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Hey Tristan, quand tu parles de "femmes" ci-dessus, n'oublie pas que tu parles des danseuses du Crazy Horse... Celles-là, ni moi ni même toi ne les aurons jamais, du moins tant qu'elles travaillent au Crazy! Gniark!

Et dans ces cas de désillusion amère... la magie console assez bien...

CQFD.

Webster.

PS: je me souviens d'un type qui avait avait fait une liste, "35 raisons pour lesquelles la magie est mieux que les femmes", calqué sur le même modèle "35 raisons pour lesquelles une bière vaut mieux qu'une femme". Faudra que je te retrouve ça...

PPS: merci aux autres pour les compliments sur le forum et par email... vous ne me faites pas regretter d'avoir passé nuit blanche, hehe.

[ 14 Janvier 2003, 17:50: Message édité par : Seb ]

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Merci beaucoup M. Duvivier pour ce moment de bonheur passé à vos côtés ce 14 au soir (je pouvais pas être plus près : j'aurais pu m'accouder à la table!); car vivre ces 3h plongé dans le rêve et l'humour fut un plaisir intense...

Bravo aussi à toute l'équipe du Double Fond qui ont su une fois de plus acceuillir mes deux amis et moi dans une ambiance chaleureuse et intime (ben oui pour Intimiste II, c'est mieux!).

Un spectacle à aller voir absolument! [Clin d'oeil]

P.S: Pour ceux qui étaient présents ce soir là, impossible de nous avoir raté; nous étions les 3 jeunes devant mort de rire à s'étouffer! [Tirer la langue]

Que le rêve continue... Laurent

Publié le

Je tenais à remercier Seb pour son merveilleux compte-rendu sur Néomagie, Bruno pour son superbe papier sur VM d'aujourd'hui et tous ceux qui m'ont fait passer un moment génial en participant aux rêves que je donne, lors des soirées " INTIMISTE I et II" des derniers jours... et de l'extraordinaire d'hier soir. merci à tous.

Dominique.

  • 5 weeks plus tard...
Publié le

Bonjour à tous,

A mon tour, je suis allé voir « intimiste II », au Double-Fond jeudi dernier. Ce fût un très bon spectacle évidemment, même si je pense avoir préféré « Intimiste », premier volet ...d’une trilogie [Clin d'oeil] ?

Enfin bref, je ne m’étendrais pas sur le côté technique du spectacle car même si au tout début du show, l’on décide d’être un peu attentif ( « Ah cette fois il ne nous refera pas ce coup-ci, ni celui-là ... » ), les premiers effets nous plaquent sur nos sièges et l’on décide très vite de se laisser porter et d’apprécier le numéro comme un simple profane... C’est si bon et surtout si reposant.

Les effets s’enchaînent alors, liés entre eux par une présentation impeccable car même si je ne souhaite pas relancer le vieux débat « Technique vs. Présentation » il faut bien admettre que si je vais au Double-Fond les yeux fermés voir un spectacle de Dominique Duvivier, c’est avant tout parce que je suis sûr d’y passer un moment magique certes, mais surtout une soirée agréable, pleine d’humour et bourrée de malice. Et ça c’est important. « Intimiste » et « Intimiste II » ne sont pas de « simples » spectacles de close-up. Ce sont de grands spectacles, point.

Pour finir, le Double-Fond possède une particularité qui en fait je crois un endroit bien à part dans le monde du spectacle. Tout d’abord, vous pouvez rencontrer l’artiste et bavarder avec lui en toute simplicité. Je me rappelle avoir ainsi passé une très bonne soirée lors de ma première rencontre avec Dominique, il y avait Seb, Bruno et Phil, notamment. Dominique nous avait parlé un peu des débuts du Double-Fond et tous ensembles nous avions échangé pas mal de choses autour de la magie. Je garde de cette soirée un excellent souvenir. Tout aussi agréable fut « l’after », jeudi dernier. Même si je n’ai pu rester très longtemps cette fois, ni bavarder autant que je l’aurais souhaité avec DD, j’ai pu faire la connaissance de Mathieu J, aussi sympa en « vrai que sur VM » et de son camarade Thomas, tout aussi sympathique. Mais grâce à Seb - toujours aussi élégant avec ses poches cousues [sourire] - j’ai surtout pu échanger quelques mots avec quelqu’un dont je sais peu de choses il est vrai si ce n’est que c’est un grand cartomane et l’auteur de « DesTroyers », M. Joshua Jay. Ce fut une rencontre agréable avec un jeune homme adorable. Alors, le Double-Fond, endroit à part ou endroit unique je ne sais pas mais en tous cas merci Dominique.

Amicalement

[Cool]

Woody

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    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
    • Les réponses ici, et c’est impressionnant :   
    • Merci Otto pour ton compte-rendu très agréable à lire, tout en légèreté. J'en déduis que Voronin est quelqu'un de simple et de très sympa en plus d'être un grand artiste. Avec Finn Jon et Oguz Engin, il fait partie des quelques magiciens que j'aimerai rencontrer depuis que je suis gamin mais pour lesquels l'occasion ne s'est pas encore présentée. Par contre j'ai du mal avec la vodka mais mon père fait un très bon ratafia, ça fera l'affaire pour trinquer avec lui et les copains le jour venu.  
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