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Publié le

Comme tout le monde (ou presque) je compile sur mon ordi les routines qui me plaisent (texte et procédure) Je n'ai recours à celles ci que dans le cas ou je doit faire quelque chose pour un public qui a déjà vu mes prestas. Si non, je fait depuis longtemps les mêmes routines. Celles qui ont passés l'épreuve du temps, et qui me permettent de laisser cours a ma personnalité. Lorsque d'aventure j’introduis une nouvelle routine, elle est révisée à fond chez moi, avant de rejoindre les routines"titulaires". de mon point de vue, en condition professionnelle, il n'est pas nécessaire de maîtriser plus de tours que nécessaire (le nombre dépend de votre programme). Pour le reste, je fait confiance à ma mémoire si je doit ajouter quelque chose de "différent".

Si tu n'as qu'une parole, ne la donne à personne !

Site web: www.allias-magie.fr/

Publié le (modifié)

Salut les Magicos,

Ce fil tombe à pic ! C'est le job que nous nous sommes fixés, en ce moment, Balti et moi... Et ça cogite pas mal :o)

Je préfère résonner en terme de "sets" qu'en terme de "routines". J'entends par "set" un ensemble de routines de 5-6 minutes s'enchaînant particulièrement bien. (voir à ce sujet les très bons DVD Tivoliland 2 de Arthur Tivoli et Kit Mains Libre de Julien Fombaron).

1 - Choisir les effets du set :

Ce n'est pas chose facile ! Nous avons tous un tel bagage, il faut faire le tri et choisir les effets qui nous conviennent en fonction de nos goûts, notre technique, nos conditions de prestas et notre cahier des charges.

Attention, un effet que nous connaissons depuis longtemps, n'est pas forcément un effet faible pour le spectateur qui le découvre.

2 - Réfléchir à l'enchaînement du set :

Il faut penser à un bout-à-bout efficace. Un premier tour d'approche, puis du plus lourd. Si une carte est signée, il est pertinent de l'utiliser dans plusieurs effets. Vous gagnerez en rythme et en efficacité.

3 - Le texte :

Filmez-vous en improvisant un texte sur votre enchaînement. En regardant la video, faites le tri. Construisez votre texte en gardant les phrases percutantes et/ou rigolotes. Vous vous rendrez tout de suite compte quand il y a des redondances ou quand le texte à besoin d'être étoffé pour accompagner une mis-direction. Écrivez votre texte en l'ajustant aux besoins de vos mouvements.

Recommencez l'opération en vous filmant et en fixant le texte sur papier jusqu'à ce que vous en soyez satisfait.

4 - La présentation :

Apprenez votre texte par cœur. Mieux vous le saurez, plus vous pourrez vous amuser dedans, vous paraphraser et vous en éloigner pour jouer avec ce que le spectateur vous propose. Vous retomberez toujours sur vos pieds.

5 - Jouez vos sets régulièrement :

Eh oui, c'est le seul moyen pour que votre mémoire intègre les mouvements, le texte et les réflexes...

Amusez-vous ;o)

Gabriel

Modifié par Troglo
Publié le

Monsieur William Eston utilisait aussi des grandes armoires avec des centaines de petits tiroirs renfermant chacun un tour. Un était ouvert au hasard et vous connaissez la suite.

A part cela je fais comme lui, j'enchaîne des routines dans une suite logique. A ma grande honte je dois vous avouer cette manie inacceptable : pour moi, un livre n'est ni une pièce de collection, ni un placement mais un outil, alors la plupart des pages de mes livres sont emmargées d'annotations et remplies de post-it, et renvois à d'autres ouvrages. Dans ma bibliothèque, un livre déglingué est un label de qualité. Certains semblent neufs.

T'as vu ? Y'en a plus !

Publié le (modifié)

Merci d'alimenter ce post par vos opinions et partages.

Comme cité dans mon post initial, je notes aussi mon travail quotidien dans des petits carnets noir, et je filme mes routines et texte afin de gagner du temps.

Allias, nous parlons ici de sortir de notre routine (set) habituel...

J'ai un spectacle de close up de 1H que je présente depuis 10 ans, celui là je le connais parfaitement, mais j'aime travailler chaque jour de nouvelles choses.

Par exemple : depuis la semaine passée je travaille sur Stand up monte de Garret Thomas, Salt & Silver, et Jazz Fusion de Guastaferro, je vais filmer mon handling et mon texte de base et ensuite je vais comme le mentionne Trogio travailler sur le texte afin d'en faire un sketch, cela va prendre 1 à 2 semaines environ.

Et finalement la routine sera consigné en vidéo, afin de ne pas oublier tout le travail effectué 1 mois plus tard.

Cependant personne n'a donné son avis sur ma question :

Comment faites-vous si vous travaillez 3 routines d'huile et eau différentes ?

Avez-vous déjà essayé de présenter à des confrères 3 routines différentes mais faisant partie de la même catégorie (ex de l'huile et l'eau)

Pensez-vous qu'il soit préférable d'en choisir une et oublier les autres ?

Comment faites-vous pour vous souvenir des 3, voir 4 routines différentes de la même catégorie ?

Carl Valentin

Modifié par Carl Valentin

Magicien : mon rêve, ma passion, mon métier.

Publié le (modifié)

En ce qui me concerne j'élimine toutes les variantes pour n'en garder qu'une. Le sacrifice est parfois surhumain, mais "qui trop embrasse mal étreint".

Le problème est différent pour celui qui se présente régulièrement devant le même public mais finalement ce n'est pas un problème puisque pour le public qui s'en fiche de la technique, c'est le même tour. Il vaut mieux varier les effets que les techniques et pour cela il faut choisir le moyen le plus efficace et le moins dangereux, même si on doit sacrifier une prouesse digitale au bénéfice d'un fake ou d'un gimmick qui transformera le tripotage, dont nous sommes les seuls à en apprécier la difficulté, en un véritable miracle.

Au lieu de cinq versions d'un tour, je préfère cinq tours et je suis persuadé qu'il en est de même pour le spectateur.

"Avez-vous déjà essayé de présenter à des confrères 3 routines différentes mais faisant partie de la même catégorie (ex de l'huile et l'eau)"

Il vaut mieux fusionner les trois routines en une seule où les effets iront en crescendo.

Modifié par GRANDOZZIO

T'as vu ? Y'en a plus !

Invité RVminem
Publié le

Comment faites-vous si vous travaillez 3 routines d'huile et eau différentes ?

Avez-vous déjà essayé de présenter à des confrères 3 routines différentes mais faisant partie de la même catégorie (ex de l'huile et l'eau)

Pensez-vous qu'il soit préférable d'en choisir une et oublier les autres ?

Comment faites-vous pour vous souvenir des 3, voir 4 routines différentes de la même catégorie ?

Une triple "huile et eau" en vidéo est parfois plus explicite que du blabla.

Enjoy! :)

[video:youtube]

Publié le

RVminen,

Je parle de routines et non d'effet.

Il est évident que ses routines ne doivent pas être présentées à un public mais dans une discussion de magicien...

J'ai travaillé durant longtemps des routines d'huile et d'eau, dans le but d'en choisir une qui me plait et me convient, mais je serai incapable de vous montrer en live les dizaines de versions que j'ai travaillé...

Bien souvent j'avais tendance à ne plus savoir faire la première après l'apprentissage de la 3e, perdant mes automatismes et rendant par conséquence ma 1er routine plus scolaire par manque de naturel...

Carl Valentin

Magicien : mon rêve, ma passion, mon métier.

Publié le

ben moi j'ai noté mes idées dans des carnets ou sur des feuilles volantes et quand je les reprends des mois plus tard parfois, je n'arrive hélas plus à me relire car j'ai noté trop vite sur le moment je relis tout mais des mois plus tard ... donc aux oubliettes. Je suis d'un autre temps, pas de video, pas de dictaphone, j'ai écris mes premières notes de conférence avec windows 3.0 c'est vous dire . Aussi si je puis, je conseille aux moins vieux de vous filmer, c'est le plus facile à relire.

J'aime beaucoup la méthode de travail de Dominique Duvivier qui crée et répète ses routines de cartes en musique, chaque tour est lié à un air ou une chanson, cela lui donne le rythme de présentation et automatise les enchainements; pas mal !

Pour les routines de scène, j'ai toujours suggéré fortement à mes élèves de réciter mentalement le descriptif des mouvements, cela donne de la justesse aux mouvements et du naturel; évidemment si c'est accompagné d'un texte, surtout pas de descriptif !!!

Christopher

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    • Les réponses ici, et c’est impressionnant :   
    • Merci Otto pour ton compte-rendu très agréable à lire, tout en légèreté. J'en déduis que Voronin est quelqu'un de simple et de très sympa en plus d'être un grand artiste. Avec Finn Jon et Oguz Engin, il fait partie des quelques magiciens que j'aimerai rencontrer depuis que je suis gamin mais pour lesquels l'occasion ne s'est pas encore présentée. Par contre j'ai du mal avec la vodka mais mon père fait un très bon ratafia, ça fera l'affaire pour trinquer avec lui et les copains le jour venu.  
    • C'est en grande partie parce que ce congrès se déroule sur Paris. Il y a moins de contraintes (déplacements, hôtel, repas) donc l'organisation pour y aller nécessite moins de recherches et il y a des frais en moins. Si ce congrès avait lieu loin de Paris, il rencontrerait, je pense, pratiquement les mêmes problèmes que le congrès FFM. C'est aussi plus intimiste donc on se dit qu'on va un peu plus prendre son temps, échanger plus facilement avec les artistes et les autres congressistes. Pour être allé dans des congrès dans différents pays (The session en Angleterre, BMF en Belgique, FFAP en France et Masters of Magic en Italie), je dirais que ceux qui ont le public avec le plus de jeunes sont les congrès Italiens et Anglais. Pour The Session, la proximité de Londres joue indéniablement. Pour Blackpool, je n'y suis encore jamais allé mais c'est la très grande foire aux trucs qui semble être le plus gros point d'intérêt. Pour les congrès Italiens, c'est très animé avec Walter ROLFO et son équipe (entre les soirées à thème, les hall avec du mobilier qui favorisent au maximum les échanges, une ambiance toujours assez festive et surtout de très beaux plateaux, de beaux programmes). Je regrète juste qu'il ne fasse plus le congrès à Saint Vincent qui est une magnifique petite ville avec un casino qui comportait une salle de spectacle garantissant une bonne visibilité contrairement aux salles à Turin). Et pour les Français, Allemands et Suisses, ça faisait aussi moins de route. Pour revenir aux masterclass, je pense que les déceptions sont essentiellement par rapports aux masterclass dans les congrès que l'on règle en plus, parfois assez cher et qui se font sur 2h souvent et par groupe de 10 à 15, ce qui n'est pas un format adapté. Ce sont ces masterclass qui, je pense, laisse l'impression d'avoir assister plus à une conférence en petit commité qu'à une vraie masterclass. Il faut un après-midi voir une journée entière pour laisser le temps au maître de stage de voir ce que vous savez faire, évaluer votre niveau et puisse vous corriger, vous donner les bons tuyaux pour progresser. Et il ne faut selon moi ne pas être plus de 6. Mon raisonnement est le même que pour les cours de soutien que je donne à certains élèves en Physique-Chimie. Au delà de 6, en 1h de soutien, je ne peux pas passer plus de 10 min derrière chacun et ça revient à refaire un cours classique plus qu'un cours de soutien. En 1h, j'aborde les difficultés sur à peu près un chapitre donc des exercices sur un même sujet. Pour un masterclass de magie, en un après-midi, on peut envisager de travailler sérieusement 4 - 5 routines si elles sont déjà apprises (si les "élèves" savent déjà la faire mais mal et qu'il faut les corriger), moins si on part de zéro (si il faut apprendre la routine). Et puis par rapport à un cours de soutien où on sait que tous les élèves qui vont y venir sont en grande difficulté, le niveau sera plus hétérogène dans un masterclass de magie (entre celui qui maîtrise déjà bien la routine et qui veut pousser le truc plus loin, trouver des plans B ou C si il arrive ceci ou cela, trouver une accroche, une présentation et celui qui aimerait présenter la routine mais qui l'a juste vue ou lue). Il faudrait presque faire des groupes de niveaux après une première partie en commun. Mais certains n'accepteraient peut-être pas d'être mis dans les "débutants" après avoir payé cher l'entrée. Gérer les égos est aussi un obstacle parfois mais il est vrai que lorsqu'on se retrouve dans un groupe ou l'un demande à apprendre une technique de base, c'est un peu rageant pour d'autres.  
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