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Article du journal gratuit Metro du vendredi 12 Octobre 2012 (page 18)

L'idée m'est donc venue de m'inscrire à un cours d'initiation à la magie.

C'est Robin Guillaud, alias Robin le magicien, qui va m'enseigner quelques techniques afin de bluffer mes amis. Je suis un peu réticente avant de me lancer; mon professeur d'un jour me confie que 80% de son métier se résume à la "tchatche". "Si l'on détourne l'attention du public ou si on le fait se fixer sur un point précis du spectacle, il ne peut pas découvrir le truc. Il faut donc sans arrête rester connecté par la parole avec lui", révèle-t-il. Dans un premier temps, Robin prend un mouchoir afin de le faire disparaître dans sa main, puis il le fait réapparaître au fond de sa poche.

Vexée de n'avoir rien vu, j'attends avec impatience de connaitre le stratagème. Et, sans dévoiler les différents trucs et astuces, je me suis sentie un peu bête de m'être fait berner par un subterfuge aussi simple.

Accessoires offerts

Vient alors la partie pratique: ni une ni deux, je suis les conseils du magicien et imite sa gestuelle afin de réaliser ce tour, plutôt facile à comprendre et à reproduire. En un rien de temps, je parviens à faire disparaître mon mouchoir. Je peux donc repartir avec les différents accessoires que m'offre l'académie et qui me serviront à réaliser ce tour devant mes amis.

Une expérience qui nous plonge, une fois n'est pas coutume, dans les coulisses du surnaturel.

Léa Cordonier

Qui donne ensuite l'adresse d'ABRACADABRA à Lyon...

Qui a le courage d'envoyer un mail à cette brave journaliste pour lui expliquer qu'elle s'est fait arnaquée??? HONTEUX!

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Quand les techniciens ne sont pas assez drôles, que les amuseurs ne sont pas assez techniciens...

Les chroniqueurs sont comme une maladie quelquefois, ils reviennent sans cesse avec des sujets qu'ils ne font que colporter, sans creuser.

Qui va être choqué par quoi?

Un débinage, s'il est payé, est-il mieux ou moins bien qu'un débinage suite à un tour râté? A un tour expliqué à la télé, avec ou sans talent?

Certains feraient mieux de bosser au lieu de s'énerver...

Zappy (Temps perdu, vous voulez faire quoi? Expliquer quoi et à qui, dans quel but et à quel prix? Il suffit...)

PAS DE PANIQUE!

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Je ne voit pas ce qui te choque Clemence c'est un cour de magie classique comme on en trouve des dizaines en France.

Et oui désoler 80% d'un bon tour dépend de la présentation.

Je travail dans la même boutique que robin donc je le connais bien

ce cours. C'était un cours d'initiation donc un petit groupe passe 1 heure avec un magicien expérimenté durant lequel il va apprendre des tours simples (entre 1 et 3 tours) et il va pouvoir ensuite repartir chez lui avec tout le matériel pour les exécuter.

Le but ce n'est pas d'en faire des magicien juste de leur permettre d'amuser leur famille, ami(e)s, enfant(s)...

C'est un public qui n'est pas forcement intéressé par l'achat d'un DVD et encore moins d'un livre mais qui veut bien apprendre quelques tour avec un magicien sympa qui lui parlera aussi un peu de notre art et de ses règles (débinages, entrainement, présentations...).

De plus je pense que ça contribue a faire sortir la magie des clichés habituel et permet d'en faire la promotion.

Après si tu ralle car on apprend des tour de débutant a des débutant, va raller contre les boites de magie mal faites qu'on trouve dans le commerce avec une explication qui tiens en 3 lignes et qui dégoute les gens de la magie.

Va geuller aussi contre les boutiques en ligne qui ne demande pas le n° FFAP pour acheter leur produit et qui vendent les plan d'une Ashra pour une dizaine d'euro.

 

 

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Tu sais, il y a toujours une différence entre:

- Ce qu'un professionnel sait.

- La façon dont il le dit à une personne.

- La façon dont une personne comprend l'information.

- La façon dont la même personne va retenir l'information sur le long terme.

- La façon dont la même personne va retranscrire l'information qu'elle a retenue.

Et ainsi de suite...

Je bosse dans l'informatique depuis six belles années, c'est parfois comme cela hélas, surtout quand la personne n'ose pas poser de question de peur d'avoir l'air bête.

Parfois les gens n'aiment pas ma personnalité. Ce n'est pas grâve, j'en ai trois autres.

Publié le

Sur des tours de grand débutant et quasi automatique 80% du taff c'est de la tchatche ou présentation (rappelons en plus que pour sa défense l’interviewé est un ancien punk Allemand).

Par exemple sur le tour des 3 momies la partie technique, c'est la partie secrète qui consiste a peeker quelle momie est dans le sarcophage (normalement moins de 1 seconde) sortir le matériel et ouvrir le couvercle a la fin.

la partie oral ou tchatche qui reste c'est:

-l'histoire

-les instructions

-la révélation

Et encore 80 je suis au minimum, on propose de nombreux autres tours qui sont dans ce cas.

Bon après je veut bien que ce soit pas forcement vrai pour tout les tours et même si il a peu être dit une connerie (ou alors c'est la journaliste qui a mal retranscrit).

Mais est-ce que c'est une raison pour dire:

Qui a le courage d'envoyer un mail à cette brave journaliste pour lui expliquer qu'elle s'est fait arnaquée??? HONTEUX!

Franchement!

 

 

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    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
    • Bonjour, Un peu plus haut en évoquant combien l''humanité" du personnage de Mortenn CHRISTIANSEN participe de la construction de son numéro, la citation de Derren BROWN que j'avais en tête est extraite de "Notes from a Fellow Traveller", page 416 :  
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