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Publié le

Merci à vous tous d'exister, de continuer à mener un combat que je n'ai plus le cœur de poursuivre.

Quel combat ?

"Avant propos (de ma biographie.....)

Au cours de ma vie j’ai mené deux combats, couronnés de succès :

1) - Que l’on boive les vins à la bonne température (Beaujolais 12°, les autres vins rouges à 17°, passé les 20°, c’est inconsommable. Champagne 6 dégrées),

2) - Que les trapézistes s’épilent sous les bras.

J’ai bientôt 65 ans, j’ai encore 40 ans à tirer. Mes prochains combats seront :

- apprendre la levée double

- sauver le monde

Otto Wessely"

www.ottowessely.fr

Publié le

N'y avait-il pas d'Hervé dans Lancelot ?

Le coeur d'Hervé ne peut pas être moins bon (beau ?!) que celui de Lancelot !

Alors, bienvenue Hervé ! ;)

Mon avis, n'est que mon avis, mais le restera toujours...

Fred SILHOUETTE

On n'a pas deux fois l'occasion de faire une bonne première impression. Lancelot

Publié le

Lancelot ? Hervé ? Qu'importe le flacon...

Merci de revenir parmi nous, tu me manquais beaucoup.

Le bout du tunnel est parfois celui par lequel on est entré. Il y a donc toujours une sortie. Je te souhaite de ne pas trop chercher avant de la trouver.

Bien amicalement

Philippe

CHAZOO

Publié le
LA MARTINE

[b]L'isolement[/b]

Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,

:

Puisque tu cites Lamartine, il vaut peut-être mieux choisir le Lac.

C'est plus à propos pour quelqu'un a Lancelot comme avatar...

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,

Dans la nuit éternelle emportés sans retour,

Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges

Jeter l’ancre un seul jour ?

Ô lac ! l’année à peine a fini sa carrière,

Et près des flots chéris qu’elle devait revoir,

Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre

Où tu la vis s’asseoir !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,

Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,

Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes

Sur ses pieds adorés.

Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ;

On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux,

Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence

Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre

Du rivage charmé frappèrent les échos ;

Le flot fut attentif, et la voix qui m’est chère

Laissa tomber ces mots :

"Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !

Suspendez votre cours :

Laissez-nous savourer les rapides délices

Des plus beaux de nos jours !

"Assez de malheureux ici-bas vous implorent,

Coulez, coulez pour eux ;

Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;

Oubliez les heureux.

"Mais je demande en vain quelques moments encore,

Le temps m’échappe et fuit ;

Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’aurore

Va dissiper la nuit.

"Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive,

Hâtons-nous, jouissons !

L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ;

Il coule, et nous passons !"

Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse,

Où l’amour à longs flots nous verse le bonheur,

S’envolent loin de nous de la même vitesse

Que les jours de malheur ?

Eh quoi ! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace ?

Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !

Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,

Ne nous les rendra plus !

Éternité, néant, passé, sombres abîmes,

Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?

Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes

Que vous nous ravissez ?

Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !

Vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir,

Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,

Au moins le souvenir !

Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages,

Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux,

Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages

Qui pendent sur tes eaux.

Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,

Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,

Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surface

De ses molles clartés.

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,

Que les parfums légers de ton air embaumé,

Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,

Tout dise : Ils ont aimé !

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    • En 2012 j’avais utilisé cette formule poétique :  « Entre l'infiniment grand et l'infiniment petit : l'Homme, infiniment moyen. » Source :   
    • On est donc bien d’accord. Le nom de la pomme est totalement de source humaine (comme « le nom de la rose ») et le « concept » même de pomme (comme fruit chargé de ce que notre culture lui confère, y compris symboliquement) provient de notre esprit, mais cela s’applique à un objet matériel bien réel (et qu’on n’appréhende empiriquement que dans la limite de nos sens).    De nombreux êtres humains sur cette planète ne peuvent m’observer, mon « image » donc ma lumière ne parvient en aucun cas jusqu’à eux. N’existé-je pas pour autant 😏 ?   
    • Non, je ne crois pas en une "transformation" de la pomme si nous disparaissons! Je crois simplement que la pomme a déjà d'autres qualités. Et simplement qu'en l'absence d'observateurs possédant les mêmes "récepteurs", sens, perceptions, que l'Humain, personne ne serait là pour en assurer la description telle que nous la faisons. Par là j'entends: à notre échelle (quelque part entre l'infiniment petit et l'infiniment grand), selon le spectre électromagnétique visible que nous pouvons voir (entre 380 et 780 nanomètres), selon l'expérience de toucher que nous pouvons en faire (force électromagnétique qui repousse nos électrons), etc, etc. (Ne me reprends pas sur les virgules des données physiques, il s'agit à nouveau d'exprimer une idée globale.)   Ce n'est pas parce qu'elle est inobservée! Mais si on est à 4,5 millards d'années lumière (ou plus loin) pour observer "l'endroit" ou se situe la Terre içi et maintenant (selon nous) la lumière qui parvient à l'observateur remonte à avant l'apparition de notre planète. Très simplement. Donc, du point de vue d'un observateur "là-bas" et "maintenant", notre planète n'existe pas encore. C'est pour cela qu'il me semblait que nous étions tous d'accord sur ce principe du moment qu'on accepte que la lumière se déplace à une certaine vitesse... (Et dire cela ce n'est même pas encore prendre en compte la relativité générale qui affirme que le temps s’écoule différemment selon la vitesse et la position dans un champ gravitationnel, ce qui relativise encore davantage le déplacement de la lumière et donc le temps.) Il me semble que ces notions qui figuraient au programme scolaire sont communément admises. C'est pourquoi j'en parle comme d'un acquis. Ca m'étonne que tu demandes des éclaircissements déjà sur cette base et du coup j'ai un peur d'aborder les notions (dont je parlerais au conditionnel) des phénoménalistes ou des idéalistes transcendantaux dont les travaux sont beaucoup moins scientifiquement admis. 😅
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