Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Site de Ben


Recommended Posts

Le site de Ben

« Je cherche systématiquement à signer tout ce qui ne l'a pas été. Je crois que l'art est dans l'intention et qu'il suffit de signer. Je signe donc : les trous, les boîtes mystères, les coups de pied, Dieu, les poules, etc. Je vais être très jaloux de Manzoni qui signe la m erde et qui me volera l'idée des sculptures vivantes. »

Quand on dit qu’un site doit être représentatif de l’auteur, une fenêtre ouverte sur son univers... Voici un bon exemple assez délirant, normal, c’est du Ben :

Ben Vautier

Ne ratez pas :

– Centre de télépathie

– Subliminal : Dans la colonne de gauche, cliquez sur « subliminal », fixez les deux points et attendez quelques secondes.

– Les citations des autres.

– Etc.

Christian

2704.jpg.841ff542615abb95e34b3e32faf0ea9a.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
Invité lancelot

Ah Ben, c'est un phénomène... A mi-chemin du foutage de gu eule et de la mise en abîme du sens. Un pendant au "Ceci n'est pas une pipe" de Magritte, en ce qui concerne les mots... ou un rigolo. Tour à tour présenté dans les plus sérieuses revues artistiques et dans "Fluide Glacial" (où il avait fait les honneurs d'une rubrique de Frémion et avait été cité par d Léandri)... "Avant le nom était la rose", traduction approximative de la dernière ligne (de mémoire) du Nom de la Rose d'Ecco... philosophie que partage en un certain sens Ben (mais à propos des sentiments) tout en vendant une fortune trois mots écrits par lui sur une tasse à café, marketing à donf' ! Un paradoxe, ce Ben, insaisissable. J'aime bien ("j'aime bien", on dirait du "Ben"...).

Quand j'étais à Blois, j'aimais aller voir son "Mur de mots". ça me faisait rire à chaque fois...

Une photo du mur des mots : Quelle histoire !

(vous pouvez voir tout le mur en passant le curseur dessus)

Modifié par lancelot
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour être franc, c’est en pensant à toi et à ce sujet relatif à ton propre site Internet que j’ai posté ce lien. Je savais que tu aimerais…Ben est effectivement un paradoxe, il touche au profond, à l’essentiel, par un superficiel apparent. C’est peut-être ça, un vrai haïku à l’occidentale.

(Il y a des résonnances entre Otto et Ben…)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité lancelot

(Il y a des résonnances entre Otto et Ben…)

J'allais le dire !!!!

(et merci d'avoir pensé à moi. ça te serai arrivé le matin au réveil, j'aurai peut être été un peu choqué, mais là, à propos de Ben, c'est gentil et ... extrêmement flatteur !)

(on va pas tarder de se prendre un message d'Otto style "alors les filles, on vous marie quand ?" :D )

Modifié par lancelot
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 8 années plus tard...
Le 23/08/2009 à 00:25, Christian Girard a dit :

Ben : « Je cherche systématiquement à signer tout ce qui ne l'a pas été. Je crois que l'art est dans l'intention et qu'il suffit de signer. Je signe donc : les trous, les boîtes mystères, les coups de pied, Dieu, les poules, etc. Je vais être très jaloux de Manzoni qui signe la m erde et qui me volera l'idée des sculptures vivantes. »

Les fameuses boîtes de Manzoni ont trouvé un nouvel essor sous forme de... reproduction (si je ne m'abuse) ! Réédition 2013  :

Citation

Contenu : 30 gr de « Merde d’artiste », conservé dans le naturel, produit et mis en boîte en mai 1961 (les quelques œuvres originales se trouvent seulement dans les grands musées du monde entier). Nom de l’artiste, imprimé en haut. Multiple fait par la Fondazione Piero Manzoni  tiré à l’occasion de l’anniversaire mai 2013, avec empreintes digitales imprimées. Accompagné d’un essai « a brief history de merde de l’artiste » par Flaminio Gualdoni, Skira Editore.

Pour la modique :crazy: somme de 300 euros (+ 80 € de port), sur eBay.

Une boîte originale doit valoir son pesant de cacahuètes. 

 

Manzoni.jpg

 

Une oeuvre qui ne figure évidemment pas dans l'Esthétique des fluides : Sang, Sperme, Merde dans la peinture française du XVIIe siècle.

41tTMdwOCKL.jpg

 

Citation

La représentation picturale des différents fluides corporels - larmes, sang, lait, ou encore bave, excréments, sperme ou sueur - paraît pouvoir réaliser l'exceptionnelle conjonction de l'objet visé par le projet mimétique et de la matière employée. Ce qui est représenté, l'est avec l'élément même de la représentation et exalte visuellement ce qui en est l'essence : la liquidité, la fluidité, l'écoulement. Une telle conjonction semble devoir écarter non seulement la signifiante des fluides, guère interrogée par l'histoire de l'art, mais jusqu'à l'intermédiaire qui semble nécessaire à la réalisation de la représentation : l'artiste, son pinceau et son art, coupables de réintroduire la forme trop maîtrisée, la ligne excessivement arrêtée, la matière figée. C'est, anecdote célèbre et l'un des mythes constitutifs de la peinture occidentale, l'origine de la fameuse " écume " du chien haletant de Protogenes, ou celle des chevaux d'Apelle ou de Néalcès évoqués par Pline, fluide organique complexe et instable dont l'impossible représentation fut finalement réalisée non par les moyens communs de l'art et l'intentionnalité usuelle de l'artiste mais par le " hasard " et la " fortune " du jet furieux d'une éponge, qui peint et dépeint simultanément, sur la peinture imparfaite : " C'est ainsi que, dans cette peinture, la chance produisit l'effet de la nature. " Ce défi représentatif est à nouveau relevé au XVIIe siècle par trois peintres qui s'illustrèrent alors par leur maîtrise de la peinture religieuse, de la peinture mythologique et du paysage : Philippe de Champaigne, Jacques Blanchard, et Claude Le Lorrain. Dans leurs oeuvres, la représentation des fluides, où s'origine toute une esthétique de la fluidité, de la liquidité, de l'écume, de la plasticité et de nos modernes " flux ", convoque simultanément la spiritualité, la mystique, l'érotique et la politique du Grand Siècle.

Vous avez bien lu. Fallait oser hein 9_9

 

CG, le fossoyeur de messages.

Modifié par Christian Girard
  • J'aime 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



  • Messages

    • Perso, concernant le trac, j'aime bien cette différence que j'ai lu de @Dominique DUVIVIER (ou croit l'avoir lu car je ne la retrouve pas rapidement 😅 -- à voir donc pour la source mais cette différence est restée avec moi depuis de nombreuses années.)   Il faut différencier 'stress' et 'trac' Le 'stress' provient de questions du genre : "est-ce que je vais réussir ma technique ?" "est-ce que je vais me rappeler de mon texte ?" "est-ce que la musique va bien partir ?" etc Soit des questions / problèmes potentiels liés à la préparation. ➡️ Pour le régler : s'entraîner plus, et répéter plus (pour ajouter la différence entre 'entraînement' et 'répétition' de Eugene Burger)   Le 'trac' provient de questions du genre : "est-ce que je vais réussir à emmener mon public là où j'ai envie de l'amener ce soir ?" "quelle qualité de relation vais-je nouer avec mes participants ?" Soit des questions / problèmes potentiels liés au moment du spectacle ➡️ Comme chaque audience est différente (ou chaque spectacle selon sa pratique) on ne pourra jamais s'en débarrasser complètement Mais on peut apprendre à le gérer (via la visualisation par exemple, ou en concentrant son esprit sur du positif ou sur l'objectif visé -- Thurston sautait derrière le rideau avant chaque spectacle en disant "I love my audience. I love my audience. I love my audience." Moi je me dis "on va passer un super moment ensemble entre amis")
    • Merci @César CHALRET (16 art)de la mention ^^   Oui effectivement, concernant la demande initiale du trac, les deux derniers épisodes de l'art du mentaliste traitent l'origine psychologique du stress, qu'est-ce qui fait que ça devient positif ou négatif, et enfin comment utiliser un outil pour mieux faire équipe avec son trac (puisqu'il a beaucoup de bénéfices) plutôt qu'un ennemi ^^
    • Aucun utilisateur enregistré actuellement en ligne
  • Statistiques des membres

    • Total des membres
      8067
    • Maximum en ligne
      4524

    Membre le plus récent
    Auguste ROCHARD
    Inscription
  • Statistiques des forums

    • Total des sujets
      82.8k
    • Total des messages
      674k
×
×
  • Créer...