisie boulevardière, et le délicieux panneau où Chéret a prodigué toutes les ressources de sa couleur et de sa fantaisie, est mieux qu'un simple rideau, c'est un véritable programme, il signifie clairement qu'au "Joli Théâtre" on sera spirituel, élégant et, par-dessous tout, Parisien. Le spectacle d'ouverture donne assez l'idée de ce qu'on donnera sur cette aimable scène ; les artistes s'appellent, en première ligne, Mily Meyer, Léonie Dallet et Galipaux, pas moins ! Puis Mlles Guitty, Suzanne Aumont ; MM. Louis Gauthier, Reschal et bien d'autres encore. Pour les auteurs, ils ont nom Redelsperger, Hugues Delorme, Georges Nanteuil, de Morchon, le compositeur Gaston Britta, et un certain Pagalipaux qui a, dit-on, de bonnes raisons pour réunir toutes les qualités scéniques et comiques de Henri Pagat et de Félix Galipaux. Et, par une charmante et très heureuse innovation, en même temps que le Tout-Paris élégant pourra le soir assister dans cette bonbonnière à des spectacles de haut goût, deux matinées seront données chaque jour à l'intention des enfants et des jeunes filles, pour lesquels on a combiné un programme tout à fait séduisant et familial. Le spectacle sera coupé par un entr'acte assuré, lui aussi, d'un joli succès. Car, au "Joli Théâtre", ce n'est pas seulement le spectacle qui amusera le public, l'entr'acte lui-même sera un numéro et non le moins apprécié du programme. Il aura, en effet, pour cadre, un foyer qui s'appelle tout simplement le Musée Grévin, car j'avais omis de vous dire que c'est dans ce palais du plus Parisien des dessinateurs que le "Joli Théâtre" a été installé, et le spectateur, en payant le prix de sa place, aura par là même acquis le droit de visiter pendant les entr'actes toutes les attractions réunies dans cet incomparable Musée.

Un Monsieur de l’Orchestre, « La soirée : Inauguration du Joli-Théâtre », Le Figaro, 5 décembre 1901, vol. 47, n°339, p. 4.

J'entre dans le Musée Grévin et je m'informe du Joli Théâtre auprès d'un monsieur bien mis... Il ne me répond pas... Il est en cire !... Mais, me voici au pied d'un somptueux escalier de marbre... Ca doit être là... Deux domestiques impeccables sont en faction de chaque côté... Je ne m'informe pas auprès d'eux, ils doivent être en cire... Ils me disent ensemble : "Le Joli Théâtre ?... au premier..." Tiens ! ils sont vrais !... J'arrive dans la salle. Ce n'est pas une "soirée" qu'il faudrait faire, c'est une mondanité. On se croirait à quelque représentation théâtrale mondaine dans un petit cercle select, ou chez une des Parisiennes qui donnent chaque hier, sur la mignonne scène de leur hall, des "revues" sensationnelles... Devant les blancheurs de la mignonne architecture qui hésite gentiment entre le Louis XVI et l'Empire, je reste à court d'épithètes ! Alors, je prends le parti de faire collaborer à leur insu les invités et, de-ci, de-là, je recueille d'abord des adjectifs : joli, charmant, gentil, mignon, exquis, ravissant, délicieux, pimpant, frais, coquet, adorable !... Puis je collectionne des substantifs : un rêve, un délice, un enchantement, un petit paradis, un bijou, une bonbonnière !... Dans les fauteuils vieux rose le public s'est assis et, tandis que l'orchestre flonflonne, il regarde sur le rideau sourire et grimacer les bonshommes de Chéret... Le spectacle ? Mon rôle n'étant point d'un parler, je dirai seulement que dans cette exquise salle à manger, Hugues Delorme nous servit de l'esprit, Nanteuil, de la psychologie délicate, s.v.p. ! Galipaux et l'amusante Guitty, de la drôlerie ; Redelsperger, des rimes dorées, et Mme Esther Chastanet, sur la tête de Mily Meyer, un suave et élégant chapeau Directoire vert mousse et rose... que c'est comme un bouquet de fleurs ! Et tout cela se passe le plus gentiment du monde ! On aperçoit dans la salle, pendant les entr'actes, les auteurs et quelques interprètes félicités par leurs amis... C'est une petite inauguration en famille... Le directeur, Abel Deval, accouru de l'Athénée, sourit, justement satisfait... Il doit mijoter un projet d'accparement de tous les théâtres parisiens... Mais dans le foyer, scintillant de lumières répétées à l'infini par les glaces des murailles, un buffet fleuri est dressé, où la direction offre du champagne ! Un maître d'hôtel correct me met dans la main une coupe pleine... Oh ! le malin petit truc d'une administration ingénieuse ! Car le moyen, je vous le demande, dans ces conditions-là, de ne pas boire à la santé de son hôte et à le prospérité de sa maison !...

Delilia Alfred, « Courrier des théâtres », Le Figaro, 10 décembre 1901, vol. 47, n°344, p. 5.

Les applaudissements du public ultra-élégant qui se rend chaque soir au Joli Théâtre Grévin viennent confirmer le jugement de la presse, qui a été unanime à constater le succès obtenu par le spectacle d'inauguration.

Bref, un programme varié... mais pas de prestidigitation !

P.

Modifié par Plick
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Faisant suite aux documents de Plick sur l'inauguration et compte tenu du parcours decrit il s'agit du cabinet fantastique et il n' y a donc pas eut une deuxiéme salle.

Quand Marga a arrêté en 1892 le premier magicien á revenir au cabinet fantastique a été Carmelli. En 1915 me semble-t-il. N'étant pas chez moi je n'ai pas sous la main la lettre de Madame Thomas qui donne la date exacte.

Donc pas de magicos au cabinet fantastique rebaptisé momentanément Joli Théâtre et pas de deuxiéme salle.

Désolé mon cher Phénix.

Avant d'apprendre des tours de magie il faudrait apprendre l'Histoire de la magie

(Christian Fechner )

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Très bonne idée de traiter de façon distincte du Musée Grévin lui même...

Une question par rapport au Foyer scintillant..

" Mais dans le foyer, scintillant de lumières répétées à l'infini par les glaces des murailles, un buffet fleuri est dressé, où la direction offre du champagne ! Un maître d'hôtel correct me met dans la main une coupe pleine... Oh ! le malin petit truc d'une administration ingénieuse ! Car le moyen, je vous le demande, dans ces conditions-là, de ne pas boire à la santé de son hôte et à le prospérité de sa maison !...

ne serait ce pas "le palais des Mirages" ?

qu est il devenu ?

Personnellement j'en suis resté à son état plutôt délabré...

l'histoire de cette partie du Musée doit aussi être passionnante.

Merci à d'éventuels chroniqueurs pour ce sujet

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Décidement je m'arrive pas à me faire comprendre...

Si, il y a bien eut 2 états successifs du Cabinet fantastique au musée Grévin. La photo de la premiere est publiée au début de ce sujet. La seconde qui l'a remplacée au même endroit, beaucoup plus grande (360 places) est celle que nous connaissons actuellement. Avant 1900 les magicos ont officié dans la salle de style néo-renaissance en bois jusqu'en 1892. Après 1900, on a donné des spectacles divers dans le Joli-Théâtre et les les magicos sont revenus et ont officié dans la salle néo-Louis XVI en pierre blanche qui redevient Cabinet fantastique a partir de 1915 avec Carmelli (merci à Morax pour ses précisions)

Le Palais des Mirages n'a rien à voir avec cela. Il est installé au musée depuis 1907. C'est une attraction de l'Exposition Universelle de 1900 nommée "la salle des Illusions" rachetée par le musée et adaptée au musée par l'architecte Hénard. La partie sculptée est de Alméras, la construction par Pierre et Vinant. (précisions trouvées dans le catalogue du musée de 1910, page 50).

Modifié par Fénix
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    • Maël, jeune magicien déjà brillant et passionné, est à l'origine de ce lieu exceptionnel au cœur de Paris. Convaincu qu'il fallait un espace différent, authentique et intimiste pour partager la magie, il a ouvert cette salle unique à Paris par sa programmation, par sa conception et par les multiples offres qu’il propose pour être au plus proche de la découverte par le public des multiples magies actuelles. Il ne fait pas mentir l’adage comme quoi la valeur n’attend pas le nombre des années. J'ai eu la chance de connaître Maël à ses débuts et de lui transmettre à travers les tours, mon amour pour cet univers grâce à l’art qui m’avait été enseigné par Delord, Bebel, Mimosa, Lucero et tous les magiciens des fameux séminaires de Paris Magic pendant plus de 20 ans, merci Guy Lore. Son talent et sa curiosité l'ont rapidement conduit à croiser la route des plus grands, mon ami Billis, bien sûr et tant d’autres. Dès l'inauguration, le lieu a attiré des figures de la magie comme Arthur Chavaudret, Yann Frisch,  les Twins, preuve de la reconnaissance que Maël a su obtenir avec un jeu de cartes en main, et de la sympathie immédiate du personnage. Son ouverture à l'international lui a permis d'aller en Angleterre, de nouer des amitiés et d'élargir ses horizons artistiques, ce qui se reflètera dans la programmation éclectique à venir. Actuellement Bebel, Père Alex pour les spectacles du vendredi et du samedi soir, Yves Carbonnier lors du Brunch du Dimanche, le spectacle de Mattéo le samedi après-midi pour les enfants, complice de Maël depuis ses premières tournées. La !52 se situe à deux pas de la bibliothèque de Mitterrand, dans un quartier  en pleine expansion où fourmille de multiples pépinières d’entreprises, de jeunes étudiants de l’université Paris Cité et des amoureux du savoir, fréquentant le Temple des livres, juste au-dessus. A la !52, on s’arrête d’abord en terrasse ou à l’intérieur du restaurant sur deux niveaux. On déguste alors la cuisine d’un chef remarquable par la qualité des plats où se côtoie le bio, le goût et la complexité de plats fait maison. Toujours agréable de sentir une ambiance très familière, un peu comme à l’Illégal Magic Club que j’ai bien connu dans sa période Shywawa, où l’on ne peut s’empêcher de sortir un jeu, des pièces ou une mygale (lors du passage à Paris de Joaquin Kotkin qui a vendu le tour à Copperfield). Bien sûr, on range tout dès que s’approche l’un des close-up man du moment : Maël ou Pierre-Marie, exceptionnel de talent, avec un touché de cartes aérien, les jeudi, vendredi et samedi dès 17h. Puis à 21h, on descend vers le lieu des spectacles, plus de 40 places. Ce lieu m’a évoqué dès le départ le projet qu’avait dessiné René Lavand  dans l’un de ses livres où il avait dessiné un théâtre pour le close-up, où l’on voit bien de chaque place. Le spectacle de Bébel est toujours un moment d’exception, même si l’on pense connaître le bonhomme. Car à côté de ses classiques exécutés à la perfection, il improvise, innove. On voit sous nos yeux un créateur à l’œuvre dans ce qui devient l’atelier du !52. C’est donc aussi un lieu où l’on recherche le meilleur de soi, à l’épreuve du public, soir après soir. Certains reviennent à chacun de ses spectacles pour le plaisir des variations, des improvisations, du « Jazz » comme dirait Dani  DaOrtiz. Le Père Alex, notre césarisé, nous a fait partager l’une de ses passions à travers une longue exploration du monde des tricheurs et arnaqueurs. Tout cela avec le sourire et le charme propre aux « boni/menteurs », on lui donnerait le bon Dieu, sans confession… J’ai adoré revoir son bonneteau aux rondelles en caoutchouc, un classique de la rue, et le pari aux gobelets en carton : incompréhensible ! Il me manque encore les autres spectacles à voir ! Des multiples projets sont en cours de finalisation à travers des conférences classiques mais aussi sur des thématiques inhabituelles pour la magie, afin d’étendre le monde des possibles de ce lieu. D’ailleurs, avez-vous remarqué un bar dans le fond ? Work in progress. Ce lieu de vie magique est le fruit de sa passion, de ses rencontres et de son talent, et il promet de devenir un véritable phare pour la magie à Paris et au-delà. Cela dépendra de chacun de nous de le rendre unique au monde en le rendant unique pour chacun de nous.  Merci Maël de nous faire partager cette aventure aux !52 possibilités. Pour aller sur son site : www.factorielle52.fr
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