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Publié le

Je poste aujourd'hui car, ça y est, je me suis lancé ( ou plutôt, je n'ai pas eu le choix ) dans un rapide close-up !

Contexte :

On passe la soirée avec un pote dans un bowling du coin, il se fait tard, le bowling est presque vide, du coup, on boit une mousse au bar !

J'explique à mon ami qu'il faudrait vraiment que je me lance à faire des tours aux gens, d'autant plus que nous sommes des habitués du bowling, et que la patronne cherche à mettre en place des soirées à thèmes ( si vous voyez ce que je veux dire ... )

Bref, du coup l'ami ( pour le coup je le maudissais ! ) appelle le serveur avec qui on s'entend bien et lui dit : " tu aimes la magie ? Viens voir ce tour ! "

Stress qui monte, mains qui tremblent, parfait pour manipuler des cartes quoi !

Heureusement, le tour que je présente est " In a flash " de Jay Sankey, un tour que je maîtrise mais qui, avec le stress et la non confiance en moi, s'est révélé difficile :)

J'avoue avoir bâclé le boniment ( malgré l'importance ) mais l'effet a bluffé le serveur !

J'ai réussi à faire mes quelques manips non sans mal.

Du coup mes impressions :

La confiance en soi et du coup gérer le trac, vient en pratiquant au maximum, mais aussi suivant la réaction du spectateur. ( le serveur étant bluffé, la satisfaction était encore plus grande que si le mec aurait dit : " mouais, sympa"

Mais je pense aussi qu'il ne faut pas seulement se satisfaire de la réaction des spectateurs. Tu as beau avoir une réaction extraordinaire en sachant que tu as limite foiré les manips et personnellement je ne serais pas satisfait à 100% !

Bref, il ne me reste plus qu'à osé de nouveau, et je conseille vraiment aux débutants qui souhaitent se lancer, de commencer avec des tours automatiques, ou avec des gimmicks simple. Cela permet de se concentrer plus sur la présentation, et de travailler le stress !

Et vous votre premier close-up ?

Ps : j'espère que le post est dans la bonne catégorie, sinon, merci au modo qui déplacera..

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Membres les + Actifs

Publié le

Bravo! osé faire un numéro qui plus est de manière impromptu n'est certainement pas une tache facile.

qu'il y ait une personne ou 10, le stress est tout de meme là.

Je pense aussi comme toi, cad, de faire en 1er tour qui ne demande pas de grande prouesse techniques. Ca permet d'installer ton personnage et de voir si la personne est receptive à ta magie et ensuite tu peux enchainer 1 tour technique.

Finalement, vas tu revenir dans ce bowling pour réaliser quelque prestation?

Publié le

Mon premier close-up public avec plus de 5 gus autour de la table date de décembre (et Maroine était de la partie), une trentaine de personnes avec au programme 2 tours:

- La dame de coeur (tour relativement simple de Bebel)

- le classique de chez classique le biddle

Pour le biddle, je savais plus ou moins que ca allait passer, je l'ai répété des milliers de fois, je l'ai présenté plusieurs fois à mes collègues magiciens qui m'ont fait part de leur critiques. Pour la dame de coeur, j'étais beaucoup beaucoup beaucoup moins sur de moi, j'avais du le faire 1 ou 2 fois avant à qqn et pas plus sans avoir répété des milliers de fois le handling notamment le f**cage. Et pour assurer mon f**cage, j'avais planqué des cartes en plus dans ma veste au cas ou... (bien sur j'ai pas répété cette phase) , ce fut une erreur fatale car j'ai utilisé le paquet dans lequel j'avais pioché ces cartes. Heureusement par un concours de circonstance, Maroine qui connaissait mon tour fait une tete bizarre, je me tourne vers la spectatrice qui m'accuse de d'avoir pris connaissance de sa carte et qui veut recommencer :)

Une fois cet incident passé, j'ai plané à 15 000 lieues... juste le kiff absolu même s'il y a un espèce de stress, du trac avec des mains qui tremblent comme jamais.

Et une big envie de retourner dans l'arène, remontrer sa magie avec biensur avec l'envie de mieux maitriser la technique mais surtout l'envie de partager un univers via les boniments, l'attitude , de donner l'occasion aux gens de s'évader 10 minutes (s'ils ont envie)

Publié le

Un truc qui marche aussi bien en close-up que sur scène ou dans n'importe quel moment: Commencer par le tour que nous sommes le plus en contrôle et le plus sûr de réussir. Ça te mettra à l'aise, descendra ton stress et tu sera prêt pour enchainer avec du plus complexe.

Moi par exemple, le tour que je suis sûr de pouvoir réaliser sans flasher ou foirer (disons à 98%), c'est le biddle trick, l'un des premiers tours que j'ai appris (dans les plus "sérieux"). Quand je le fait, j'ai le trac, mais je me force sur la présentation et en général, tout le monde apprécie et j'en retire une bonne réaction à coup sûr. Après, je me rend compte que le stress descend, je prend de la confiance et j'arrête d'avoir les mains qui tremble.

Après, je fait les tours qui me plaisent. Y'a peut-être un truc que j'arrive pas encore à fixer, c'est que sur le coup, je ne me souviens pas toujours des tours que je connais bien. Alors pour l'instant, je les écrit sur une feuille que je regarde en cas de troue de mémoire.

Sinon, bravo pour ton premier close-up mon ami!

Publié le

Bravo, tu as eu le courage de le faire.

J'aimerai me lancer par moment à deux doigts de le faire mais le stress m'envahit énormément je perd tout mes moyens :(

je fais mes tours devant ma famille proche et devant des collègues de travail et je dois dire que ce n'est pas évident car ils font vraiment tout pour détruire ma présentation et n'écoutes pas les instructions donc détruisent en quelques sorte le montage du jeux, de vrai petits monstres, quelques part c'est peu être une solution pour pouvoir essayer de s'en sortir mais quand tout le monde s'y met j’avoue que la colère monte à l'intérieur de moi restons Zen :)

je pense au beaux jours aborder les gens pour faire un peu de street magie car je pense que se soit une solution d'évacuer ce stress avec deux ou trois personnes sans les connaitre faut-il en core avoir le courage de les aborder en bref un gros travail à faire sur moi peur d’être ridicule à la fois ......

Publié le

moi c'est pareille que toi, je tremble comme une lopette quand je fait un tour qui demande un minimum de technique... Donc du coup j'opte plus pour les tours automatique et n'arrive pas a me lancer dans des tours un peu technique en public, même si je les maîtrise pas mal...

Mise a part une fois a une fête etudiante ou je connaissé pas grand monde, j'avais un pti coup dans le nez, et un pote me demande un tour, et là, bizarement, aucun stress, et des techniques réalisé sans soucie, et un bon jeu dans mon personnage...

Donc conclusion, ce n'est bien entendue de ne pas boire avant de faire des tours, mais il faut juste se faire confiance (ce qui est trés dur) et la preuve ça passe tout seul... C'est la peur de louper des tours qui vont te les faire louper (a part si tu ne tes pas assez entraîné... :)

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Publié le (modifié)

Walker, je suis un peu dans la meme situation que toi, je stress a fond quand je fait un tour et j'en fait principalement a ma famille et mes amis...

Mais j'ai pensé récemment de tenter french kiss (qui ne demande pas trop de techniques) a des inconnues (fille c'est mieu lol), donc je le bosse a fond, et il faut que j'arrive a me lancer maintenant :) ...

et pour les personnes qui t'embête quand tu fait des tours, fait leur un tour automatique en te laissant "embêter" afin qu'il soit surpris de ne pas casser ton tour, et enchaine sur un autre tour de ton choix en leur montrant qu'ils ont beau essayer de tout faire pour casser ta routine, ça ne marche pas, et normalement ils te laisse tranquille (a moin qu'ils soient vraiment chiant, et à change de publique lol)

Modifié par seb55

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Publié le

Depuis quelques temps maintenant je n'ai plus les mains qui tremblent et j'ose présenter des tours de plus en plus techniques.

IL y a 2 semaines, grosse soirée boulot (200 personnes) et le big boss annonce qu'un magicien va passer parmi nous durant la soirée et nous demande de lui réserver le meilleur accueil.

Quelques collègues sachant que je fais de la magie se retournent vers moi et me demandent si c'est moi. Je réponds que non, mais le big boss l'entend et vient me voir plus tard, lorsque je discutais le bout de gras avec le magicos.

Du coup je me fais pousser du coude pour présenter une routine. Stress immédiat (et inexpliqué parce que je l'aime bien le bonhomme), et comme je parlais de FOB au magicos et qu'il connaissait pas j'ai fait cet effet là.

Un peu déçu de pas m'être senti aussi à l'aise que prévu, mais au final tout le monde s'en fout que tu galères, l'effet était là, ouf !

David

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    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
    • Bonjour, Un peu plus haut en évoquant combien l''humanité" du personnage de Mortenn CHRISTIANSEN participe de la construction de son numéro, la citation de Derren BROWN que j'avais en tête est extraite de "Notes from a Fellow Traveller", page 416 :  
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