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Publié le

Tristan, rien n'empêche de reprendre une ancienne discussion.

Souvent quand on est à une table des sujets reviennent car on les aime bien ces sujets, et les gens assis à la table ne sont pas toujours les mêmes.

En tout cas, et c'est l'objet de ce message: content de te revoir sur le forum, tout simplement....!!!! [Clin d'oeil]

(et pour ton post sur la baguette, tu as bien fait de mettre le lien).

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Publié le

Je crois surtout qu'être comédien, c'est créer un personnage et le faire vivre. Donner corps à ses émotions pour pouvoir les livrer au mieux au public et ceci, même sans le texte.

Libre à chacun, ensuite d'utiliser la technique qui lui semble la plus appropriée ou celle qu'il maitrise le mieux comme vecteur du personnage vers le public.

Je me demande plutôt si le magicien n'est pas un personnage...

Il semble que non, mais j'ai du mal à définir les contours de cet être qui pourrait se contenter de n'être qu'un montreur d'effets, alors même que je pense que la magie peut-être un art à part entière et que le magicien n'est pas qu'un "Juke-Box à tours" égocentré et s'autosuffisant dans son art.

Alex signalait que quelqu un a dit un jour "définir c est prendre parti..."

J'ai personnellement pris le parti d'en finir:

je suis un comédien qui fait de la magie et ça règle mes problèmes existenciels.

Publié le

FAUX ! Avez vous dejà vu Copperfield - ou restons chez nous, MAJAX ou DANI LARY - jouer une scenette ? On voit bien qu ce ne sont pas des comédiens......... Et ça passe quand même !

Ce n'est pas parce que Robert HOUDIN etait bourré et se foutait de la geule du monde qu'il faut repeter eternellement cette phrase. Regardez bien le livre de FECHNER sur notre heros national : La comédie, Houdin s'en tapait.

bonne nuit !

otto

www.ottowessely.fr

Publié le

salutation a tout les comédiens, voila vous avez mon opinion sur le sujet ,mais cela n'engage que moi. Dès que je me retrouve devant un public pour une prestation magique je dois impérativement jouer le role du personnage mystèrieux, comique, bizarre et un peu fou et qui me va comme un gant. Dans la vie de tout les jours , je ne suis pas du tout comme cela, mais meme entres amis si je dois faire un tour de magie , automatiquement je rentre dans la peau du personnage que j'utilise pour bosser. Alors OUI ( magicien=comédien). Et pour finir en quelques mots, qui n'est pas comédien, observé votre médecin dans son cabinet et puis ensuite allé prendre un verre avec lui , ou votre coiffeur , ou encore votre agent de quartier et vous verrez que tout le monde est comédien.

manodoro

Publié le

Certes. Mais il manque un bout de la citation : "le magicien est un comedien", certes, mais "un comedien qui joue le role d'un magicien". Je pense que c'est sur ca que repose le debat. Ca va etre dur, mais je vais essayer de pas m'eterniser :

Je pense que tout depend du sens que chacun donne au mot magicien (le premier). En paraphrasant, la citation veut elle dire

"le prestidigitateur est un comedien qui joue le role d'un magicien" ? C'est a dire le prestidigitateur imite-t-il le magicien, celui qui ne se sert pas de truc. Si on prend la citation dans ce sens la, alors effectivement il y a bien longtemps, les usurpateurs se faisaient passer pour de vrais mages (et ca se fait encore aujourd'hui).

Et la, un deuxieme probleme se pose : a partir de quel point joue-t-on la comedie ? Pas si facile a definir.

Selon la sensibilite du public, le magicien/prestidigitateur fait croire, au moins pendant le spectacle, que les effets sont authentiques. si le public est super cool et s'emerveille en sachant qu'il y a un truc, alors le prestidigitateur n'a pas forcement besoin de faire croire que tout est authentiquement magique. Et la encore, c'est pas tres clair...

Quoi qu'il en soit, je repondrai FAUX dans la mesure ou le prestidigitateur n'a pas besoin d'essayer de faire croire aux gens qu'il a des pouvoirs quand il n'en a pas, mais VRAI car ca fait partie du show pour que le public soit "pris" dedans en sachant qu'il y a un truc. Et puis un prestidigitateur n'est pas un veritable magicien, donc quelque part, il "fait comme si", donc encore VRAI.

B.ADAMS inaüi [e]uhu[r]a

MCR

http://bruceadams.site.voila.fr

Publié le

VRAI...

& FORCEMENT car le magicien n'est en rien magicien par un quelconque petit pouvoir.

Mais tu devrais préciser ta pensée Nicolas car comédien peut aussi vite devenir un terme un peu fourre-tout. Comédien c'est un artiste de théâtre avant tout. (Acteur pour le cinéma).

Le magicien est aussi un peu jongleur (techniques), artiste apparenté arts du cirque, un pickpocket, (même un crocheteur de serrure pour quelques uns), tchatcheur arnaqueur, music haller, cascadeur (Blaine)....

Pas de réel comédien dans tout ça....mais des artistes de disciplines différentes.

Moralité le magicien est un peu un homme orchestre de mille autres disciplines artistiques ou non.

Donc NON il n'est pas UN comédien, mais il est comédien de ses pouvoirs magiques.

Avant tout le magicien est un magicien, c'est à dire un artiste d'une discipline à part qui nait de plusieurs autres, y compris donc le théâtre.

Mais le comédien de théâtre est avant tout un comédien au service d'un texte.

Le comédien de théâtre peut aussi être acrobate, danseur, savoir manier les armes, être musicien...

Mais ce sont des "options" secondaires de son talent et qu'on ne retrouve pas chez tous.

Avant tout il travaille et joue un texte !!

Même pour un théâtre de rue avec peu de texte.

Le magicien ne prendra au comédien que des techniques de pantomime ou de diction.

La mise en scène théâtrale est de même au service d'un texte.

Le magicien ne prendra que des techniques de mise en scène qu'il peut retrouver ailleurs qu'au théâtre (danse, cirque, cinéma, et même juste des techniques de lumières seules).

(Arrêtons donc de mettre autant en rapport magie et théâtre !!).

Moralité le comédien comme le magicien manie aussi d'autres disciplines, tout comme le cascadeur maniera aussi le sport, le yoga ou autre chose.

Toutes ces disciplines artistiques sont uniques...et remplies de mille autres choses.

Et donc le Magicien est avant tout Magicien.

Il faudrait huit pages oui, et là c'est du ultra vite fait au boulot entre deux trucs. Désolé pour le manque de clarté.

Husky

[ 22 Octobre 2002, 12:52: Message édité par : Husky ]

Publié le

Hey la citation initiale du post de Nicolas a changé entre ma lecture et ma réponse !!!!

On est passé de :

"Le magicien est un comédien"

à

"Le magicien est un comédien qui joue le rôle du magicien".

Ca change absolument tout !!!!

Mais ouf ça colle donc exactement avec ce que je disais.

Publié le

Art Gael a tout résumé, merci !

OUVREZ VOUS !!!

Sortez, Allez voir des spectacles.

Cet été j'ai fais 1 mois de rue à Avignon...

J'ai appris comme jamais, parcequ'on était plen d'artistes: clown, improvisateur, mime, jongleur, meme des mecs qui font rien...et le pire c'est qu'ils le font bien !

BE AWARE /O{

(excusez mon entrain...)

Publié le

Morceaux choisis:

"Juke box à tours" et le reste de Art-gaêl...

...Peter Din qui se met à faire des flaques...

...Des gens heureux de voir un Loupi....

....se dire toujours plus que l'argumentation écrite de ses idées sur un forum n'est pas chose facile....

...qu'il est beau ce site........

......que la nuit est bien belle, oui.

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    • Je reviens au sujet du livre, car c'est ce que j'ai choisi comme lecture récréative pour les vacances. La citation de Pierre Etaix sur la 4e de couverture a failli me faire passer pour un intellectuel auprès de mes beaux-parents (chez qui je passe une partie desdites vacances) parce qu'ils sont très... "Télérama". Mais j'ai senti à la tête de belle-Maman quand elle a vu la couverture (pourtant dudit Pierre Etaix) et à l'attitude de beau-Papa quand il a feuilleté le livre que leur furtif espoir de s'être trompés sur le compte du zigoto choisi par leur fille pour leur faire des petits-enfants avait encore été déçu.  J'en suis à la page 183, ça se lit agréablement. C'est étonnamment bien écrit pour quelqu'un qui a appris le français en écoutant Coluche. Je me suis marré plusieurs fois à voix haute et j'ai été étonné d'y trouver quelques remarques qui m'ont fait réfléchir sur la construction d'un numéro (dans le chapitre consacré au Champion de l'élégance). Par contre, je ne regarderai plus jamais les saucisses de Strasbourg de la même manière.  Une remarque négative, cependant, à @Otto WESSELY : pourquoi ne pas avoir mis la photo de la page 174 EN COULEURS, vu que tu dis qu'elle est belle en couleurs ?! Quelle frustration ! (Les autres, je vous entends penser "Frustration totale !", je lis dans vos pensées, je suis le plus grand des mentalistes). Je la trouve super, j'aimerais l'avoir en haute résolution pour l'imprimer en poster. Merci d'avance. Bisous. Un admirateur  (Je n'ai pas le courage de me taper les 36 pages du sujet pour voir si la question de ladite photo a déjà été soulevée)
    • Et si l'on parle de "bouffée de l'humanité" : quelques portraits de la Fism à Rimini, là où l'humanité était encore plus palpable.... Qui me cite les noms ?   
    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
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