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Cocorico Card / Amazing Standing Card de Gaëtan BLOOM


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Membres les + Actifs

  • 4 months plus tard...

Bravo !

(Ça m'évoque aussi ce tour avec des pièces sur table, disposées en triangle dont l'orientation de la pointe s'inverse magiquement. Tu aurais donc, en plus de l'équilibre impossible, de l'énigme proposée au spectateur et du thème du château de cartes, une version 3D de cet effet d'inversion. Félicitations.)

Modifié par Christian Girard
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Invité Dix heures dix

Heureux que ça vous plaise.

C'est en effet cette énigme qui m'a donné l'idée de replacer les deux cartes afin d'avoir un château retourné.

Une autre figure un peu plus périlleuse: Le carreau.

carreau.jpg

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  • 1 année plus tard...
Gaëtan BLOOM a dit :
sur internet les sources sont rarement de mise... Cela dit, le p'tit gars le fait plutôt bien, sans dire merci Papa...
jbernard13 a dit :
1988 - Gaëtan BLOOM. La carte debout ou Impossible, pas français. Cocorico Card ! Dans ses Notes de conférence. Une carte tient debout toute seule sur sa tranche. Une routine que Dai Vernon adorait. La naissance du concept des fils indirects. Une révolution dans ce domaine. […]

Tirons encore un peu sur le fil de l'histoire (et sans même remonter jusqu’aux effets et aux ouvrages d’Al Baker)... Voici un extrait plus précis et plus complet qu’on trouve page 206 de Prestidigitation Mille et une Sources des P&P (un ouvrage qui démontre une fois de plus son caractère indispensable à la connaissance de l’Art magique) :

P&P a dit :
1988 – Gaëtan BLOOM. La carte debout ou Impossible, pas français. Cocorico Card ! Dans ses Notes de conférence. Épurant l’idée de Steve Spillman, Gaëtan rénove un très vieux classique, à savoir la carte qui tient debout toute seule sur sa tranche. Une routine que Dai Vernon adorait. Une révolution dans ce domaine. […]

La phrase « La naissance du concept des fils indirects. » est totalement absente, pour une bonne raison.

Lisons attentivement la page 205 du même ouvrage :

Citation
1973 – Steve Spillman. House of Cards, page 31 de son livre My Hands Can Be Yours. Voici une des premières utilisations de fil indirecte. Le magicien construit un cube à l’aide de six cartes alors qu’un spectateur est incapable de faire la même chose. Pour prouver ensuite que son cube est solide, le presti pose ensuite un verre dessus et tout tient sans s’écrouler.

Pas de lévitation, de suspension ou de mouvements visibles qui induiraient l’idée d’un « F », ce qui est l’idée même de l’approche dite « indirecte » avec cet outil !

Que constate-t-on dans le tour de Spillman ?

1/ Qu’il repose sur l’utilisation d’un FI (mais d’autres types de « F » qui ne sont pas nécessairement « I » sont donnés en exemple comme substituts possibles car le « F » n’est pas censé pouvoir être visible par le public faisant face au magicien dans cet effet). Néanmoins, le FI est bien désigné comme tel (en anglais évidemment), donc pas d’ambiguïté sur « l’outil ».

2/ Le FI a pour fonction de maintenir une carte verticalement afin de stabiliser secrètement le château de cartes, cette idée « indirecte » est d’ailleurs la subtile clé sur laquelle repose tout le tour.

3/ Le tour est présenté d’abord comme un jeu-défi entre le magicien et le public, il débute comme un Faites comme moi.

4/ Le Faites comme moi de Spillman commence avec deux cartes seulement, preuve à l’appui avec ce dessin reproduisant une partie de l’original :

cocoricospillman.jpg

Cette configuration n’est que le début de la mise en place du « château de six cartes » nécessaire au tour, mais ces deux cartes perpendiculaires posées sur leur grande tranche, l’une en appui contre la petite tranche de la seconde, le tout formant une sorte de « T » maladroit, donne quand même une image suffisamment prégnante (comprendre « qui s'impose à la perception sans contrôle possible ») pour qu’elle puisse suggérer une phase d’arrêt (alors qu’il n’y en a pas, je le souligne). Spillman ne s’y trompe pas puisqu’il écrit : « If the second card were to fall, this gimmicked would remain standing. » « Si la deuxième carte venait à tomber, celle qui est truquée resterait debout. » L'essentiel du tour (pas de la routine) de Bloom repose sur cette seule idée !

On pourrait ajouter que l’illustration figurant dans le livre de Spillman d’une carte avec un FI accroché à elle rappelle d’autres tours ultérieurs nécessitant carte + FI. On peut même voir en filigrane se profiler « l’idée » (qui semble exposée dans d'autres figures descriptives de House of Cards, visuellement, en germe) d’une routine de pièces ou de boutons à travers la table façon Bloom puisque un dessin montre l’une des extrémités du FI collé à la cire sur un penny, penny qui « semble » pendre hors de la table côté magicien (alors qu’en fait il est collé sur le bord de la table : c’est une fixation). Si Gaëtan ne connaissait pas l’ouvrage, on peut supputer qu’il s’agit de simples coïncidences formelles ou visuelles (pas factuelles).

Pour autant, il est indéniable qu’il y a comme une continuité logique et structurelle entre l’effet de Spillman et celui de Bloom. Bloom utilise le même « outil » pour maintenir une carte verticale, présente lui aussi sa routine comme un « Faites comme moi », développe et brode une phase à deux cartes dont la configuration sur table est très ressemblante à l’un des dessins de House of Cards ; l’idée de faire tomber l’une des deux cartes est explicitement écrite dans la routine de Spillman (mais comme une remarque à but explicatif, pas comme un effet) ; etc.

Ce dont nous ignorons tout (jusqu’à preuve du contraire), c’est ce qu’était la présentation de Spillman qui pouvait être beaucoup plus riche et subtile que l’explication en une page (+ cinq figures en illustration) de son effet d’équilibre impossible, difficile d’en savoir plus pour l’instant et c’est bien dommage. De Spillman nous connaissons l’effet et la méthode, de Bloom nous connaissons la routine complète. Mais ce qui est avéré et indiscutable, sauf erreur dans les dates, c’est que la parution de la description de Spillman précède de 15 ans celle de Bloom.

Comme l’ont bien synthétisé Pierre Guedin et Philippe Billot dans Mille et une sources, Gaëtan épure l’idée de Steve Spillman (sans qu’il soit d’ailleurs remis en cause le fait que sa trouvaille puisse être totalement indépendante). Spillman effectue un Faites comme moi avec un spectateur, le but étant de reconstituer « rapidement » (« rapidly » dans le texte) un cube avec six cartes, ce qui semble impossible à réaliser pour l’exécutant (je suppose à cause de cette impératif de vitesse, sinon ce ne serait pas « impossible » mais juste difficile pour des maladroits) alors que c’est possible pour le magicien (grâce au petit secret qui assure une stabilité à l’édifice, dès le départ). Le petit plus ? : Spillman pose en final un verre au sommet de son château de cartes pour montrer à quel point il est solide. La version de Bloom repose sur une disposition du FI différente, un point d’accroche de la cire à l’avant et non à l’arrière, un ingénieux système de lest, une routine simplifiée à deux cartes seulement avec une sorte d’évolution par phases (passer d’un équilibre impossible de la carte sur sa grande tranche à un équilibre impossible de la carte sur sa petite tranche, le fait de couper et réduire petit à petit la carte, etc.) et de nombreuses subtilités de présentation (la découpe en forme d’arche, la motivation pour glisser l’une des cartes sous le FI, etc.) qui donnent toute sa saveur à cette très bonne routine (sans compter les bonus relatifs à l’équilibre de deux cigarettes posées horizontalement l’une au-dessus de l’autre mais qui tiennent en équilibre et autres variantes permettant de se déplacer d’une table à une autre ou de présenter l’effet au bar, etc.).

Bon, je n’en écris pas plus pour aujourd’hui mais j’ai encore quelques notes si besoin est.

Christian Girard

 

Modifié par Christian GIRARD
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