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Publié le

Salut à tous!

Mon premier post sur le forum (j'espère qu'il est bien au bon endroit et avec le bon thème!).

J'ai besoin de votre aide. Je suis en train de monter un spectacle d'improvisation théâtrale pour enfants. L'idée est de leur raconter et de leur jouer des histoires que l'on invente en direct, sur les thèmes ou idées que le public (les enfants) nous proposent. Nous serons 2 sur scène, le spectacle est prévu avec une jauge d'une dizaine à une centaine d'enfants maximum.

Pour apporter une touche d'originalité supplémentaire et un peu de poésie magique, nous souhaitons disposer d'une panoplie d'effets que l'on pourrait inclure dans nos histoires quand cela nous chante (puisque je le rappelle, ce n'est pas préparé).

Il ne faut pas que ces effets soient des routines à part entière, car ce n'est pas un spectacle de magie, il faut que ce soit un effet qui vient ponctuer l'histoire, rajouter une petite touche de poésie dans notre improvisation. Je ne sais pas si je m'explique bien et si vous comprenez (pourtant j'ai l'impression d'être clair avec moi même, et d'ailleurs je me comprends très bien).

J'ai déjà une petite liste d'effets comme la neige japonaise, les D-lite, le mouth coil, un flash gun avec coton flash...

J'aimerais que vous me donniez d'autres idées! Nous aurions ainsi un gros stock d'effets variés à utiliser en fonction des besoins.

Merci d'avance, à bientôt, Chips.

Vincent

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Publié le

salut!

donc je profites de ton premier post pour faire le mien ....

je dirais qu'il ne faut pas que tu réfléchiise en terme d'effets...mais de techniques, car cela pourra s'adapter aux objets présents sur le moment...

je m'explique: avec un topit tu pourras faire disparaitre ce que tu veux, avec un FI ou un loops tu seras prêt pour des lévitations ou des déplacements d'objets, le flip stick move marche avec crayons téléphones etc...un tirage peut être utile...un FP prends pas de place...et bien sûr toutes les techniques de base (faux dépot, tourniqué,etc...)qui te permettront des productions à répétition.

après pour ce qui est de la mise en scène en impro soit tu n'as rien sur scène soit tu viens avec un stock de bordel pour imager et créer des situations, si tu fournis le matos bosses avec avant pour voir tout ce que tu peux faire avec....

en technique simple n'hésites pas à utiliser du sleeve pour faire des apparitions...

le soucis de venir avec des tours/effets est que tu vas déformer ton impro pour que l'effet rentre dedans...mieux vaut miser sur une disparition/réapparition ponctuelle.

amuses toi bien

Publié le

Merci pour toutes ces réponses.

Cependant, certaines ne conviendraient pas forcément, je pense par exemple au "sel infini", il est difficile, je pense d'inclure ça dans une histoire, sans faire que ça devienne une routine de magie.

Tout comme l'utilisation de la quêteuse, pour moi cet objet fait trop accessoire de magie et pas objet du quotidien que l'on pourrait inclure naturellement dans une histoire.

Les ballons par contre je n'y avais pas pensé, et ils me semblent être une bonne idée. Le problème est que je n'en ai jamais utilisé vraiment et que notre première est le 12 janvier! (oui, oui, ce spectacle a déjà été acheté, le temps presse)

@misteralambic : ce que nous avons prévu pour la partie "impro" est d'avoir un stock de "bordel", mais pas trop grand, pour nous l'essentiel est dans le travail du comédien (c'est notre métier!).

Pour éviter justement ce soucis dont tu parles de détourner l'histoire pour l'effet magique, c'est exactement ce que nous ne voulons pas faire. C'est pourquoi j'ai besoin d'avoir un lot d'"effets magiques" que l'on puisse utiliser, ou non pour nos histoires. La base du spectacle est vraiment l'histoire, s'il y a de la magie dedans c'est bien, s'il n'y a pas de magie dedans, c'est bien aussi.

Vincent

Publié le

Perso, j'irais plutôt coté "accessoires" et non pas coté "effets" ou "principes".

Je pense qu'il serait mieux d'intégrer un accessoire au scénario qui se déroule et de l'utiliser pour un ou deux effets (fonction de la situation), plutôt que d'amener un tour complet juste le temps de l'effet...

Une corde peut facilement être utilisée en tant que "théâtre d'objet" durant l'impro, et peut aussi amener des effets en relation directe avec l'histoire qui est présentée.

Idem pour une balle, un foulard ou une pièce.

Reste à travailler plein d'effets avec chaque accessoire, de garder ce répertoire à l'esprit, et de sortir le bon effet au bon moment dans l'impro.

Comme toute improvisation, il faut beaucoup travailler en amont... ;-)

Si vous êtes deux en impro, l'un peut préparer l'effet (faux noeud) et l'autre le réaliser (disparition du noeud).

Etc.

A mettre en place lors des répétitions.

Je préférerai cela à voir un accessoire amené spécialement pour un tour puis sortir de l'impro après utilisation.

Et rien n'empêche d'avoir des gimmicks sur soi au cas où... (cf FI, FP, et autres techniques telles sleeving, topit, etc. comme décrit plus haut)

Et rien n'empêche aussi de faire une impro à partir d'un objet prêté par le public.. (ce serait ça, la vraie magie !)

Bon spectacle à vous deux !

La Magie est Emotion.

Jean-Philippe Loupi

Publié le
Cependant, certaines ne conviendraient pas forcément, je pense par exemple au "sel infini", il est difficile, je pense d'inclure ça dans une histoire, sans faire que ça devienne une routine de magie...

...Sauf dans l'histoire ou on raconte aux enfants pourquoi la mer est salée.

Juste pour dire qu'il me semble plus simple de raconter une histoire à partir d'un effet, plutôt que le contraire. Quoi que...

Même en impro, tu sais en général où tu vas (fil rouge).

Comme les effets magiques sont limités (disparition, apparition, voyage , transformation, reconstruction après destruction, etc). Il ne te manque que les outils pour faire coïncider les effet avec le texte.

Un accessoire pour faire disparaître, une boite pour faire apparaître/ échanger, etc

Si tu n'as qu'une parole, ne la donne à personne !

Site web: www.allias-magie.fr/

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    • Je reviens au sujet du livre, car c'est ce que j'ai choisi comme lecture récréative pour les vacances. La citation de Pierre Etaix sur la 4e de couverture a failli me faire passer pour un intellectuel auprès de mes beaux-parents (chez qui je passe une partie desdites vacances) parce qu'ils sont très... "Télérama". Mais j'ai senti à la tête de belle-Maman quand elle a vu la couverture (pourtant dudit Pierre Etaix) et à l'attitude de beau-Papa quand il a feuilleté le livre que leur furtif espoir de s'être trompés sur le compte du zigoto choisi par leur fille pour leur faire des petits-enfants avait encore été déçu.  J'en suis à la page 183, ça se lit agréablement. C'est étonnamment bien écrit pour quelqu'un qui a appris le français en écoutant Coluche. Je me suis marré plusieurs fois à voix haute et j'ai été étonné d'y trouver quelques remarques qui m'ont fait réfléchir sur la construction d'un numéro (dans le chapitre consacré au Champion de l'élégance). Par contre, je ne regarderai plus jamais les saucisses de Strasbourg de la même manière.  Une remarque négative, cependant, à @Otto WESSELY : pourquoi ne pas avoir mis la photo de la page 174 EN COULEURS, vu que tu dis qu'elle est belle en couleurs ?! Quelle frustration ! (Les autres, je vous entends penser "Frustration totale !", je lis dans vos pensées, je suis le plus grand des mentalistes). Je la trouve super, j'aimerais l'avoir en haute résolution pour l'imprimer en poster. Merci d'avance. Bisous. Un admirateur  (Je n'ai pas le courage de me taper les 36 pages du sujet pour voir si la question de ladite photo a déjà été soulevée)
    • Et si l'on parle de "bouffée de l'humanité" : quelques portraits de la Fism à Rimini, là où l'humanité était encore plus palpable.... Qui me cite les noms ?   
    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
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