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Publié le

Hej!

Je pars très prochainement en voyage au Sri Lanka pour deux semaines, et j'aimerais amener un peu de magie avec moi, mais j'ai peu de place...

Je pense déjà prendre: FP, loops, pièces, cartes, portefeuille, et pour le mentalisme...rien, seulement ma tête! Rien qu'avec cela, je pense que ça devrait suffire, non?

Cela vous paraît bien pour faire aux gens, là-bas? D'autres idées plus en adéquation avec la destination?

Mon interrogation peut aussi se résumer à: qu'emmèneriez-vous comme effets magiques sur une île déserte?

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Membres les + Actifs

Publié le

Sauf si je ne me trompes, le Sri Lanka est un pays en difficulté financière. Il est donc normal de peut-être oublier les effets "d'apparitions magiques" d'argent, erreur qu'à confessé certains magiciens partant dans des pays où il y a beaucoup de pauvreté. Les gens peuvent, à tord, croire que t'es une fontaine à fric et tu peux avoir certains problèmes.

Corrige-moi si je me trompes ;)

Publié le

t'en as de la chance, friboudi! sur une île déserte je n'emmènerai aucun effet magique, car il n'y a personne à qui le présenter.

plus sérieusement, je pense que j'opterais pour un simple jeu de cartes des balles en mousse de goshman.

méfie-toi aussi du rapport à la magie des gens que tu as en face de toi. j'ai fait des tours de passe-passe en afrique, t'es vite catalogué comme un sorcier..

Publié le

Prend un jeux de cartes en plastique ce genre de pays te bouffe tes cartes a une vitesse grand V, tes cartes avec l'humidité se gondolent.

ensuite prend ton répertoire de close up classique +1 ou 2 tour de salon.

Enfin c'est ce que je fait pendant mes vacances,

De plus je peu toujours me construire rapidement sur place du matériel si on me demande un spectacle de scène (torche à disparition, journal déchirer...)

 

 

Publié le

Penses aussi à t’émerveiller et à t’extasier devant la baie d’Unawatuna et les bouddhas de Gal Viharaya et si tu as l’occasion de passer devant le Temple hindou de Kârttikeya, médites sur l’unité du Divin dans la diversité…

1137306.jpg

Quant à la question d’aller montrer de la prestidigitation là bas…

Ouais !

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le

Sinon pour répondre à ta question :

J’ai la chance de pouvoir voyager un peu… Que ce soit en terre inconnue ou en terrain connu, d’ailleurs ! Et ça fait très longtemps que je n’emmène plus rien… même pas un jeu de cartes !... même pas un FP... même pas un NW… RIEN !

Je n’ai aucune envie d’être ramené à cette identité de "magicien" pour ces gens du bout du monde.

Et si j’ai envie qu’ils se rappellent de quelque chose de moi, c’est de ma personnalité, de mon énergie, de mon sourire, de mon regard et de ma présence mais surtout pas qu’ils se disent dans quelques années, en parlant de moi : « Tu te souviens le mec qui faisait de la magie avec des cartes ? ».

Si par hasard, lors de mes échanges avec les gens du bout du monde, la conversation vient à tourner sur la magie ou quelque chose comme ça. Nous allons plutôt aborder la nature de la réalité ou "qui est JE" (le jeu du Je, tu vois...) mais surtout pas montrer des choses avec des balles mousse ou des cartes à jouer…

Ce que je veux dire c'est que la "presti-entertainment" c'est un truc culturel (un peu marginal et en déclin d'ailleurs) propre à nos sociétés occidentales industrialisées. :D

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le
Et si j’ai envie qu’ils se rappellent de quelque chose de moi, c’est de ma personnalité, de mon énergie, de mon sourire, de mon regard et de ma présence mais surtout pas qu’ils se disent dans quelques années, en parlant de moi : « Tu te souviens le mec qui faisait de la magie avec des cartes ? ».

il n'est pas nécessaire de tout oublier te concernant pour se rappeler que tu pratiques la magie, si?

Publié le

Tout à fait d'accord avec Shiva. Celui qui a la chance de voyager en de lointaines contrées ne doit pas imposer sa magie, qui parfois peut être un obstacle à la rencontre de l'autre. Au contraire, il doit profiter de cette opportunité pour s'écraser et voir/apprendre ce que les autres ont à offrir. Ce n'est pas en sortant un lapin du chapeau que des portes secrètes vont s'ouvrir pour être toléré lors d'une cérémonie magique. Ces pays regorgent de croyances et rituels merveilleux. Se faire lire l'avenir avec des noix ou des osselets est une expérience bien plus magique et constructive que de faire le coup des carottes au marabout du village... et parfois moins dangereux. Sauf bien sûr si on est un missionnaire venant montrer que la magie des blancs est supérieure à celle des "sauvages".

Il vaut mieux être traité de charlatan par nos zététiquement coincés du croupion que d'être comparé au démon dans certaines contrées. Si on est accepté à participer à LEUR magie avec tolérance et curiosité NOTRE magie aura évolué.

"Prenez une carte et paf elle est au-dessus du paquet" c'est bon à l'hôtel avec les autres voyageurs ou entre deux avions. Au lieu de dire "Admirez-moi" il est mieux de dire "Je vous admire, vous et votre magie" Au lieu de dire "Regardez-moi" il est mieux de dire "Je vous regarde"

T'as vu ? Y'en a plus !

Publié le
il n'est pas nécessaire de tout oublier te concernant pour se rappeler que tu pratiques la magie, si?

Le problème n’est pas qu’on oublie tout.

Le problème serait que mon rôle et mon identité de magicien - qui est un masque comme tous les rôles et toutes les identités - puisse masquer qui je suis.

Le problème serait aussi qu’on ne s’intéresse à moi que parce que je suis magicien.

Nous serions alors dans la fascination et non pas dans la rencontre et l’échange de cœur à cœur que je souhaite privilégier dans mes voyages.

Nous serions dans l’artificiel et non dans l’authentique…

La prestidigitation favorise tout ça (les rôles, les fausses identités, les faux-Moi, la frime, le paraître, la fascination, le pouvoir, les relations artificielles…). L'illusion quoi !

(mais bon nous sommes là sur des considérations d’une portée psychologique, métaphysique et existentielle qui dépassent, peut être, la question initiale de Friboudi qui était : au Sri Lanka, je prends des balles mousses ou un FP ? :D )

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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    • Quand deux grands magiciens s'associent pour faire un chocolat, ça ne peut être que bon : (Wolfgang MÖSER & David ROTH) Vous trouverez ces tablettes chez ALDI et...oui, je le trouve vraiment bon. A déguster avec modération devant un dvd de l'un de ses "créateurs".
    • Autre détail : si tu confies le briquet à un spectateur et garde donc les aimants entre pouce et index, tu vas sans doute me demander comment je les remet sur le briquet pour la table suivante (en se plaçant dans la situation ou, comme moi, tu vas de table en table). Il faut que je précise que jusqu'à présent j'utilise un porte-monnaie avec des petits morceaux de papier flash dedans et un mouchoir en papier. Ce porte-monnaie est initialement dans ma poche extérieure gauche de veste avec le boulon dedans et les morceaux de papier flash (rectangulaires, à peine plus longs que le boulon et une position debout/couchée alternée, à angles droits les uns par rapport aux autres si vous préférez). Le mouchoir en papier est dans ma pochette (c'est le nom de la petite poche extérieure, de face, sur une veste). Le briquet équipé de ses aimants est dans la poche à briquet (c'est la poche intérieure gauche, en bas d'une veste qui s'appelle ainsi). 1ère table : je sors le porte-monnaie que je pose sur la table ou dans la main d'un spectateur e lui disant "résistez à l'envie de voir tout de suite ce qu'il y a dedans, je vais vous le montrer dans 30s" puis le briquet. Je fais cela pour éviter tout contact malencontreux entre le porte-monnaie et le briquet. Je demande au spectateur d'ouvrir le porte monnaie vers moi pour garder le mystère jusqu'au bout, je prend le boulon et un morceau de papier flash avec ma main gauche (j'arrive à en prendre un seul grâce au positionnement alterné des morceaux rectangulaires "allongés/debout"). Le boulon doit être dissimulé derrière le morceau de papier et le bout des doigts gauches et j'allume tout de suite le briquet (le bruit de la molette ou du piezo et la flamme attirent l'attention vers le briquet). J'enflamme et fait apparaître le boulon. Je présente la routine du boulon dont l'écrou se dévisse seul avec l'idée de Gaëtan BLOOM d'utiliser le briquet. Là : soit je remet le boulon dans le porte-monnaie et je range tout comme au départ pour la table suivante, soit un spectateur veut essayer d'allumer le briquet près du boulon. Je lui donne. Je récupère les aimants entre pouce et index comme je l'ai décrit dans mon message précédent et je prend le mouchoir en papier que j'ai dans ma pochette entre pouce et index droits (qui ont déjà les aimants) car le meilleur moyen d'avoir une position des doigts naturelle, justifiée est de tenir un objet. Lorsque le spectateur a terminé son essaie, le boulon a noirci un peu donc je lui tend le mouchoir pour qu'il me l'essuie et lui demande de me redonner le briquet. Là, vous l'aurez compris, je conserve les aimants comme avec le briquet lorsqu'il prend le mouchoir en papier et je reprend le briquet en replaçant les aimants dessus et hop, direct dans la poche à briquet. J'attends qu'il m'essuie bien le noir sur boulon (je plaisante un peu là dessus) et lui demande de mettre l'écrou à mi-chemin dessus (je l'embête un peu en lui disant "encore 2 tours et demi" ou je ne dis rien et en récupérant les spectateurs je dis "encore un tour ?"; Après leur "oui" je fais de manière exagérée un tour de plus à l'écrou sur la vis puis je leur dis "nan, vraiment, je vous montre encore un mystère rigolo...et là je sors les rondelles avec le trou que l'on fait voyager ou le clou qui se tord ou le stylo qui se tord, etc...ça dépend de mon envie du moment). Evidemment je range le boulon dans le porte-monnaie et c'est reparti...pour un tour ! Je précise aussi que lorsque je dis "pour la table suivante", en fait je parle non pas de la table que je vais aborder après mais de celle encore après car en table à table, j'ai deux enchaînements de 3 routines chacun et j'alterne une table sur deux. Un des enchaînement occupe mes poches gauches (intérieures et extérieures) et l'autre mes poches droites. Ainsi les spectateurs d'une table ne voient pas ou plus difficilement ce qui les attend. Deux tables voisines n'auront pas le même "numéro" et comme je dis souvent, le premier plaisir d'un spectateur par rapport à la magie, c'est de voir le numéro mais le second (et quelque part encore plus important) est de le raconter à des personnes qui ne l'ont pas vu le lendemain dans la famille, au boulot ou autre. Et là, entre tables, il n'est pas rare qu'ils échangent en disant "ils vous a fait le coup du...?" ou "t'as vu le tour avec ....?". Bien entendu, il n'est pas rare qu'une table me demande à voir un effet dont un voisin de la table d'à côté lui a parlé ou qu'il a entrevu de loin. Dans ce cas, selon le cas, je refais le tour en question ou un autre du même tonneau. Attention : sur certaines vestes, la poche à briquet et au même niveau que la poche extérieure gauche. Dans ce cas, l'aimant peut être trop près du boulon et l'activer malencontreusement. Dans mes vestes, la poche le fond de la poche à briquet est toujours plus bas que celui de ma poche extérieure gauche de veste et le porte-monnaie n'est pas gros mais assez rigide et épais (ce qui limite encore le risque et évite que le spectateur à qui je le confie sente le boulon ou en tout cas une chose dure au travers du cuir). Chaque détail compte pour moi. C'est au fil du temps que je trouve chacun de ces détails pour les routines que je présente mais ça, ce n'est pas un mystère, c'est évident. On s'écarte un peu des billets de Finn Jon alors pour "rattacher le wagon", je dirais que je n'ai jamais testé sa version des billets. Je trouve qu'elle n'est pas adaptée pour le table en table mais que c'est la plus nette pour la scène ou le salon (car les transformations sont à vue et douces, sans accoups et sans pliage des billets).
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